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Le soutien social et le trouble de stress post-traumatique chez les anciens combattants canadiens

Santerre, Marie-Ève 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières années, les membres des Forces Armées Canadiennes (FAC) ont participé à des missions dangereuses, de longues durées avec de courtes périodes de récupération, ce qui constitue un terrain fertile pour le développement d'un Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT). Bien que ce trouble entraine des répercussions néfastes sur les relations interpersonnelles, il n'existe pas, à ce jour, de consensus quant à la direction de la relation entre la sévérité de la symptomatologie du TSPT et les comportements de soutien positifs ainsi que négatifs, particulièrement chez les Anciens Combattants Canadiens (ACC). Pour y pallier, une étude empirique longitudinale, avec deux temps de mesure, ayant pour objectif d'évaluer la bidirectionnalité de la relation entre la sévérité des symptômes du TSPT et le soutien social a été réalisée auprès de 64 ACC présentant un diagnostic probable de TSPT chronique. Sur le plan transversal, des symptômes sévères du TSPT sont significativement associés à la perception de la fréquence élevée des interactions sociales négatives reçues. Sur le plan longitudinal, les hypothèses ont été infirmées. Bien qu'il existe une corrélation positive entre les interactions sociales négatives et la sévérité des symptômes du TSPT, les comportements de soutien (positifs et négatifs) ne permettent pas de prédire la sévérité des symptômes de ce trouble trois mois plus tard, ces derniers étant mieux expliqués par la sévérité des symptômes au temps 1. De plus, la sévérité des symptômes du TSPT ne permet pas de prédire les comportements de soutien (positifs et négatifs) trois mois plus tard, ceux-ci étant mieux expliqués par les comportements de soutien au temps 1. La cristallisation probable des symptômes du TSPT et des comportements de soutien dans les deux premières années suivant la survenue du trouble, documentée dans les écrits scientifiques de même que la modification possible du sens de la relation à travers le temps peuvent expliquer l'absence d'une relation bidirectionnelle dans cet échantillon.
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L'absentéisme et le présentéisme au travail chez les patients souffrant de douleurs thoraciques d'origine non-cardiaque

Félin-Germain, Alix January 2017 (has links)
Le présent mémoire consiste à évaluer l'absentéisme et le présentéisme au travail auprès d'individus présentant des douleurs thoraciques d'origine non-cardiaque. Pour ce faire, 375 patients ayant consulté aux services d'urgence du Centre Hospitalier Affilié Universitaire Hôtel-Dieu de Lévis et du Centre Paul-Gilbert, en raison de douleurs thoraciques qui se sont avérées non-cardiaques, ont complété une entrevue téléphonique sondant l'ampleur de l'absentéisme et du présentéisme au travail. Ils ont également complété une batterie de questionnaires afin d'examiner les facteurs potentiellement associés à l'absentéisme ainsi qu'au présentéisme. Les résultats indiquent que les deux tiers des patients rapportent s'être absentés du travail (66%) au courant des 3 mois précédant la consultation au service d'urgence. De plus, 36% des patients ont rapporté une diminution de la productivité au travail, aussi appelée présentéisme, durant la même période. Présenter un revenu familial supérieur ou égal à 30 000$ et rapporter que les douleurs thoraciques interfèrent avec le fonctionnement général étaient associés à un risque plus élevé d'absentéisme. Un plus jeune âge, des symptômes dépressifs et de l'anxiété cardiaque étaient associés à une plus grande probabilité de rapporter une baisse de productivité au travail. Les résultats du présent mémoire suggèrent que les phénomènes d'absentéisme et de présentéisme sont communs et préoccupants au sein des patients présentant des douleurs thoraciques non-cardiaques. Entre autres, les symptômes dépressifs et l'anxiété cardiaque pourraient être la cible d'interventions visant à augmenter la productivité ainsi qu'à réduire l'absentéisme au travail. Mots clés : Douleurs thoraciques non-cardiaques, absentéisme, présentéisme
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Liens entre le stress conjugal, la suppression émotionnelle et la prise alimentaire au sein de couples hétérosexuels

Côté, Marilou 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / L’étude de l’alimentation induite par le stress et les émotions négatives a été largement menée jusqu’à maintenant en vue d’identifier différentes caractéristiques individuelles pouvant être désignées comme facteur de risque à la suralimentation. À cet effet, le fait de souffrir de surpoids ou d’obésité, de même que la présentation d’un profil alimentaire restrictif ont été identifiés. Bien que certaines études se soient intéressées à la variation des types de stress auxquels sont soumis les individus, aucune n’a élargie sa perspective aux relations de couple. Pourtant, les émotions vécues au sein du couple et la régulation qui en est faite peuvent sans contredit contribuer à l’installation et l’exacerbation de comportements alimentaires problématiques pouvant mener à une prise de poids. En ce sens, à l’aide d’une expérimentation en laboratoire impliquant l’induction d’un stress de nature conjugale, la thèse vise à approfondir les connaissances actuelles quant aux liens qui unissent les émotions vécues dans le contexte d’une discussion conjugale stressante et la prise alimentaire qui s’en suit chez des individus en couple hétérosexuel. Pour ce faire, 80 couples ont été recrutés et ont discuté, en laboratoire, d’aspects qu’ils aimeraient voir changer chez l’autre. La quantité de nourriture consommée suite à la discussion a été mesurée, à leur insu, à l’aide d’un test de goût. Les couples ont été invités à évaluer leur humeur ainsi que la suppression émotionnelle qu’ils ont exercée pendant la discussion, de même qu’à remplir des questionnaires auto-rapportés. L’indice de masse corporelle (IMC) des partenaires a été calculé à partir de mesures objectives. Le premier objectif spécifique de la thèse vise plus particulièrement à étudier l’impact d’un changement d’humeur suite à la discussion conjugale stressante sur la prise alimentaire subséquente des hommes et des femmes, et de tester l’effet modérateur de l’IMC et de la restriction alimentaire sur cette relation. Les résultats indiquent d’abord des associations différentes chez les hommes et les femmes en réponse à la situation expérimentale. Chez les hommes, seules les perceptions d’appétit prédisent la prise alimentaire, tandis que chez les femmes, un patron plus complexe se dessine. Un sous-groupe de femmes à risque de se suralimenter en réponse au stress conjugal est identifié, soit les femmes présentant un IMC élevé et un profil alimentaire restrictif. Ces résultats ajoutent à la littérature actuelle en ce sens où l’impact d’un stresseur de nature conjugale sur la prise alimentaire n’avait jamais été testé auparavant. De plus, ils soulignent l’importance de tenir compte en concomitance de l’IMC et de la restriction dans la compréhension du phénomène de l’alimentation induite par le stress chez les femmes. Le deuxième objectif spécifique de la thèse a pour but d’examiner, à l’aide d’un modèle dyadique, l’effet médiateur de la suppression émotionnelle sur le lien entre le changement d’humeur suite à la discussion conjugale stressante et la prise alimentaire subséquente, en fonction de l’IMC des deux membres du couple. Les résultats de cette étude révèlent que la suppression émotionnelle est un médiateur valide de la relation entre le changement d’humeur et la prise alimentaire, et met également en évidence l’effet modérateur de l’IMC sur cette médiation. Plus particulièrement, la dégradation de l’humeur des individus présentant un IMC élevé est associée à une plus grande prise alimentaire via l’adoption de suppression émotionnelle pendant la discussion avec le partenaire, tandis que chez les individus présentant un IMC faible, la dégradation de l’humeur est plutôt associée à une plus faible prise alimentaire via la suppression. D’un point de vue dyadique, la suppression émotionnelle d’un membre du couple agit comme médiateur de la relation entre le changement émotionnel et la prise alimentaire de son partenaire, sans égard à l’IMC des conjoints. En d’autres mots, la dégradation de l’humeur de l’un mène à une plus grande consommation via la suppression émotionnelle de l’autre. Ces résultats font ressortir le rôle clé de la suppression émotionnelle dans l’alimentation induite par le stress conjugal non seulement au plan individuel, mais également au plan dyadique. Ils soulignent la pertinence de s’intéresser aux interrelations entre les membres d’un couple pour prédire leurs comportements alimentaires. Dans leur ensemble, les travaux de la thèse suggèrent que le couple puisse générer du stress et des affects négatifs qui peuvent mener à la suralimentation. Une attention grandissante devrait être portée à ce type de stresseur dans l’avenir, de même qu’à l’étude de la réponse alimentaire d’un sous-groupe de personnes précis face au stress conjugal, soit les femmes qui présentent des difficultés de régulation du poids et de l’alimentation. / Stress-induced eating has been widely studied up until now in order to identify individual characteristics which may be designated as risk factors to overeating. Being overweight or obese, as well as being a restrained eater, have been identified. Although some studies have investigated the impact of different types of stressors on eating, none has broadened its investigation on romantic relationships. However, emotions experienced through couple interactions as well as the way partners deal with (or regulate) those emotions may certainly contribute to the development and exacerbation of problematic eating behaviors that can lead to weight gain. Thus, using a laboratory experiment involving a dyadic stress, the present thesis aims to deepen the current understanding of the relationship between emotions following a stressful couple discussion and food intake among heterosexual couples. Eighty couples were recruited and discussed an aspect that they wanted their partner to change. Food intake was measured following the discussion with a bogus taste test. Both partners assessed their mood state, as well as emotion suppression, and completed self-reported questionnaires. Body mass index (BMI) was calculated with objective measures. The first specific objective of the thesis was to examine the impact of mood change induced by a stressful couple discussion on food intake in both spouses, while simultaneously taking into account the moderating effect of BMI and restraint on this association. First, results showed different responses in men and women following the discussion. Among men, only appetite perceptions significantly predicted food intake, while a more complex pattern emerged among women. A subgroup of women at risk to overeat in response to dyadic stress was identified, those with a high BMI and a restrictive eating profile. These results add to the current literature since the impact of a dyadic stressor on food intake had never been tested before. Moreover, these results highlight the importance of considering the concomitant effect of BMI and restraint in the understanding of stress-induced eating among women. The second specific objective of the thesis was to examine, using dyadic analysis, whether emotion suppression was a valid mediator in the relationship between mood change following a stressful couple discussion and subsequent food intake among couples, while taking into account spouses’ BMI. Results showed that emotion suppression was a valid mediator in the relationship between mood change and food intake, and that BMI significantly moderated this mediation. That is, mood worsening was related to high food intake through emotion suppression among high BMI spouses, while for low BMI spouses, mood worsening rather predicted low food intake through emotion suppression. Dyadic analysis revealed that emotion suppression in one partner acted as a mediator in the association between mood change and food intake in the other partner, regardless of BMI. In other words, mood worsening of one partner led to a greater consumption of food via emotion suppression in the other partner. These results emphasise the key role of emotion suppression in the relationship between mood change and food intake in the context of a stressful couple discussion. They also underscore the relevance to focus on the interrelationships between spouses to predict their eating behaviors. Taken together, the thesis results suggest that romantic relationships can generate stress and negative emotions that can lead to overeating. More attention should be paid to this type of stressor in the future, as well as to the study of the eating response to dyadic stress of a specific subgroup of people, i.e. women presenting eating and weight regulation issues.
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Personnalité, symptômes anxio-dépressifs et distorsions cognitives : comparaison de joueurs de poker et de joueurs d'appareils de loterie vidéo

Lévesque, David 24 April 2018 (has links)
Actuellement, aucune théorie psychologique unique et aucun modèle multifactoriel n’arrive à expliquer les facteurs causaux responsables du développement du jeu pathologique. Les progrès dans ce domaine sont entravés, entre autres, par des conceptualisations de la problématique qui ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Blaszczynski et Nower (2002) font partie des pionniers à soutenir que les joueurs de jeu de hasard et d’argent (JHA) forment un groupe hétérogène et à avoir étudié les sous-groupes de joueurs pathologiques. Leurs recherches ainsi que celles de leurs successeurs ont démontré que l’hypothèse répandue, selon laquelle les joueurs pathologiques forment une population homogène, serait fausse et que les traitements dérivés de ces modèles ne peuvent pas s’appliquer uniformément à chaque joueur sans considérer, entre autres, le type de JHA, le genre, l’histoire développementale et la neurobiologie. La présente thèse, qui se décline en deux études, s’inscrit dans cet esprit. S’inspirant du Modèle de voies associatives du jeu problématique (Blaszczynski et Nower, 2002), mais également de la théorie de l’interaction psychostructurelle (« psycho-structural interaction ») de Griffiths (1993), la présente thèse vise à développer une meilleure compréhension du rôle du type de JHA dans la conceptualisation des comportements de jeu en comparant des joueurs d’appareils de loterie vidéo (ALV) et des joueurs de poker. Plus précisément, la première étude vise à (1) comparer les joueurs de poker et les joueurs d’ALV sur le plan de la gravité du problème de jeu et de caractéristiques psychologiques liées aux comportements de jeu, c’est-à-dire le narcissisme, la recherche de sensations, les symptômes dépressifs, les symptômes anxieux et les distorsions cognitives, (2) tester empiriquement l’effet médiateur des distorsions cognitives entre les caractéristiques psychologiques et la gravité du problème de jeu, et (3) tester un modèle prédictif de la gravité du problème de jeu et vérifier l’invariance de ce modèle selon le type de jeu. Les résultats indiquent que, comparativement aux joueurs d’ALV, les joueurs de poker de l’échantillon présentent des niveaux significativement supérieurs de narcissisme et de recherche de sensations, mais significativement inférieurs de dépression et de gravité du problème de jeu. Les analyses de médiation (bootstrap) révèlent que les distorsions cognitives sont médiatrices de l’effet du narcissisme sur la gravité du problème de jeu pour les deux groupes. Pour les joueurs d’ALV uniquement, les distorsions cognitives jouent le rôle de médiateur entre le score de dépression et celui de la gravité du problème de jeu. L’analyse multigroupe met en évidence une non-invariance dans la configuration du modèle prédictif du problème de jeu entre les deux groupes. En somme, le profil des joueurs de poker diffèrent de celui des joueurs d’ALV, ce qui suggère l’hypothèse d’une étiologie et d’un tableau clinique distinctifs. La seconde étude a pour objectif d’évaluer la validité « transjeux » d’une mesure autorapportée des distorsions cognitives, le Gambling Related Cognitions Scale (GRCS; Raylu et Oei, 2004, version française : Grall-Bronnec et al., 2012), en comparant les réponses aux items des joueurs de poker aux joueurs d’ALV. Près de la moitié des items au GRCS présentent un fonctionnement différentiel d’importance moyenne à grande dépendamment de la méthode utilisée. Les cinq items présentant un fonctionnement différentiel plus important favorisent l’endossement des joueurs de poker (comparativement aux joueurs d’ALV), indépendamment de leur score total, et gravitent autour des thèmes suivants : l’habileté, les connaissances, les apprentissages et les probabilités. Cet artéfact de la mesure a pour conséquence de majorer le score total des joueurs de poker, suggérant un plus haut niveau de distorsions cognitives, et un effet inverse pour les joueurs d’ALV. La discussion relève les implications cliniques et théoriques de ces résultats. / Currently, there exists no psychological theory or multifactorial model that adequately explains the causal factors that contribute to the development of gambling disorder. Progress in this domain is hindered by the fact that there is no scientific consensus about the conceptualization of this disorder. Blaszczynski and Nower (2002) were among the first to state that gamblers are a heterogenous group and to study subgroups of pathological gamblers. Their work and that of their successors has shown that the popular hypothesis according to which pathological gamblers are a homogenous group is false, and that treatments derived from these models cannot be uniformly applied to all gamblers without consideration for certain crucial aspects, such as type of gambling game, gender, developmental history and neurobiology. Comprised of two studies, the current thesis aims to further the knowledge in this vein of work. Inspired by the Pathways model of pathological gambling (Blaszczynski, & Nower, 2002), and by the psycho-structural interaction theory (Griffiths, 1993), this thesis aims to develop a better understanding of the influence of the structural characteristics of gambling games on gambling behaviours by comparing individuals who gamble on video lottery terminals (VLT) or at poker. More specifically, the first study aims (1) to compare poker gamblers and VLT gamblers with respect to the severity of the gambling problem and psychological characteristics related to gambling behaviours, such as narcissism, sensation-seeking, depressive or anxiety symptoms, and cognitive distortions, (2) to test a predictive model of gambling problem severity and verify its invariance with respect to the type of gambling game, and (3) to test a mediating effect of cognitive distortions between psychological characteristics and gambling problem severity. The results indicate that in comparison to VLT gamblers, poker players present significantly higher levels of narcissism and sensation-seeking, and significantly lower levels of depression and gambling problem severity. Bootstrap analyses reveal that cognitive distortions have a mediating effect on gambling problem severity for both groups of gamblers. In addition, the level of depression in VLT players significantly predicts gambling problem severity both directly and indirectly via the mediating effect of cognitive distortions. Multigroup invariance analyses reveal a non-invariance in the configuration of the predictive model of the gambling problem between the two groups. These profiles could be linked to the player's interest for a specific type of gambling game, but also to problem gambling. The second study aims to assess the reliability of a French adaptation of a self-report measure of cognitive distortions, the Gambling Related Cognitions Scale (GRCS; Raylu, & Oei, 2004, French version: Grall-Bronnec et al., 2012), by comparing the answers of poker players to those of VLT players. Depending on the method used, nearly half of the GRCS items were flagged as showing differential item functioning (DIF) with a medium to large effect. The five items with most significant DIF were more positively endorsed by poker players as compared to VLT gamblers, independent of their total score. These items were related to skill, knowledge, learning and probabilities. This artefact in the instrument consequently increases the total score of poker players, thus suggesting a higher level of cognitive distortions in this group, and has the reverse effect with VLT players. Clinical and theoretical implications derived from these findings are discussed.
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Autodétermination, ajustement et symptômes dépressifs maternels suivant la naissance d'un premier enfant

Pouliot, Joannie 24 April 2018 (has links)
Pour les femmes, le choix de devenir parent a beaucoup évolué dans les dernières décennies, puisqu'elles ont désormais une plus grande liberté de choix. Toutefois, la transition à la maternité peut amener les femmes à vivre beaucoup de pression liée aux recommandations des experts de la santé, aux médias, aux attentes de l'entourage ou encore à leurs propres perceptions quant à l'atteinte du standard de « bonne mère ». Cette étude a pour objectif d'examiner la transition à la maternité afin de mieux comprendre les différents facteurs pouvant être liés au développement de symptômes dépressifs postnataux et à l'ajustement au nouveau rôle de mère. Au total, 252 femmes ont rempli des questionnaires en période prénatale et postnatale. Les résultats confirment que les événements de vie stressants durant la grossesse, l'estime de soi, la perception du tempérament de l'enfant et la qualité de la relation conjugale suite à la naissance de l'enfant sont liés significativement au développement de symptômes dépressifs postnataux et à l'ajustement maternel. Un nouveau facteur de risque au développement de symptômes anxieux postnataux et des difficultés d'ajustement maternel a également été identifié : la motivation envers les tâches parentales. Les mères qui font les tâches par sentiment d'obligation pour correspondre aux standards de « bonne mère » ou pour répondre aux attentes de leur entourage auront davantage de symptômes anxieux et un moins bon ajustement maternel. En ce qui concerne la motivation à avoir un enfant, celle-ci n'aurait pas de contribution significative pour expliquer l'ajustement au rôle de mère. Finalement, les résultats de cette étude relèvent un biais de désirabilité sociale chez certaines femmes puisqu'elles peuvent avoir tendance à minimiser l'ampleur de leurs problèmes et de leurs insatisfactions. Cette tendance à l'autoduperie pourrait avoir un impact sur leur bien-être psychologique en entravant d'éventuelles demandes d'aide.
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Effet du stress parental sur la relation entre la prématurité et les comportements internalisés de l'enfant né à moins de 29 semaines de gestation

Faleschini, Sabrina 24 April 2018 (has links)
Les enfants nés prématurément sont à risque de problèmes de comportement. Le stress parental semble être un des facteurs pouvant influencer le développement de ces difficultés. L’objectif principal de ce mémoire est de contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes explicatifs du stress parental dans la relation entre la prématurité et les comportements internalisés d’enfants de 5 ans nés à moins de 29 semaines de gestation. Deux modèles statistiques ont été confrontés, premièrement le stress parental est posé comme un médiateur puis ensuite comme un modérateur de la relation entre la prématurité et les comportements internalisés de l’enfant. Le second objectif est de comparer la valeur prédictive de deux indicateurs de la sévérité de la prématurité, l’âge gestationnel et l’état physiologique néonatal évalué par le Score for Neonatal Acute Physiology-II (SNAP-II). Les analyses portent sur une cohorte de 118 enfants âgés de 5 ans et nés à moins de 29 semaines de gestation et leurs parents. Le stress parental a été évalué par l’Inventaire de stress parental (ISP) et les comportements internalisés ont été évalués par le Child Behavior Checklist (CBCL). Les résultats démontrent qu’aucun des modèles testés n’est parvenu à prédire les difficultés ultérieures de l’enfant : le stress parental n’est ni un médiateur ni un modérateur de la relation entre la prématurité et les comportements internalisés. De plus, ni l’âge gestationnel ni l'état physiologique néonatal n'est associé aux comportements internalisés. Le stress parental s’est avéré significativement associé aux comportements internalisés de l’enfant. Ce mémoire supporte l’idée que les pratiques parentales, notamment le stress des parents, ont une influence sur les problèmes de comportement des enfants, mais pas l’hypothèse voulant que le stress parental fasse partie du processus explicatif liant la prématurité et aux comportements internalisés. Les résultats permettent de souligner l’importance de détecter, tôt dans le développement des enfants, les pratiques parentales à risque d’influencer négativement leur développement. / Preterm children are at risk of behavioral problems, and parenting stress may influence the development of these difficulties. The main goal of this study is to contribute to a better understanding of the role of parenting stress in the process that links preterm birth and internalizing behaviors in very preterm children. Two statistical models were compared to see whether parenting stress is a mediator or a moderator of the relationship between preterm birth and internalizing behaviors. The second goal was to compare the value of two indicators of prematurity severity, gestational age and neonatal acute physiology evaluated by the Score for Neonatal Acute Physiology-II (SNAP-II) score, as predictors of later internalizing problems. A cohort of 118 children born at less than 29 weeks of gestational age and their parents was recruited. Parenting stress was evaluated by the French version on the Parenting Stress Index (PSI) and internalizing behaviors were evaluated by the internalizing scale of the Child Behavior Checklist (CBCL). These measures were obtained by parental report when the children turned 5 years. The results showed that parenting stress was neither a mediator nor a moderator of the relationship between prematurity and internalizing behaviors. Moreover, Both gestational age and SNAP-II score failed to predict internalizing behaviors at 5 years. However, parenting stress was positively associated with higher internalizing behaviors. This study shows that parenting stress did not participate in the association between prematurity and internalizing problems, but showed a direct association with internalizing problems. Our findings highlight the importance of family environment in the resilience of preterm children.
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Symptômes post-traumatiques nocturnes associés à la victimisation sexuelle

Dubé-Frenette, Mylène 24 April 2018 (has links)
La présente thèse s'intéresse aux symptômes post-traumatiques nocturnes des victimes d'agression sexuelle. Elle vise d'abord à déterminer si les caractéristiques de l'agression sexuelle peuvent prédire les symptômes post-traumatiques nocturnes des victimes d'agression sexuelle, de même qu'à explorer s'il existe des prédicteurs spécifiques à ces difficultés. Les résultats d'analyses de régression révèlent qu'il n'existerait pas de prédicteur distinct des symptômes post-traumatiques nocturnes. L'âge au moment de l'agression contribuerait à la sévérité générale des symptômes, alors que le nombre d'agresseurs contribuerait à leur fréquence. L'identification de l'une ou l'autre de ces deux caractéristiques chez leurs clients pourrait permettre aux cliniciens de cibler rapidement les victimes d'agression sexuelle (VAS) les plus vulnérables, soit celles qui affichent des symptômes post-traumatiques diurnes et nocturnes particulièrement fréquents et associés à une détresse importante. Dans un deuxième temps, la thèse vise à évaluer l'efficacité d'un traitement des cauchemars (par la Révision et répétition par imagerie mentale; RRIM) et d'une thérapie cognitive-comportementale (TCC) de l'état de stress post-traumatique offerts de manière séquentielle sur les symptômes post-traumatiques nocturnes et diurnes, le fonctionnement général et la qualité de vie. Les participants ont été assignés aléatoirement à un traitement RRIM+TCC ou à une période d'attente suivie d'une TCC offerte seule. Les résultats supportent la supériorité de la RRIM pour traiter les difficultés de sommeil des VAS, en comparaison à une période d'attente. Les deux groupes de traitement ont montré des améliorations subséquentes de leurs symptômes post-traumatiques nocturnes et diurnes, de leur fonctionnement et de leur qualité de vie pendant la TCC. Malgré des tailles d'effet modérées à modérées-élevées observées entre les groupes au post-traitement pour les variables associées au sommeil, aucune différence significative sur le plan statistique n'a été observée. Chez les participants qui ont complété leur thérapie, des taux d'amélioration cliniquement significatifs plus grands ont été notés dans le groupe expérimental. Bien que la supériorité de la combinaison RRIM+TCC n'ait pu être clairement établie, ces résultats prometteurs soulèvent la possibilité d'optimiser les gains observés face au sommeil en intégrant des stratégies les ciblant directement dans les protocoles standards de traitement de l'ÉSPT.
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Détresse psychologique chez les étudiants universitaires : un devis mixte incluant une méta-analyse

Morneau-Sévigny, Flore 24 April 2018 (has links)
La détresse psychologique est très présente chez les étudiants universitaires. Cette détresse est associée à des conséquences graves tels l’échec scolaire, l’abus de substance ou les pensées suicidaires. Cette thèse se penche sur le phénomène de la détresse psychologique chez les bacheliers canadiens et, plus particulièrement, chez les bacheliers de l’Université Laval. Dans un premier temps, un résumé de l’état de la littérature quant aux facteurs associés à la détresse psychologique des universitaires canadiens a été réalisé grâce à une recension systématique suivie d’une méta-analyse. La méta-analyse a permis d’identifier les facteurs suivants comme étant significativement associés à la détresse psychologique : le sexe féminin, le perfectionnisme et le faible soutien social. Dans un deuxième temps, cette thèse visait à saisir le sens que les étudiants de l’Université Laval donnent à la relation entre la détresse psychologique et des facteurs identifiés dans la littérature scientifique. Afin de saisir la perception des étudiants, des entretiens focalisés ont été réalisés. Les résultats de ces entretiens focalisés ont permis l’établissement d’un schéma conceptuel portant sur l’expérience de la détresse chez les étudiants universitaires comprenant quatre composantes : les caractéristiques de l’étudiant, les caractéristiques des études, les caractéristiques du réseau social et le contexte propre à notre étude. Dans un troisième temps, certaines connaissances acquises dans le cadre de cette thèse ont été transmises au personnel et aux représentants des associations étudiantes de l'Université Laval par l’intermédiaire d’un dépliant numérique. À la suite de la lecture du dépliant numérique, une augmentation significative de la perception des connaissances et du sentiment d’efficacité personnelle a été constatée chez les participants. Ce projet de thèse est, à notre connaissance, le premier projet à inclure des méthodologies aussi diversifiées pour étudier le phénomène de la détresse psychologique chez les étudiants universitaires et ses facteurs associés. / Psychological distress is prevalent among university students. It is associated with serious consequences such as academic failure, substance abuse, and suicidal thoughts. This thesis examines the phenomenon of psychological distress among Canadian undergraduates and, especially, Laval University undergraduates. First, a summary of the literature about factors associated with psychological distress among Canadian university students has been achieved through a systematic review of the literature followed by a meta-analysis. The meta-analysis identified the following factors as being significantly associated with psychological distress: female sex, perfectionism, and low social support. Secondly, this thesis tried to uncover the meaning that Laval University students give to the relationship between psychological distress and some factors identified in the scientific literature. To grasp the perceptions of university students, focus groups were conducted. The results of the focus groups allowed the construction of a conceptual diagram about the experience of distress among university students with four components: students’ characteristics, studies’ characteristics, social support’s characteristics and the context of our study. Thirdly, some information obtained through this thesis was sent to Laval University staff and students’ associations’ representatives via a digital leaflet. After reading the digital leaflet, a significant increase in the perception of knowledge and personal efficacy was observed among participants. This thesis is, to our knowledge, the first research to include as diverse methodologies to study the phenomenon of psychological distress and its related factors among university students.
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Le bien-être psychologique à l'adolescence et l'implication dans des relations sexuelles non-romantiques chez les garçons et les filles

Dubé, Sophie January 2017 (has links)
Cette thèse s’intéresse au lien entre le bien-être psychologique à l’adolescence et l’implication dans des relations sexuelles avec un partenaire qui n’est pas l’amoureux et qui peut ne pas être le seul partenaire. Il s’agit alors de relations sexuelles dites non-romantiques (Rnr). Bien que l’association entre le bien-être psychologique et les Rnr ait été examinée chez les jeunes adultes, particulièrement ceux fréquentant l’université, elle l’a moins été chez les adolescents. En se basant sur les données d’une enquête représentative d’adolescents québécois de 14 à 18 ans fréquentant les écoles secondaires publiques, cette thèse à deux articles explore les différences de genre et entre deux formes de Rnr, soit les amitiés avec bénéfices et les aventures sans lendemain, à l’intérieur de cette association. Le premier article examine le rôle prédicteur de cinq mesures de bien-être psychologique (détresse psychologique, idéations suicidaires, estime de soi, consommation d’alcool, et consommation de drogues) dans l’engagement dans des Rnr sur une période de six mois chez des garçons et des filles sexuellement actifs (N = 2 601). Le deuxième article examine les conséquences associées aux mêmes mesures de bien-être psychologique six mois après un tel engagement en contrôlant pour le bien-être psychologique au premier temps de mesure (N = 2 304). Des analyses de régressions multinomiales pour le premier article et des analyses acheminatoires pour le deuxième article ont été effectuées. Les résultats indiquent que les idéations suicidaires, la consommation d’alcool, et la consommation de drogues sont associées à un plus grand engagement dans des Rnr chez les filles, alors que la consommation d’alcool est associée à un tel engagement chez les garçons. Ce sont également les filles qui vivent une faible augmentation de leur détresse psychologique et de leur consommation d’alcool et de drogues six mois après un tel engagement, alors que les garçons ne présentent aucun changement dans leur bien-être psychologique. Toutefois, les résultats du deuxième article permettent de constater que ce changement chez les filles est faible. Les implications de ces résultats sur la recherche et la pratique sont abordées. / This thesis examines the link between psychological well-being in adolescence and engagement in sexual contact with nonromantic partners. We call such contact “casual sexual relationships and experiences” (CSREs). Although this association between psychological well-being and CSREs has been studied among young adults, especially among university students, studies on adolescents are scarce. Based on a representative sample of Quebec 14- to 18-year-old high school students from the province of Quebec, this thesis, consisting of two articles, explores gender differences in this association. It also explores differences between two forms of CSREs: friends with benefits relationship (FWB) and one-nigh-stand (ONS). The first article examines five psychological well-being predictors (psychological distress, suicidal ideation, self-esteem, alcohol use, and drug use) of engagement in CSREs among sexually active adolescents (N = 2,601). The second article examines the impact of CSREs on the same five psychological well-being measures six months after the engagement while controlling for prior well-being (N = 2,304). For the first article, multinomial regressions were conducted. For the second article, path analysis and a logistic regression were conducted. The results show that suicidal ideation, alcohol use and drug use are associated with greater engagement in CSREs for girls. Alcohol use is associated with greater engagement in CSREs for boys. CSREs have a small impact (small effect size) on psychological well-being among girls: their psychological distress and use of alcohol and drugs increase six months after such engagement. There is no change in psychological well-being among boys. Avenues of research and interventions are discussed.
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Les comportements d'insensibilité à l'âge scolaire

Henry, Jeffrey January 2017 (has links)
Les comportements d’insensibilité (CI) chez l’enfant constituent un facteur déterminant dans le développement ultérieur des conduites antisociales et de la personnalité psychopathique. Les CI sont par ailleurs associés à un risque psychosocial propre. Les profils phénotypique, neurocognitif et étiologique particuliers associés aux CI en fait également un objet d’étude indépendant du trouble des conduites. Pour ces raisons, il est primordial de mieux comprendre le développement des CI au cours de l’enfance. L’examen de la documentation scientifique disponible révèle toutefois un certain nombre de questions non résolues à cet égard. Ainsi, l’objectif général de la thèse était de tirer parti des données d’un échantillon normatif de jumeaux (Étude des Jumeaux Nouveau-nés du Québec; ÉJNQ) et d’un devis longitudinal prospectif afin de documenter les patrons étiologiques et les précurseurs préscolaires des CI à l’âge scolaire. Dans un premier temps, l’étiologie génétique-environnementale du développement des CI entre le début de l’âge scolaire et la fin de l’enfance a été étudiée. Dans le cadre de l’ÉJNQ, les CI étaient rapportés par des enseignants. Ces mesures répétées ont été analysées par l'entremise d'un modèle de courbe de croissance latente et d'une décomposition de Cholesky. Des facteurs génétiques expliquaient les différences individuelles quant au niveau initial d’insensibilité, au début de l’âge scolaire. Des contributions génétiques au début de l’âge scolaire persistaient jusqu’à la fin de l’enfance. Toutefois, de nouvelles contributions génétiques étaient observables au milieu et à la fin de l’enfance. Des facteurs environnementaux ne contribuaient à aucune forme de stabilité des CI. Ces résultats soulignent le caractère dynamique des contributions génétiques et environnementales à l’origine du développement des CI. Dans un deuxième temps, les associations phénotypiques et étiologiques prospectives entre deux patrons de conduites parentales précoces (c.-à-d., hostilité réactive et chaleur-gratification) et les CI à l’âge scolaire ont été évaluées. Les conduites parentales étaient autorapportées. Les conduites chaleureuses/gratifiantes et hostiles réactives étaient toutes les deux associées aux CI. Après le contrôle statistique des niveaux préscolaires de conduites externalisées, seules les conduites chaleureuses/gratifiantes prédisaient les CI. L’association entre l’hostilité réactive et les CI était expliquée par une étiologie génétique commune. Cette association génétique devenait non significative après le contrôle statistique des conduites externalisées préscolaires. Ainsi, il semble que les composantes positives des conduites parentales soient particulièrement susceptibles d’avoir une contribution unique au développement des CI. Dans un troisième temps, le rôle modérateur des conduites parentales chaleureuses/gratifiantes préscolaires sur l’héritabilité (c.-à-d., contributions génétiques) des CI à l’âge scolaire a été évalué. Bien que les CI étaient hautement héritables, leur héritabilité était modérée par la chaleur-gratification parentale; l’héritabilité était plus élevée chez les enfants exposés à de faibles niveaux de chaleur-gratification, et elle était plus faible chez ceux exposés à des niveaux élevés de chaleur-gratification. En d’autres mots, l’exposition à des niveaux élevés de chaleur-gratification pourrait porter entrave à l’expression génétique associée au développement des CI. Les résultats novateurs de la thèse soulignent l’importance potentielle de la période préscolaire comme fenêtre de prévention et d’intervention précoce auprès d’individus présentant des niveaux élevés d’insensibilité. Plusieurs des résultats obtenus portent à croire que les facteurs de risque impliqués dans le développement des CI opèrent avant l’âge scolaire et ont une contribution durable à cet égard. Les facteurs de risque propres à l’enfant semblent avoir une contribution dominante, mais certains facteurs de l’environnement familial ont également une contribution propre, quoique cet apport soit possiblement limité au début de l’enfance. De surcroît, il semble que les contributions génétiques aux CI soient difficilement dissociables de l’environnement auquel l’enfant est exposé au cours de l’âge préscolaire (c.-à-d., interaction GxE). Finalement, il semble que les composantes positives de cet environnement précoce (p. ex., chaleur-gratification parentale) soient plus susceptibles d’être spécifiquement impliquées dans le développement des CI que ses composantes adverses (p. ex., hostilité réactive). Ainsi, les résultats de la thèse permettent une compréhension plus approfondie de la nature et de l’importance du rôle de l’environnement précoce dans l’émergence des CI chez l’enfant. / Callous-unemotional (CU) behaviors in childhood are crucial in the developmental course of severe antisocial behavior and psychopathic personality. These behaviors also involve unique psychosocial risk, regardless of conduct problems levels, and are associated with a distinctive phenotypic, neurocognitive and aetiological profile. For all these reasons, studying the development of CU behaviors as a phenotype independent of conduct problems is warranted. There is, however, several unresolved questions in this regard. Hence, the general objective of the thesis was to take advantage of a normative twin sample (Quebec Newborn Twin Study; QNTS) and a longitudinal-prospective design to examine the aetiology and preschool precursors of school-age CU behaviors. First, the temporal pattern of the genetic and environmental aetiology of CU behaviors across primary school, from school entry to late childhood, was studied. In the QNTS, CU behaviors were reported by teachers. These reports were analyzed using a linear latent growth curve model and a Cholesky decomposition model. Genetic factors explained most of the variance in initial levels of CU behaviors. Genetic factors at school entry had enduring contributions to CU behaviors through late childhood. However, new genetic contributions appeared in middle and late childhood. Environmental factors were important at each age, but did not contribute to stability in CU behaviors. These results point to the dynamic nature of genetic expression and environmental contributions involved in the development of CU behaviors. Second, the phenotypic and genetic-environmental associations between parenting in preschool (warm/rewarding and hostile reactive) and CU behaviors at school age, over and above child preschool externalizing problems, were tested. Early parenting and externalizing problems were reported by the mother. Both hostile-reactive and warm/rewarding parenting were correlated with CU behaviors. After controlling for early externalizing problems, only warm/rewarding parenting predicted CU behaviors. The association between hostile-reactive parenting and CU behaviors was mostly explained by shared genetic aetiology. This genetic association was non-significant when externalizing problems were included as a control variable. These results suggest that positive, but not negative, aspects of early parenting contribute to CU behaviors through an environmental pathway. Third, the moderating role of early warm/rewarding parenting on the heritability of school-age CU behaviors was assessed. CU behaviors were highly heritable, the rest of their variance being accounted for by non-shared environmental factors. Warm/rewarding parenting significantly moderated the heritability of CU behaviors. Heritability was higher when children were exposed to low levels of warm/rewarding parenting, and lower when children received high warm/rewarding parenting. Exposure to high levels of warm/rewarding parenting may partly impede genetic expression associated with CU behaviors. Results from the thesis underline the preschool period as a window of opportunity for the prevention and treatment of CU behaviors. Indeed, several results indicate that child and environmental risk factors involved in the development of CU behaviors have not only early, but also enduring contributions. Child risk factors (e.g., genetic load) appear prominent in explaining individual differences in CU behaviors, but several environments – especially those within the family – also have unique contributions; these environments seem particularly important in early childhood. Over and above independent contributions from the child and the family, it appears that these two classes of factors reciprocally influence each other through complex gene-environment transactions. For instance, low levels of warm/rewarding parenting seemingly provide a favorable context for the expression of genetic risk for CU behaviors. Finally, results show that positive aspects of parental practices (e.g., warm/rewarding parenting) are more likely to have unique contributions to CU behaviors than their negative components (e.g., hostile reactive parenting). Therefore, the results from the thesis allow a more accurate and detailed understanding of the role of early environment in the development of CU behaviors.

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