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La crise industrielle de 1882 et le mouvement boulangiste /Néré, Jacques, January 1959 (has links)
Th. univ.--Lettr.--Paris 4, 1959.
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Alfred Naquet et ses amis politiques : patronage, influence et scandale en République (1870-‐ 1898) / Alfred Naquet and his political friends : patronage, influence and scandal during the Third RepublicPortalez, Christophe 29 May 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l'étude d'un réseau composé d'élus du Vaucluse de 1870 à 1898, autour de la figure d'Alfred Naquet et de ses amis politiques. On s'attachera à montrer comment ce réseau s'est peu à peu constitué et implanté à partir de 1870 grâce aux victoires électorales, et structuré par des fidélités personnelles, des échanges d'influence, et l'utilisation d'un vocabulaire de l'amitié. Cela avant d'être progressivement détruit et écarté de la scène politique locale durant les années 1888 à 1897, remis en cause par l'engagement d'une partie de ses membres dans le boulangisme, puis par leur implication dans le scandale de Panama. Au travers de l'étude de ce réseau, on cherche à appréhender les relations de clientèle et de fidélité entre ces élus du Vaucluse, leur relais locaux et de simples citoyens, dans la cadre de la politique des patronages, grâce à l'étude de la correspondance de ces élus et des fonds publics. Le deuxième évènement qui cause la fin du réseau Naquet est le scandale de Panama, plus précisément "l'affaire Arton". Accusés d'avoir reçu de l'argent pour leur vote lors d'une loi favorable à la compagnie universelle du canal interocéanique du Panama, certains membres du réseau sont poursuivis en justice. Par ailleurs, le scandale révèle des liens entre les puissances de l'argent et le monde politique, notamment au travers de la société centrale de la dynamite, et pose la question de l'existence d'un groupe de pression composé d'hommes politiques et d'hommes d'affaires à la chambre. De la même manière, les stratégies de défense des élus face à l'accusation de corruption, les déviances et les débats normatifs autour de cette thématique seront étudiées en ce qui concerne ce réseau. / This thesis deals with the study of a network composed with MPs of Vaucluse from 1870 to 1898, gathered around Alfred Naquet and his political friends.We will try to show how this network works, how it was built and got rooted from 1870 thanks to electoral victories, then structured by personal loyalties, exchanges of influence and the use of friendship vocabulary.This was before it got progressively destroyed and isolated from the local political scene from 1888 to 1898, questionned first by the engagement from one part of its membersin the boulangisme, then by their implication in the Panama scandal. Throught the study of this network, we search to apprehend the relation of clientelism and loyalty between the MPs of Vaucluse, their local relay and simple citizens. The second event that caused the end of Naquet's network is the Panama scandal, more precisely the "Arton Affaire". Being accused of receiving money for their vote when a law in favour of the Panama company is voted,some members of the network are being prosecuted. The scandal also reveals links between businessmen and political men, especially throw the société centrale de la dynamite, created by Alfred Nobel, and raise the question of the existence of a group of pressure composed by politcal and business men. In the same way, the defence strategies of the electives facing corruption accusation, the deviances and normative debates around this theme will be studied regarding this network.
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Gustave Cluseret : de l’Internationale au Nationalisme 1823-1900 / Gustave Cluseret : From the first International to Nationalism - 1823-1900Braka, Florence 05 November 2016 (has links)
Gustave Cluseret est né à Paris en 1823 et mort près d’Hyères dans le Var en 1900. Il suit comme son père la carrière militaire. Sorti de Saint-Cyr en 1843, il prend part à la répression des insurgés en juin 1848.et obtient à ce titre la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Mis en non activité par retrait d’emploi en mars 1850, il reprend du service dans l’armée en 1853 et participe à la guerre de Crimée et aux campagnes de Kabylie. Il est nommé capitaine. Il démissionne de l'armée française en 1858. Républicain, Cluseret s’engage dans l’Expédition des Mille en 1860 aux côtés de Garibaldi, qui le nomme colonel, puis participe à la guerre de Sécession en 1862 aux côtés des Etats du Nord. Il est alors nommé général de brigade et démissionne en 1863. Il prend part également au mouvement fénian. A la fin du Second Empire, Cluseret adhère à l’AIT. En 1870, il prend part aux communes révolutionnaires de Lyon et Marseille, puis s’engage dans la Commune de 1871 et occupe, pendant près d’un mois, le poste de délégué général à la Guerre. Condamné à mort en 1872, Cluseret s’exile en Suisse puis à Constantinople, où il mène conjointement trois activités : la peinture, le journalisme et la propagande. Son retour en France a lieu au début de l’année 1886, à La Crau dans le Var. Commence alors pour lui une carrière politique comme député, de 1888 jusqu’à sa mort. Il défend principalement les intérêts des paysans. Il crée également un journal, La Voix du Peuple du Var. Après 1889, Cluseret rompt avec l’Internationale, puis à partir de 1893, il s’éloigne des socialistes français collectivistes et s’oriente vers un socialisme nationaliste.Antidreyfusard, il finit sa vie en défendant des thèses nationalistes, teintées de xénophobie et d’antisémitisme. / Gustave Cluseret was born in Paris in 1823 and died near Hyères in the Var region in 1900. Like his father he pursued a military career. Leaving Saint-Cyr in 1843, he took part in the suppression of insurgents in June 1848, and was awarded the Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Removed from service in March 1850, he returned to serve in the Army in 1853 and participated in the Crimean War and the Kabylia campaigns. He was appointed captain. He resigned from the French Army in 1858. A Republican, Cluseret joined the Expedition of the Thousand in 1860 alongside Garibaldi, who appointed him colonel, he then took part in the Civil War in 1862 on the side of the Northern States. He was appointed brigadier general, and he resigned in 1863. He also took part in the Fenian movement. At the end of the Second Empire, Cluseret joined the International Workingmen's Association. In 1870 he took part in the revolutionary communes of Lyon and Marseille, then in the Commune of 1871 and served for nearly a month as General Delegate for War. Sentenced to death in 1872, Cluseret moved to Switzerland and then to Constantinople, where he pursued three different activities: painting, journalism and propaganda. Returning to France in early 1886 to La Crau in the Var Region. He embarked on a political career as a member of parliament from 1888 until his death. He mostly represented the interests of farmers. He also founded a journal, The Voice of the People of the Var. After 1889 Cluseret broke with the International, and from 1893 he distanced himself from the French socialist collectivists and moved towards anationalist socialism. Anti-dreyfusard, he ends his life defending nationalist positions tinged by xénophobie and antisemitism.
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Oscar Bardi De Fourtou (1836-1897) : un ministre contre la République / Oscar Bardi de Fourtou (1836-1897) : a minister against the RepublicTruel, Thierry 08 February 2014 (has links)
Oscar Bardi de Fourtou est entré dans l’histoire de la vie politique française comme l’Homme du Seize-Mai, ministre de l’Intérieur à poigne, qui ne laisse pas de place à la contestation de ses décisions que l’urgence d’une crise commande. Chargé par le maréchal de Mac-Mahon de mener une lutte contre les républicains, il procède à d’importants mouvements de fonctionnaires afin que l’action gouvernementale soit soutenue localement par des agents fidèles et dévoués. Avec la dissolution de la Chambre des députés en juin 1877, il est chargé de préparer les élections législatives et empêcher les républicains de les gagner. Tous les moyens légaux sont utilisés mais soumis à la pression des différentes composantes de l’alliance conservatrice qui soutiennent l’initiative présidentielle. L’échec électoral provoque la responsabilité évidente d’un ministre trop exposé pendant la crise. Cette condamnation des vainqueurs est aussi perceptible dans les rangs de la droite conservatrice, déçue que Fourtou n’ait pris de résolutions plus radicales. Sa carrière politique est fulgurante. Avocat au barreau de Ribérac, puis maire de la ville, il est élu député de la Dordogne à trente-six ans en février 1871. Inscrit au centre-droit, il se fait remarquer par Thiers qui le nomme ministre des Travaux Publics. Après la chute du président de la République, il se rapproche de la droite dynastique et obtient la confiance de Mac-Mahon qui lui confie le ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts. Il incarne alors une expression autoritaire du pouvoir qui est en partie la raison de sa nomination place Beauvau en juin 1874 et à nouveau en mai 1877. Parallèlement à cette carrière ministérielle, il poursuit son ancrage local (président de comice agricole, conseiller général) et devient administrateur de la Compagnie de chemin de fer d’Orléans. Fourtou est alors l’une des figures importantes de la droite conservatrice, proche de l’Elysée. Après le Seize-Mai, il poursuit sa carrière politique, malgré la flétrissure et l’invalidation de son élection qui le conduit à se représenter immédiatement et obtenir la confiance de la population. Devenu sénateur, il continue la lutte contre les réformes des opportunistes mais échoue aux différents scrutins nationaux de 1885. A la faveur du boulangisme, il redevient député en 1889 mais propose de jouer la carte de l’apaisement, signe d’une évolution idéologique de l’homme politique. Parlementaire au parcours singulier, il représente, avec d’autres, les interrogations et la recherche identitaire d’une droite française en pleine transformation dans les premières années de la Troisième République. La postérité ne retient, finalement, que la légende noire de l’ancien ministre de l’Intérieur du Seize-Mai. / Oscar Bardi de Fourtou is involved in french political life as the Man of the Seize-Mai, the Home minister with a very special manner leading with authority and his decisions don’t accept any protest. Commissioned by the marechal Mac-Mahon to lead the fight against republicans, he organized a lot of changes inside the civil servant corps, to help the government restore its power in local position. With the dissolution of the Parliament, he had to prepare the next legislative elections in October 1877 to prevent the victory of republicans. All the legal means were used but under the political pressure of the different components of the Conservative forces which maintain the President policy. The electoral failure of the Conservative forces involved the political responsibility of the former Home minister. His bad reputation came from the winner and also in the Conservative camp, disappointed by his attitude during the crisis not taking strong solutions to resolve it. His political career is lightning. As a lawyer in Riberac, and mayor of his home town, he was elected as Member of Parliament on February 1871. Registered as a member of Right Center, he was chosen by Thiers to be the new Public Work of his government. After the of the President, he was closer to the dynastic Right, and got confidence of the new President Mac-Mahon who decided to give him the Public Education ministry. Therefore, Fourtou represents the authoritarian position of one part of the Conservatives and that’s the reason he changed to the Home ministry in June 1874 and of course, in May 1877.At the same time, he continues his local work and became the Orleans railways Company manager. One of the most important politicians of the French Right, he was closely linked to the Elysee palace. After the Seize-Mai, he carried on his political business, despite the stigmatization of the Parliament, and his invalidation, he was elected again. As senator, he fought against the opportunist reforms but didn’t succeed in the different national elections in 1885. Thanks to the Boulanger crisis, he again became a Member of Parliament in 1889 but wants to promote appeasement, as underlined in evidence in his ideological evolution. As a singular Member of Parliament, he represented a new position, with other colleagues, into the Right movement., especially the search for a new French Right identity during important changes in the first years of the Third Republic. In front of the posterity, with hindsight, he remains a dark legend as the Home minister of the Seize-Mai.
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La perception du boulangisme par la presse britanniqueLagrange, Catherine 08 1900 (has links)
Au cours de la deuxième moitié des années 1880, la vie politique française est marquée par l’émergence du boulangisme. Ce mouvement contestataire éphémère, qui se forme autour du général Boulanger, rassemble aussi bien des membres de la gauche que de la droite grâce à un programme qui se résume principalement au slogan «Dissolution, constituante, révision». En s’opposant au régime parlementaire des républicains modérés, le boulangisme menace la Troisième République et suscite également des craintes à l’échelle européenne, alors qu’on appréhende qu’une victoire du «général Revanche» n’entraîne, volontairement ou non, une nouvelle guerre européenne.
Ce mémoire vise à approfondir les connaissances sur la perception du boulangisme hors France en analysant le contenu de quatre journaux britanniques (le Birmingham Daily Post, le Manchester Guardian, le Scotsman et le Times) qui ont été choisis afin d’assurer une représentation géographique et politique. Les deux premiers chapitres abordent la perception de l’impact du boulangisme sur la scène européenne et sur la scène politique française, alors que le dernier chapitre s’attarde à l’image que se fait la presse britannique du général Boulanger comme individu. Ce qui se dégage de cette analyse est une perception principalement négative du boulangisme. / During the second half of the 1880s, French political life was marked by the emergence of Boulangism. This short-lived anti-establishment movement formed around General Boulanger gathered members of both the Left and the Right thanks to a program mainly summed up in the slogan «Dissolution, constituante, révision». By opposing itself to the parliamentary regime of the Moderate Republicans, Boulangism threatened the Third Republic and also aroused fears throughout Europe as it was apprehended that a victory from the «général Revanche» would lead, willingly or not, to a new European war.
This thesis’ aim is to increase the knowledge about the perception of Boulangism outside of France by analysing the content of four British newspapers (the Birmingham Daily Post, the Manchester Guardian, the Scotsman and the Times) which were chosen as to offer a geographical and political representation. The first two chapters tackle the perception of the impact of Boulangism on the European scene and the French political scene, while the last chapter covers the British press’ image of General Boulanger as an individual. What emerges from this analysis is a mostly negative perception of Boulangism.
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