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La citoyenneté dans le Bee-Hive, 1862-1876, et dans l’Industrial Review, 1876-1878 / Citizenship in the Bee-Hive, 1862-1876, and in the Industrial Review, 1876-1878Graziani, Nelly 30 November 2009 (has links)
Les années 1860-1880 forment une charnière dans l’histoire de la démocratie britannique, car cette période fut celle de la seconde loi de Réforme, qui étendit le droit de vote à de plus larges sections des classes ouvrières. Ce changement politique fut le fruit de nombreuses manifestations nationales dont les syndicats furent les figures de proue. L’engagement en faveur de l’Union au cours de la guerre de Sécession, et en faveur de l’unité nationale italienne et polonaise, fut le vecteur de l’entrée en politique des classes ouvrières. La construction de la citoyenneté ouvrière est étudiée ici au travers des articles du Bee-Hive, journal ouvrier radical et libéral qui fut créé en 1861 pour réclamer en priorité le droit de vote. / The 1860s-1870s form a turning point in the history of British democracy, because these were the years when the second Reform Act was passed, which extended the right to vote to larger sections of the working classes. Such political change was the result of numerous national demonstrations organised by the Trades’ Unions. By showing their strong commitment to the Union during the American Civil War, and to Italian and Polish national unity, the working classes signalled their determination to enter the field of politics. This doctoral thesis studies the construction of working class citizenship through the pages of the Bee-Hive, a radical and liberal working class paper primarily created in 1861 to claim for suffrage.
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Les Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et leurs relations avec les affranchis (1860-1896)Guzzo, Rose-Marie 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse aux Créoles de couleur de la Nouvelle-Orléans et montre que leur relation avec les affranchis entre 1860 et 1896 était ambiguë, marquée à la fois par la solidarité et par la division. Précisément parce que le rapport entre les deux groupes pouvait prendre plusieurs formes, nous avons mis le mot « relation » au pluriel dans le titre. Pendant longtemps, les historiens ont eu tendance à appréhender la relation entre les deux groupes d'un point de vue dichotomique. D'après leurs analyses, les Créoles de couleur étaient soit solidaires et unis aux Noirs, soit condescendants et distants, selon qu'ils s'identifiaient ou non à eux. Comme l'explique Shirley Thompson, pratiquement tous ont abordé cette relation en fonction d'un jugement sur l'identification raciale des Créoles de couleur et malgré les nuances apportées récemment par certains, le débat historiographique reste polarisé à bien des égards pour la simple raison que le sentiment d'appartenance identitaire des Créoles de couleur échappe à leur analyse. Afin de combler cette lacune historiographique, nous proposons une approche plus flexible des relations raciales, que nous abordons en nous détachant du paradigme binaire prédominant et en concevant davantage les Créoles de couleur comme un groupe ethnique à part entière. Notre thèse a donc été conçue dans le but de nuancer la vision dichotomique perpétuée par les historiens et de mettre en évidence la complexité de la relation entre les deux groupes, surtout au moment où les esclaves faisaient la transition vers la liberté. La base de notre argumentation repose sur la prémisse que les Créoles de couleur étaient conscients d'appartenir à un groupe distinct et supérieur aux Noirs, à qui ils ne se sont jamais identifiés, mais cela ne les a pas empêchés de nouer un lien de solidarité avec eux durant la guerre de Sécession afin de réaliser leurs aspirations politiques et humanitaires. Pour la première fois, à partir des années 1860, il y eut un rapprochement entre les deux collectivités puisque les Créoles de couleur ont saisi l'occasion provoquée par la guerre pour entamer un mouvement de revendications progressistes qui incluait la majorité noire, mais cette nouvelle solidarité ne doit pas être interprétée comme étant un signe qu'ils s'identifiaient désormais aux affranchis. Malgré un rapprochement devenu nécessaire durant et après la guerre de Sécession, les Créoles de couleur voulaient continuer à se dissocier des Noirs parce qu'ils avaient intériorisé les préjugés raciaux de leur époque, mais aussi parce que, conscients de leurs différences identitaires, ils voulaient survivre comme groupe ethnique à part entière dans une société qui s'américanisait rapidement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Entre 1860 et 1896, ils ont lutté pour la justice sociale et pour la mise en application des idéaux révolutionnaires auxquels ils adhéraient totalement, mais ils ont lutté aussi pour ne pas devenir un « peuple oublié » dans une masse noire anglophone. Leur combat était double : répandre les principes universels et protéger un patrimoine identitaire de plus en plus fragile. Bien que cette thèse porte sur la relation entre les deux groupes, elle permet de tirer des conclusions intéressantes sur l'identité des Créoles de couleur. D'un point de vue méthodologique, nous avons opté pour une démarche à la fois qualitative et quantitative qui repose sur un corpus de sources variées, allant du journalisme, au recensement, aux poursuites judiciaires, en passant par les récits de contemporains.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Louisiane, Nouvelle-Orléans, Créoles de couleur, guerre de Sécession, Reconstruction.
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Gustave Cluseret : de l’Internationale au Nationalisme 1823-1900 / Gustave Cluseret : From the first International to Nationalism - 1823-1900Braka, Florence 05 November 2016 (has links)
Gustave Cluseret est né à Paris en 1823 et mort près d’Hyères dans le Var en 1900. Il suit comme son père la carrière militaire. Sorti de Saint-Cyr en 1843, il prend part à la répression des insurgés en juin 1848.et obtient à ce titre la Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Mis en non activité par retrait d’emploi en mars 1850, il reprend du service dans l’armée en 1853 et participe à la guerre de Crimée et aux campagnes de Kabylie. Il est nommé capitaine. Il démissionne de l'armée française en 1858. Républicain, Cluseret s’engage dans l’Expédition des Mille en 1860 aux côtés de Garibaldi, qui le nomme colonel, puis participe à la guerre de Sécession en 1862 aux côtés des Etats du Nord. Il est alors nommé général de brigade et démissionne en 1863. Il prend part également au mouvement fénian. A la fin du Second Empire, Cluseret adhère à l’AIT. En 1870, il prend part aux communes révolutionnaires de Lyon et Marseille, puis s’engage dans la Commune de 1871 et occupe, pendant près d’un mois, le poste de délégué général à la Guerre. Condamné à mort en 1872, Cluseret s’exile en Suisse puis à Constantinople, où il mène conjointement trois activités : la peinture, le journalisme et la propagande. Son retour en France a lieu au début de l’année 1886, à La Crau dans le Var. Commence alors pour lui une carrière politique comme député, de 1888 jusqu’à sa mort. Il défend principalement les intérêts des paysans. Il crée également un journal, La Voix du Peuple du Var. Après 1889, Cluseret rompt avec l’Internationale, puis à partir de 1893, il s’éloigne des socialistes français collectivistes et s’oriente vers un socialisme nationaliste.Antidreyfusard, il finit sa vie en défendant des thèses nationalistes, teintées de xénophobie et d’antisémitisme. / Gustave Cluseret was born in Paris in 1823 and died near Hyères in the Var region in 1900. Like his father he pursued a military career. Leaving Saint-Cyr in 1843, he took part in the suppression of insurgents in June 1848, and was awarded the Croix de Chevalier de la Légion d'honneur. Removed from service in March 1850, he returned to serve in the Army in 1853 and participated in the Crimean War and the Kabylia campaigns. He was appointed captain. He resigned from the French Army in 1858. A Republican, Cluseret joined the Expedition of the Thousand in 1860 alongside Garibaldi, who appointed him colonel, he then took part in the Civil War in 1862 on the side of the Northern States. He was appointed brigadier general, and he resigned in 1863. He also took part in the Fenian movement. At the end of the Second Empire, Cluseret joined the International Workingmen's Association. In 1870 he took part in the revolutionary communes of Lyon and Marseille, then in the Commune of 1871 and served for nearly a month as General Delegate for War. Sentenced to death in 1872, Cluseret moved to Switzerland and then to Constantinople, where he pursued three different activities: painting, journalism and propaganda. Returning to France in early 1886 to La Crau in the Var Region. He embarked on a political career as a member of parliament from 1888 until his death. He mostly represented the interests of farmers. He also founded a journal, The Voice of the People of the Var. After 1889 Cluseret broke with the International, and from 1893 he distanced himself from the French socialist collectivists and moved towards anationalist socialism. Anti-dreyfusard, he ends his life defending nationalist positions tinged by xénophobie and antisemitism.
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La perception de la Guerre de Sécession dans la presse québécoise, 1861-1865Jacob, François 17 April 2018 (has links)
La décennie 1860-1870 a été d'une grande importance pour le Québec, autant au niveau politique qu'économique ou social. Au cours de ces années critiques la Confédération canadienne prend forme, Confédération dont les structures influencent le Québec pour l'avenir. Les discussions qui ont mené à la Confédération canadienne ont été d'autant plus délicates qu'au sud des colonies britanniques se déroulait un cas exemplaire de rapports difficiles entre différents paliers de gouvernement: la guerre de Sécession. Forcément, pour un libéral ou un conservateur, pour un francophone ou un anglophone, l'orientation adoptée face au projet de Confédération canadienne sera influencée au moins en partie par ce conflit et les enseignements que l'on croit pouvoir en tirer. Les États-Unis se sont-ils effondrés en raison de la domination d'une section sur l'autre ? Ou alors, en raison d'une autorité centrale trop faible ou trop forte ? Ces interrogations, les leaders politiques se les posent avec acuité puisque nombre des éléments de la situation américaine sont transférables au futur Canada : populations s'estimant différentes, différences économiques considérables, méfiance entre les différentes régions...Or, si des éléments sont transférables, d'autres ne le sont pas. En effet, la guerre de Sécession comporte une charge idéologique qui n'a pas d'équivalent direct au Canada : démocratie démagogique d'un côté, l'esclavage de l'autre, qui sont autant de traits que les partisans du Sud ou du Nord attribuent à l'adversaire. / Le présent mémoire explore la représentation que les futurs Québécois, anglophones ou francophones, eurent de ce conflit. Cette perception est analysée par le biais de la presse, soit les journaux d'allégeance conservatrice The Morning Chronicle et La Minerve, ainsi que les journaux libéraux Le Pays et The Montreal Witness. La conclusion essentielle est que l'allégeance politique de tel ou tel journal prime sur toutes autres considérations dans les prises de position face à la guerre de Sécession : il y a une grande unité de ton entre le Chronicle et La Minerve, et une animosité absolue entre Le Pays et cette même Minerve, même si ces deux derniers jours sont francophones. De même, Le Pays et le Witness ont en gros la même orientation, et ce même Witness est en opposition avec le Chronicle. L'importance capitale de l'allégeance politique fait que l'analyse de la guerre de Sécession elle-même passe souvent au second plan dans la couverture de cet événement par ces journaux, couverture qui sert plutôt de prétexte pour commenter la politique canadienne.
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