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Memoria und Selbstdarstellung die Stiftungen des burgundischen Kanzlers Rolin /Kamp, Hermann, January 1993 (has links)
Originally presented as the author's Thesis (doctoral)--Universität Münster, 1991. / Includes bibliographical references (p. 349-361) and index.
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Memoria und Selbstdarstellung die Stiftungen des burgundischen Kanzlers Rolin /Kamp, Hermann, January 1993 (has links)
Originally presented as the author's Thesis (doctoral)--Universität Münster, 1991. / Includes bibliographical references (p. 349-361) and index.
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La place de la Côte-d'Or méridionale dans l'évolution des pratiques funéraires hallstattiennes de Bourgogne et Franche-Comté / The standing of the Southern Côte-d’Or in the evolution of the early Iron Age funeral practices in Burgundy and Franche-ComtéBurlet, Laure 13 December 2014 (has links)
Ce travail constitue une synthèse des sépultures sous tumulus du Hallstatt C à La Tène B en Bourgogne et en Franche-Comté. L’objectif est de caractériser les ensembles funéraires de la Côte-d'Or méridionale et les différentes influences ou tendances qui ont touchés cette zone au cours du premier âge du Fer. Un jeu de comparaisons permet de dégager les spécificités de la Côte-d'Or méridionale à plusieurs niveaux : recrutement des populations, position et orientation des défunts, architecture des sépultures et aménagements internes, typologie des objets, port des effets personnels, nature et emplacements des dépôts. Ces différentes pistes permettent de reconstituer des costumes et des pratiques funéraires pour chaque zone de Bourgogne et de Franche-Comté, ainsi que leurs évolutions. Ces éléments mettent ainsi en évidence une forte influence jurassienne au cours du Hallstatt D1 et D2, puis au cours du Hallstatt D3 et au début de La Tène A, une plus grande influence de l’ouest et une relative unité en Côte-d'Or. La construction des tumuli et leur gestion dans le temps apportent des indices supplémentaires quant à l’existence de pôles funéraires forts et pérennes en Côte-d'Or méridionale, liés à la jonction entre les cours d’eau de l’est et de l’ouest. Les places de ces pôles dans le territoire des communautés de Côte-d'Or méridionale et les relations habitat(s)-tumuli restent à définir. / This work is a synthesis of tumuli graves in Burgundy and Franche-Comté from Hallstatt C to La Tene B periods. The objective is to characterize the funeral assemblages in Southern Côte-d’Or as well as the influences and the tendencies that went through this area during the early Iron Age. A set of comparisons shows the particularities of the Southern Côte-d’Or at several levels: the recruitment of the populations, the position and orientation of the deceased, the architecture of the graves and their internal arrangements, the typology and positions of the personals items, the nature and locations of the deposits. These various leads allow reconstituting costumes and mortuary practices, as well as their evolution, for each area of Burgundy and Franche-Comté. These elements highlight a strong Jura influence during the Hallstatt D1 and D2. A bigger influence from the west side, as well as a relative unity in the Côte-d’Or can be seen during the Hallstatt D3 and the beginning of La Tene A. The construction of burial mounds and their management through time lead to additional clues regarding their existence as long-lasting strong funeral poles in Southern Côte-d’Or. These appear bound to the junction between the east and western streams. The place of those poles in the territories of the southern Côte-d’Or’s communities and the relationship between settlements and tumuli remains to be defined.
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La construction d'un paysage monumental religieux en Brionnais à l'époque romane / The construction of religious monuments in the French region of Brionnais during the Romanesque periodNicolier, Anelise 30 November 2015 (has links)
Au Sud de la Bourgogne, le Brionnais peut de loin apparaître comme une génération spontanée du XII° siècle. De fait, ce n’est ni une région physique naturelle, ni une division ecclésiastique. En un temps où une frontière vient séparer la France et la Bourgogne, puis l’Empire, une sorte de hasard va faire de ce territoire disparate, en marge, dirait-on, une marche, vouée à se définir. Le Brionnais va se former, bénéficiant d’une politique volontaire, due à la présence active de deux seigneuries féodales, incarnées par les familles de Semur et Le Blanc : autour d’elles, par le jeu des alliances, voire des rivalités, par les prestigieuses carrières ecclésiastiques de certains de leurs membres, les seigneurs du Brionnais tissent des liens avec les grandes familles des territoires voisins. Au résultat, solidité au dedans,ouverture au dehors sur les régions limitrophes, les lieux de culte, églises et monastères, fleurissent en peu de décennies, pour en dessiner un paysage monumental spécifique. Il sera précisément marqué par une originalité assez sûre d’elle-même pour chercher, adopter, interpréter et faire fructifier les influences. En somme, réseau politique, réseau artistique, les édifices religieux vont former un ensemble animé de riches interactions. Ce point de vue nous a permis de renouveler le regard porté jusqu’ici sur ce domaine original, le paradoxe étant que cet ensemble n’est pas parvenu jusqu’au XXIe siècle sans pertes ni modifications, et que, sous des apparences romanes, le paysage actuel est avant tout une construction du XIXe siècle ! Il a donc fallu procéder tout d’abord à une analyse régressive, de décapage dans le temps, et de reconstitution prudemment guidée par les traces et la documentation. En parcourant à reculons le patrimoine religieux contemporain et moderne, nous avons pu remonter jusqu’au IX° siècle, jusqu’ici ignoré de la recherche : elle ne s’était intéressée qu’aux églises conservées en élévation, alors que plus de la moitié des églises construites entre le IX° siècle et le XII° avaient disparu de la surface observable. Le premier résultat est d’importance : l’on peut maintenant suivre la genèse du tissu paroissial, comme un glissement du découpage en agri et villæ vers un maillage de parrochiæ. Une fois restitués la géographie politique et ecclésiastique et le patrimoine, il s’est révélé que le contexte particulier du Brionnais avait donné naissance à une architecture religieuse particulière, grâce à l’étude de la morphologie des bâtiments, de leur style, à une attention spéciale portée à la pierre à bâtir depuis son approvisionnement jusqu’à l’ouvrage. L’architecture du Brionnais offre de fait un profil totalement original. Le détail des analyses montre une invention, née de la capacité des bâtisseurs à puiser formes et techniques à des répertoires variés pour composer des créations inédites. Naturellement, comme l’historiographie du Brionnais roman est abondante (en particulier concernant le décor sculpté), notre travail a croisé les sources de réflexion, les bâtiments, les textes et les images, associant archéologie du bâti, histoire de l’art, géologie, histoire. Pour revenir au côté paradoxal, nous avons gardé le souci de favoriser autour de notre XII° siècle le temps long de l’Histoire, et l’époque Moderne, par exemple, nous a beaucoup parlé du Brionnais roman. / Located in South Burgundy, France, the region known as the Brionnais appears, at first glance, to be a 12th Century spontaneous by-product. It is indeed neither a natural region, nor is it of ecclesiastical division. However, in a time where frontiers separated France and Burgundy, and later the Empire, a sort of contingency will mend this disparate and marginal territory into a singularly defined region. The Brionnais will form itself through willful policies thanks to the active presence of the Semur and Le Blanc lordships. The lords of the Brionnais will form connections with neighboring lords through games of alliances and rivalries, as well as through the ecclesiastical careers of certain of their members. The result: an inland solidity, an openness to the adjacent regions; places of worship, churches and monasteries flourish in mere decades in order to construct a singular landscape of religious monuments. The latter will precisely be marked by an originality sure of itself in order to seek, adopt, interpret and make bear fruit of its influences. In all, political and artistic network as well as the religious fabrics will create an ensemble of truly rich interactions. This allowed us to renew our view on this original domain, the paradox being that the latter didn’t survive up to the 12th Century without any loss or modification, and that, under Romanesque appearances, the present Brionnais landscape was actually mainly constructed in the 19th Century! Guided by traces and documentation, I proceeded through a regressive analysis, scouring through time, in order to carefully reconstruct the history of theRomanesque Brionnais religious monuments. Going back through the contemporary and modern religious heritage, I was able go as far back as the 9th Century, thus far ignored by research: indeed, until now, research only concentrated on churches conserved above ground, whereas more than half of the churches built between the 9th and 12th Century disappeared from the observable surface. The first result is of paramount importance: we can now follow the parochial structure genesis, like a shift from an agri and villae division to a parochiae network. Once the heritage and political and ecclesiastical geography reproduced, it appeared that the particular context of the Brionnais region gave birth to a particular religiousn architecture, notably thanks to the study of the monuments’ morphology, its style, and tothe attention given to the stone used, from its provision to the work and result itself. Hence, the original profile of the Brionnais architecture. The detail of the analysis show true invention, hatched from the builders’ ability to draw formes and techniques from various repertoires to give birth to unprecedented creations.Naturally, considering the abundant Brionnais Romanesque historiography (notably the sculptured decor), I cross-checked sources of reflection, monuments, textes and images, associating construction archeology, art history, geology and history. Coming back to the paradoxical aspect, I kept the interest of favoring the 12th Century the time of History, and the Modern era, for example, spoke quite a lot about of the Romanesque Brionnais.
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L'Aire des La Viesville. Bailliage et lignage en Artois à la fin du Moyen Âge / The La Viesville's area : Bailiwick and lineage in the county of Artois at the end of the Middle AgesHaquette, Bertrand 07 December 2013 (has links)
Le pays d'Aire est un espace prospère à la frontière des comtés de Saint-Pol, de Flandre et d'Artois. Cette région rurale et céréalière est arrosée par la Lys, rivière permettant le commerce avec les grandes villes de Flandre. L'ensemble forme l'assise territoriale d'un bailliage artésien dont le siège est placé à Aire-sur-la-Lys, petite ville vivant dans l'ombre de sa puissante voisine Saint-Omer et de la cité de Thérouanne. Cet espace intermédiaire entre Ypres et Hesdin, Lille et Saint-Omer, possède toutefois d'incontestables atouts économiques et une identité originale. Aire, farouchement artésienne mais fortement influencée par la Flandre, fut toujours à la recherche d'un protecteur à la fin du Moyen Age. Ce rôle fut confié tantôt au prévôt de la collégiale tantôt au bailli. Un lignage noble originaire d'Enguinegatte entreprend de mettre la main sur la région, d'abord en menant une subtile politique matrimoniale puis en monopolisant la charge de bailli. Cet office, cumulé à la charge de chambellan local, leur permet de constituer un solide réseau local dans lequel sont impliqués l'échevinage, les chanoines mais aussi le cousinage et les bâtards du lignage. Les Viesville sont alors les véritables maîtres d'Aire et profitent de la reconversion économique de la région après les grandes pestes. La famille parvient à surmonter les coups durs reçus dans le premier quart du XVe siècle mais son influence est finalement balayée par la guerre menée en Artois par Louis XI après la mort de Charles le Téméraire. Véritable "cygne noir", cet avatar dans la lente construction de l'Etat coûte à cette famille tout ce qu'il lui avait apporté dans un premier temps. / The country of Aire is a prosperous area on the border of the counties of Saint-Pol, Flanders and Artois. This rural and cereal area is watered by the Lys river which allows trade with the big cities of Flanders. It forms the territorial basis of an Artesian bailiwick which headquarter is located in Aire-sur-la-Lys, a town living in the shade of the powerful neighbourhood of Saint-Omer and Thérouanne. This intermediate space between Ypres and Hesdin, Lille and Saint-Omer, has however indisputable economic advantages and its own identity. Aire, fiercely from Artois but strongly influenced by Flanders, was at the end of the Middle Ages always in search of a protector. This role was sometimes entrusted to the provost of the collegiate church, sometimes to the bailiff. A noble lineage native of Enguinegatte began to get hold on the region, at first by leading a subtle marital politic then by monopolizing the bailiff’s office. This status, added to the one of the chamberlain of the duke of Burgundy, allowed them to establish a robust local network in which were implied local elites, canons but also cousins and illegitimate children of the lineage. The La Viesville were then the real masters of Aire and took advantage of the economic reconversion of the region after the Great Plague. The family succeeded in overcoming the shocks received in the first quarter of the XVth century but its influence was finally annihilated by the war led in Artois by Louis XI after the death of Charles the Bold. Real " black swan ", this step in the slow construction of the State cost to this family all that it had brought before.
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Marie de Bourgogne et le Grand Héritage : l’iconographie princière face aux défis d'un pouvoir en transition (1477-1530) / Mary of Burgundy and the Great Heritage : princely iconography facing the challenges of power in transitionKaraskova, Olga 21 March 2014 (has links)
Marie de Bourgogne (1457–1482), fille unique de Charles le Téméraire et de ce fait « la plus grande héritière qui fust de son temps », a jusqu’ici attiré assez peu d’attention de la part des spécialistes du XVe siècle. Une figure ambiguë, dont l’image oscille entre deux concepts opposés : une duchesse faible et inexpérimentée, qui ne joua qu'un rôle de pion dans la grande partie diplomatique entre l’Empire et la France, – ou bien une princesse résolue et indépendante qui savait ce qu'elle voulait et réussit à imposer sa volonté, Marie reste généralement dans l'ombre de ses proches parents. Il semble bien que cette attitude envers la duchesse est surtout le fait de la politique de ses descendants et successeurs, qui employaient son image dans leurs propres intérêts. Désireux de légitimer la transition du pouvoir de la Maison de Valois à celle des Habsbourg, ils ont opté pour la représentation de Marie comme héritière de Bourgogne, dame noble et pieuse dévouée à son mari et à sa famille, et non comme une femme de pouvoir. Cette image de la princesse semble être si puissante que souvent les historiens furent amenés à croire que l’œuvre politique sous le règne de Marie était principalement l'affaire de son époux. Ils concentrèrent alors leur attention sur Maximilien, le faisant ainsi – volontairement ou non – le héros principal de l'épopée bourguignonne pendant les années de crise qui ont suivi la mort du Téméraire. Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’« iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets indociles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation. Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’œuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg. / Mary of Burgundy (1457-1482) as ruler seems to be rather a non sequitur topic for a study as her short reign – sandwiched between those more important of her belligerent father, Charles the Bold, and her imposing spouse, Maximilian of Austria – is often marginalized by researchers. A somewhat ambiguous figure, whose image hovers somewhere in the space limited by two opposing concepts – an inexperienced and weak duchess, a mere pawn in the great political game played between France and the Holy Roman Empire, and a self-determined young princess who knew what she wanted and managed to dictate her will, praised by her biographers, Mary still remains generally in the shade of her nearest kinsmen despite the abundant publications concerning the Duchy of Burgundy.This attitude towards Mary was mainly formed by the politics of her successors and descendants, who employed her image in their own interests; eager to legitimize the transition of power from the House of Valois to that of the Habsburgs, they opted for the representation of Mary as the heiress of Burgundy, a noble and pious lady devoted to her family, and not as an independent sovereign. This image of “Mary the Rich” appears to be so powerful that often historians focus their attention primarily on Maximilian, thus – involuntarily or not – making him the main hero of the Burgundian epic of the crisis years. The real situation was, however, more complex. Never in fact retired from political life, never ceasing to travel across her lands in order to ensure and state the ubiquity of ducal authority, Mary was taking great care in creating and promoting her image, sending out to her contemporaries easily recognizable signs communicating her strong sense of who she was and how she wished to be seen. Recollected and examined with closer attention, these symbolic messages could depict a different image of this “lady of the country”, who was “revered and feared more than her husband”, according to the omniscient Philippe de Commynes, and reveal the clear political and cultural intentions she wanted to convey. Based on a number of important works of literature, history and iconography associated with the duchess as well as on various accounts on her, provided either by her contemporaries or – in a certain manner – by herself, principally through performing highly symbolic acts or through artistic commissions, the present research aims thus to reassess the person and the actual role of Mary of Burgundy in the history of the Burgundian state.
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Le répertoire et la dramaturgie de la Comédie-Italienne de Paris durant la seconde moitié du XVIIIe siècle / The theater’s programs and the dramaturgies of the Comédie-Italienne of Paris during the second half of the eighteenth centurySpanu Fremder, Silvia 29 November 2010 (has links)
La seconde moitié du XVIIIe siècle est une période de recherche et d’expérimentation dramatiques qui se traduisent, au sein de la programmation du théâtre de la Comédie-Italienne de Paris, en la conception d’une soixantaine de canevas italiens inédits, mis en scène par les acteurs-auteurs de la troupe italienne du théâtre, entre 1760 et 1779, année de la « suppression » du genre italien. À travers le dépouillement des sources périodiques, contenant les résumés des soirées et les récits des performances, des registres du théâtre, ouvrant l’accès aux effectifs des troupes, cette thèse propose la reconstitution du répertoire de pièces italiennes d’acteur et l’étude de la dramaturgie de ce spectacle parisien durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. À partir des années 1760, la pratique de la scène, les modalités créatives et représentatives de la commedia dell’arte migrent vers les dramaturgies adjacentes à l’intérieur d’un répertoire mixte, français et italien, en donnant lieu à des phénomènes d’« hybridation » permettant de pérenniser la dramaturgie italienne et la « pratique » scénique des comédiens italiens, à l’intérieur des comédies des dramaturges français qui écrivent pour ce théâtre : J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. Il sera donc question de relire la « suppression » du genre italien en 1779, en les termes d’une « réexistence », en étudiant la portée globale du répertoire et de la dramaturgie italienne du point de vue de leur évolution, durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, au sein du contexte productif et de la palette représentative de la Comédie-Italienne. / The second half of the eighteenth century represents a period of research and experimentation in dramatics that manifest themselves, within the theater’s programs of the Comédie-Italienne. These experimentations materialize in approximately sixty unpublished Italian plots, directed by the actors-authors of the Italian company between 1760 and 1779, year of the “suppression” of the Italian genre. Sorting through periodical sources, that include summaries of the evening performances and performances’s telling, and theater’s registers, which give the access to the acting company, this thesis intends to recreate the company’s repertoire of Italian plays. The intention is also to study the dramatic art of this Parisian show during the second half of the eighteenth century. From the 1760s, the experience of the stage, the creative and representative modalities of the commedia dell’arte slide towards closed dramaturgies inside a mixed repertoire French and Italian. It generates “hybrid” phenomena that give the possibility to preserve the Italian dramatic art and the scenic “technique” of the Italian comic actors, within the plays of French playwrights who have written for this theater: J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. This thesis will provide a rereading of the “suppression” of the Italian genre in 1779, in terms of “rebirth”. Then it will analyze the complete impact of the Italian repertoire and the dramatic art inside the productive context and the representative range of the Comédie-Italienne from the outlook of their evolution during the second half of the eighteenth century. / La seconda metà del XVIII secolo è un periodo di ricerca e sperimentazione drammatica che sfociano,nell’ambito della programmazione del teatro della Comédie-Italienne di Parigi, nella creazione di unasessantina di canovacci italiani inediti allestiti e rappresentati dagli attori-autori della compagnia italiana delteatro, tra il 1760 e il 1779, anno della « soppressione » del genere italiano. Attraverso lo spoglio delle fontiperiodiche, che contengono i riassunti degli spettacoli e i resoconti delle performance attoriali, le ricerched’archivio effettuate nei registri del teatro, che permettono di accedere agli effettivi delle troupes, la tesipropone la ricostituzione del repertorio italiano e lo studio della drammaturgia di questo teatro parigino dellaseconda metà del Settecento. A partire dal 1760 la pratica scenica, le modalità compositive e rappresentativedella commedia dell’arte migrano verso le forme drammaturgiche ad essa vicine all’interno di un repertoriobilingue, francese e italiano dando luogo a fenomeni di « ibridazione » che permettono la fissazione delladrammaturgia italiana e della pratica teatrale degli attori italiani, nella produzione francese degli autori checompogono per questo teatro : J.-F. Cailhava de l’Estandoux e J.-P. Claris de Florian. Lo studio dell’ampiezzadel repertorio e della drammaturgia italiana, considerati dal punto di vista dell’evoluzione che subiscono inseno al contesto produttivo e all’offerta rappresentativa della Comédie-Italienne, permette di rileggere la« soppressione » del genere italiano avvenuta nel 1779 come « riesistenza » e « perennizzazione » di questogenere. / Die zweite Hälfte des 18. Jahrhunderts ist eine von dramaturgischer Forschung und Experimentierfreudigkeitgeprägte Periode, was sich in den Jahren 1760 bis 1779, Jahr der ‚Abschaffung’ des italienischen Genres,innerhalb des Programms des Pariser Theaters Comédie Italienne in der Konzeption von ungefähr 60unveröffentlichten neuen italienischen Kanevas, die von Schauspieler-Autoren der italienischen Truppe desTheaters inszeniert wurden, ausdrückt. Durch die Aufarbeitung publizistischer Quellen, die neben Kritikenund Inhalten dieser Abende auch Theaterregister beinhalten, und somit einen Zugang zum Personalbestandder Truppe eröffnen, wird in der vorliegenden Dissertation eine Rekonstruktion des Repertoires deritalienischen Schauspielerstücke sowie die Untersuchung der Dramaturgie dieser Pariser Vorstellungen derzweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts vorgenommen. Ab den 1760er Jahren verlagern sich die Szenenpraxis,die kreativen und repräsentativen Modalitäten der commedia dell’arte hin zu benachbarten Dramaturgieneines gemischten, französisch und italienischen Repertoires hin und machen Platz für hybride Phänomene,was erlaubt, die italienische Dramaturgie und die Bühnenpraxis der italienischen Schauspieler innerhalb derKomödien französischer Dramaturgen, die für dieses Theater schreiben (J.-F. Cailhava de l’Estandoux und J.-P. Claris de Florian), zu einem festen Bestandteil zu machen. Es geht also darum, die „Abschaffung“ desitalienischen Genres 1779 hinsichtlich einer „Reexistenz“ noch einmal zu überdenken, indem man denglobalen Beitrag von „italienischem“ Repertoire und „italienischer“ Dramaturgie aus Sicht ihrer Entwicklungin der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts im Kontext der Produktion und der Darstellungspalette derComédie Italienne untersucht.
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La construction du canal royal de la jonction des mers en Languedoc (Canal du Midi)Adgé, Michel 08 December 2011 (has links)
Le présent travail concerne la construction du Canal depuis les origines jusqu'en 1694.Sont étudiés tout d'abord les projets de jonction des Mers depuis l'Antiquité, puis ceux qui ont vu le jour en Bourgogne et en Languedoc aux XVIe et XVIIe siècles, la suite de leurs échecs ayant formé l'atmosphère dans laquelle s'est déroulée l'aventure du Canal.Ignorant les légendes, on examine ensuite le milieu intellectuel dans lequel s'est formée l'idée du Canal de Languedoc ; l'aménagement des graus du golfe du Lion et la création du port de Sète ; le cheminement de la commission de 1664 et le devis qui en est résulté.Une deuxième partie traite du déroulement des travaux, de leur exécution et de leur financement, puis des travaux de parachèvement du Canal par Vauban et ses ingénieurs. / This work deals with the building of the Canal du Midi from the onset to 1694.It first studies the projects of canals joining seas in ancient history, and then those of Burgundy and Languedoc in the 16th and 17th centuries, the failure of which provides the backdrop of the Canal du Midi endeavour.Leaving legends aside, we then explore the intellectual milieu in which the idea of a canal joining the Atlantic Ocean and the Mediterranean through Languedoc was sparked; the engineering of the coastal lagoon passes along the Gulf of Lion and the building of the port of Sète. Finally, we retrace the work of the study committee in 1664 and the resulting cost estimate.The second part of this dissertation deals with the works themselves and their financing, and finally with the finishing work on the canal by Vauban and his engineers.
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De la richesse pour les dieux ... et pour la reproduction sociale : les dépôts non funéraires de l'âge du Bronze en Europe / Offerings for the deities... and for the social reproduction : Bronze Age hoards in EuropeBlitte, Hélène 22 July 2015 (has links)
Le travail mené dans le cadre de cette thèse porte sur la pratique des dépôts non funéraires de l’âge du Bronze (2200-800 av. J.-C.) en Europe. Ces ensembles d’objets métalliques présentent une très grande variabilité temporelle et spatiale, en termes de contenu et de fréquence, ce qui soulève de nombreuses questions. L’objectif principal de cette recherche est de montrer que ces dépôts sont des offrandes déposées pour solliciter les divinités, notamment pour stabiliser une reproduction sociale menacée. Pour cela, la réflexion se développe autour de deux axes majeurs, l’un portant sur la composition de ces ensembles (approche statistique) et l’autre sur leur implantation dans le paysage (approche spatiale). La mise en place d’un système d’information (base de données relationnelles couplée à un SIG) forme le noyau de ce travail. Les divers résultats obtenus pour chacune des cinq zones-échantillons choisies sont confrontés puis replacés dans leur contexte régional, afin d’aborder la signification sociale de ces dépôts. Une hiérarchie au sein de ces ensembles a ainsi pu être mise en évidence, de même qu’une diffusion de la pratique d’Est en Ouest. Pour conclure l’étude, une ouverture sur la question des réseaux d’échanges est proposée. / This PhD thesis is mainly concerned with the European Bronze Age hoards (2200-800 BC). These hoards of metal objects have a high variability in space and time, as far as their content and frequency are concerned, which leads to several questions. The primary aim of this study is to show that these hoards are offerings for the deities and made to strengthen an unstable social reproduction. My argument is developed following two research axes, the first one focusing on the content of the hoards (statistical analysis) and the second one on their repartition in the landscape (spatial analysis). The use of an information system (a RDBMS related to a GIS) is at the core of this thesis. The main results of the five chosen regions are compared and then repositioned within their regional context, in order to tackle the social meanings of the hoards. A hierarchy of the hoards is highlighted and a diffusion of the practice from east to west is shown. To conclude the study, a window is open on the exchange networks.
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Les agglomérations antiques du Val de Saône : émergence et mutations d’un réseau urbain de la fin de l’âge du Fer au début du Moyen Âge / The ancient towns in the Saône Valley : emergence and mutations of an urban network from the end of the Iron Age to the beginning of the Middle AgesGaëtan, Loïc 12 June 2019 (has links)
Cette thèse vise l’étude des processus d’émergence, de structuration et de mutation d’un réseau urbain antique depuis la fin de la Protohistoire jusqu’au Moyen Âge dans une micro-région située aux confins des territoires antiques éduens, lingons et séquanes, le Val de Saône. Celle-ci se caractérise par une armature dense d’agglomérations gallo-romaines possédant une somme et une qualité de données inégalée en Gaule, fruit de recherches anciennes et récentes. Alors que ces agglomérations ont été parmi les premières étudiées au cours des années 1980, leur exploitation s’est limitée à l’étude des hiérarchies et des fonctions urbaines durant le Haut-Empire, délaissant la chronologie et l’évolution du système urbain.Le corpus de sites a fait l’objet d’une démarche d’homogénéisation et de cartographie des données grâce à des outils spécialement développés. Pour répondre aux questions d’organisation spatiale et de chronologie, de nouvelles acquisitions d’informations ont été réalisées. Ces données, rassemblées dans des notices et synthétisées à travers une série de descripteurs, permettent de réfléchir sur une meilleure définition de la caractérisation des agglomérations et sur l’étude de leur parcours chronologique.C’est à partir de la typo-chronologie des agglomérations que les dynamiques spatiales, morphologiques et temporelles sont mises en évidence à l’échelle du Val de Saône, puis comparées avec les données du Centre-Est de la Gaule. L’analyse in-terne des agglomérations permet d’appréhender la place et le rôle des composantes principales des occupations comme les parures monumentales, les types d’habitat ou l’artisanat. L’enquête montre l’importance et la variété des agglomérations dans le système de peuplement du Val de Saône depuis la fin de la période laténienne. L’organisation des ré-seaux antiques, issue d’un héritage protohistorique très marqué, et les dynamiques urbaines indiquent des récurrences et des spécificités à chacune des cités.Cette thèse constitue ainsi une synthèse inédite sur l’émergence, le développement et le devenir de ce réseau urbain remarquable, dont la structure est encore nettement discernable aujourd’hui. / The aim of this thesis is to study the processes of emergence, structuring and mutation of an ancient urban network from the end of the Protohistory to the beginning of the Middle Ages in a micro-region located on the edge of the ancient éduens, lingons and séquanes territories, the Saône Valley. This area is characterized by a density of Gallo-Roman small towns with an amount and a high quality of data unequalled in Gaul, as a result of ancient and recent research. While these small towns were among the first studied in the 1980’s, their exploitation was limited to the study of hierarchies and urban functions during the High Empire, neglecting the chronology and the evolution of the urban system.The site corpus has been homogenized and mapped using new tools that were specially developed for that. To meet the expectations of spatial organization and chronology, new information has been gathered. These data, collected in notes and synthesised through a set of archaeological descriptors, allow us to reflect on a better definition of the small towns characterization and on the study of their evolution paths.It is from the typo-chronology of the towns that spatial, morphological and temporal dynamics are highlighted on the scale of the Saône Valley, then are compared to the Central-East of Gaul’s data. The internal analysis of towns makes it possible to understand the place and role of the main components of occupancies such as monumental adornments, habitat types or handicraft. The research shows the importance and the variety of the urban area towns in the settlement system of Saône Valley from the end of the Latenian period. The organization of ancient networks, resulting from a very marked protohistorical heritage, and the urban dynamics indicate recurrences and specificities to each of the cities.This thesis makes an unprecedented synthesis on the emergence, development and future of this remarkable urban network, whose structure is still distinctly discernible nowadays.
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