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Le portail de Notre-Dame de Vermenton : étude formelle et iconographique de la sculpture de la deuxième moitié du XIIe siècle

Schlaginhaufen, Anna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les derniers grands feux (?) d'une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437 / The last big lights (?) of one house of burgundy (duchy and county) : Guillaume de Vienne, sire of Saint-Georges and Sainte-Croix, 1362-1437

Pelot, Gérard 14 December 2012 (has links)
Le personnage s'inscrit dans l'histoire de la seconde Maison de Vienne (depuis le milieu du XIIIe siècle), issue des comteséponymes, peu étudiée. Les diverses branches furent animées par quelques personnagesprestigieux, comme Jean de Vienne, amiral de France. Trois faits : la mort de l'amiral(Nicopolis, 1396), le fabuleux héritage de son frère Huguenin, et une robuste santé, permirentà Guillaume de s'affirmer comme "chef " de la Maison de Vienne. Il se distingua par unservice multiforme (militaire, diplomatique, de conseil) auprès des ducs de BourgognePhilippe le Hardi, Jean sans Peur et Philippe le Bon, de 1379 à sa mort, et par une gestionavisée de son immense patrimoine terrien, dans le Duché (presque toute la Bresselouhannaise ; Arc-en-Barrois ; sans doute le premier revenu domanial duchois), et dans leComté, auquel il faut ajouter deux hôtels, à Dijon et à Paris. Olivier de La Marche propagea larenommée de Guillaume de Vienne "le Grand" et "le Sage". Ses deux épouses successives lefirent entrer dans des familles prestigieuses : Thoire-Villars (alliée aux comtes de Genève) etles Dauphins d'Auvergne. Sur les champs de bataille et comme diplomate, le "sire de SaintGeorge" connut la gloire et la célébrité : de l'Ecosse à Mahdia (en l'actuelle Tunisie), de laNormandie à Milan, il s'affirma comme un haut cadre de l'Etat bourguignon en gestation.Comblé d'honneurs par les Ducs ( ordre de l'Arbre d'or en 1403, premier nommé chevalier del'ordre de la Toison d'or en 1430), recevant la plus forte pension ( 3000 francs/an), intime deces souverains, il fut aussi un membre actif du Grand conseil royal et gouverneur des deuxBourgognes ; il s'illustra à la croisade (Mahdia, 1390), au service de l'Eglise (familier deClément VII ; chef de l'ambassade bourguignonne au concile de Constance (1415) ;bienfaiteur de Colette de Corbie pour la fondation de plusieurs couvents) et fut le dernierBourguignon auquel s'adressa Jean sans Peur sur le pont de Montereau (1419). Sa secondeépouse lui donna un fils, lui aussi prénommé Guillaume, et seigneur de Saint-Georges et deSainte-Croix à la mort de son père – ce qui a posé problème à plus d'un historien. Cepersonnage, pourvu d'une solide formation, militaire mais aussi intellectuelle (envoyé en"Allemagne" pour y apprendre la langue), connut une foudroyante ascension, du vivant de sonpère, au service de Jean sans Peur puis de Philippe le Bon. Non moins foudroyante fut, dès1440, la dilapidation du patrimoine mobilier et immobilier du "sire de Saint-George" par lenouveau Guillaume de Vienne et son fils Jean, lesquels menèrent, semble-t-il, une viedissolue, et tombèrent dans les rets de multiples profiteurs, au premier chef les "légistes etgens de finances". Marguerite de Vienne, une soeur de Jean, fut bien près d'épouser le comted'Eu, beau-frère de Philippe le Bon. Elle s'unit à Rodolphe de Hochberg, issu d'une puissantefamille de Forêt Noire, et devenu comte de Neuchâtel en succession de son cousin Jean,comte de Fribourg et maréchal de Bourgogne. Marguerite et Rodolphe unirent leurs efforts etparvinrent à reconstituer une bonne partie du patrimoine seigneurial de "Guillaume de Viennele Grand", qu'ils transmirent à leur fils Philippe, célèbre par ses états de service auprès deCharles le Téméraire puis de Louis XI. La fille de Philippe, Jeanne de Hochberg, par sonmariage apporta l'héritage à la famille d'Orléans-Longueville. D'autres branches "Vienne"s'éteignirent, mais une semblable étude permettrait de sortir de l'ombre des personnages decette Maison, comme Guillaume de Vienne, seigneur de Montby et de Montbis (décédé en1471), les Vienne seigneurs de Listenois (Bourbonnais), sans oublier Girard (mort en 1545),seigneur de Commarin, fondateur de la chapelle de Vienne en la Sainte-Chapelle de Dijon. / The character fits into the history of the Second House Vienna (since the mid-thirteenth century), from the countseponymous little studied. The various branches were animated by some famous characterslike Jean de Vienne, admiral of France. Three facts: the death of Admiral (Nicopolis, 1396),the fabulous legacy of his brother Huguenin, and robust health, allowed William to assertitself as "leader" of the House of Vienna. He distinguished himself by service multiforme(military, diplomatic, counseling) from the Dukes of Burgundy, Philip the Bold, John theFearless and Philip the Good, from 1379 to his death, and by careful management of hisimmense estates with the Duchy (almost all Bresse louhannaise; Arc-en-Barrois, probably thefirst Income duchois lands), and the county, which must be added two hotels in Dijon andParis. Olivier de la Marche spread the fame of Guillaume de Vienne "Grand" and "wisdom."His two successive wives brought him into prestigious families: Thoire-Villars (allied to theCounts of Geneva) and Dolphins Auvergne. On the battlefield and as a diplomat, the "lord ofSaint George" achieved fame and stardom: from Scotland to Mahdia (in present-day Tunisia),from Normandy to Milan, he established himself as a high part of the Burgundian State ingestation. Loaded with honors by the Dukes (order of the Golden Tree in 1403, the firstknight of the Order of the Golden Fleece in 1430), receiving the highest pension (3000 francs/ year), intimate the sovereign, he was also an active member of the Grand Council of Royaland Governor of the two Burgundies, he distinguished himself in the Crusades (Mahdia,1390), in the service of the Church (familiar Clement VII head of the embassy Burgundy theCouncil of Constance (1415), benefactor of Colette of Corbie to the founding of severalmonasteries) and was the last Bourguignon which John the Fearless spoke on the bridge ofMontereau (1419). His second wife bore him a son, also named William, and lord of Saint-Georges and St. Croix in the death of his father - which was a problem in more than onehistorian. This character provided a solid background, but also military intellectual (sent in"Germany" to learn the language), had a startling rise in the lifetime of his father, in theservice of John the Fearless and Philip the Good. No less startling was from 1440, thesquandering of movable and immovable property of the "Comte de Saint-George" the newGuillaume de Vienne and his son John, who led, it seems, a dissolute life, and fell into thesnares of multiple riders, primarily the "forensic people and finances." Vienna Marguerite,sister of John, was very close to marrying the Count of Eu, brother of Philip the Good. Shejoins Rudolph Hochberg, from a powerful family in the Black Forest, and became Count ofNeuchâtel in succession to his cousin John, Count of Burgundy and Marshal of Fribourg.Marguerite and Rudolf joined forces and managed to rebuild much of the stately heritage"Guillaume Grand Vienna", they transmitted to their son Philippe, famous for his service toCharles the Bold and Louis XI. Philippe's daughter, Jeanne de Hochberg, by his marriagebrought the family legacy of Orleans-Longueville. Other branches "Vienna" went out, butsuch a study would emerge from the shadows of the characters in this House, as Guillaume deVienne, lord of Montby and Montbis (d. 1471), the Vienna lords Listenois (Bourbonnais),without forgetting Girard (d. 1545), lord of Commarin, founder of the Vienna Chapel of theSainte-Chapelle in Dijon
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Marie-Madeleine en Occident : les dynamiques de la sainteté dans la Bourgogne des IXème-XVème siècles / Mary Magdalen in the West : dynamics of holiness in the Burgundy of 9th-15th centuries

Taccone, Raphaelle 11 December 2012 (has links)
Le culte de sainte Marie-Madeleine, élaboré dès le second quart du XIème siècle au monastère de Vézelay, sous l’abbatiat de Geoffroi, est unanimement célébré par les foules de fidèles et inspire la sainte plèbe de Dieu sur le chemin du repentir. Particulièrement fécond et consacrant Vézelay, ville gardienne du tombeau de la sainte pénitente des Evangiles comme un haut-lieu de pèlerinage, le culte périclite et plonge dans une situation bipolaire dès le quatrième quart du XIIIème siècle suite à la découverte supposée du véritable corps de la Madeleine à Saint-Maximin en Provence. Beaucoup d’auteurs envisagent le déclin du pèlerinage bourguignon or, il est plus juste d’observer une contraction régionale. En effet, la persistance des témoignages dévotionnels au sein de son berceau primitif et l’implication progressive de la famille ducale de Bourgogne dans la promotion du culte vézelien concourent très largement à une relecture du culte de la sainte.D’une politique monastique, primitivement élaborée par les moines de Vézelay,à une politique princière, s’affirmant pleinement avec l’avènement de la dynastie des Valois, le culte vézelien de la Madeleine est constamment perçu comme une gloire de la Bourgogne. Des sources écrites aux sources liturgiques,à travers le foisonnement des indices dévotionnels en son honneur (reliques,sanctuaires, autels,…) et un corpus iconographique bourguignon la mettant en scène, en regard de l’implication des chanoines de Saint-Maximin et des comtes de Provence - fervent soutien du culte provençal de la Madeleine, les destinées du culte magdalénien, d’une échelle régionale à un ensemble plus grand englobant l’Occident chrétien, méritaient ainsi d’être redéfinies par une approche critique / Appeared from the second quarter of the eleventh century at the monastery ofVezelay, under the abbot Geoffroy, the cult of St. Mary Magdalene is universally celebrated by Christians and inspires pious faithful on the path of repentance.Fruitful, the cult of Magdalene consecrate Vézelay as a place of pilgrimage which conserve Mary Magdalene’s tomb. By the beginning of the fourth quarterof the thirteenth century, the cult declines and become bipolar following the supposed discovery of the Magdalene’s grave in Saint-Maximin (Provence). If historians consider the decline of the Vézelay’s pilgrimage, it should be noted that the cult operate a regional contraction. Indeed, acts of devotion persist in this region and dukes of Burgundy largely support the promotion of the cult –inviting to a new reading of magdalenian cult.The cult is considered as a Burgundy’s glory for the Vézelay’s monks and dukes of this region. Exploring written sources, liturgy and devotional testimonies (relics, sanctuaries, altars,…) also an iconographic corpus, it is necessary to redefine the cult of St. Mary Magdalene in Burgundy and more broadly in the Christian West by a critical approach
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Chevaliers et hommes d'armes dans l'espace bourguignon au XVe siècle / Knights and men-at-arms in the Burgundian territories in the 15th century

Forster, Lois 07 December 2018 (has links)
Chacun de leur côté, les phénomènes de la guerre et des tournois au Moyen Âge ont déjà bénéficié d’études nombreuses et approfondies. En revanche, on a négligé d’analyser en profondeur le lien entre ces deux mondes, accusé pourtant de s’étioler au XVe siècle au profit de spectacles grandioses n’ayant plus rien à voir avec la réalité d’un champ de bataille. Par ailleurs, dans le domaine militaire, les gentilshommes imprégnés d’un idéal chevaleresque obsolète se débattraient pour essayer de faire encore croire au maintien de leur suprématie guerrière.La réalité est bien plus complexe et les interactions entre le domaine de la guerre et celui des lices sont multiples. Ce sont d’abord les mêmes personnes qu’on peut retrouver à combattre dans tous les contextes, des hommes censés être nobles, adoubés ou non, qui possèdent un équipement caractéristique, armes et armures, ainsi qu’un cheval entraîné au combat. Les adaptations de leur matériel aux rencontres normées, prévues pour augmenter leur sécurité, ne changent fondamentalement rien à leur façon de combattre. Leurs techniques martiales se révèlent riches et variées, tout comme leurs tactiques collectives, qui savent s’adapter aux différentes configurations rencontrées à la guerre grâce à une surprenante polyvalence. Enfin, la mentalité avec laquelle les hommes d’armes abordent les rencontres armées montrent d’importantes similitudes dans tous les contextes : on attend d’eux qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, en démontrant leur prouesse, sans renoncer face à l’adversité. Ainsi, à tous les niveaux, la frontière entre les lices et le champ de bataille s’avère finalement assez floue. / The phenomena of war and tournaments in the Middle Ages have already benefitted from several individual in-depth studies. However, a detailed analysis of the link between the two themes has always been lacking, even though we often accusingly claim that this link declined during the 15th century to be replaced by spectacular shows which had nothing to do with the reality of battlefields anymore. Moreover, some people would argue that, in the military field, noblemen – immersed in an obsolete chivalrous model – would have desperately tried to maintain a semblance of belligerent dominion.But the truth is far more complex and the interactions between the world of war and the world of lists are numerous. First, the same persons could be found in each context: men supposed to be noble – knighted or not – with characteristic pieces of equipment – arms and armours – and horses trained for combat. Adjusting their equipment for formal combats to improve their safety did not fundamentally change the way they fought. Their martial techniques were, in fact, rich and diverse – and so was their group tactic, which could adapt to different configurations encountered at war thanks to their surprising versatility. Lastly, the ways of men-at-arms in martial encounters reveals important similarities in every context: we expected them to give their best and achieve feats with no sign of renouncement while facing the enemy. Thus, the boundary between lists and battlefields actually turns out to be quite vague at every level.
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Environnement et subsistance au Pléistocène supérieur dans l'est de la France et au Luxembourg : étude ostéologique des gisements de la Baume de Gigny (Jura), Vergisson II (Saône-et-Loire) et Oetrange (Luxembourg)

Fabre, Magali 13 December 2010 (has links) (PDF)
Les économies de subsistances des Hommes préhistoriques sont en étroite relation avec les paléoenvironnements. Ainsi les facteurs climatiques sont prépondérants dans les activités et les modes d'occupation des territoires par les groupes humains paléolithiques. Ce travail mené est donc largement pluri-disciplinaire associant des méthodes qualitatives et quantitatives de reconstitutions paléoclimatiques et paléoenvironnementales combinées aux études taphonomique et archéozoologique des assemblages osseux. Le site de la Baume de Gigny (Jura) dont l'archéoséquence sert de référence pour l'Est de la France pour le Paléolithique moyen, se prête tout à fait à de telles approches. L'étude du climat est réalisée principalement à partir des isotopes de l'oxygène issus du phosphate de l'émail dentaire de Cheval, de Cerf et de Renne. Les environnements sont appréhendés par associations fauniques analysées selon les méthodes des cénogrammes ou encore dles histogrammes écologiques. Cette étude a également permis de caler biochronologiquement le complexe moyen de la Baume de Gigny qui s'étendrait de l'OIS 5a (couche XX) à l'OIS 3 (couche VIII). Le pléniglaciaire de l'OIS 4 ne serait pas enregistré et pourrait signaler l'abandon de ces régions péri- montagneuses par les Hommes préhistoriques. . L'étude intégrée du climat et des modes de subsistances démontre une variabilité dans la gestion des ressources, dans la fonction du site et dans l'occupation du territoire franc-comtois au Moustérien. La séquence montre un refroidissement progressif entre les couches archéologiques XX à XVI en relation avec une diversification des espèces exploitées. Le Cerf et le Cheval constituent toutefois les espèces principales. Plus les conditions sont rigoureuses, plus la durée de l'occupation se réduit. Un deuxième site, Vergisson II (Saône et Loire) souligne également la grande variabilité des comportements humains au Paléolithique Moyen, la période d'occupation de la cavité correspondant à celle non documentée à La Baume de Gigny. A l'instar de nombreux sites français de cette période (pléniglaciaire OIS4) l'industrie lithique de la couche 2 de Vergisson II se rattache à un Moustérien charentien de type Quina avec une exploitation de gibier principalement orientée vers le Renne. Enfin l'étude du site d'Oetrange (Luxembourg) a permis de dégager les principaux critères distinctifs entre accumulations d'origine naturelle et celles d'origine anthropiques.
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Le portail de Notre-Dame de Vermenton : étude formelle et iconographique de la sculpture de la deuxième moitié du XIIe siècle

Schlaginhaufen, Anna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les lampes en terre cuite du centre-est de la Gaule (Ier siècle av. J.-C. - IV° siècle ap. J.-C.) : production, diffusion et consommation / The roman and provincial oil lamps of east central Gaul (1st century BC to 4th century AD) : production, distribution and consumption

Malagoli, Claude 28 September 2016 (has links)
Les études dédiées aux lampes en terre cuite en Gaule et dans l’Empire romain sont relativement abondantes. Depuis le travail fondateur de S. Loeschcke (1919), nous avons aujourd’hui une idée relativement précise des différents modèles qui sont apparus entre la période tardo-républicaine et la fin du Haut-Empire. Toutefois, le luminaire est avant tout considéré, de par la multitude des formes et des décors, comme un objet muséographique ou pédagogique car il représente le mode d’éclairage par excellence de l’Antiquité. En archéologie, il sert de moyen de datation au même titre que la terre sigillée ou les monnaies. Mais on oublie trop souvent que la lampe en terre cuite est d’abord un objet manufacturé, fruit de l’industrie humaine. À cet effet, elle peut fournir de précieuses informations sur l’artisanat antique et plus particulièrement, sur la manière dont les potiers ont réussi à produire un objet qui leur était étranger, sur les problèmes qu’ils ont rencontrés et les solutions qu’ils ont appliquées. L’étude des caractéristiques techniques d’une lampe permet aujourd’hui de tracer la production d’un atelier spécifique et en même temps, grâce à des cartes, d’en définir l’aire de diffusion à différentes échelles spatiales (région, pays). Enfin, l’adoption de cet éclairage artificiel, typiquement méditerranéen, parles populations indigènes, est l’un des facteurs de romanisation que l’on perçoit, le plus souvent, à travers les pratiques funéraires et cultuelles.Ce travail de recherche, novateur, permet de revenir sur ces différentes problématiques dans un espace confiné au Centre-Est de la Gaule. Les résultats obtenus nous ont permis d’identifier différentes entités productrices et leurs réseaux de distribution au cours de diverses phases chronologiques comprises entre le Ier s. av. J.-C. et le IVe s. apr. J.-C. et qu’accompagne une réflexion sur la consommation des lampes en terre cuite durant cette période. / There are quite many articles and monographs dedicated to terracotta lamps in Gaul and Roman Empire. Since the pioneer work done by S. Loeschcke (1919), we have been developing till today, abetter understanding of the lamps that have appeared between the post-republican to the Early Roman empire period. But very often, due to the various shapes and decorated medallions, the lamps are only considered as museum or educational items, because they represent the ultimate lighting mode during Antiquity. In archeology, they are used as a dating tool as well as the terra sigillata or the antique coins.However, we usually forget that the terracotta lamp is a manufactured product issued from the human work and therefore, is able to provide invaluable information on antique craft industry. Through their study, we are able to understand how the Gallo-roman potters have been adapting themselves to the manufacturing of a product they did not know, to new technical challenges and new processes. Also, thanks to the analysis of the technical aspects of the lamp itself we can track the products belonging to the same potters’ workshop as well as we can map the distributed market areas at various scales (regional, country-wide). Finally, the adoption by the local people of this lighting mode that is typically Mediterranean is a clear sign of Romanization, especially through the funeraland religious practices. This innovating study is focusing on these issues within a defined area, the East Central Gaul. The results have enabled the identification of several workshops and their distribution network during the different chronological phases from 1st century BC to 4th century AD and have also opened adevelopment on the way of consuming the terracotta lamps during this period
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La sculpture sur bois polychrome des XIe et XIIe siècles en Bourgogne / Roman wood sculptures from Burgundy

Bertoni Cren, Nadia 15 January 2013 (has links)
Le corpus de sculptures romanes en bois de la région de Bourgogne est réuni pour la première fois dans un catalogue, complété par une documentation photographique et bibliographique. Les vingt-cinq sculptures répertoriées sont étudiées du point de vue stylistique, iconographique, technique. Au XIIe siècle, une véritable école de sculpture en bois monastique semble se déployer dans les limites du duché de Bourgogne, à l’origine d’une grande variété d’apports formels et techniques. Les sculptures les plus représentatives pour la compréhension des nombreux apports sont étudiées dans le détail. Leurs relations stylistiques avec les manuscrits de la renaissance carolingienne, la sculpture ottonienne et la sculpture monumentale contemporaine en pierre sont indiquées par l’analyse des caractéristiques internes qui distinguent les différents langages formels. La description iconographique montre la dénotation précise avec laquelle le sujet sacré est figuré. Les procédés techniques de création sont comparés par l’examen direct des sculptures, et par la récolte des données disponibles. Pour plusieurs œuvres, de nouvelles datations sont proposées ; des sculptures inédites et des artistes précis sont mis en lumière. Les apports de la sculpture sur bois de la région auvergnate sont précisés. La tradition des reliques insérées dans les sculptures est vérifiée par rapport au rôle plus ou moins significatif qu’elle peut avoir dans l’élaboration de la forme. Un chapitre est consacré à la méthodologie de l’étude de la polychromie des sculptures en bois. Les conservateurs-restaurateurs sont investis d’un rôle crucial dans la collecte scientifique des données qui témoignent de l’histoire des techniques artistiques. Des propositions pour améliorer les procédures d’examen et de documentation sont avancées. / For the first time, the corpus of Roman wood sculptures from Burgundy is gathered together in a catalogue, with added photographic documents and bibliography. The twenty-five sculptures are listed and studied from a stylistic, iconographic and technical point of view. In the XIIth century, an actual school of monastic wood sculpture seemed to develop within the boundaries of the duchy of Burgundy, bringing a great diversity as far as formal and technical contributions are concerned. The sculptures that are the most representative to help the understanding of those numerous contributions are thoroughly studied. Their stylistic relationships with manuscripts dating back from the Carolingian Renaissance, with the Ottonian sculpture and the contemporary monumental stone sculpture, are pointed out with the analysis of internal characteristics, setting apart different formal languages. The iconographic description shows the specific denotation used in the representation of the holy character. The technical processes of creation are compared through the direct examination of the sculptures and through the collection of usable information. For several pieces, a new dating was suggested; new sculptures and specific artists are brought to notice.The contributions of the wood sculpture from the Auvergne region are specified. The tradition of inserting relics into sculptures is put in relation to the relatively important influence it can have on the building of the shape. One chapter is dedicated to the methodology in the study of wood sculptures’ polychromes. The conservators-restorers play a crucial part in the act of scientifically collecting information attesting the evolution of artistic techniques. Some suggestions are put forward to improve the processes of examination and the collecting of information.
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Exercer la médecine en milieu princier au XVème siècle : l'exemple de la cour de Bourgogne, 1363-1482 / Practice medicine in pricely environment in the Late Middle Ages : the example of the Court of Burgundy, 1363-1482

Baveye, Laurie 27 March 2015 (has links)
L'objet de la présente étude est de déterminer quelle place était accordée à la pratique de la médecine et aux professionnels de santé dans les cours princières occidentales du bas Moyen Age, à travers l'exemple de la cour des ducs de Bourgogne Valois, de l'avènement de Philippe Hardi en 1363 à la mort de Marie de Bourgogne en 1482. Dans une première partie sont identifiées les différentes professions médicales représentées à la cour de Bourgogne : physiciens ou médecins, chirurgiens, barbiers, épiciers-apothicaires et sages-femme, ainsi que leurs différentes voies d'accès à la cour ducale. Ces spécialistes se distinguent par la formation qu'ils ont reçue et par leurs compétences particulières qui, réunies, leurs permettent de former une équipe soignante polyvalente. L"organisation de celle-ci au sein de l'hôtel ducal et ses limites seront abordées dans une deuxième partie. Ce personnel médical, gravitant au plus près de la famille ducale, bénéficie de revenus et privilèges notables, afférents à la place qui leur est attribuée à la cour. La troisième partie de cette thèse est consacrée à la pratique médicale proprement dite : les différentes étapes de la prise en charge du patient, nommée "collatio", sont détaillées. Elles visent à établir le diagnostic. Les divers procédés permettant de rétablir l'équilibre humoral sont ensuite décrits : ils prennent la forme, en préventif, de conseils d'hygiène de vie ; en curatif, de traitements physiques et psychologiques, médicamenteux et chirurgicaux. Le rôle fondamental de praticiens de santé au moment des naissances et décès princiers constituent les dernières analyses de ces travaux; Fondés sur un dépouillement de sources comptables essentiellement, mais aussi normatives, didactiques et narratives, ils sont accompagnés d'un catalogue prosopographique reprenant la biographique de chacun des praticiens ayant fréquenté la cour de Bourgogne au cours de la période considérée. / The purpose of this study is to determine what place was given to the practice of medicine ans health professionals in Western princely courts of the late Middle Ages, through the example of the court of dukes of Burgundy Valois, from the accession of Philip the Bold in 1363 to the death of Mary Burgundy in 1482. In the first part are identified the various medical professions represented at the court of Burgundy : physicians, surgeons, barbers, apothecaries ans midwives, and their different access to the ducal court. These spécialists are distinguished by their training and their special sdills which, combined allows them to form e versatile healthcare team. The organization of the latter in the "hôtel", and limitations, will be addressed in the second part. This gravitating medical personnel closer to the ducal family gains income and notable privileges relating to the place assigned to them in court. The third part of this dissetation is devoted to the actual medical practice : the different stages of the parient's care are detailed, namely the collective consultation, to estavlish the diagnosis. The various methods to restore humoral balance are then desceibed : lifestyle advices for the prenventive aspect ; and physical, psychological, medical and surgical treatments for the curative one. The fundamental role of health practitoners at the time of princely births and deaths constitute the latest analysis of this work. Based mainly on accounting sources, but also normative, didactic and narrative, they are accompanied by a prosopographic catalog gathering the biography of each practitioner who attended the court of Burfundy during the period.
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Les chapiteaux de la troisième église abbatiale de Cluny (fin XIe-début XIIe siècle) : étude iconographique

Biay, Sébastien 03 November 2011 (has links) (PDF)
Généralement cités parmi les créations majeures de la période romane, placés au centre des débats qui ont marqué l'historiographie de cette période, les chapiteaux du rond-point de la troisième église abbatiale de Cluny (aujourd'hui conservés dans l'ancien farinier de l'abbaye, transformé en musée au milieu du XXe siècle) ont fait l'objet de nombreuses études, sous les deux aspects du style et de l'iconographie. Aucune monographie de grande ampleur ne leur a pourtant été consacrée jusqu'alors. La présente thèse de doctorat entend combler ce manque. Elle s'attache en particulier à la question de la signification des chapiteaux, et surtout à leur conception esthétique. Plusieurs générations d'historiens de l'art se sont efforcées de réunir les différentes quaternités incarnées par les figures des chapiteaux (saisons, vents, vertus, arts libéraux, fleuves du paradis et musiciens) au sein d'un " programme iconographique " ou de prouver l'inexistence d'un tel " programme ", et cela au détriment de l'analyse de la construction figurative des chapiteaux. L'apport de la présente thèse concerne ce dernier point. On y démontre que la compréhension de l'œuvre dépend d'une description analytique précise des relations extrêmement fines qui s'y nouent entre le décor végétal des chapiteaux, les figures qui y prennent place et les inscriptions qui, parfois, les accompagnent.

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