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L’évolution de la représentation de l’identité collective dans les manuels scolaires d’histoire destinés aux élèves francophones du secondaire en OntarioBoulay, Hélène 08 September 2021 (has links)
Cette recherche tente de décrire l’évolution de la représentation des Canadiens français, plus spécifiquement les Canadiens français de l’Ontario, dans les manuels scolaires d’histoire utilisés dans les écoles fréquentées par les francophones de l’Ontario entre 1914 et 2010. Le but est d’explorer les disparités et les similarités dans la façon dont les Canadiens français sont représentés dans les six manuels à travers trois thèmes. Ces trois thèmes sont : la francophonie pancanadienne excluant le Québec ; les écoles des minorités francophones et les luttes scolaires ; et, enfin, les événements historiques nationaux qui polarisent l’opinion publique lorsque ces événements sont présentés dans le manuel selon un clivage français-anglais. Ces thèmes ont en commun d’être présents dans les six manuels. Une exploration de l’évolution du discours dans ces manuels a été complétée afin de ressortir des tendances observable.
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L'humour, instrument journalistique dans l'oeuvre d'Hector Berthelot (1877-1895)Gosselin, Sophie January 2007 (has links) (PDF)
L'histoire de la presse humoristique est un champ de la discipline qui a été redécouvert récemment. C'est pourquoi, jusqu'ici, l'oeuvre d'Hector Berthelot, rédacteur et éditeur de journaux satiriques à Montréal entre 1877 et 1895, a principalement été analysée sous l'angle de l'histoire de l'art. Mais cet intérêt pour l'aspect graphique des caricatures éclipse leur contenu, en plus de ne pas tenir compte du texte, qui constitue pourtant l'essentiel du travail de l'humoriste. Le présent mémoire se penche donc spécifiquement sur le propos des journaux de Berthelot. Plus précisément, il s'agit de déterminer les fonctions occupées par l'humour dans son travail journalistique. Pour ce faire, nous avons analysé les six titres dont il a été le rédacteur et l'éditeur, procédant par un examen général des journaux ainsi que par l'étude approfondie d'un échantillon représentatif. Dans un premier temps, nous brossons un portrait de l'homme et de son époque à l'aide d'extraits des différents journaux de Berthelot. Nous abordons son parcours, ses différentes feuilles, les conditions de production générales des journaux canadiens-français au XIXe siècle ainsi que la place spécifique de la presse satirique. Par la suite, nous identifions deux fonctions de l'humour dans l'oeuvre de Berthelot. La première est sa volonté d'indépendance, lui qui a évolué à l'époque de la presse d'opinion, dans un milieu très polarisé. Ne gagnant pas la faveur de son lectorat par une allégeance politique, il a eu recours à la blague pour le séduire. Ce procédé lui a donc servi à se faire pardonner de ne pas suivre l'une des principales normes régissant la presse de son temps. En s'exprimant par l'humour, notamment en employant des personnages dans des mises en scène satiriques, il a pu tenir ce discours inhabituel tout en conservant la sympathie du public. Le second objectif du ton ludique utilisé par Berthelot est de nature pédagogique. À une époque où l'analphabétisme connaissait une régression significative, il a voulu rendre ses journaux accessibles aux classes moins instruites. Il a donc employé des personnages et des images humoristiques accessibles, notamment en ayant recours aux références traditionnelles canadiennes-françaises, son public étant en grande partie issu de l'exode rural. Il a placé les décideurs de son époque dans des situations familières pour les mettre à la portée de tous, et ainsi favoriser l'intérêt populaire pour les questions politiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hector Berthelot, Histoire, Journalisme, Humour, Québec 1877-1895.
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François-Albert Angers et la nation confessionnelle (1937-1960)St-Pierre, Stéphane January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Où sont nos chefs? L’absence de généraux canadiens-français combattants durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)Sawyer, Alexandre 18 March 2019 (has links)
Le nombre d’officiers généraux canadiens-français qui ont commandé une brigade ou une division dans l’armée active durant la Deuxième Guerre mondiale est presque nul. On ne compte aucun commandant de division francophone dans l’armée outre-mer. Dans les trois premières années de la guerre, seulement deux brigadiers canadiens-français prennent le commandement de brigades à l’entrainement en Grande-Bretagne, mais sont rapidement renvoyés chez eux. Entre 1943 et 1944, le nombre de commandants de brigade francophones passe de zéro à trois.
L’absence de généraux canadiens-français combattants (à partir du grade de major-général) durant la Deuxième Guerre mondiale s’explique par plusieurs facteurs : le modèle britannique et l’unilinguisme anglais de la milice, puis de l’armée canadienne, mais aussi la tradition anti-impérialiste et, donc, souvent antimilitaire des Canadiens français.
Au début de la Deuxième Guerre mondiale, aucun officier canadien n’est réellement capable de commander une grande unité militaire. Mais, a-t-on vraiment le choix? Ces officiers sont les seuls dont dispose le Canada. Quand les troupes canadiennes sont engagées au combat au milieu de 1943, des officiers canadiens, plus jeunes et beaucoup mieux formés prennent la relève.
À plus petite échelle, le même processus s’opère du côté francophone, mais plus maladroitement. Il est plus difficile de dénicher, en raison du petit nombre d’officiers de langue française qualifiés, des chefs canadiens-français capables de commander un bataillon ou une brigade. Les efforts soutenus de la part du gouvernement fédéral et de l’armée permettront de former et d’instruire un bon nombre d’officiers francophones. Ces mesures ont donné quelques résultats, mais ils arrivent trop tard pour voir un Canadien français prendre le commandement d’une division avant la fin de cette guerre. Quel rôle ont joué les chefs militaires francophones durant la Deuxième Guerre mondiale? Quels postes ont-ils occupés? La réponse à ces questions permet de faire un portrait type de l’officier canadien-français entre 1939 et 1945. Elle tend aussi à expliquer les raisons de l’absence de généraux francophones combattants. Enfin, elle permet de mieux comprendre le cheminement que les jeunes officiers subalternes canadiens-français de 1939-1941 ont dû suivre – le même d’ailleurs que les anglophones — pour obtenir le commandement d’une brigade dans les dernières années de la guerre.
Les difficultés sont les mêmes, mais elles sont sans doute accentuées pour les Canadiens français par le caractère britannique et anglophone de l’armée canadienne et le particularisme du Canada francophone. L'insensibilité au fait francophone du système militaire canadien de l'époque a eu des répercussions. Pourtant, les cadres n'étaient pas systématiquement anti-francophones; ils ne bloquaient pas leurs progressions à cause de leur langue.
Pour le démontrer, nous avons reconstruit à partir d’une approche biographique les expériences des officiers francophones des grades supérieurs de l’armée outre-mer. L’étude des officiers francophones apporte une nouvelle perspective sur la présence et la participation canadienne-française dans les rangs de l’armée active pendant la Deuxième Guerre mondiale. Au final, nous usons d'un angle novateur pour améliorer nos connaissances le problème des officiers francophone dans l’armée canadienne pendant la guerre de 1939 à 1945.
Notre étude démontre que l’absence de commandant de division francophone s’explique par l’âge avancé, la mauvaise santé ou l’incompétence des officiers supérieurs francophones dans les premières années de la guerre. Cette absence n’a pas été causée par une discrimination directe de la part des hauts gradés anglophones basée sur la langue ou l’ethnicité. Par contre, il est clair que l’institution militaire canadienne, calquée sur le modèle britannique et anglophone, n’a pas aidé la cause des officiers francophones. À partir de 1943, des officiers canadiens-français, plus jeunes et mieux formés, réussiront beaucoup mieux que leurs prédécesseurs.
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Esdras Minville, le catholicisme social et le nationalisme économique, 1923-1939Foisy-Geoffroy, Dominique January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Discours et identité d'un migrant canadien-français au XIXe siècle : la trajectoire de Sam GravelJoubert, Joanie 31 October 2012 (has links)
Dans cette étude, nous examinons la trajectoire d’un migrant canadien-français au XIXe siècle, Sam Gravel, ainsi que les changements identitaires qu’il subit en fonction des lieux de migration qu’il atteint. Sam se rend en Nouvelle-Angleterre en 1882 pendant quelques mois. Il revient brièvement au Québec puis immigre dans l’Ouest canadien en 1883 et y demeurera jusqu’en 1891. Il s’établira ensuite dans le Midwest américain jusqu’en 1897. Il rentrera finalement au Québec et s’installera dans le village de Somerset en 1897. Il décède en 1899 d’une noyade à Québec. C’est en analysant son parcours migratoire, son mode d’établissement et son discours que nous pouvons déterminer comment s’insère sa migration dans les courants de migration du XIXe siècle. Est-ce que ses choix sont représentatifs de la majorité des migrants de l’époque ? Comment ces choix influencent-ils sa perception des autres groupes ethniques ainsi que ses valeurs religieuses et familiales? Sam tient un discours qui se rapproche beaucoup de celui des Canadiens français de l’époque alors qu’il se trouve dans l’Ouest canadien et tend à s’en dégager alors qu’il atteint le Midwest américain.
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Étude sociocritique de la pièce Maisonneuve d'Éva Circé-CôtéMichaud-Mastoras, Danaé January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Discours et identité d'un migrant canadien-français au XIXe siècle : la trajectoire de Sam GravelJoubert, Joanie 31 October 2012 (has links)
Dans cette étude, nous examinons la trajectoire d’un migrant canadien-français au XIXe siècle, Sam Gravel, ainsi que les changements identitaires qu’il subit en fonction des lieux de migration qu’il atteint. Sam se rend en Nouvelle-Angleterre en 1882 pendant quelques mois. Il revient brièvement au Québec puis immigre dans l’Ouest canadien en 1883 et y demeurera jusqu’en 1891. Il s’établira ensuite dans le Midwest américain jusqu’en 1897. Il rentrera finalement au Québec et s’installera dans le village de Somerset en 1897. Il décède en 1899 d’une noyade à Québec. C’est en analysant son parcours migratoire, son mode d’établissement et son discours que nous pouvons déterminer comment s’insère sa migration dans les courants de migration du XIXe siècle. Est-ce que ses choix sont représentatifs de la majorité des migrants de l’époque ? Comment ces choix influencent-ils sa perception des autres groupes ethniques ainsi que ses valeurs religieuses et familiales? Sam tient un discours qui se rapproche beaucoup de celui des Canadiens français de l’époque alors qu’il se trouve dans l’Ouest canadien et tend à s’en dégager alors qu’il atteint le Midwest américain.
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La participation des Canadiens français du Québec à la guerre de Corée (1950-1953) et sa couverture médiatiqueCoderre, Jean-François January 2006 (has links) (PDF)
À la suite de l'expérience éprouvante de la Seconde Guerre mondiale, renforcée par la crainte de l'arme atomique, un nouveau conflit d'importance entre les grandes puissances n'était pas de nature à rassurer l'humanité sur son avenir. La guerre de Corée fut un épisode intense de la guerre froide. Le Canada participa à ce conflit à titre de membre de l'ONU et y dépêcha notamment une brigade d'infanterie. Tout au long de ce mémoire, nous allons, à l'aide de la couverture médiatique reliée à ce conflit, étudier le contexte politique qui prévalait dans le Québec du début des années 1950. Cette étude nous permettra de comprendre quels furent les arguments utilisés pour favoriser le recrutement de francophones du Québec au sein de l'armée canadienne lors du conflit coréen. Nous concentrerons la grande majorité de notre analyse sur la première année du conflit, car c'est au cours de celle-ci que fut effectué l'effort de recrutement le plus significatif en ce qui a trait à la guerre de Corée. Nous procéderons notamment à l'analyse de quotidiens francophones montréalais comme Le Canada, Le Devoir et La Presse. Cette analyse de la couverture médiatique nous permettra de comprendre la nature des arguments invoqués dans le débat, mais aussi de voir quelle fut la nature de la propagande fédérale pour inciter les gens à joindre les rangs de l'armée canadienne afin d'aller combattre en Corée. Nous verrons à quel point l'anticommunisme de la société québécoise a été le principal sujet d'argumentation lors de ce débat et ce beaucoup plus que les questions reliées par exemple à l'économie. Devant la force d'une telle crainte face au communisme, les opposants au conflit se verront taxés de sympathies communistes par ceux qui souhaitent appuyer le gouvernement du Canada dans sa décision d'envoyer des troupes en Corée. Les régimes communistes étaient accusés de s'en prendre à la religion, aux libertés individuelles et à la démocratie. Avec le succès remporté par la campagne de recrutement de l'armée canadienne, notamment au Québec, nous en sommes venus à la conclusion que ce courant anticommuniste était dominant à cette époque. Bref, si la participation des Canadiens français a pu être aussi importante, il faut en attribuer la cause au fait que l'anticommunisme obligeait à appuyer l'effort de guerre en Corée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Anticommunisme, Corée, guerre de, 1950-1953, Québec, Canada, Médias, Armée canadienne, Histoire.
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Les méthodes de forage de texte pour l'analyse structurale des représentations socialesChartier, Jean-François January 2010 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, nous explorons la pertinence des méthodes de forage de texte pour l'étude des représentations sociales diffusées dans un corpus de presse. Nous nous questionnons à savoir si les méthodes de forage de textes permettent d'atteindre les trois niveaux d'analyse d'une méthode générale d'étude des représentations sociales. Nous émettons l'hypothèse que c'est effectivement le cas, mais seulement dans la mesure où des choix d'opérationnalisation spécifiques sont faits pour certaines étapes et opérations impliquées dans une chaîne de forage de texte. Pour évaluer cette hypothèse, nous articulons notre démarche autour de quatre (4) objectifs. Premièrement, nous présentons le cadre théorique des représentations sociales en insistant sur quatre concepts principaux: ceux de consonance sociocognitive, d'ancrage, d'objectivation et d'architecture. Deuxièmement, nous présentons le cadre méthodologique du forage de texte sous la forme d'une chaîne de traitement composée de six étapes: préparation du corpus, segmentation, indexation, vectorisation, réduction dimensionnelle de la matrice et classification automatique. Troisièmement, nous menons une analyse critique des apports du forage de texte jusqu'à maintenant dans le domaine d'étude des représentations sociales, en soulignant notamment plusieurs limites dans les choix d'opérationnalisation du logiciel principalement utilisé par les psychosociologues. Finalement, nous menons une expérimentation sur différents choix d'opérationnalisation de forage de texte, mieux adaptés à la théorie des représentations sociales. Nous développons deux techniques d'analyse des structures des représentations sociales, l'une basée sur une modélisation en termes de réseau cognitif de proximité sémantique, l'autre basée sur une modélisation en termes de réseau sociocognitif. Les résultats de l'expérimentation sont illustrés à partir d'une étude de cas: la représentation sociale des accommodements raisonnables dans trois journaux québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation sociale, Analyse de textes assistée par ordinateur, Analyse de réseaux, Méthodologie, Accommodements raisonnables.
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