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Le chanoine limousin Étienne Maleu († 1322), historien de son église / The canon from Limousin Étienne Maleu († 1322), historian of his churchBouchaud, Pauline 08 December 2018 (has links)
Étienne Maleu († 1322), chanoine de Saint-Junien (Haute-Vienne), a rédigé une chronique en latin. Il y raconte l’histoire de son église de l’an 500 jusqu’en 1316, date à laquelle il pose sa plume. L’auteur prend soin de consigner dans son « livre de mémoire », les biens et les droits de son chapitre à une époque où celui-ci voit ses horizons s’élargir considérablement à la suite de la nomination comme prévôt d’un membre de la curie pontificale avignonnaise. Étienne Maleu se distingue, parmi les historiens du début du XIVe siècle, par son profil singulier de chanoine de collégiale séculière ainsi que par la vaste érudition qu’il a mise au service d’une œuvre au caractère très local. Comme son contemporain Bernard Gui, auquel il emprunte sa matière et sa méthode historiques, il est un digne représentant de cette histoire « technicienne », selon le terme de Bernard Guenée, qui s’épanouit dans le royaume de France à la fin du Moyen Âge. En effet, le chanoine de Saint-Junien, qui a exploité des sources de natures très diverses (archéologiques notamment, qu’il a la particularité d’étudier dans une perspective liturgique), offre à son lecteur un récit construit et « documenté », y insérant, outre des analyses, la copie de vingt-sept chartes et bulles ainsi que de documents épigraphiques. La présente étude, qui vise à replacer Étienne Maleu dans la communauté des historiens médiévaux, s’accompagne d’une édition critique de sa chronique, réalisée à partir des différentes copies prises par des érudits des XVIIe et XVIIIe siècles, accompagnée de sa traduction commentée. / Étienne Maleu († 1322), canon of Saint-Junien (Haute-Vienne), wrote a Latin chronicle. He related the story of his church from 500 to 1316. Indeed, he completed his work in 1316. The author carefully recorded the possessions and rights of his church. At this time, indeed, the pope appointed to the function of provost a member of his familia : it deeply changed the chapter’s composition and organization. Étienne Maleu was quite different from the other historians of the beginning of the fourteenth century. Indeed, he was a secular canon who belonged to a collegiate church. Furthermore, he demonstrated a vast erudition in the writing of a very local chronicle and wrote a scholarly history, as his contemporary Bernard Gui from whom he borrowed his historical knowledge and method. Indeed, the canon of Saint-Junien used a very large range of sources, that is to say chronicles, vitae sanctorum, necrologies, deeds, epigraphic and monumental sources, oral sources and his own memory. He offered a well-structured story. He transcribed twenty-seven deeds in his work and also inserted in his text the summaries of about thirty other deeds. This study aims to place Étienne Maleu in the community of medieval historians. It also offers a critical edition of his chronicle – which publishes the text of copies made from the original manuscript (which was probably burnt during the French Revolution in 1793) during the seventeenth and eighteenth centuries – and a translation with annotations.
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De herren van de Kerk : de kanunniken van Oudmunster te Utrecht in de late middeleeuwen /Hoven van Genderen, Bram van den. January 2003 (has links)
Proefschrift--Universiteit van Amsterdam, 1997. Titre de soutenance : Oud en eerbiedwaardig. De kanunniken van Oudmunster in Utrecht en hun kerkgebouw in de late middeleeuwen. / Bibliogr. p. [775]-810.
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Das neue Augsburger Domkapitel : von der Wiedererrichtung (1817/21) bis zum Ende des Zweiten Weltkriegs (1945) : Verfassungs- und Personengeschichte /Groll, Thomas. January 1996 (has links)
Diss.--Universität München, 1995. / Contient des documents en latin. Bibliogr. p. XV-XXIV. Index.
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Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles) / Research on regular priories, monastic and canonic in the formes dioceses of Chalon and Mâcon from the 10th to the 14th centuriesDefontaine, Patrick 25 October 2013 (has links)
L’étude présentée est le résultat d’un inventaire des établissements prieuraux présents dans les anciens diocèses de Chalon et Mâcon, étroitement dépendants de la métropole de Lyon. Cet ensemble territorial correspond à l’axe de l’ancien royaume de Bourgogne.Sur les 183 prieurés retenus, il n’y en a que 69 relevant de Cluny, tous les autres appartenant à d’autres familles monastiques ou canoniales de l’ordre de Saint Augustin. La majorité de ces prieurés est l’objet d’une primo-occurrence dans les sources à la jonction des IXe Xe siècles. Les données récoltées ont permis d’établir une carte d’implantation en format poster annexée à la thèse, et un répertoire des sources qui sont en majorité manuscrites en latin. Les prieurés ont construit 200 églises ou chapelles. Les unes étaient réservées à l’usage exclusif des moines, les autres avaient une fonction mixte partagée avec les paroisses. L’étude sur le terrain a porté sur les aspects architecturaux extérieurs et intérieurs, les décors sculptés des chapiteaux et bas-reliefs ou tympans, ainsi que les fresques les plus significatives des 99 édifices restés debout. La vie interne des prieurés est rythmée par la prière régulière des heures canoniales. Il a eté possible de comparer plusieurs manuscrits liturgiques, dont le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins, aux enluminures célèbres. L’origine sociale des moines, moniales et chanoines est majoritairement issue des familles féodales environnantes qui représentent également les parents à l’origine des plus nombreuses et riches donations. On a également trouvé l’intervention de milieux bourgeois, d’agriculteurs aisés et également quelques serfs. Le respect des règles et coutumes officielles s’associe à un vœu de stabilité qui interdit le passage des moines et chanoines d’une dépendance abbatiale à une autre. On a la preuve d’une coopération de ces clercs réguliers avec les prêtres séculiers dans la cura animarum des fidèles et dans l’encadrement des pèlerinages locaux nombreux et bien identifiés dans les bienfaits attendus par les pratiquants. Les prieurés sont souvent entourés par des enceintes et fortifications ou directement installés dans des châteaux que les moines construisent ou achètent. Ces constructions conçues à l’origine à titre de protection vis-à-vis des féodaux accapareurs transforment les prieurs en seigneurs ecclésiastiques peu différents des laïcs sur le plan juridique. Ils pratiquent rarement des affranchissements, mais exercent leurs droits, semble-t-il, avec plus de souplesse. Les moines et chanoines n’ont pas pratiqué de défrichement, car pour l’essentiel, celui-ci avait été réalisé en période gallo- romaine. Ils sont à l’origine d’aménagements ruraux par la création de chemins, ponts, canaux pour moulins et pêcheries.Tout en favorisant la culture de la vigne, ils ont gardé un équilibre avec la céréaliculture, l’élevage et l’exploitation des forêts. Des documents précis permettent de relever des écarts de conduite par rapport aux règles monastiques et canoniales. Il s’agit essentiellement de l’appât du gain, de vols, d’incontinence et concubinage, de non récitation des heures canoniales, de voies de fait envers des confrères ou des supérieurs. Ces fautes sont relativement rares, comparativement à cellesconnues dans d’autres diocèses. Le recensement de l’effectif global des moines et des chanoines donne un nombre évolutif total variant entre 580 et 720 personnes. Une tendance à la strate inférieure est surtout liée aux conséquences de la peste noire et de la guerre de cent ans au XIVe siècle. Ce siècle est également celui de la papauté d’Avignon puis du grand schisme d’occident. Cette période est marquée par le désordre lié à la nomination de prieurs attachés au pontife avignonnais, mais plus soucieux de percevoir les revenus des prieurés que d’en assurer l’entretien et la direction spirituelle. / The study presented here is the result from an inventory of the priories in the former dioceses of Chalon and Macon, closely dependent on the metropolis of Lyon .This territory corresponds to the main roads of the former realm of Burgundy. Among the 183 priories which have been retained, only 69 depended on Cluny, all the others belonged to the other monastic or canonic families of St Augustine’s order. The majority of these priories was mentioned for the first time by sources from late ninth and beginning of tenth century.The data collected have allowed to draw a map of the implanted sites in the form of a poster attached to the thesis and an index of the sources which are, for the most part, hand-written in latin. Priories built 200 churches or chapels. Some were reserved exclusively to the use of munks, others had a mixed function shared between parishes. The work in the field rested on outside and inside architectural aspects, the carved decorations of the capitals and low-reliefs or tympanums, together with the most significative frescoes of the 99 buildings still existing. The life inside the priory was rythmed by the regular prayers of the canonic hours. It has been possible to compare several liturgic manuscripts, among which the Saint Victor-sur-Rhin breviary with its famous illuminations.The social background of the munks, sisters and canons was mainly from the neighbouring feudal families which also represented the parents who gave the most numerous and important donations . We have also found donations made by middle-class families, wealthy farmers and some villeins. The respect of the rules and official customs was to be associated with a vow of stability which prevented the passage of munks and canons from dependence on one abbey to another. Proof has been made of a operation of these secular clerics with secular priests in the cur animanum of the congregation and in the supervision of local pilgrims, and well identified for the services expected of them by churchgoers. Priories were often surrounded by walls and fortifications or directly set in castles they built or bought. These buildings originally designed as a protection against acquisitive squires turned priors into clerical squires, not very different from laymen on a judicial level. They rarely carried out “emancipations” but they exercised their rights, so it seems, with more flexibility. Munks and canons didn’t proceed to the clearing of land because, for the most part , it had been done in the gallo-roman times .They started country-planning , making lanes, bridges, canals for windmills and fisherie . While promoting the cultivation of vineyards, they maintained a balance with the cultivation of cereal, cattle raising and the exploitation of forests. Detailed documents allow us to note lapses of conduct concerning monastic and canonic rules: mostly the lure of profit making, thefts, lack of restraint, concubinage, not reciting canonic hours ,assaulting fellow members and superiors. These faults were relatively rare compared to those known in other dioceses. The census of the global number of munks and canons amounted to a number varying from 580 to 720 people .A tendency to recruit in lower classes was mainly due to the consequences of the Black Plague and the Hundred years’war in the 14th century. The century was also the time when the Papacy was in Avignon then of the Big Schism in Occident.This was a time of disorder linked to the appointment of priors under the authority of the Pope in Avignon ,more interested in receiving the incomes of priories than insuring the maintenance and their spiritual authority . The canonic priories were composed of a minimum of 4 members whereas the monastic priories were often inhabited by 2 or 3 lay brothers .It happened that only one munk was present with the title and responsibilities of the management of what seemed to be a farm like any other.
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Habitat et art de vivre a Metz à l'époque gothique : le cas des chanoines (1200-1550) / Habitat and art of living in Metz during the Gothic period : the case of the canons (1200-1550)Frantzwa, Guillaume 10 December 2018 (has links)
Les chanoines de la cathédrale de Metz forment un milieu complexe, aux origines diverses, mais dont le statut social est solidement appuyé sur une fortune foncière constituée dont la gestion est confiée au service de la Maisonnerie dès le XIIIe siècle. Les maisons canoniales issues de ce patrimoine accompagnent en conséquence les mutations à l'œuvre dans la cité à la jonction des époques romane et gothique. Elles se répartissent en quatre types: entre cour et jardin, en U sur la rue, en maison-tour, et autour d'un pôle central d'origine romane. Cependant, l'étude de ces résidences a montré que certains prédicats de l'historiographie locale devaient être revus et corrigés. En particulier, si la vieille idée selon laquelle l'architecture locale aurait calqué ses usages sur l'architecture italienne reste vraie pour certains aspects techniques, il est clair aujourd'hui qu'elle ne tient pas compte de témoins plus proches de la cité, dans des régions avec qui Metz avait certainement des contacts réguliers, comme la Bourgogne et la Rhénanie. De surcroît, le rôle social des chanoines doit être replacé dans le contexte d'une ville libre impériale, différente des villes françaises. On peut ajouter que le monde des chanoines semble empreint d'une culture très liée à celle des laïcs, qui s'ouvre aux nouveautés du monde aristocratique au Bas Moyen Age puis à la modernité de la Renaissance. Il est ainsi remarquable qu'une bonne portion des quelques exemples d'art de la Renaissance conservés relèvent de commandes des chanoines pour la cathédrale, en réaction aux contestations sociales auxquelles sont liées leurs résidences. / The canons of the cathedral of Metz form a complex environment, with diverse origins, but whose social status is solidly supported by a property fortune whose management has been entrusted to the Maisonnerie department since the 13th century. The canonical houses from this heritage therefore accompany the mutations at work in the city at the junction of the Romanesque and Gothic eras. They are divided into four types: between courtyard and garden, in U on the street, in a tower house, and around a central pole of Romanesque origin. However, the study of these residences showed that some predicates of local historiography needed to be reviewed and corrected. ln particular, if the old idea that local architecture would have modeled its uses on Italian architecture remains true for certain technical aspects, it is clear today that it does not take into account witnesses closer to the city, in areas with which Metz certainly had regular contacts, such as Burgundy and the Rhineland. ln addition, the social role of the canons must be placed in the context of an imperial free city, different from French cities. It may be added that the world of canons seems to be imbued with a culture very much related to that of the laity, which opens up to the novelties of the aristocratic world in. the late Middle Ages and then to the modernity of the Renaissance. It is thus remarkable that a good portion of the few surviving examples of Renaissance art are under the orders of the canons for the cathedral, in response to the social disputes to which their residences are linked.
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«Ob remedium et salutem animae» : la commémoraison des défunts et le Livre des fondations de Notre-Dame-du-Châtel d'Autun (1468-1649)Montreuil, Arnaud 20 April 2018 (has links)
Le Livre des fondations de Notre-Dame-du-Châtel d’Autun est un manuscrit inédit dans lequel furent inscrits, entre 1478 et 1649, 68 actes de fondation d’anniversaire. L’objectif du présent mémoire est dans un premier temps d’exposer la nature de ce document en étudiant sa structure, son processus de rédaction et ses usages à l’aide de l’analyse codicologique. Dans un second temps, il fait état des pratiques sociales médiévales dont le manuscrit est le témoin : la commémoraison des défunts, la fondation et la célébration des anniversaires dans la collégiale Notre-Dame d’Autun, aujourd’hui disparue. Ce mémoire comporte aussi la transcription des actes du Livre des fondations. / The Book of Foundations of Notre-Dame-du-Châtel d’Autun is an unpublished manuscript written between 1478 and 1649 which contains 68 acts concerning the foundation of anniversaries for the dead. The first purpose of this essay is to understand the nature of this codex by studying its structure, its drafting process, and its uses, all through a codicological analysis. Moreover, this paper aims to describe the social medieval practices chronicled by the manuscript: the commemoration of the dead as well as the establishment and subsequent celebration of anniversaries as mentioned in the chapter of Notre-Dame d'Autun. This essay also includes the transcript of the aforementioned Book of Foundations.
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Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles)Defontaine, Patrick 25 October 2013 (has links) (PDF)
L'étude présentée est le résultat d'un inventaire des établissements prieuraux présents dans les anciens diocèses de Chalon et Mâcon, étroitement dépendants de la métropole de Lyon. Cet ensemble territorial correspond à l'axe de l'ancien royaume de Bourgogne.Sur les 183 prieurés retenus, il n'y en a que 69 relevant de Cluny, tous les autres appartenant à d'autres familles monastiques ou canoniales de l'ordre de Saint Augustin. La majorité de ces prieurés est l'objet d'une primo-occurrence dans les sources à la jonction des IXe Xe siècles. Les données récoltées ont permis d'établir une carte d'implantation en format poster annexée à la thèse, et un répertoire des sources qui sont en majorité manuscrites en latin. Les prieurés ont construit 200 églises ou chapelles. Les unes étaient réservées à l'usage exclusif des moines, les autres avaient une fonction mixte partagée avec les paroisses. L'étude sur le terrain a porté sur les aspects architecturaux extérieurs et intérieurs, les décors sculptés des chapiteaux et bas-reliefs ou tympans, ainsi que les fresques les plus significatives des 99 édifices restés debout. La vie interne des prieurés est rythmée par la prière régulière des heures canoniales. Il a eté possible de comparer plusieurs manuscrits liturgiques, dont le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins, aux enluminures célèbres. L'origine sociale des moines, moniales et chanoines est majoritairement issue des familles féodales environnantes qui représentent également les parents à l'origine des plus nombreuses et riches donations. On a également trouvé l'intervention de milieux bourgeois, d'agriculteurs aisés et également quelques serfs. Le respect des règles et coutumes officielles s'associe à un vœu de stabilité qui interdit le passage des moines et chanoines d'une dépendance abbatiale à une autre. On a la preuve d'une coopération de ces clercs réguliers avec les prêtres séculiers dans la cura animarum des fidèles et dans l'encadrement des pèlerinages locaux nombreux et bien identifiés dans les bienfaits attendus par les pratiquants. Les prieurés sont souvent entourés par des enceintes et fortifications ou directement installés dans des châteaux que les moines construisent ou achètent. Ces constructions conçues à l'origine à titre de protection vis-à-vis des féodaux accapareurs transforment les prieurs en seigneurs ecclésiastiques peu différents des laïcs sur le plan juridique. Ils pratiquent rarement des affranchissements, mais exercent leurs droits, semble-t-il, avec plus de souplesse. Les moines et chanoines n'ont pas pratiqué de défrichement, car pour l'essentiel, celui-ci avait été réalisé en période gallo- romaine. Ils sont à l'origine d'aménagements ruraux par la création de chemins, ponts, canaux pour moulins et pêcheries.Tout en favorisant la culture de la vigne, ils ont gardé un équilibre avec la céréaliculture, l'élevage et l'exploitation des forêts. Des documents précis permettent de relever des écarts de conduite par rapport aux règles monastiques et canoniales. Il s'agit essentiellement de l'appât du gain, de vols, d'incontinence et concubinage, de non récitation des heures canoniales, de voies de fait envers des confrères ou des supérieurs. Ces fautes sont relativement rares, comparativement à cellesconnues dans d'autres diocèses. Le recensement de l'effectif global des moines et des chanoines donne un nombre évolutif total variant entre 580 et 720 personnes. Une tendance à la strate inférieure est surtout liée aux conséquences de la peste noire et de la guerre de cent ans au XIVe siècle. Ce siècle est également celui de la papauté d'Avignon puis du grand schisme d'occident. Cette période est marquée par le désordre lié à la nomination de prieurs attachés au pontife avignonnais, mais plus soucieux de percevoir les revenus des prieurés que d'en assurer l'entretien et la direction spirituelle.
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Chanoines et institutions canoniales dans les villes du royaume d’Italie, du milieu du IXe au milieu du XIe siècle. / Canons, cathedral chapters and urban collegiate churches in the Kingdom of Italy (mid 9th- mid 11th c.).Kurdziel, Emilie 21 November 2015 (has links)
Les institutions canoniales italiennes ont peu suscité l’attention de l’historiographie. Le royaume d’Italie offre pourtant un terrain d’étude propice des effets de la réforme carolingienne de 816, par les riches fonds d’archives des cathédrales et des grandes collégiales urbaines. Ils constituent la base de cette étude, consacrée à une histoire sociale des institutions canoniales, dans les villes du royaume d’Italie. L’enquête part de l’institutio canonicorum de 816, et démontre que les Carolingiens entendaient par canonicus tout clerc qui n’avait pas fait de vœux. La nouvelle norme de vie visait donc l’ensemble du clergé, redéfini en tant qu’ordo canonicorum. Elle en redéfinissait les missions, centrées sur l’office des heures, et instituait la vie en communauté comme forme de vie généralisée. Sont ensuite envisagées l’institution de communautés de clercs répondant à cette norme auprès des églises des cités épiscopales, l’évolution de leurs formes et ses conséquences sur l’organisation ecclésiastique générale, jusqu’au milieu du XIe siècle. Une deuxième partie explore la dimension sociale de ces institutions : le niveau social des chanoines, issus de l’élite locale ; leurs fonctions, au service de la cité ; le poids et le rôle économique des chapitres, qui font partie, à partir de la deuxième moitié du Xe siècle, des seigneurs qui dominent la cité et son territoire ; leur poids politique enfin, en accordant une attention particulière aux compétitions économiques et institutionnelles auxquelles se livrent les chanoines en tant que groupe, contre l’évêque, une institution ecclésiastique, ou un groupe d’acteurs concurrent. À l’horizon 1050, terme de l’étude, le chapitre cathédral apparaît comme la troisième force de la cité, après l’évêque et le comte. / No study has focused on the italian chapters of canons between the beginning of the 9th and the middle of the 11th century. And yet, the Kingdom of Italy offers richer funds to evaluate the effects of the carolingian reform of 816, than, for instance, Francia. This study is focused on the social aspects of the new institution and her forms in the italian episcopal cities. In a first section, it deals with the institutio canonicorum of 816, and demonstrates that the so-called Aachen rule was intended for the whole clergy, redifined by the legislator as ordo canonicorum, as opposed to the ordo monachorum, on the basis of their way and norm of life : the canons. The Carolingians intended to reshape the missions of the clergy, centered on the celebration of the canonical hours, and to generalyze the common life, as the best guarantee for the moral standard and the purity of the clergy. The investigation then centers on the establishment of the new institution in the Kingdom of Italy, and the evolution of the institutionnal aspects of urban chapters of canons from the 820’s to the 1050’s. In a second section, it focuses on the social dimension of the institutions, exploring the social composition of the group of canons, members of the local elite ; their fonctions within the local society ; the growing economical and political weight of the chapter. Close attention is paid to the economical and institutionnal competitions in which the canons, as a group, are involved against their bishop, another religious institution, or a group of lay competitors. In the 1050’s, term of the investigation, the cathedral chapter appears as the third force in the city, after the count and the bishop.
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Les chapitres de chanoines séculiers en Hainaut du XIIe au début du XVe siècleNazet, Jacques January 1989 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Entre l'Église et la ville : le chapitre et les chanoines à Barcelone au sortir de la guerre civile catalane (1472-1500) / Between the Church and the city : the chapter and the canons in Barcelona after the Catalan civil war (1472-1500)Conesa Soriano, Julia 23 June 2017 (has links)
Cette thèse de doctorat porte sur le chapitre cathédral de Barcelone et ses membres à la fin du XVe siècle. L'étude d'un tel établissement permet d'observer un acteur urbain majeur : le haut clergé séculier d’une cité tardo-médiévale. Au-delà de leurs attributions religieuses, évêques et chanoines se révèlent étroitement impliqués dans la destinée de la cité. Leurs fonctions leur octroient des terres, ce qui fait d'eux d'importants seigneurs fonciers dans la ville et ses abords. Le canonicat leur donne accès au « bras ecclésiastique » des institutions politiques de la Couronne d’Aragon telles que la Diputació del General et les Corts. Enfin, leurs origines sociales les insèrent dans les réseaux de relations personnelles qui structurent l'oligarchie urbaine : ils font pleinement partie de l'élite dirigeante barcelonaise tout en y occupant une place bien spécifique, du fait de leur appartenance à l’Église. Cette situation particulière les place à la jonction de réseaux de pouvoir, quelquefois antagonistes et quelquefois alliés : ceux de l’Église, ceux de l’élite politique municipale, ceux des groupes familiaux constituant l’oligarchie. Au sortir de la guerre civile catalane de 1462-1472, Barcelone, principale ville de Catalogne, connaît de profondes transformations socio-politiques, avec la formalisation du patriciat par l’établissement d’une « matricule », l’accès de la noblesse au gouvernement municipal et les opérations de redressement économique de la cité après les difficultés de la guerre. L’étude montre que le chapitre cathédral, pleinement intégré à l’élite dirigeante de la ville, est amené à jouer un rôle réel dans la vie publique de la cité en pleine mutation. / This PhD thesis analyses the cathedral chapter of Barcelona and its members at the end of the 15th century. This institution proves to be a major urban actor. Beyond their religious powers, bishops and canons proved to be closely involved in the history of Barcelona. Their functions grant them lands, which turn them into important landlords in the city and its surroundings. The canonicate gives them access to the "ecclesiastical arm" of the Crown of Aragon’s political institutions such as the Diputació del General de Catalunya and the Corts. Their social origins integrate them into the networks of personal relations that structure the urban oligarchy: they are fully part of the ruling elite of Barcelona and they occupy a very specific place there, because of their belonging to the Church. This situation places them at the junction of power networks, sometimes antagonistic and sometimes allied: those of the Church, those of the municipal political elite, and those of the family groups constituting the oligarchy. At the end of the Catalan Civil War of 1462-1472, Barcelona, main city of Catalonia, undergoes profound socio-political transformations: an official list of the patricians is established, the municipal government opens to the nobility and undertakes several economic recovery measures after the disturbances caused by the war. The study shows that the cathedral chapter, fully integrated with the ruling elite of the city, has to play a real role in the public life of the city during this period.
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