Spelling suggestions: "subject:"chili -- apolitique ett gouvernement"" "subject:"chili -- apolitique eet gouvernement""
1 |
« No son 30 pesos. Son 500 años » : résistances des femmes Mapuche dans la Santiago-warria à l'aune du plébiscite constitutionnel de 2022Couty, Morgane 24 January 2025 (has links)
« *No son 30 pesos. Son 500 años* ». Résistances des femmes Mapuche dans la Santiago-*warria* à l'aune du plébiscite constitutionnel de 2022. Depuis son passage en démocratie (1990) le Chili a été présenté sur la scène internationale comme un modèle de transition politique. Cette bonne réputation a néanmoins été remise en cause lorsque des mécanismes visant à criminaliser les mouvements sociaux ont été observés. S'appuyant sur un cadre législatif hérité de la dictature pinochétiste (1973-1990), cette répression des mouvements sociaux touche particulièrement le peuple autochtone mapuche, lequel résiste depuis des décennies contre un *continuum* de violences coloniales. En 2019, le Chili a été ébranlé par le début d'une crise sociale inédite. Dénonçant la succession d'administrations politiques ayant accentué les inégalités sociales, la force de l'organisation populaire chilienne a abouti, deux ans plus tard, à la mise en place d'une assemblée constituante pour se départir de son héritage dictatorial. Il est significatif que sa présidence ait d'abord été accordée à une femme mapuche, puisque ses ambitions constitutionnelles ont fait germer l'espoir d'un nouveau contrat social alliant des perspectives autochtones aux structures législatives du pays. Ancrée à Santiago, cette recherche s'intéresse aux expériences quotidiennes des femmes mapuche à l'aune d'un plébiscite constitutionnel. Plus spécifiquement, elle cherche à révéler les articulations entre les discours et les pratiques qui visent à promouvoir un changement de paradigme à travers les épistémies autochtones. Elle interroge également les manières dont les résistances mapuche entrent en rapport avec d'autres postures militantes inscrites dans le processus constitutionnel de 2022. / « *No son 30 pesos. Son 500 años* ». Mapuche women's resistance in *Santiago-warria* in the run-up to the 2022 constitutional plebiscite. Since its transition to democracy in 1990, Chile has been presented on the international stage as a model of political transition. However, this good reputation was called into question when mechanisms were put in place to criminalize social movements. Based on a legislative framework inherited from the Pinochetist dictatorship (1973-1990), this repression of social movements particularly affected the indigenous Mapuche people, who had been resisting for decades against a continuum of colonial violence. In 2019, Chile was shaken by the onset of an unprecedented social crisis. Denouncing the succession of political administrations that had accentuated social inequalities, the strength of Chile's popular organization led, two years later, to the establishment of a constituent assembly to divest itself of its dictatorial legacy. Significantly, its presidency was first granted to a Mapuche woman, since her constitutional ambitions raised hopes of a new social contract combining indigenous perspectives with the country's legislative structures. Anchored in Santiago, this research focuses on the everyday experiences of Mapuche women in the light of a constitutional plebiscite. More specifically, it seeks to reveal the articulations between discourses and practices that aim to promote a paradigm shift through indigenous epistemies. It also questions the ways in which Mapuche resistance relates to other militant postures inscribed in the 2022 constitutional process. / « *No son 30 pesos. Son 500 años* ». Resistencia de las mujeres mapuche de *Santiago-warria* ante el plebiscito constitucional de 2022. Desde su transición a la democracia en 1990, Chile se ha presentado internacionalmente como un modelo de transición política. Sin embargo, esta buena reputación quedó en entredicho cuando se pusieron en marcha mecanismos de criminalización de los movimientos sociales. Basada en un marco legislativo heredado de la dictadura de Pinochet (1973-1990), esta represión de los movimientos sociales afecta especialmente al pueblo indígena mapuche, que resiste desde hace décadas contra un continuo de violencia colonial. En 2019, Chile se vio sacudido por el inicio de una crisis social sin precedentes. Denunciando la sucesión de administraciones políticas que habían acentuado las desigualdades sociales, la fuerza de la organización popular chilena condujo, dos años más tarde, al establecimiento de una asamblea constituyente para liberarse de su legado dictatorial. Es significativo que su presidencia recayera por primera vez en una mujer mapuche, ya que sus ambiciones constitucionales suscitaron la esperanza de un nuevo contrato social que combinara las perspectivas indígenas con las estructuras legislativas del país. Basada en Santiago, esta investigación examina las experiencias cotidianas de las mujeres mapuche en el contexto de un plebiscito constitucional. Más específicamente, busca revelar los vínculos entre discursos y prácticas orientadas a promover un cambio de paradigma a través de epistemes indígenas. También examina las formas en que la resistencia mapuche se relaciona con otras posturas militantes en el proceso constitucional de 2022.
|
2 |
La crise de la formation sociale chilienne et le pouvoir populaireSalinas, G. January 1981 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
3 |
De communiste redouté à démocrate respecté : les représentations du gouvernement de Salvador Allende au Congrès, 1970-1976Vézina, Julie 23 April 2018 (has links)
En septembre 1970, une coalition de partis de gauche menée par Salvador Allende est portée au pouvoir au Chili. Dans le contexte de la guerre froide, l’élection dans l’hémisphère occidental d’un président soupçonné de sympathies communistes n’est pas accueillie favorablement à Washington. Ce mémoire a pour objet l’analyse des représentations du gouvernement d’Allende au Congrès américain ainsi que leurs répercussions sur l’attitude des législateurs à l’endroit de l’administration Nixon. L’étude des discours reproduits dans le Congressional Record montre que les propos des parlementaires à l’endroit du gouvernement chilien sont assez négatifs durant tout le mandat d’Allende. Après le coup d’État de septembre 1973, ce sont cependant les représentations positives qui dominent au Capitole. Durant toute la période étudiée, les réactions par rapport aux décisions de l’Exécutif américain varient selon que les membres du Congrès favorisent l’adoption de la ligne dure ou une position plus conciliante envers Santiago.
|
4 |
Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
5 |
Institutionnalisation du féminisme et représentation politique: le cas du Chili depuis la fin des années 1980 / Institutionalization of feminism and political representation: the case of Chile since the end of the 1980'sStoffel, Sophie 28 August 2008 (has links)
Cette recherche doctorale propose de discuter le concept de représentation politique afin de pouvoir le mobiliser dans l’examen empirique de la dynamique d’institutionnalisation du féminisme au Chili. La thèse défendue est que les organisations féministes institutionnalisées « font » de la représentation politique bien qu’elles n’appartiennent pas à l’espace politique formel défini par les élections et qu’elles ne sont pas impliquées dans une relation d’autorisation et de reddition des comptes avec les personnes qu’elles entendent représenter. Il s’agira donc de combler l’approche conventionnelle de la représentation politique, ancrée dans l’histoire du gouvernement démocratique libéral, et qui ne permet pas de rendre compte d’un pan de la représentation politique :celle qui ne s’articule pas autour des élections et qui est le fait d’acteurs évoluant en dehors de l’espace politique formel. L’étude du cas chilien, selon une démarche de sociologie historique du politique, permettra de tester cette hypothèse. / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
Page generated in 0.5186 seconds