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Changement dans le risque fracturaire et le profil de fracture suivant la chirurgie bariatrique : étude de cohorte rétrospective utilisant les bases de données administratives de la RAMQ

Rousseau, Catherine 03 May 2018 (has links)
La chirurgie bariatrique a des impacts positifs démontrés sur la santé cardiométabolique, sur la qualité de vie et sur la diminution de la mortalité, mais elle semble également affecter négativement l’intégrité osseuse. Bien que les études aient démontré un remodelage osseux augmenté, une perte de densité minérale osseuse et des altérations histomorphométriques suggestives d’ostéomalacie après la chirurgie bariatrique, peu d’études ont évalué son impact sur le risque fracturaire. Nos objectifs sont donc d’évaluer le risque fracturaire de patients ayant subi une chirurgie bariatrique comparativement aux contrôles obèses n’ayant pas subi de chirurgie et aux contrôles non-obèses, d’évaluer les sites fracturaires prédominants dans l’obésité et après la chirurgie bariatrique et de déterminer si le type de chirurgie bariatrique influence le risque fracturaire. Cette étude, réalisée grâce aux bases de données administratives de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), démontre que le risque fracturaire augmente avec le niveau d’obésité, que le profil de fracture se modifie après la chirurgie, passant d’un profil de fractures relié à l’obésité avant la chirurgie à un profil de type ostéoporotique en post-opératoire, et que la dérivation biliopancréatique est la seule chirurgie étant associée significativement à une augmentation du risque de fracture dans notre étude. / Bariatric surgery has proven beneficial effects on cardiometabolic health, on quality of life and on mortality, but it also seems to negatively influence bone health. Although studies have shown an increase in bone remodeling, a decrease in bone mineral density and histomorphometric alterations suggesting osteomalacia after surgery, few studies have evaluated its impact on fracture risk. Our objectives are to evaluate fracture risk in obese individuals who submitted to bariatric surgery compared with obese and non-obese controls, to evaluate fracture sites in obesity and after bariatric surgery, and to evaluate if the type of surgery influences fracture risk. This study, using healthcare administrative databases, showed that fracture risk increases with the level of obesity, that pattern of fracture changes after surgery, from a pattern associated with obesity before surgery to a pattern typical of osteoporosis post-operatively, and that biliopancreatic diversion is the only type of surgery that was associated with a significant increase in fracture risk in our study.
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Impact de l'obésité sévère en postopératoire de chirurgie coronarienne et valvulaire

Chassé, Michael 17 April 2018 (has links)
Au cours des dernières années, on a vu une augmentation radicale de la proportion de gens avec un indice de masse corporelle (IMC) dit extrême. Au Canada, de 1978 à 2004, la proportion de patients avec une obésité sévère de classe II (IMC > [ou égal à] 35 kg/m²) a plus de doublée (2,3% à 5,1%) et celle de classe III (IMC > [ou égal à] 40 kg/m²) triplée (0,9% à 2,7%). Ces patients à haut risque de maladies cardiovasculaire sont de plus en plus représentés en chirurgie cardiaque. En 2008, la "Society of Thoracic Surgeons" rapportait qu'environ 14% des patients opérés en chirurgie cardiaque avaient un IMC supérieur à 35 kg/m². Le présent projet traite du risque de complications associées l'obésité sévère en postopératoire de chirurgie coronarienne isolée et de remplacement valvulaire isolé. Il a pour but primaire de préciser si l'obésité sévère a un impact en ce qui a trait à la morbidité et mortalité postopératoire de ces chirurgies. Il a par également comme objectif de préciser la relation entre le tour de taille et le risque de complications dans ces deux populations chirurgicales. Nous avons montré que le risque de mortalité postopératoire en chirurgie coronarienne et valvulaire isolée n'est pas augmenté chez une population de patient avec une obésité sévère en comparaison avec des patients avec un IMC normal. Par contre, les patients en chirurgie coronarienne sont plus à risque de développer de la fibrillation auriculaire, de se faire réintuber, de présenter des embolies pulmonaires, de présenter des complications rénales, de développer des infections de plaies, une médiastinite et une septicémie. Les patients en chirurgie valvulaire isolée présentent quant à eux un risque accru d'insuffisance rénale nécessitant une thérapie de remplacement rénal, un taux plus élevé de médiastinite, de septicémie et d'infection de cathéter. Enfin, le tour de taille ne semble pas être un meilleur prédicteur de complications en chirurgie coronarienne ou valvulaire isolée. Par contre, en chirurgie coronarienne, le tour de taille pourrait sélectionner un groupe à plus faible risque de mortalité et de saignement postopératoire.
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Évaluation expérimentale des endofuites de type 2 après mise en place d'une endoprothèse aortique

Thaveau, Fabien January 2003 (has links)
Les endofuites sont des complications évolutives des traitements endovasculaires des anévrysmes de l'aorte abdominale sous rénale et exposent au risque persistant d'évolution vers la rupture en maintenant une pression positive au sein du sac anévrysmal théoriquement exclu de la circulation générale par l'endoprothèse. Différents types d'endofuites sont décrits selon leur origine et mécanismes d'action. Les endofuites de type 2, définies par une circulation rétrograde au sein du sac anévrysmal depuis les artères mésentérique inférieure ou lombaires pose un problème de prise en charge thérapeutique. A travers la modélisation chez l'animal d'anévrysmes traités par endoprothèses et sièges d'endofuites de type 2, cette étude expérimentale établit qu'une seule de ces endofuites suffit pour créer une pression positive anévrysmale. Elle établit également la faisabilité d'un traitement coelioscopique des endofuites de type 2 permettant une baisse significative de cette pression tout en offrant une alternative thérapeutique peu invasive.
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Étude des mécanismes métaboliques et athérosclérotiques impliqués dans la dégénérescence des bioprothèses valvulaires

Mahjoub, Haïfa 20 April 2018 (has links)
280 000 prothèses valvulaires sont implantées chaque année à travers le monde pour traiter des valvulopathies. Le remplacement valvulaire a amélioré le pronostic des patients atteints de valvulopathies. La tendance ces dix dernières années est en faveur de l’implantation des prothèses biologiques ou bioprothèses par rapport aux prothèses mécaniques et actuellement, près de 80% des valves implantées sont des bioprothèses (BPs). Les BPs sont moins thrombogènes que les prothèses mécaniques et ne nécessitent généralement pas de traitement anticoagulant mais leur principal inconvénient est leur durée de vie limitée. La dégénérescence structurelle de la bioprothèse (DSB) est la cause principale de sa dysfonction, elle consiste en une calcification des feuillets qui entraîne une sténose progressive de la BP et/ou une déchirure de feuillet responsable d’une régurgitation. On estime que 20 à 30% des BPs présenteraient un certain degré de dysfonction 10 ans après l’implantation. La DSB est donc la principale limitation à l’utilisation des BPs et aucun moyen efficace de traitement de la bioprothèse avant l’implantation n’a pu être établi pour stopper ou éviter la progression de la DSB. Cependant, des études récentes suggèrent que la DSB serait un processus complexe incluant plusieurs mécanismes : une inflammation liée à la présence de lipides qui ressemblerait au phénomène d’athérosclérose, un dépôt de calcium lié à un métabolisme phospho-calcique dysfonctionnel et une réponse immune. Ainsi de nouvelles perspectives de recherche pourraient aboutir au développement d’approches thérapeutiques que ce soit dans le choix de la prothèse ou le traitement à instituer au moment de la chirurgie afin de prévenir la DSB. Néanmoins, pour développer de nouvelles stratégies efficaces afin d’éviter la DSB, il est d’abord nécessaire de comprendre les mécanismes qui aboutissent à la DSB et d’identifier les facteurs liés à la prothèse ainsi que les facteurs cliniques et métaboliques liés au patient qui sont impliqués dans ces processus et en particulier ceux qui sont modifiables. L’objectif général du projet est d’élucider les mécanismes impliqués dans la pathogénèse de la dégénérescence structurelle des bioprothèses aortiques et d’identifier les facteurs cliniques et métaboliques qui déterminent de façon indépendante ce processus pathologique. / Worldwide it is estimated that 280 000 valve substitutes are implanted each year to replace diseased heart valves. Hence, valve replacement has improved the outcome of patients with valvular heart diseases. The trend over the last decade is towards the use of biological valves or bioprotheses instead of mechanical valves and at the present time, nearly 80% of the implanted valve substitutes are bioprostheses (BPVs). BPVs have a low thrombogenicity, which generally obviates the need for anticoagulation. However, the use of BPVs is still plagued by their limited durability. Structural valve deterioration (SVD) is the major cause of bioprosthetic valve failure expressed clinically by a progressive prosthetic stenosis due to leaflet calcification and/or by regurgitation due to leaflet tear. It is estimated that 20-30% of implanted BPVs will have some degree of dysfunction at 10 years. Thus, SVD is a major hurdle to the widespread utilization of BPVs. Unfortunately, there are currently no effective means by which progression of SVD may be reduced or stopped by the treatment of valve tissues before implantation. However, recent studies suggest that SVD is a complex process probably modulated by several mechanisms including an atherosclerotic-like lipid-mediated inflammation, a calcium deposit induced by a dysfunctional phospho- calcic metabolism and an immune response. Therefore, new directions of research could lead to the development of treatment approaches for the prevention of SVD such as the choice of a specific type of BPV or the initiation of a treatment at the time of valve replacement. Nonetheless, to develop new efficient treatments to avoid BPV failure, it is first required to understand the mechanisms leading to BPV SVD and to identify the factors related to the BPV itself and to the patient clinical and metabolic factors, especially the modifiable ones, that are involved in these processes. The general objective of the study is thus to elucidate the mechanisms implicated in the pathogenesis of structural valve deterioration of aortic bioprostheses and to identify the clinical and metabolic factors that independently determine this pathologic process.
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Impact fonctionnel de la malrotation tibiale suite à l'enclouage centro-médullaire du tibia

Thériault, Benoît 18 April 2018 (has links)
Cette étude de cohorte vise à évaluer l’hypothèse qu’une malrotation postopératoire du tibia engendre des problèmes fonctionnels. Les patients adultes ayant subi un enclouage centro-médullaire d’une fracture isolée de la diaphyse tibiale (2003-2007) à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus ont été identifiés à l’aide des codes ICD-10. Parmi les 100 patients admissibles sur les 288 identifiés, 70 ont accepté de participer à l’étude. Une tomodensitométrie a été effectuée afin d’évaluer le degré de rotation tibiale. Le test fonctionnel Lower Extremity Functional Score (LEFS) a été complété. Les résultats ont été comparés entre les patients avec malrotation radiologique (≥10°) (groupe AM) et sans malrotation (<10°) (groupe SM). Le score LEFS était comparable dans les 2 groupes (groupe AM : 71 pts vs. groupe SM: 73 pts) (p=0,41). Malgré son incidence élevée, la malrotation du tibia suite à un enclouage centro-médullaire verrouillé de la diaphyse tibiale semble ne pas avoir d’impact fonctionnel significatif à moyen terme.
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Fonction et structure des muscles du plancher pelvien de femmes traitées par chirurgie et radiothérapie à la suite d'un cancer de l'endomètre

Bernard, Stéphanie January 2016 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2015-2016 / Ce mémoire porte sur les propriétés fonctionnelles du plancher pelvien à la suite de traitements pour un cancer de l’endomètre. Chez les femmes, le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique ayant la plus forte prévalence. Les traitements oncologiques de ce cancer ont des conséquences néfastes sur la continence urinaire et il est possible que des altérations aux muscles du plancher pelvien à la suite de ces traitements puissent expliquer en partie cette problématique. Ce mémoire est composé de deux études principales. La première étude porte sur la recension des écrits liés aux impacts de la radiothérapie sur la structure anatomique et la fonction musculaire du plancher pelvien chez des adultes atteints d’un cancer pelvien. La deuxième étude compare les propriétés fonctionnelles du plancher pelvien de femmes avec incontinence urinaire à la suite d'un cancer de l'endomètre traité par chirurgie et une radiothérapie adjuvante (groupe à l’étude), à celles de femmes avec hystérectomie sans incontinence (groupe témoin). Cette étude a permis de mettre en évidence une diminution de l’ouverture maximale à l’entrée vaginale, de la longueur vaginale, de la force maximale volontaire du plancher pelvien, du taux de développement de la force dans un test de force maximale et de la coordination lors d’un test de contractions rapides. Ainsi, les deux études de ce mémoire apportent de nouvelles évidences sur les altérations des propriétés fonctionnelles du plancher pelvien à la suite de traitements pour un cancer génital. / This master’s thesis is on functional properties of the pelvic floor muscles after treatments for endometrial cancer. In women, endometrial cancer is the most prevalent gynecological cancer. Urogenital dysfunctions, such as urinary incontinence, are frequent after oncological treatments of this cancer, and it is possible that alterations of the pelvic floor muscles could explain, in parts, such dysfunction. This thesis is constituted of two main studies. The first study is on the systematic review of the literature regarding the documented effects of radiation therapy on the anatomical structure and physiological function of the pelvic floor muscles of adults with pelvic cancer. The second study concerns differences in pelvic floor functional properties of women experiencing urinary incontinence after surgical and radiotherapy treatments for endometrial cancer (study group) to women with hysterectomy for benign disease (comparison group). This study presented results of reduced maximal anterior-posterior opening of the vaginal entry, vaginal length, maximal voluntary contraction, maximal rate of force development in a strength test, and coordination in a speed’s test. These two studies altogether bring new evidence that there are alterations to pelvic floor functional properties following treatments for genital cancer.
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Évaluation des symptômes liés au cancer, leur regroupement et leur trajectoire jusqu'à 18 mois après la chirurgie

Trudel-Fitzgerald, Claudia 19 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale s’intéresse à l’évolution des symptômes liés au cancer localisé, à leur regroupement et leurs interrelations. Lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard, 828 patients ont complété plusieurs questionnaires. Le premier objectif de cette thèse consiste à examiner l’évolution de cinq symptômes fréquents, soit l’anxiété, la dépression, l’insomnie, la fatigue et la douleur, et ce, selon les types de cancer et les traitements reçus. Les résultats indiquent que la sévérité des symptômes varie de façon importante pendant la trajectoire de soins oncologiques, et ce, particulièrement sur le plan des symptômes d’anxiété, qui diminuent de façon considérable dans les premiers mois suivant la chirurgie. Les résultats suggèrent également que le protocole de traitements adjuvants influencerait davantage l’évolution des symptômes que le type de cancer. Le deuxième objectif vise l’identification de profils de patients ayant des niveaux de symptômes similaires et leur association avec des caractéristiques médicales (type de cancer, traitements) et de certaines conséquences possibles (faible qualité de vie, altération du fonctionnement). Les analyses révèlent que le profil « Faible niveau de symptômes » est le plus fréquent dans l’échantillon, présente les meilleurs scores de qualité de vie et de fonctionnement, et est souvent retrouvé chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate et les patients traités par chirurgie seulement. Les profils présentant des niveaux élevés de symptômes psychologiques sont liés à un moins bon fonctionnement, alors qu’un profil composé de nausées et vomissements prédominants est le moins commun. Le troisième objectif a pour but d’explorer les relations temporelles entre les symptômes et de déterminer si certains symptômes prédisent de façon significative le niveau de sévérité ultérieur d’autres symptômes, à l’aide d’analyses par équations structurelles. Le modèle final montre que le meilleur prédicteur de la sévérité d’un symptôme est son niveau au temps de mesure précédent. Par ailleurs, la fatigue et l’anxiété sont des prédicteurs importants des niveaux subséquents de dépression, d’insomnie et de douleur durant la trajectoire de soins oncologiques. Dans l’ensemble, les résultats obtenus permettent de mieux comprendre l’évolution et l’interaction entre les symptômes liés au cancer.
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Résultats à long terme des chirurgies de sténoses sous-aortiques

Cameron-Gagné, Maude 19 March 2023 (has links)
L'obstruction sous-aortique fibromusculaire est une pathologie progressive et récurrente, qui sans intervention peut avoir de lourdes conséquences cliniques. Présentement, le suivi rapporté dans la littérature est d'environ 12 ans. L'histoire du suivi des patients est en cours d'écriture et les complications à long terme des chirurgies du passé commencent à se dévoiler. L'issue principale de l'étude était de déterminer la prévalence des récidives ainsi que le moment de la ré-intervention. Les issues secondaires étaient les suivantes : 1- caractériser les patients atteints de sténose sous-aortique; 2- déterminer la survie actuarielle, la liberté de ré-opération pour récidive de membrane et la liberté de ré-opération pour toutes les causes cardiaques; 3- déterminer les facteurs de risque de récidive, y compris les effets d'une myectomie; 4- caractériser l'évolution de la sténose sous-aortique en utilisant des données échocardiographiques de gradient maximum et moyen en aortique; et 5- caractériser l'évolution de la régurgitation aortique. La base de données de chirurgie cardiaque, regroupant l'Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, a été interrogée de 1962 à 2020 . Au total, 164 patients ont été identifiés, dont 56% étaient des hommes. L'âge des patients lors de la première intervention de fibromyectomie était de 11,5 (5-33) ans. Les gradients aortiques pic et moyen en préopératoire étaient respectivement de 64 et 37 mmHg. Le suivi, d'une durée moyenne de 18,6 ± 15,2 ans (médiane 13,1 et jusqu'à 52,5 ans), a été complété chez tous les patients. La première intervention de fibromyectomie était précédée d'un autre type d'intervention chirurgicale chez 39,6% des patients. Une procédure concomitante à l'intervention pour membrane sous-aortique a été effectuée chez 55,5% des patients. Une myectomie associée à l'intervention a été réalisée chez 39 % des patients. Une récidive cliniquement significative d'obstruction fibromusculaire sous-aortique nécessitant une correction chirurgicale est survenue chez 26,2% des patients (43 patients). Parmi ceux-ci, 7 patients ont subi une myectomie concomitante lors de la ré-intervention. La récidive est survenue après une moyenne de 19,3 ± 13,7 ans. Le taux de survie global était de 92 %, 85 % et 78 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'absence de ré-intervention (toutes causes confondues) était de 84 %, 67 % et 54 % respectivement, à 10, 20 et 30 ans. L'évolution de la récidive d'obstruction sous-aortique était différente selon l'âge du patient au moment de la chirurgie (< 5 ans vs > 5 ans). L'absence globale de récidive de membrane sous-aortique était à 10, 20 et 30 ans respectivement, de 89 %, 77 % et 64 %. Une courbe de ROC sur le risque de récidive a montrée qu'un gradient aortique maximal de 50 mmHg donne une sensibilité de 72,5 % et une spécificité de 86,4 %, alors qu'un gradient aortique moyen de 27 mmHg donne une sensibilité de 67,7 % et une spécificité de 87,4 %. La prévalence des récidives chirurgicales après réparation d'une sténose sous-aortique est de 26 %. La récidive survient principalement après dix ans de suivi. Ces données appuient fortement la nécessité d'un suivi à vie pour ces patients. / Subaortic fibromuscular obstruction is a progressive and recurrent pathology that can lead to death if no intervention is performed. Currently, the reported follow-up is approximately 12 years. The history of patient follow-up is currently being written and the long-term complications of past surgeries are beginning to unfold. The main outcome of the study was to determine the prevalence of recurrences as well as the timing for reoperation. The secondary outcomes were: 1- characterize patients with subaortic stenosis; 2- determine actuarial survival, freedom from reoperation for membrane recurrence, freedom from reoperation for all cardiac causes; 3- determine risk factors of recurrence, including the effects of a myectomy; 4- characterize the evolution of the subaortic stenosis using echocardiographic data on the maximum and average aortic gradient; and 5- characterize the evolution of aortic regurgitation. The cardiac surgery database of the Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec (IUCPQ) and the Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Québec, was queried from 1962 to 2020. A total of 164 patients were identified with 56% of men. The patient's age during the first fibromyectomy was 11.5 y (5-33) years. The preoperative peak and mean aortic gradients were 64 and 37 mmHg, respectively. Follow-up was complete in all cases with a mean duration of follow-up of 18.6 ± 15.2 years (median 13.1 and up to 52.5 years). The first fibromyectomy intervention was preceded by another type of surgical intervention for 39.6% of patients. A concomitant intervention to the subaortic membrane procedure was required for 55.5% of the patients. An associated myectomy procedure was performed in 39% of patients. Clinically significant recurrence of subaortic fibromuscular obstruction requiring surgical correction occurred in 26.2% (43 patients). Of these, 7 patients underwent an additional myectomy during reoperation. Recurrence occurred after an average of 19.3 ± 13.7 years. The overall patient survival rate was 92%, 85% and 78% of patients alive at 10, 20 and 30 years, respectively. The absence of reoperation (all causes combined) was 84%, 67% and 54% at 10, 20 and 30 years, respectively. The evolution of the recurrence of subaortic obstruction was markedly different according to the age at the time of the surgery (< 5 years vs > 5 years). The overall freedom from subaortic membrane recurrence at 10, 20, and 30 years was 89%, 77%, and 64%, respectively. A ROC curve for the risk of recurrence shows that a maximum aortic gradient of 50 mmHg has a sensitivity of 72.5% and a specificity of 86.4%, whereas an average aortic gradient of 27 mmHg has a sensitivity of 67.7% and a specificity of 87.4%. The prevalence of surgical recurrences after repair of subaortic stenosis is 26%. Recurrence mainly occurs after ten years of follow-up. These data strongly support the need for a lifelong follow-up for these patients.
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Traitement chirurgical des valvulopathies mitrales : impacts hemodynamique, fonctionnel et clinique

Magne, Julien 13 April 2018 (has links)
Les pathologies de la valve mitrale sont les valvulopathies les plus fréquentes dans le monde occidental. Elles touchent plus de 6% de la population de plus de 65 ans et ont un impact important sur la survie. L'insuffisance mitrale (IM) ischémique est une complication de la maladie coronarienne, fréquente à la suite d'un IDM. Son pronostic est sombre et le type de traitement chirurgical à appliquer demeure controversé. L'approche la plus commune pour répondre à 1TM ischémique est l'annuloplastie restrictive de la valve mitrale (ARVM) combinée au pontage aorto-coronarien. Cependant, la littérature rapporte des taux élevés de persistance d'IM à la suite de l'ARVM et la présence d'IM postopératoire est associée à un mauvais pronostic. Il est donc indispensable d'identifier les patients à haut risque de persistance d'IM après l'ARVM. Nous avons montré que la mesure des paramètres de la géométrie mitrale préopératoire permettait de prédire avec précision la persistance d'IM et le devenir des patients. L'ARVM consiste à implanter un anneau prothétique de petite taille afin de restaurer la coaptation des feuillets. Cependant, cette procédure peut limiter la mobilité des feuillets et causer une obstruction du flot mitral. Nos travaux ont montré que l'ARVM cause chez une proprotion importante de patients, une sténose mitrale fonctionnelle (SMF) associée à une augmentation de la pression artérielle pulmonaire et à une réduction de la capacité fonctionnelle. Nos travaux soulignent que l'ARVM est associée à un taux élevé de persistance/récurrence d'IM et/ou de SMF. Il est donc important d'identifier les patients à haut risque d'échec de l'ARVM et de développer de nouvelles techniques visant à mieux corriger PIM, sans induire de SMF. Lorsque la valve mitrale n'est pas réparable, le remplacement valvulaire mitral (RVM) est la seule solution. Une de nos étude a démontré que la présence de disproportion patientprothèse (DPP) après un RVM a un impact hémodynamique délétère et est associée à un taux de survie à long terme diminué. Ces travaux soulignent que lorsque le RVM est inévitable, il est important d'appliquer une stratégie afin d'éviter ou, tout du moins, de diminuer la sévérité de la DPP.
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Évaluation de l'équilibre postural et du patron de marche chez les individus adultes avec et sans faciopathie plantaire

Richer, Laure 27 March 2023 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, Canada. / La fasciopathie plantaire est l'une des atteintes musculosquelettiques la plus commune aux pieds. Elle a une prévalence de 7% dans la population autant chez les hommes que chez les femmes et touche principalement la tranche d'âge se situant entre 45 et 64 ans. Le fascia plantaire a comme rôle le support des différentes arches plantaires ainsi que le transfert des forces durant les différentes phases de la marche. Une blessure à celui-ci peut avoir un impact sur la fonctionnalité de l'individu. Ce mémoire a pour but d'évaluer si la fasciopathie plantaire a un impact sur l'équilibre postural ainsi que le patron de marche dans différentes conditions. 30 participants (15 avec fasciopathie plantaire) ont eu à effectuer 5 tâches d'équilibre différentes sur une plateforme de force sur laquelle les déplacements du centre de pression étaient analysés pour évaluer le contrôle postural. Les participants devaient aussi effectuer un test de marche sur le système GaitRite en marchant selon 3 vitesses différentes pour l'évaluation de différentes données spatio-temporelles à la marche. De plus, différentes mesures du pied étaient effectuées pour évaluer la mobilité ainsi que la douleur. Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre les deux groupes pour ce qui est des mesures cliniques du pied, excepté pour la douleur à la palpation qui était significativement plus élevée chez le groupe avec fasciopathie plantaire. Pour l'équilibre postural, une différence significative a été observée entre les deux groupes pour la variable aire de centre de pression (p < 0,01; d = 0,08) et vitesse d'oscillation dans la direction antéro-postérieure (p = 0,022; d = 0,04), suggérant une diminution du contrôle postural parmi les participants avec fasciopathie plantaire. Pour la marche, il a été démontré chez le groupe pathologique une diminution de la vitesse (p < 0,01; d = 0,12), la longueur des pas (p < 0,01; d = 0,16) et de la largeur des pas (p < 0,01; d = 0,18) par rapport au groupe contrôle durant les trois vitesses de marche effectuées. En conclusion, les individus atteints de fasciopathie plantaire présentaient une diminution du contrôle postural, surtout lors d'une tâche d'équilibre plus difficile (semi-tandem et unipodal) ainsi que des changements dans leur patron de marche comparativement à un groupe contrôle. Ces résultats ont des implications pour la prise en charge clinique associée aux limitations physiques comme l'équilibre et la marche des individus souffrant de fasciopathie plantaire lors d'un programme de réadaptation.

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