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Le jardin des informesLacasse, Camille 02 February 2024 (has links)
Ce document de recherche-création fait état des réflexions qui m'ont habitée ces deux dernières années quant à la manière d'aborder l'entre-deux en tant que matière en arts visuels. Ce mémoire aborde, principalement, la relation de mutualisme qui opère entre les pratiques du dessin et de la peinture par rapport à celle de la sculpture. Il s'agit donc d'une étude sur la métamorphose sous plusieurs angles : dans l'œuvre, dans son pigment, dans sa relation aux autres œuvres et dans la signification de ses formes. Sous l'esthétique du biomorphisme, ma recherche use du multiple pour explorer ces formes qui évoquent le vivant sans pourtant imposer une lecture explicite. Par la prolifération des propositions ; par l'abondance des dessins, sculptures de céramique et autres subjectils, l'exposition qui accompagne ce mémoire présente diverses œuvres hybrides dont les différents états de transformation vont de : la forme à l'informe, du bidimensionnel au tridimensionnel, et de l'objet d'art unique à l'ensemble d'œuvres. Je recommande la lecture de ce document à toute personne s'intéressant aux états liminaires, aux pratiques matérielles de l'art et aux formes émanant du vivant.
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Ce n'est pas l'espace qui m'importe, pourtant les choses sont làBelzile, Laurence 28 March 2024 (has links)
À travers la réalisation d’un corpus d’oeuvres peintes abstraites, j’investigue la place du corps dans la perception du réel et de ce fait, également, dans la perception de mes oeuvres. Grâce à une certaine concordance entre le positionnement spatial d’objets dans mon environnement immédiat et celui des formes dans l’espace pictural, je m’interroge sur la compréhension physique de mes oeuvres. Ce mémoire explore le cheminement qui m’a amené vers ce questionnement de nature artistique, le parcours qui s’opère lors de la création, ainsi que l’importance de la mise en espace dans la compréhension du corpus d’oeuvres réalisées.
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Pratique de création et pensée philosophique : le geste et la formeRiverin, André 05 April 2024 (has links)
Le présent ouvrage interroge à la source le concept de pli. Il le fait en prenant pour objet d‟étude l‟inséparabilité de l‟activité de peindre et du milieu peinture en lequel celle-ci s‟exerce. Le texte revient constamment sur ce même objet et fait basculer la compréhension que l‟on pourrait avoir du concept de pli de l‟intériorité vers le dehors, mieux, vers l‟intériorité du dehors. L‟oeuvre d‟art étant à la fois un être-tenu et un être-dehors, epoché et rythme, celle-ci s‟avère être alors l‟un des derniers lieux, sinon le dernier où demeure agissant cette inséparabilité que rend manifeste ma pratique de création losqu‟opèrent en elle les concepts d‟origine, de souci et de liberté. L‟intitulé Le geste et la forme cerne donc l‟ensemble de la problématique éthique au fondement de ces études au doctorat. Il le cerne en ce sens que, me tenant devant l‟étant en totalité, par-delà le fait qu‟avec chaque geste posé il s‟agit de tenir la promesse des gestes précédents pour les suivants, de sorte que puisse s‟y maintenir, avec chaque pas gagné, la possibilité de former une forme non donnée à l‟avance, il y va qu‟en cette forme s‟ouvre et s‟y maintienne, comme forme de vie, cette sensibilité à l‟absence d‟objet qui nous distingue de tout autre être vivant. Questionnée par le sens, s‟affirme ici, pour toute pratique de création quelle qu‟elle soit, l‟importance de la pensée phénoménologique, et plus particulièrement celle, herméneutique, de Heidegger, pour mettre des mots sur ce que ma pratique m‟offre lors des moments d‟attente et de surprise à titre d‟expériences que nous avons et qui nous ont, contrairement à celles que nous faisons et qui décident hors de nous. Le sol de l‟art étant ainsi l‟être et non la conscience, l‟espace de l‟art est le suspens d‟un monde tout fait pour nous. En lui s‟installe d‟un coup en l‟oeuvre d‟art la prégnance du sens dans le sensible, là où sens et sensibilité ne sont l‟un pour l‟autre que la différence d‟un identique. „„Le geste se fait forme‟‟résume mon travail dans le non-lieu de la création en quelque sorte. Ce moment relève de l‟attente. „„La forme se fait geste‟‟ révèle notre être-au-monde. Ce moment relève de la surprise, de l‟amplitude d‟un échange des regards que sous-tend l‟image d‟appel, là où, en elle, la transcendance prend son appel à elle-même.
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On exhibe, on s'exhibeCamelo Suarez, Constanza 24 April 2018 (has links)
À propos de la vidéocassette : Vidéo d'accompagnement d'un mémoire de maîtrise du même titre, résultat d'un projet de recherche théorique et pratique dans le domaine de la performance, médium artistique utilisé comme lien direct entre le quotidien et l'imaginaire esthétique. Observation d'extraits de huit performances exécutées à Québec et à Bogota. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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(Archipels) : construire une oeuvre : de l'image-utopie à l'horizon d'images / ArchipelsChapleau, Danielle 12 March 2024 (has links)
La métaréflexion porte sur la phase la plus obscure de la construction d'une œuvre : la période d'antériorité du faire. Loin en amont de cette étape de concrétisation, le créateur est assailli par un foisonnement intérieur : flux et émergences se succèdent, s'oblitèrent ou se contrecarrent. La fulgurance de l'image-utopie amorce ce parcours intime. Forte et prégnante, elle impulse le désir de créer. Comme une gangue, elle contient, encore crypté, tout le devenir de l'œuvre. L'image-utopie loge dans le préconscient, en zone protolangagière, et résiste aux conditions de la discursivité. Voilée, mais ponctuée de survenues conscientes, la protostructure de l'œuvre à venir y incube. Au fil de voyagements intérieurs immobiles, l'artiste s'imprègne de cette latence. Aucun observateur extérieur n'a accès à ce moment inaugural de l'expérience de création. Par mûrissement, l'image-utopie se transforme en intention de création. Une fois énoncée, elle marque le seuil de la phase programmatique du faire. Ce segment du parcours de création est notoirement imbriqué dans la morphogénèse de la subjectivation. L'artiste parfait son identité en établissant dans son œuvre des mises en relation inédites. De ce travail de création émane une connaissance intuitive directe, originelle, un savoir issu de l'expérience qui cadre avec l'épistémologie constructiviste. Praticienne, je m'ouvre sur ce vécu impénétrable. Ma réflexion, autodirigée, sous-tend mon effort de conceptualisation. L'œuvre [Archipels], matériau-témoin, est née au fil de résidences en immersion au Mexique. Cette expérience interculturelle et interdisciplinaire a singularisé ma démarche de création. Malgré la persistance de mes interrogations, malgré l'incertitude, je compose avec l'indéfinition et l'inexpliqué qui marquent ma relation au monde. En construisant et en partageant sa vision unique, l'artiste rallie l'humanisme inclusif de la philosophie de la complexité. Cette pensée globalisante accorde toute sa valeur au savoir expérientiel et l'associe dument au renouvèlement, à l'élargissement et à la réunification de la connaissance. / This metareflection addresses the most obscure stage of creating a work of art: what comes before doing. Long before the creation stage, creators are besieged with an inner profusion-a succession of flows and elements all emerging, clashing into and obliterating one another. This very personal journey is begun by a powerful, meaningful utopian image that impels the desire to create. Like veinstone, this image harbours the entire future work, in scrambled form. The utopian image resides in the preconscious mind, in the protolanguage zone, and resists discursivity. This is where the work's protostructure incubates, veiled, yet sparking moments of conscious insight. In the course of inner journeys, the artist is steeped in this latency. No outside observer can access this inaugurating moment of the creation experience. As it matures, the utopian image morphs into an intention to create. Once articulated, it has crossed into the programmatic stage of doing. This stretch of the creation journey is unquestionably enmeshed with the morphogenesis of subjectivization. The artist crafts an identity by creating novel relationships in their work. In turn, this creation produces a direct, original, experience-based, intuitive knowledge that connects with constructivist epistemology. As a practitioner, I open myself to this inscrutable experience. My self-directed reflection is the springboard for my conceptualization process. My work of art [Archipels], a material witness of this process, is the result of my immersion residency in Mexico. This intercultural and interdisciplinary experience gave my creation process its unique form. In spite of persistent questioning and uncertainty, I contend with the lack of definition and explanation characterizing my relationship to the world. By building and sharing a unique vision, artists mobilize the inclusive humanism of the philosophy of complexity. This global thinking recognizes the value of experiential knowing and rightfully associates it with the renewal, expansion and reunification of knowledge.
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PromenadeBrochu, Charles-Étienne 09 December 2024 (has links)
Ce texte porte sur ma pratique en arts visuels et encore plus spécifiquement sur l’évolution de cette dernière au cours des quatre dernières années. Une part importante de ce texte est dédiée au projet intitulé Promenadeque j’ai réalisé en 2018, ainsi qu’aux enjeux suscités par ce dernier. Il s’agit d’un projet numérique et interactif basé sur un moteur de génération procédurale, dont les thèmes s’articulent autour de la répétition et du travail. Ce projet s’inscrit en différence avec ma pratique habituelle du dessin numérique et c’est entre autre cette différence qui m’a semblé ouvrir une opportunité d’analyse. Cela dit, bien que ce projet soit le point d’ancrage de ce texte, j’adopte souvent un point de vue plus général étant donné que ma pratique artistique est en constante évolution et que je ne souhaitais pas me contraindre à trop de spécificité. Ce texte correspond à l’avancée de ma réflexion à un moment précis et je n’ai aucun doute que cette réflexion continuera à évoluer. Ce texte répond essentiellement à trois questions qui décrivent ma relation à l’art: 1) quel est mon intérêt face à l’art? 2) comment s’exprime cet intérêt? 3) quelle est ma posture face à cet intérêt? Ces questions s’inscrivent dans une réflexion personnelle qui guide mes expérimentations artistiques.
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Une précieuse et ridicule étude de caractèresDaoust, Chantal 12 April 2018 (has links)
Entre les arts visuels, la scénographie et le design graphique, une trame s'est tissée, l'espace de cette maîtrise en arts visuels. La plume de Molière, qui a donné naissance aux Précieuses ridicules il y a de cela plus de 350 ans, s'est à nouveau prêtée au jeu de la création. C'est à travers les personnages de Magdelon, Cathos, Gorgibus, le Marquis de Mascarille et le Vicomte de Jodelet que j'ai déployé l'univers de la typoésie. Je me suis intéressée aux différentes formes que peut empruter le langage écrit afin qu'il soit détourné en un langage visuel. Pour ce faire, j'ai documenté ma recherche de la vie de gens qui ont marqué l'histoire, d'événements socioculturels et d'œuvres tant littéraires qu'artistiques unissant le XVIIe siècle à notre ère. Le plaisir que j'ai éprouvé en donnant forme aux caratères de ces personnages m'a permis d'exprimer la convergence des passions qui m'habitent.
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L'utilisation de la honte comme moteur de créationLauzière-Vanasse, Claudel 24 March 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur le sentiment de honte intériorisée pouvant résulter de l’expérience de l’homosexualité et s’intéresse aux différentes stratégies créatives comme le récit de soi que l’artiste peut mettre en place pour s’en détacher. Alimentée par la réalisationd’actions concrètes à traversla vie quotidienne et par une immersion au sein de la culture queer, cette recherchetendà démontrerl’impact important que peut engendrer ledépassement de la honte sur le processus créatif. Plus encore, elle met de l’avant l’idée que l’œuvre qui trouve son fondement et sa raison d’être dans une expérience traumatique peut êtrele lieu d’une renaissance et d’une réinvention identitaire.
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Objet (du) vivant : quand le processus artistique raconte le corps de l'autreDemoli, Mathilde 26 April 2024 (has links)
Mon processus de création est au centre de ma démarche artistique, et depuis quatre ans, je m'intéresse aux procédés de la taxidermie. Je m'interroge sur les origines de cette pratique, ses usages et la manière de l'intégrer à une réflexion artistique. Si la taxidermie est une technique utilisée par de nombreux artistes comme médium plastique, à mon sens, elle constitue aussi un sujet de (la) représentation. C'est pourquoi je m'intéresse tout autant aux animaux taxidermisés, ceux que je fabrique et ceux déjà existants, qu'à leur protocole de fabrication : un générateur de formes et de motifs que je traduis en dessin, en peinture ou en céramique. Je récupère les morts sur les routes, sous les fenêtres, dans les jardins. Je rencontre et raconte leur corps, et les transforme en objets ; des objets à entretenir, à collectionner et à mettre en scène. Par ailleurs, au cours de la maîtrise, je me suis rapprochée des collections de zoologie de la Bibliothèque de l'Université Laval et du département de biologie. Ce qui, en plus d'avoir enrichi mes connaissances sur le vivant, m'a amenée à considérer davantage le montage d'une exposition comme la mise en place d'un écosystème, c'est-à-dire la création d'un milieu où les choses sont interconnectées et communiquent ensemble. De cette manière, mes installations oscillent entre la muséographie et l'atelier d'artiste, le cabinet de curiosités et le diorama.
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Miroir : iconotexte théâtralJalbert, Chantale 24 April 2018 (has links)
Mémoire en création littéraire, Miroir. Iconotexte théâtral, illustre l'homogénéisation entre la peinture et l'écriture. Suite à la présentation d'une installation scénique de ce mémoire qui eut lieu le 3 mai 1994 à l'Université Laval et qui mettait en scène une œuvre picturale de 213cm X 396cm et un récit poétique dialogué ; ou suite à la consultation de l'iconotexte livre-objet Miroir mis en annexe de ce document, le lecteur autant visuel que littéraire est confronté à une seule œuvre impliquant deux modes d'expression différents. Afin d'éclaircir cette nouvelle habitude de lecture, ce mémoire présente d'abord le texte de création Miroir avant d'amorcer les chapitres sur l'iconotexte théâtral Miroir et sur la notion d'iconotexte étudiée par Alain Montandon. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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