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La province romaine de Crète-Cyrénaïque, de Pompée à Dioclétien. Histoire, administration, société / The Roman Province of Crete and Cyrene, from Pompey to Diocletian. History, administration and societyChevrollier, François 23 June 2017 (has links)
Alors que les recherches sur la Crète romaine connaissent un nouveau dynamisme depuis une vingtaine d’années et que les fouilles conduites jusqu’à récemment en Cyrénaïque fournissent de plus en plus d’informations sur la période du Haut-Empire romain, le cadre administratif dans lequel vivaient ces deux régions de l’Orient hellénophone a paradoxalement été mis de côté. La double province de Crète-Cyrénaïque, créée à l’époque de Pompée et qui existe jusqu’à la Tétrarchie, a en effet très peu suscité l’attention des historiens, en raison de son caractère périphérique et de sa marginalité supposée. Cette thèse souhaite réévaluer le rôle historique de la Crète-Cyrénaïque au sein de l’Empire romain et analyser la façon dont les sociétés locales ont réagi à la domination de Rome. La première partie de la recherche s’intéresse à l’histoire administrative de la province, en étudiant la chronologie de sa création et les raisons qui ont conduit Rome à privilégier l’union des deux régions. Les fastes complets des promagistrats en poste en Crète-Cyrénaïque (proconsuls, légats, questeurs, procurateurs) sont établis ; l’organisation interne de la province est ensuite étudiée. Les deuxième et troisième parties se concentrent sur la vie des élites crétoises et cyrénéennes sous domination romaine à partir d’une analyse prosopographique. Sont d’abord proposés les portraits des grandes élites impériales : sénateurs crétois et cyrénéens, archontes du Panhellènion et grands-prêtres du culte des empereurs. On discute ensuite de l’évolution du milieu des notables locaux, en mettant en avant ce que l’entrée dans l’imperium romanum a changé pour eux, ainsi que les modifications de leurs modes de représentation et de leurs stratégies de domination sociale. De nombreux stemmata de grandes familles provinciales sont établis pour mieux rendre compte des réalités des élites locales de la période. / The last twenty years or so have seen a dramatic increase in the interest on Roman Crete, while long-standing archaeological excavations in Cyrenaica (when they were still possible) brought to light lots of information on the Roman period. However, the administrative setting which the two areas lived in during the High Empire remains almost completely unknown because of the historians’ disinterest in this double province of the Roman Empire. Created by Pompey and still a reality during the Tetrarchy, the province of Crete and Cyrene is often thought as a marginal and unsuccessful administrative entity, far away from Rome. The thesis aims at re-evaluating the historical role of the province in the Roman Empire and at analyzing the way local societies reacted to the Roman domination. The first part focuses on the administrative history of the province. The chronology of its creation is studied along with the reasons why Rome chose the administrative solution of the union. The fasti of the Roman magistrates in charge of the province are established and the internal organization of the province is analyzed. In the second and third parts, the life and evolution of local societies under Roman domination are discussed through a prosopographical analysis. Portraying the senators originating from Crete and Cyrenaica as well as the archontes of the Hadrianic panhellenic league and the high priests of the imperial cult gives valuable information on how local elites reached the superior strata of Roman society. But most of the aristocrats were only active locally and never got beyond their own city-states. Several stemmata of local families help to understand how the Roman Empire change the way of representing themselves and alter their strategies of social domination.
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Grecs et Romains face aux populations libyennes. Des origines à la fin du paganisme (VIIe s. av. J.-C. – IVe s. ap. J.-C.) / Greeks and Romans in front of Libyan People. From the Beginning to the End of Paganism (7th century B.C. – 4th century A.D.)Marini, Sophie 23 November 2013 (has links)
Longtemps relégués à un rôle secondaire dans les études consacrées à la Cyrénaïque antique, les Libyens et les relations qu’ils ont entretenues avec les Grecs, puis les Romains, n’avaient été envisagés que sous le prisme de l’hellénisation et de la romanisation. En s’inscrivant dans le cadre de l’évolution historiographique qui, dans ces dernières décennies, s’est consacrée davantage à prendre en considération les deux acteurs de l’interaction, l’objectif de cette thèse est de comprendre comment la rencontre de deux milieux hétérogènes, restés en contact pendant plusieurs siècles, a donné lieu à des influences réciproques et dans quels domaines celles-ci sont apparues. Notre étude se limite aux frontières politiques de la zone d’influence grecque fixées par le diagramma de Ptolémée Ier à Authamalax (actuelle Bu Sceefa) à l’ouest et au Katabathmos Megas (actuelle Solloum) à l’est. Les limites chronologiques quant à elles, sont comprises entre la fondation de Cyrène vers 631 av. J.-C. et le déclin du paganisme au IVe s. ap. J.-C. Organisé en sept chapitres thématiques, le présent travail propose de mettre en perspective les influences réciproques qui se sont opérées entre les Gréco-Romains et les Libyens dans les domaines socio-politique, culturel, religieux et économique à partir des données archéologiques et historiques. / For a long time relegated to a secondary role in the studies of ancient Cyrenaica, Libyans and the relationships they had with Greeks, then Romans, had been considered only through the prism of hellenization and romanization. In joining the framework of the historiographical evolution, which in recent decades has devoted more to consider both interaction’s actors, the objective of this thesis is to understand how the meeting of two heterogeneous circles, kept in touch for several centuries, has resulted in reciprocal influences and in which domains they appeared. Our study is limited to the political boundaries of the greek influence’s area set by the diagramma of Ptolemy I to Authamalax (current Bu Sceefa) to the west and in Katabathmos Megas (current Sollum) to the east. As for the chronological limits, they are included between the foundation of Cyrene towards 631 B.C. and the paganism’s decline in the fourth century A.D. Organized into seven thematic chapters, the present work proposes to put into perspective the reciprocal influences that have occurred between Graeco-Romans and Libyans in the socio-political, cultural, religious and economic spheres from the archaeological and historical data.
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L'armée romaine de Cyrénaïque à l'époque impériale / The Roman army in Cyrenaica in imperial timesGaballa, Omran 20 December 2013 (has links)
L’étude de l’histoire ancienne de la région Cyrénaïque est importante. Cette région a vécu une longue période d'occupation grecque du 8ème au 6ème siècle av JC. suivie par les Ptolémaée (rois d’Égypte) qui ont gouverné cette région jusqu’à l’arrivée des Romains. Ces derniers l’ont administrée environ huit siècles, à partir de l’an 74 av. JC. À l’époque romaine, la Cyrénaïque était organisée en province. La province était exposée à certaines invasions, surtout celles des tribus libyennes. La richesse de la Cyrénaïque a donc attiré les regards des envahisseurs. C’est pourquoi les Romains ont effectué, après leur installation dans la province, des mesures défensives (fortifications) pour la protection et la sécurité de la Cyrénaïque. Ils ont ainsi construit tout au long des frontières de la province des forteresses, des murs, des tours de contrôle pour la surveillance. Ils ont aussi construit un réseau routier pour relier les villes de la province et construit des fortifications autour des villes. Les Romains ont par ailleurs restauré celles qui existaient déjà avant leur arrivée. Nous étudierons l’organisation militaire, c’est-à-dire l’organisation de l’armée à l’époque romaine L’armée était constituée des troupes militaires. nous appuyons sur les inscriptions.les moyens de financement qui dépendaient essentiellement des impôts. Nous L’étuderions moyens défensifs et militaires pour la protection de la province. Les moyens défensifs sont répartis en trois types : le premier comprend les forteresse ; le second la construction des routes afin de relier les villes ; le troisième moyen comprend les fortifications et les tours pour protéger les villes Cyrénaïque. / The study of the ancient history of the Cyrenaica region is important. This region has experienced a long period of Greek occupation from the 8th to the 6th century BC. Followed by Ptolemies, (Egyptian kings) who ruled this area for some time , until the arrival of the Romans. These have given approximately eight centuries , from the year 74 BC. JC . In Roman times, Cyrenaica was organized by province. The province was exposed to some invasions, especially those of the Libyan tribes. The wealth of Cyrenaica has attracted the attention of the invaders. This is why the Romans made after installation in the province, defensive measures for the protection and safety of Cyrenaica .They thus constructed along the borders of the province fortresses, walls, control towers monitoring .They also built a road network to connect the cities of the province and built fortifications around cities. The study military organization, that is to say the organization of the army at the time Roman. The army was made up of military forces, regular and local troops support. We rely on the inscriptions found on some ancient sources and basis for our research. The military organization of troops , weapons used , the means of financing depended mainly Taxes. The study defensive and military means for the protection of the province. Defensive measures are divided into three types the first includes the fortresses, churches and farms fortifies. The study of construction of roads to connect cities, and transport these provisions military. the third means comprises fortifications and towers to protect the five cities of Cyrenaica.
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L’histoire de la cité d'Euhespérides, depuis sa fondation jusqu'à son abandon (fin du VIIe – milieu du IIIe siècle avant J.-C.) / History of the city of Euhesperides since its foundation until its abandonment (late 7th - mid-3rd century BC)Zubi, Salah 20 June 2014 (has links)
Euhespérides (Benghazi) en Cyrénaïque (Libye), est une ville grecque, fondée à la fin du VIIe ou début du VIe siècle avant J-C. La ville est purement grecque, elle a été fondée et habitée par les Grecs, jusqu'à ce qu'ils l'abandonnent. Abandonnée au milieu du IIIe siècle avant J-C., elle n'a jamais été réoccupée. La date de la fondation de la cité est plus ancienne qu'on ne le pensait, elle a été fondée par les Grecs venus de différentes régions de la Grèce. L'une des principales raisons de la fondation d'Euhespérides dans ce lieu est la présence du port naturel connecté au lac. Le noyau de la ville était situé sur la colline de Sidi Abeid, sur le bord nord de la sebkha Es-Selmani. Ensuite, la cité s'est étendue dans toutes les directions. La première mention de la ville est venue d'Hérodote à trois reprises. Les fouilles sur le site de la ville ont commencé en 1952, après avoir identifié son emplacement par la photographie aérienne.Par les grandes quantités de céramiques découvertes sur le site, de deux types – céramiques fines et communes– en plus des amphores de transport, il s'est avéré que le volume des échanges commerciaux de la cité était considérable, et que l'importation incluait différentes régions du monde méditerranéen.Euhespérides a été abandonnée au milieu du IIIe siècle avant J-C, et ses habitants ont alors été déplacés vers un autre site, Béréniké, situé à trois km à l'Ouest. La principale raison de l'abandon était une décision politique, mise en œuvre par la force. Cette décision a été prise par Ptolémée III et son épouse, Bérénice, pour punir la population de sa résistance à la nouvelle autorité, en démolissant la cité et imposant à sa population de quitter la cité par la force. / Euesperides (Benghazi) in Cyrenaica, east of Libya is a Greek city, founded in the late seventh or early sixth century BC. The city is purely Greek; it was founded and inhabited by the Greeks, until they were abandoning it. Abandoned in the middle of the third century BC., It was never reoccupied. The date of the founding of the city is older than previously thought; it was founded by the Greeks from different regions of Greece. One of the main reasons of the foundation of Euesperides in this place is the presence of natural port connected with the lake. The nucleus of the city located on the hill of Sidi Abeid, on the northern edge of the Sebeka Es- Selmani. Then, the city has expanded in all directions. The first mention of the city came from Herodotus in three times. The excavations at the site began in 1952, after identifying its location by aerial photography. By large amounts of pottery discovered on the site of two types - fineware and coarseware , in addition to the amphorae of transport, it turned out that the volume of trade of the city was considerable, and that the importation included different regions of the Mediterranean world.Euesperides was abandoned in the mid-third century, and its inhabitants were then moved to another site, Berenice, located three kilometers to the west. The main reason for the abandonment was a political decision, implemented by force. This decision was taken by Ptolemy III and his wife, Berenice, to punish the people of his resistance to the new authority, demolishing the city and imposing its population to leave the city by force.
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La traite des esclaves noirs en Lybie dans les temps modernes / the black slaves’ trade in Libya in the modern eraAbu alkhir, Saleh 24 May 2016 (has links)
Cette thèse, sur la traite des esclaves noirs en Libye, dans les temps modernes, en particulier aux XVIIIe et XIXe siècles, a nécessité une recherche à partir de questions telles que : quelles sont les origines et les catégories des esclaves noirs qui arrivèrent en Libye ? Les divers prix pratiqués ? Les stations commerçantes les plus importantes du Sahara ? Les routes caravanières empruntées pour le transport des esclaves vers l’Afrique du Nord et plus particulièrement la Libye ? La thèse porte sur les principaux marchés libyens, les méthodes d’achat et de vente, les prix des esclaves, les impôts, les douanes. La Libye a servi, en premier lieu, de plaque tournante pour l’exportation des esclaves vers d’autres destinations et notre étude s’est attachée à ses ports d’où partaient les esclaves en direction de l’Egypte, de l’Empire ottoman, du Levant et des pays du Maghreb. La thèse met aussi l’accent sur la vie sociale des esclaves, leurs rituels religieux, leurs traditions et coutumes, leur habitat, leurs relations avec leurs maîtres, leur intégration dans la communauté libyenne et musulmane jusqu’à en faire partie, le point de vue de la société libyenne sur ce phénomène de l’esclavage. La dernière partie de la thèse aborde la diminution du phénomène de l’esclavage en Libye, puis l’interdiction et l’abolition du commerce à partir de la pression internationale exercée sur l’Empire ottoman. Une évaluation est faite sur la qualité des mesures gouvernementales à cet égard, à travers un récit historique des évènements jusqu’à la fin du commerce à partir de l’occupation italienne, en 1911. / This thesis is about the black slaves’ trade in Libya in the modern era especially in the eighteenth and nineteenth centuries. It illustrates a range of research issues such as, the sources of black slaves which came to Libya, its types and prices, the important commercial stations in the desert, the routes of the caravans which carried the slaves to North Africa and to Libya in particular. The research study comes across the most important markets on the Libyan soil, the methods of purchasing and buying, the slaves’ prices, the taxes and the customs. Hence, Libya was the area of re-exporting the slaves in the first place, the theses will mention the important exporting harbours and the important destinations such as Egypt, the Ottoman State (Turkey), and the Levant and the Maghreb countries. The thesis extends its scope to cover the social life of the slaves, their religious rituals, their customs and traditions, their houses, their relationships with their masters, the perception of the Libyan society to the slave phenomenon until they become an important component of the Libyan society and the Islamic societies in general. The last part of the thesis deals with the history of abolition of the slave trade and the disappearance of the slave phenomenon totally in Libya. This will be done by following the sequence of events starting with the international pressure on the Ottoman Empire for the abolition of slavery, the assessment of the seriousness of the governmental measures (procedures) and recalling the historical events until the end of the slave trade by the Italian occupation to Libya in 1911.
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