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Figuration et défiguration : présences du personnage dans quelques romans portugais des années 80 à nos jours / Figuration and Disfigurement : character's presences in some portuguese novels of the 80s in our days

Carmo, Sarah 08 December 2011 (has links)
Cette étude vise à analyser la façon dont la présence du personnage dans le roman portugais des trente dernières années est conditionnée par l’imbrication de données figuratives et leur défiguration. Le personnage se fait ainsi l’écho des bouleversements économiques, politiques et sociétaux provoqués par la chute de la dictature. Il apparaît alors comme le moyen efficace d’interroger les anciens modèles et d’en figurer de nouveaux. Le personnage semble donc proposer diverses figurations de l’humain, relatives à chacun des auteurs étudiés qui font entendre une voix individuelle et originale. Ainsi, dans certains romans, l’impossibilité d’une identité stable dont l’échec mène à la défiguration renvoie, dans d’autres textes, à la possibilité de la figure dans sa diversité et sa dissémination. Les indices de cette ambivalence apparaissent dès le niveau textuel où la défiguration du récit par la disqualification de l’action, le désordre des hiérarchies entre les personnages, et le brouillage des frontières entre textes, auteur et personnage concourt à rendre la diversité de figuration du personnage. Celle-ci semble alors se développer dans l’effet-personne mis en place par le texte et qui assimile le personnage à un individu identifiable et connaissable, malgré la crise qui peut le menacer. De l’extérieur vers l’intériorité, le personnage s’étend en profondeur. L’intériorité du personnage est néanmoins assaillie par la perception d’un monde impossible dont les repères instables façonnent un milieu hostile et inhabitable. Le délitement de son unité se révèle dans son entier à travers la non-reconnaissance de soi et l’effacement du corps. Le personnage n’est plus alors considéré comme une individualité, mais comme une figure afin de rendre compte de son pouvoir de fascination. / This study aims at analyzing the way the character’s presence in the portuguese novel of the last thirty years depends on the interweaving of representational data and their disfigurement. The character echoes back of the economic, political and societal turnovers provoked by the fall of the dictatorship. Thus, it appears as an effective fabric that questions the former models and elaborates new ones. Therefore, the character seems to propose several representations of the human being, relative to each of the studied authors. In one hand, some novels attempt to the impossibility of a stable identity representation and the disfigurement it failure provokes. In other hand, the texts also depict the possibility of a figure underlaid by its variety and its scattering. The indications of this ambivalence appear from the textual level where the disfigurement of the narrative by the disqualification of the action, the disorder of the hierarchies between characters, and the border’s fading between texts, author and character contributes to express the variety of character’s representation. Therefore, this one tends to create a person-effect set up by the text and which assimilates the character to a recognizable and knowable individual, in spite of the crisis which can threaten it. The the character’ interiority is nevertheless assailed by the perception of an impossible world which unstable marks shape an hostile and uninhabitable environment. Consequently, the disintegration of the character’s unity arises through the non-recognition of himself and the disappearance of the body. The character is not then considered any more as an individual, but as a figure that exerts a fascination’s power on the reader.
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Ce que charrie la chair. Approche sociologique de l'émergence des greffes du visage / What the Flesh Carries. A Sociological Approach to the Emergence of Face Transplant

Le Clainche-Piel, Marie 28 May 2018 (has links)
Comment le visage est-il devenu un organe, objet de don et de transplantation ? En partant de ce questionnement, cette thèse investit le milieu de celles et ceux qui ont porté et débattu des projets de transplantation faciale au cours des années 2000 et 2010 en France et au Royaume-Uni. Elle éclaire les conditions sociales selon lesquelles la transplantation faciale a été rendue acceptable, pour les patients opérés et les équipes chirurgicales, les coordinateurs du don d’organes et les proches des donneurs défunts qui permettent le prélèvement. L’enquête a impliqué un investissement approfondi de l’ensemble de la chaîne de la transplantation,reposant sur la collecte d’archives (scientifiques, institutionnelles, médiatiques), sur la réalisation d’entretiens (avec les chirurgiens, les patients, les acteurs du don d’organes et de la régulation médicale, les membres d’associations de personnes défigurées), ainsi que sur une ethnographie des services hospitaliers qui réalisent ces opérations (du bloc jusqu’aux réunions de service). En suivant au plus près ces acteurs, l’enquête éclaire les tensions quel’expérimentation révèle sur son passage.Cette recherche aborde la greffe comme un objet qui articule des questionnements au croisement des institutions, des mouvements associatifs et des expériences du don. La greffe du visage bouscule, tout d’abord, les prétentions des chirurgiens à s’autoréguler. La confrontation des équipes chirurgicales aux institutions sanitaires et éthiques, qui évaluent l’opportunité de cette expérimentation, révèle des rapports distincts à l’objectivité médicale e tà l’encadrement des pratiques hospitalières. L’émergence de la greffe du visage travaille,ensuite, les collectifs de personnes défigurées qui oscillent entre soutien au progrès médical et dénonciation de la chirurgie comme oppression. Les réactions des associations françaises et anglaises sont révélatrices de conceptions distinctes de la défiguration, et contribuent à façonner la trajectoire de la greffe du visage. La greffe du visage interroge, enfin, les conditions sociales de disponibilité des corps des défunts et les tensions à l’oeuvre dans la réception d’un don anonyme d’organes. Les patients greffés au visage sont soumis à une double contrainte qui peut-être vécue comme contradictoire : d’un côté, celle de remercier le donneur, de l’autre, celle de l’oublier pour accepter la greffe. La thèse révèle ainsi l’assemblage hétérogène, mais néanmoins cohérent, de ces niveaux d’analyse, qui est en jeu dans chaque déplacement d’une partie de corps d’une personne à une autre. Elle éclaire, en d’autres termes, ce que charrie la chair. / How has the face become an organ, object of donation and transplantation? Starting from thisquestioning, this thesis invests the environment of those who have carried facial transplantprojects, and those who have debated about them, during the years 2000 and 2010 in Franceand the United Kingdom. It illuminates the social conditions according to which facialtransplantation has been made acceptable, for transplanted patients and surgical teams, organdonation coordinators and relatives of deceased donors who allow the retrieval. The enquiryinvolved an in-depth investment of the whole chain of transplantation, based on the collectionof archives (scientific, institutional, media), on conducting interviews (with surgeons, patients,organ donation and medical regulation’s actors, members of associations of disfigured people),as well as doing an ethnography of hospital services that carry out these operations (from theoperating rooms to the service meetings). By closely following these actors, the surveyilluminates the tensions that experimentation reveals in its passage.This research addresses face transplant as an object that articulates questions at the crossroadsof institutions, social movements and experiences of donation. Face transplant upsets, first ofall, the claims of the surgeons to self-regulate. The confrontation of surgical teams with healthand ethical institutions, which evaluate the appropriateness of this experiment, reveals distinctrelationships to medical objectivity and to the supervision of hospital practices. The emergenceof face transplant, then, poses a challenge to the collectives of disfigured people who oscillatebetween support for medical progress and denunciation of surgery as oppression. The reactionsof the French and English associations are indicative of distinct conceptions of disfigurement,and help to shape the trajectory of face transplant. Lastly, face transplant questions the socialconditions of the dead bodies' availability and the tensions at work in the reception of ananonymous donation of organs. Transplanted patients are subject to a double constraint that canbe experienced as contradictory: on the one hand, that of thanking the donor, on the other, thatof forgetting the donor in order to accept the transplant. The thesis thus reveals theheterogeneous – and at the same time coherent – assembly of these levels of analysis, which isat stake every time a body part is transferred from one person to another. It illuminates, in otherwords, what the flesh carries.
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Le 'mime de rien' de Philippe Lacoue-Labarthe : phrase, théâtre, philosophie / The « mime de rien » of Philippe Lacoue-Labarthe : « phrase », theater, philosophy

Murena, Nicolas 25 January 2019 (has links)
Ce travail de thèse, inscrit entre littérature comparée, théâtre et philosophie, est fondé sur l'analyse d'une notion polysémique : la mimèsis. Il s'agit en effet d'étudier le traitement de cette notion dans le corpus philosophique de Lacoue-Labarthe et de trouver là un point de départ pour l'analyse de ses textes littéraires (Phrase, L'''Allégorie'' et Préface à la Disparition). La première partie est consacrée à une mise au point philosophique dont le but est de situer la pensée de la mimèsis de Lacoue-Labarthe par rapport à la philosophie grecque (Platon, Aristote) et allemande (de Winckelmann à Heidegger, en passant par Schiller, Hölderlin, le romantisme ou Hegel). Nous observons ainsi combien, dépassant une interprétation productive (la Darstellung) ou passive (la Nachahmung) de la mimèsis, Lacoue-Labarthe propose de voir la représentation littéraire et théâtrale comme le produit d'un « mime de rien », où « rien » est compris comme ce qui échappe à toute représentation possible. Les deuxième et troisième parties approfondissent la manière dont ce « rien » trouve un écho dans ses textes littéraires. Plusieurs analyses formelles sont alors menées : influence de la traduction sur la versification du texte poétique et théâtral, développements sur l'esthétique du sublime qui guide l'auteur, évocation des rapports de ses textes avec les pratiques de la musique, de l'opéra et de l'oratorio, mise en rapport, enfin, de son écriture, avec le genre de la « biographie » littéraire et artistique. / This literary, theatrical and philosophical work is founded on the analysis of a polysemous concept : the mimèsis. In this phd, we try to study the treatment of this concept in the philosophical corpus of Lacoue-Labarthe and to see the links between his philosophy and his literary texts : Phrase, L' « Allegorie » and Préface à la Disparition). The firts part is devoted to a philosophical approche. We try to understand the formation of Lacoue-Labarthe's thought compared to Greeks (Plato, Aristote) and Germans (Winckelmann, Heidegger, Schiller, Hölderlin, romanticism and Hegel). Exceeding a productive (Darstellung) and a passivates (Nachahmung) interpretation of the mimèsis, Lacoue-Labarthe proposes to see the literary and theatrical representation like the product of a « mime de rien » (« mimes of nothing »), where « nothing » is understood as what escapes any possible representation. Several formal analyses are then explore : influence of the translation on the versification, description of the sublime esthetics of Lacoue-Labarthe, links between Lacoue-Labarthe's texts and music, opera or oratorio, links between « writing » and « biography ».
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Shoah à travers l’œuvre de Samuel Beckett

Mozolewska, Agata 03 1900 (has links)
Shoah laisse une empreinte sur l’écriture de Samuel Beckett, elle la façonne, l’affecte, la contamine, alors qu’elle n’est jamais explicitement nommée dans l’œuvre. Dans ses textes d’après-guerre, depuis la trilogie jusqu’à Soubresauts, on remarque une évolution de la forme : textes saturés et phrases interminables, répétitions et enfin textes de plus en plus vides. En observant ces phénomènes, cette thèse interroge un rapport innommé et innommable entre Shoah et l’écriture de Beckett. Elle observe cette forme que Shoah donne à l’écriture en l’épuisant, en cherchant à la saturer, en la saccageant et enfin en lui faisant porter les marques de la disparition. Dans un préambule nécessaire, on contextualisera et expliquera la notion de corps concentrationnaire, concept clé de cette thèse en tentant de la définir afin de justifier le lien entre l’image de ce corps et la figure qui surgit dans l’univers beckettien jusque dans la forme même du texte. Dans une première partie, on analysera tout d’abord le phénomène de l’épuisement du corps dans l’univers beckettien en faisant le parallèle avec l’univers concentrationnaire. On soulèvera à la fois la question de l’inaboutissement de toute action, son inachèvement, son sisyphéen et interminable recommencement. On analysera ce même phénomène d’épuisement dans l’écriture beckettienne, qui comme le corps, signifie à la fois l’exténuation physique, matérielle, un « puisement » qui vide. Dans la deuxième partie, on verra une certaine forme de continuité de cet épuisement dans le phénomène de la défiguration qui est une suite de la réduction du corps à son utilité d’animal ou de machine, à l’anonymat, au dépérissement total de l’individualité alimenté par la répétitivité abrutissante de certaines tâches, de certains gestes et de mouvements. Le corps du personnage beckettien dont le potentiel a été démoli en fin de compte ne peut que se transformer en figure dégradée, irreconnaissable, détruite. De la même façon, l’écriture qui ne cesse d’échouer se brise, se déforme tout en continuant à s’acharner à se donner une forme. C’est cet acharnement qui la ruine. Enfin, dans un troisième temps, on soulèvera la question de la disparition qui fait partie de cette dégradation. La disparition des corps et de la forme, l’image disparue, l’absence et le texte qui s’efface hantent l’écriture becketienne. Mais ces absences laissent malgré tout une empreinte, une manière de refléter ou d’aborder Shoah et « ce qui reste » de Shoah. Ce phénomène de disparition marque incontestablement la forme à travers les éclats, les bribes, les vides, un texte qui se présente en s’effaçant. Reste une trace du manque, du manque d’images et de mots. L’écriture de Beckett ne peut être qu’incomplète, trouée, lacunaire pour dire ou pour laisser entrevoir Shoah, sans jamais la nommer ou la montrer. / The Shoah leaves an imprint on Samuel Beckett's writing, it shapes it, affects it, contaminates it, even though it is never explicitly named in the work. In his post-war texts, from the trilogy to Soubresauts, we see an evolution of form: saturated texts and interminable phrases, repetitions and, finally, texts that become more and more empty. By observing these phenomena, this thesis questions an unnamed and unspeakable relationship between the Shoah and Beckett's writing. This study observes this form that the Shoah gives to writing by exhausting it, saturating it, sacking it and finally make it bear the marks of disappearance. In a necessary preamble, we will contextualize and explain the concept of the concentrationary body, a key concept of this thesis, by trying to define it to justify the connection between the image of this body and the figure that arises in the Beckettian universe even down to the text’s form. In a first part, we will analyze the phenomenon of the body’s exhaustion in the Beckettian universe by drawing a parallel with the world of concentration. At the same time, we will raise the question of the inability of all action, its incompletion, and its Sisyphean, endless renewal. This same phenomenon of exhaustion will be analyzed in Beckettian writing, which, like the body, signifies both physical and material depletion, a using-up that empties. In the second part, we will see a certain form of continuity of this exhaustion in the phenomenon of disfigurement which follows from the body’s reduction to its use-value as animal or machine, to its anonymity, to the total withering away of its individuality fueled by the mind-numbing repetitiveness of certain tasks, gestures and movements. The body of the Beckettian character whose potential has been demolished can ultimately only turn into a degraded, unrecognizable, destroyed figure. In the same way, the writing that continues to fail breaks down, becomes distorted even as it continually strives to give itself a form. It is this relentlessness that ruins it. Finally, in a third moment, we will raise the question of the disappearance that is part of this degradation. The disappearance of body and form, the disappeared image, the absence and the fading text haunt Becketian writing. But these absences still leave an imprint, a way of reflecting or addressing the Shoah and “what remains” of it. This phenomenon of disappearance undeniably marks the form through scraps, fragments, nothingness, a text that presents itself as fading away. Traces of emptinesss, of missing images and words, remain. Beckett's writing can only be incomplete, unwhole, in order to say or suggest the Shoah without ever naming or showing it.
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L'esthétique de la défiguration dans l'écriture théâtrale du vingtième siècle et ses implications philosophiques / Aesthetics of disfiguration in the twentieth century's playwriting, and its philosophical implications

Wiame, Aline 27 February 2012 (has links)
Notre thèse entend développer des concepts « théâtraux », abondants dans la littérature philosophique, en les confrontant aux stratégies représentatives mises en œuvre dans l’écriture théâtrale. Les devenirs de cette rencontre entre philosophie et théâtre sont intimement liés à un processus scénique de défiguration, comprise comme épreuve plastique des figures et de ce qui les excède. En prenant toujours comme point de départ les questions posées par des textes théâtraux et en nous centrant sur leur résonance avec la philosophie française contemporaine, nous avons élaboré divers outils conceptuels afin de cartographier ce travail commun du théâtre et de la philosophie par la défiguration. <p>Notre premier chapitre prend appui sur les textes Matériau-Médée et Hamlet-Machine de Heiner Müller pour analyser les rapports entre mythes et figures ainsi que les critiques de la représentation qu’implique leur mise en scène. Ces questions nous incitent à aborder les processus de démythologisation à l’œuvre dans la pensée critique de la première Ecole de Francfort, et leur reprise par Philippe Lacoue-Labarthe sous le concept de « défiguration ». Nous montrons que cette défiguration est toujours, chez Philippe Lacoue-Labarthe, affaire de scène et de théâtre. Nous sommes amenée à élaborer le concept de dé-dramatisation pour saisir la portée d’une telle pensée philosophique et de ses implications artistiques, à la croisée entre l’histoire du théâtre et celle des pratiques conceptuelles. <p>Dans un deuxième chapitre, nous nous affrontons directement à la conceptualisation de la notion de « scène » à partir des contradictions du « théâtre de parole » créé par Pasolini. Nous approchons la scène à travers le champ de la liturgie et de l’esthétique chrétiennes, et à travers celui de l’image cinématographique (dans une réévaluation du « vieux problème » de la différence entre théâtre et cinéma). Nous définissons la scène comme dispositif de monstration des conditions de possibilité d’un « partage du sensible », selon le concept créé par Jacques Rancière. Nous examinons, notamment à travers les travaux d’Esa Kirkkopelto, comment une telle scène travaille la philosophie entre schème et concept (de Wittgenstein à Althusser et de Nietzsche à Derrida), inventant ainsi une théâtralité de la pratique conceptuelle.<p>Notre troisième chapitre analyse les phénomènes de dédoublement des rôles chez Pirandello, Genet et Müller pour revisiter les fonctions de la « scène psychique » ainsi que de tout le lexique théâtral qui structure l’approche psychanalytique de l’inconscient. Nous proposons de penser la théâtralité à l’œuvre dans la construction de la personnalité en fonction d’une subjectivité « scéno-cartographique » dont l’impact thérapeutique a été éprouvé, notamment, par la psychiatrie institutionnelle. <p>Enfin, dans un dernier chapitre, nous nous laissons guider par le théâtre de Samuel Beckett pour définir l’agencement qui se tisse entre théâtre et philosophie, grâce à la défiguration comme opérateur conceptuel. A travers le « faire » dramatique et sa crise, nous interrogeons la manière dont la question de l’action a été posée par l’histoire de la philosophie. Nous examinons les usages que font Deleuze et Souriau du terme de « dramatisation » et de son impact dans le développement des dimensions virtuelles de l’expérience. Nous évaluons ce qu’apporte la pratique de l’acteur aux modes d’attention philosophiques, et nous proposons de comprendre les rapports du théâtre et de la philosophie en fonction du concept d’ « incorporation ». Nous concluons en démontrant que la prise en compte de l’expérience de la scène théâtrale dans et par la philosophie est une condition sine qua non au façonnement d’une théorie croisant études visuelles et conceptualisation de la représentation par l’image et par l’action. Nous déjouons ainsi toute tentation iconoclaste, en travaillant les dimensions de mouvement et de temporalité que la scène permet de saisir.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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