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Etude longitudinale des compétences sociales chez les enfants avec TSA d'âge préscolaire : articulation entre approches expérimentale et écologique / A longitudinal study of social skills in preschool children with Autism Spectrum Disorder (ASD) : Comparison between experimental and ecological approchesGarry, Cécile 06 December 2018 (has links)
L’objectif de ce travail est d’évaluer le développement des compétences sociales chez les enfants avec TSA d’âge préscolaire. 19 enfants (âge moyen au début de l’étude = 52,44 mois ; écart-type = 10,07) scolarisés en Unités d’Enseignement en Maternelle ont été suivis pendant 10 mois. En référence au modèle de Yeates et collaborateurs (2007), les compétences sociales sont appréhendées selon 2 composantes parmi 3, le traitement de l’information sociale et les comportements d’interaction sociale. Le traitement de l’information sociale est évalué au moyen de l’exploration visuelle de scènes sociales dans un paradigme d’eye-tracking. Les comportements d’interaction sociale sont observés en situation écologique, en milieu scolaire. De façon attendue, les principaux résultats montrent que la sévérité des troubles et le niveau socio-communicatif au début de l’étude des enfants influencent le développement de leurs compétences sociales dans ces deux composantes. Toutefois, ceci est à moduler en fonction du contexte. Les patterns d’exploration des scènes sociales sont relativement stables au cours de l’année scolaire. En revanche, des progrès sont notables au niveau des comportements sociaux en classe. De plus, des liens peuvent être faits entre le développement du traitement de l’information sociale et des comportements d’interaction sociale en classe. L’analyse des profils individuels démontre une variété de trajectoires individuelles de développement des compétences sociales pouvant être mise en lien avec les profils cliniques des enfants. / The purpose of this work is to assess the development of social skills in preschool childrenwith ASD. 19 children (mean age at baseline = 52.44 months, SD = 10.07) enrolled in Kindergarten special schools were followed for 10 months. Based on the model of Yeates et al. (2007), social skills are apprehended according to two of three components, the social information processing and the social interaction behaviors. The social information processing is evaluated by the visual exploration of social scenes in an eye-tracking paradigm. The social interaction behaviors are observed in ecological situation at school. Expectedly, the main results show that the severity of the disorders and the socio-communicative level at the beginning of the study influence the development of children’s social skills in these two components. However, this need to be modulated according to the context. Patterns of social scenes exploration are relatively stable during the school year. On the other hand, a progress is notable in terms of social behavior in the classroom. In addition, links can be made between the development of social information processing and social interaction behaviors in the classroom. The analysis of individual profiles demonstrates a variety of individual social skills development trajectories that can be linked to the clinical profiles of children.
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Associations prospectives entre la présence d’une télévision dans la chambre d’un enfant à 4 ans et les saines habitudes de vie à 10 ans : rôle des pratiques parentales efficacesFortin, Geneviève 07 1900 (has links)
Contexte. Les instances de recherche en pédiatrie mentionnent que le temps d’écran crée des conséquences négatives immédiates et ultérieures sur la santé et les saines habitudes de vie des enfants et des adolescents. Ils suggèrent une supervision parentale, un encadrement du temps d’écran ainsi que des espaces et des moments sans écrans. Toutefois, nous savons que les pratiques parentales efficaces sont la source primaire de socialisation et établissent donc les habitudes de vie d’une famille. Les pratiques parentales sont aussi souvent utilisées dans des programmes de prévention pour les comportements et pour les habitudes de vie chez les jeunes.
Objectif. Nous souhaitons examiner l’effet modérateur des pratiques parentales efficaces sur les liens entre la présence d’une télévision dans la chambre des garçons et filles au préscolaire et les saines habitudes de vie ultérieures (l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires, les habitudes alimentaires et la durée du sommeil).
Méthode. Les participants (929 garçons et 930 filles) proviennent d’une cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). La télévision dans la chambre (rapportée par l’enfant et confirmée par l’intervieweur) et les pratiques parentales efficaces (rapportées par la mère) ont été récoltées à 4 ans. Les saines habitudes de vies (rapportées par la mère) ont été récoltées à 10 ans. Des régressions linéaires ont été effectuées pour tester l’hypothèse d’une modération en faisant des analyses stratifiées par le sexe, tout en contrôlant pour des caractéristiques individuelles et familiales.
Résultats. La télévision dans la chambre n’est pas associée significativement sur les saines habitudes de vies, tant chez les gars et les filles. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les gars. Des pratiques parentales efficaces élevées chez les garçons augmentent l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires quand un garçon a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Pour les filles, les pratiques parentales efficaces prédisent une plus grande durée de sommeil, en tant qu’effet direct. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et la durée du sommeil chez les filles. Les pratiques parentales efficaces élevées augmentent la durée du sommeil quand une fille a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles.
Conclusion. Les pratiques parentales efficaces peuvent être considérées comme un facteur de protection sur les saines habitudes de vie associées avec une télévision de la chambre, améliorant ainsi les chances d’un développement optimal chez l’enfant. Ainsi, la parentalité est une cible pertinente pour les programmes de prévention, particulièrement pour l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les garçons et la durée du sommeil chez les filles. / Background. Community pediatricians and allied youth services report that screen time creates immediate and subsequent well-being and lifestyle risks in children and adolescents. In fact, current guidelines recommend parental supervision and monitoring of screen time as well as screen-free spaces and moments. Effective parenting practices are often targeted in prevention programs addressing behavioral development and diminishing risk for mental psychopathologies. Little is known regarding the role of parenting in effectuating guidelines.
Objective. This study aims to examine the moderating effect of parenting practices on the relationship between the presence of a television in the preschool child’s bedroom and subsequent healthy lifestyle habits (physical activity outside school hours, healthy eating habits and sleep duration).
Methods. Participants (929 boys and 930 girls) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) birth cohort. Bedroom television (reported by children and confirmed by interviewer) and effective parenting practices (reported by mothers) were collected at age 4. Mothers reported on chilren’s healthy lifestyle habits at age 10. Linear regressions were conducted, stratified by sex, to test expected moderation hypothesis by controlling for child and family characteristics.
Results. Bedroom television was not significantly associated with lifestyle risks, both in boys and girls. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and physical activity outside school hours for boys. Better parenting practices were associated with increases in physical activity outside school hours when a bedroom television was present, compared with lower effective parenting practices. For girls, effective parenting for girls predicted higher sleep duration as a direct effect. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and sleep duration for girls. Better parenting practices were associated with increases sleep duration in the presence of a bedroom television, compared with lower effective parenting practices.
Conclusion. Effective parenting practices can be considered as a protective factor for lifestyle habits associated with the presence of a television in the preschool bedroom, thus bettering chances of optimal development. These findings support the role of parenting as a program target for risk prevention.
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Enfant actif, ado accompli : associations longitudinales entre les loisirs actifs pendant l’enfance et l’engagement et la réussite scolaires ultérieursKosak, Laurie-Anne 05 1900 (has links)
Mémoire de maîtrise présenté en vue de l’obtention de la maîtrise en psychoéducation, option recherche et stage (M. Sc.) / Contexte. L’activité physique est un facteur de protection important tout au long de la vie. De plus, les enfants ayant un engagement scolaire plus élevé ont souvent de meilleurs résultats scolaires, et ceux-ci ont de plus grandes chances d’aller plus loin dans leurs études. Toutefois, peu d’articles ont étudié la relation entre la pratique d’activité physique et l’engagement et la réussite scolaires de façon longitudinale et aucun ne l’a fait avec un échantillon pancanadien. Objectif. Ce mémoire de recherche en deux articles vise à étudier les associations entre la participation aux loisirs actifs pendant l’enfance, soit à 6 ans et à 12 ans, et l’engagement scolaire à 14 ans ainsi que la réussite scolaire entre 18 et 20 ans, au-delà de plusieurs caractéristiques familiales, pour les garçons et pour les filles. Méthodes. Le premier article étudie 4537 garçons et filles de l’Étude longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) ayant des données sur la pratique de jeu actif à 6 ans. Par régression linéaire, l’association entre les jeux actifs à 6 ans rapportés par la personne la mieux renseignée au sujet de l’enfant et l’engagement scolaire auto-rapporté à 14 ans est évaluée. Par la suite, une analyse de modération en fonction des défis socioaffectifs à 6 ans est effectuée. Le second article étudie 2775 enfants de l’ELNEJ qui avaient des données sur la pratique de loisirs actifs à 12 ans. L’association entre les loisirs actifs auto-rapportés à 12 ans et la moyenne scolaire auto-rapportée à 18 ans ainsi que l’obtention du diplôme d’études secondaires à 20 ans est mesurée à l’aide d’une régression linéaire. Résultats. Le jeu actif à 6 ans était lié à un engagement scolaire plus bas à 14 ans pour les garçons. Les symptômes anxieux modéraient cette association pour les garçons et les filles et l’agressivité relationnelle modérait cette association pour les garçons. Les filles qui prenaient plus part à des sports organisés ou artistiques à 12 ans avaient de meilleurs résultats scolaires à 18 ans et les garçons et les filles qui pratiquaient plus de loisirs actifs à 12 ans avaient plus de chances d’avoir obtenu leur diplôme du secondaire à 20 ans. Cependant, les filles qui pratiquaient plus d’activité physique non structurée à 12 ans avaient de plus bas résultats scolaires à 18 ans. Conclusion. Les loisirs actifs ont de nombreux bienfaits sur la réussite scolaire ultérieure. Ces résultats encouragent la pertinence de motiver les enfants à être plus actifs afin de mettre toutes les chances de leur côté de réussir dans le futur, ainsi qu’à apporter une attention particulière aux enfants présentant des défis socioaffectifs, afin que ceux-ci puissent bénéficier du jeu actif tout autant. / Context. Physical activity is an important protective factor throughout life. Additionally, children with higher school engagement often perform better academically, and are more likely to go further in their studies. However, few articles have studied the associations between physical activity and academic engagement and success longitudinally, and none have done so with a pan-Canadian sample. Objective. This research in two articles aims to study the associations between participation in active leisure during childhood, at ages 6 years and 12 years, and school engagement at age 14 years as well as academic success between ages 18 and 20 years, beyond several family characteristics, for boys and girls. Methods. The first article studies 4,537 boys and girls from the National Longitudinal Study of Children and Youth (NLSCY) with data on active play at age 6 years. By linear regression, the association between active play at age 6 years, reported by the person most knowledgeable about the child, and self-reported school engagement at age 14 years is evaluated. Subsequently, a moderation analysis based on socioemotional challenges at age 6 years is carried out. The second article studies 2,775 children from the NLSCY who had data on active leisure at age 12 years. The association between self-reported active leisure at age 12 years and self-reported academic average at age 18 years as well as high school graduation at age 20 years is measured using linear regression. Results. Active play at age 6 years was associated with lower school engagement at age 14 years for boys. Anxiety symptoms moderated this association for boys and girls and relational aggression moderated this association for boys. Girls who participated in more organized or artistic sports at age 12 years had better academic achievement at age 18 years, and boys and girls who participated in more active leisure at age 12 years were more likely to have graduated from high school at age 20 years. However, girls who engaged in more unstructured physical activity at age 12 years had lower academic achievement at age 18 years. Conclusion. Active leisure has many benefits for later academic success. These results encourage the relevance of motivating children to be more active to give them every chance of succeeding in the future, as well as to pay particular attention to children presenting socioemotional challenges, so that they can benefit from active play just as much.
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Le complément grand-parental. Arrangements quotidiens, solidarités familiales et inégalités sociales au prisme de la prise en charge des jeunes enfants par les grands-parents / Grandparental childcare. Work-family arrangements, family solidarity and social inequalitiesKitzmann, Morgan 03 December 2019 (has links)
En France, les politiques de conciliation travail-famille reposent principalement sur le développement de modes de garde institutionnels. Les grands-parents continuent pourtant d’occuper une place importante dans les arrangements quotidiens des familles. Comment expliquer leur implication dans la garde des jeunes enfants ? En alliant sociologies de la famille et de l’articulation des temps sociaux, et en croisant méthodes qualitatives et quantitatives, cette thèse s’intéresse aux bricolages des parents au quotidien pour articuler vies familiale et professionnelle, à travers l’étude du cas limite qu’est le recours à l’aide des grands-parents. Cette thèse met l’emphase sur deux logiques. 1) S’il existe une norme de bonne grand-parentalité qui règle la façon dont les grands-parents s’impliquent dans la garde de leurs petits-enfants, celle-ci émane des catégories sociales supérieures et n’est pas intériorisée de façon homogène dans tous les milieux sociaux. Les stratégies éducatives des parents et les attentes vis-à-vis des grands-parents diffèrent selon l’origine sociale. 2) Les contextes professionnels, familiaux et institutionnels jouent comme des contraintes et des opportunités qui influent sur les arrangements quotidiens des parents et les conduisent à infléchir leurs stratégies éducatives quant à l’implication des grands-parents. L’analyse de l’articulation de ces logiques permet d’identifier quatre types de garde grand-parentale : dépannage, routine, intensif et loisirs. Cette thèse montre enfin la corrélation entre développement des enfants et garde grand-parentale, invitant à penser cet objet comme un ensemble diversifié de pratiques vectrices d’inégalités sociales. / In France, work-family policies rely mainly on the development of formal childcare. Yet grandparents still have an important role in the daily arrangements of families. How can this involvement of grandparents be explained? By allying the contributions of the sociology of the family and the studies on work-family reconciliation, and based on the combination of qualitative and quantitative methods, this thesis examines to what extent the efforts of parents to articulate professional time and family aspirations are often stopgap solutions made on a daily basis. The use of grandparental childcare is a case study for such analysis.This thesis focuses on two logics. First, while there is a norm of what is good grandparenting that determines the way grandparents should get involved in childcare, it originates from the upper-classes and is not homogeneously internalized in all social categories. Parents' educational strategies and expectations regarding grandparents differ according to their social background. Second, professional, family and institutional contexts act as constraints and opportunities that influence parents' daily arrangements and lead them to modify their educational strategies as to the degree and forms of grandparents' involvement. The analysis of the articulation of these logics makes it possible to identify four types of use of grandparents for the care of young children: temporary fix care, routine care, intensive care and leisure care. This thesis also shows how grandparent involvement affects child development. It invites us to consider grandparental childcare as a broad set of practices through which inequalities can be transmitted.
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La qualité des repas en famille conditionne différemment l’association prospective entre les tendances d’habitudes télévisuelles à la petite enfance et les relations sociales à l’adolescenceHarandian, Kianoush 06 1900 (has links)
Contexte : Malgré les directives sur le temps d’écran, les enfants passent plus de temps sur des appareils électroniques qu’auparavant, ce qui en fait un facteur de risque important pour le développement social ultérieur. Les facteurs de protection à l’utilisation prolongée des écrans dans le contexte de l’enfance sont peu explorés. Partager des repas dans un contexte familial pourrait offrir un moyen de favoriser le développement psychosocial et de contrer les risques associés au temps d’écran élevé. Cette étude examine l’interaction entre l’environnement des repas en famille et la tendance de temps d’écran à la petite enfance sur les principales relations sociales des adolescents. Il est attendu qu’une meilleure qualité des repas en famille joue un rôle protecteur sur l’association entre les tendances d’habitudes d’écran et les relations sociales adolescentes. Méthode : Les participants sont 1 455 enfants (50,9 % de filles) de la cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec. Les parents ont rapporté l’utilisation d’écrans des enfants à 2 et 6 ans et la qualité de l’environnement des repas en famille à 6 ans. Les parents et les enfants ont respectivement fourni des mesures sur la relation parent-enfant et la victimisation à 13 ans. Les analyses ont testé l’association directe entre les tendances du temps d’écran et la qualité de l’environnement familial durant les repas sur les relations sociales ultérieures, en utilisant des régressions linéaires. Les analyses de modération ont ensuite examiné l’interaction entre les tendances de temps d’écran et la qualité de l’environnement des repas en famille sur les relations sociales. Résultats : Nous avons observé qu’une hausse dans le temps d’écran était associée à une relation père-fille moins conflictuelle et moins de victimisation chez les filles ainsi qu’à des relations moins positives avec les deux parents et moins de victimisation chez les garçons. Pour tous, un meilleur environnement lors des repas était associé à des relations sociales plus saines avec les parents et les pairs. L’environnement familial lors des repas avait un effet modérateur distinct sur l’association entre les habitudes télévisuelles et les relations des filles avec leur mère ainsi que leurs pairs. Entre autres, lorsque les repas représentaient une occasion d’expression et de communication, une hausse du temps d’écran était associée à une relation mère-fille plus positive et moins conflictuelle. Étonnamment, les filles participant à des repas en famille moins positifs et ayant une tendance de temps d’écran plus élevée éprouvaient moins de victimisation à l’adolescence. L’interaction entre les tendances de temps d’écran et la qualité de l’environnement des repas en famille n’était pas trouvée significative pour les garçons. Conclusion : Encourager les repas familiaux représente une activité simple/rentable qui peut compenser certains risques à long terme associés à une utilisation accrue des écrans au-delà des caractéristiques individuelles et familiales préexistantes et concurrentes. Les initiatives de santé publique devraient considérer les repas en famille comme une stratégie d’intervention complémentaire aux directives d’utilisation des écrans. Les directives sur l’utilisation des écrans devraient considérer les repas en famille comme une stratégie compensatoire. / Background: Despite screen time recommendations, children are increasingly spending time on electronic devices, rendering it an important risk factor for subsequent developmental outcomes. Not much is known about protective factors in childhood context. Sharing meals could offer a way to promote psychosocial development and counter risks associated with screen use. This study examines the interaction between family meal environment and early childhood screen time on key adolescent social relationships. We expect that better mealtime environment plays a protective role in the association between screen time trends and adolescent social relationships. Method: Participants are 1455 millennial children (50.9% girls) from the Quebec Longitudinal Study of Child Development birth cohort. Parents reported on child screen use at ages 2 and 6 years and family meal environment quality at age 6 years. Parents and children reported on parent-child relationships and victimization experiences, respectively, at age 13 years. Multiple regression estimated the direct association between screen time trends and family meal environment quality and the interaction between screen time trends and family meal environment quality on later social relationship outcomes. Results: We observed that a greater increase in screen time was associated with a less conflictual father-daughter relationship and less peer victimization for girls as well as less positive relationships with both parents and less victimization for boys. For both girls and boys, a better mealtime environment was associated with better social relationships with parents and peers. For girls, early childhood screen time trends had distinct impacts on relationships with mothers and peers, conditional on mealtime environment. When family meals are an opportunity to express feelings and communicate, increasing trends in screen time are associated with more positive and less conflictual mother-daughter relationships. These same increases in screen time were associated with less peer victimization when family meal environment quality was more dysfunctional. No meaningful non-linear associations between screen time trends and family meal environment quality were observed for boys. Conclusion: Capitalizing on family meal environment represents a simple/cost-efficient activity that can compensate for some long-term risks associated with increased screen use, above and beyond pre-existing and concurrent individual and family characteristics. Public health initiatives may benefit from considering family meals as a complementary intervention strategy to screen use guidelines.
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Association entre le risque génétique et l’agression physique à l’âge scolaire : le rôle médiateur des comportements externalisés et des expériences adverses précocesBouliane, Mélanie 05 1900 (has links)
Il y a consensus qu’approximativement la moitié des différences individuelles liées à l’agression physique sont héritées. Cependant, les premières manifestations comportementales et sociales de cette propension génétique demeurent inconnues. Cette étude vise à tester l’hypothèse selon laquelle, les scores polygéniques liés à l’agression (SPGAG) et au trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH; SPGTDAH), tous deux ayant précédemment été associés à l’agression physique à l’âge scolaire, se manifesteraient d’abord par des comportements externalisés et des expériences adverses à la petite enfance. Les données génétiques de 718 participants (44,6 % garçons) de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ) ont été utilisées pour estimer les SPGs. L’agression physique à l’âge scolaire a été rapportée à six reprises entre 6 et 13 ans par des enseignants indépendants. Les mères ont rapporté les comportements externalisés (agression physique, hyperactivité, opposition) et les expériences adverses (difficultés avec les pairs, pratiques parentales hostiles et coercitives) à trois occasions entre l’âge de 3½ et 5 ans. Les résultats indiquent que ces deux SPGs prédisent l’agression physique à l’âge scolaire. Néanmoins, seules les difficultés avec les pairs expliquent l’association entre le SPGAG et l’agression physique. L’hyperactivité, l’opposition et les pratiques parentales hostiles et coercitives sous-tendent toutes, de façon séparée, l’association entre le SPGTDAH et l’agression physique à l’âge scolaire, bien que seule l’hyperactivité ait une contribution unique lorsque ces construits sont examinés simultanément. Ces résultats contribuent à décrire comment l’étiologie génétique liée à l’agression physique se manifeste à la petite enfance, identifiant ainsi des cibles précoces d’intervention. / There is now a consensus in the literature suggesting that approximately half of the individual differences related to physical aggression (PA) are inherited. However, the behavioral and social early manifestations of this genetic propensity remain unknown. This study aims to test the hypothesis that polygenic scores related to aggression (PGSAGG) and attention deficit hyperactivity disorder (ADHD; PGSADHD), both of which were previously shown to be associated with PA during school-age, would be first phenotypically expressed as externalized behaviors and adverse experiences in early childhood. The genetic data of 718 participants (44,6% boys) from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) were used to estimate the SPGs. PA in school age was reported up to six times between 6 and 13 years old by independent teachers. Externalized behaviors (PA, hyperactivity, opposition) and adverse experiences (difficulties with peers, harsh and coercive parenting practices) were reported by mothers on three occasions between the ages of 3½ and 5 years old. Results indicate that both SPGs predicted PA in school age. However, only difficulties with peers explain the association between PGSAGG and PA. Hyperactivity, opposition, and harsh and coercive parenting practices in early childhood all separately partially mediated the association between PGSADHD and PA in school age, although only hyperactivity has a unique contribution when these constructs are examined simultaneously. These findings contribute to describing how PA measured genetic etiology ascertained by the PGS come to be first phenotypically expressed in early childhood, identifying early intervention targets for interventions.
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