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Posthumes, inventaire ; suivi de, Fragments et photos exhumés du garde-robe, un archivageFortin, Anne-Marie 05 1900 (has links) (PDF)
Composé de deux parties, le mémoire « Posthumes. Inventaire » suivi de « Fragments et photos exhumés du garde-robe, un archivage » s'intéresse à la consignation de souvenirs d'enfance rattachés à un événement traumatique. Il cherche à saisir de quelle façon un adulte arrive à consigner sa mémoire lorsque, dans l'enfance, on l'a tenu à l'écart d'un événement traumatisant. Dans un premier temps, la partie de création du mémoire offre, sous forme de fragments, une accumulation de souvenirs qui, à l'image d'un album photos, dresse le portrait d'une enfance marquée par le suicide d'un proche. À travers les souvenirs relatés, la narratrice retrouve et expose des lieux et des situations de son enfance dont le sens est teinté par le suicide de la conjointe de son père. La seconde partie, quant à elle, est constituée d'un dossier d'accompagnement offrant un éclairage théorique sur l'œuvre de création. Dans cette partie, l'auteure présente et explique sa démarche de création, tant sur le plan de la forme que de la méthode de travail, tout en définissant les diverses influences et réflexions qui ont mené à la rédaction du mémoire de création.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souvenirs, mémoire, enfance, suicide, traumatisme, filiation, fragments, perte, famille, deuil, Louise Bourgeois, Mélanie Gélinas, Denise Desautels.
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Pratiques actuelles et souhaitées autour de la mort et du deuil en CPE : points de vue d'acteurs-clésLapierre, Annie 10 1900 (has links) (PDF)
Depuis les dernières décennies, le rapport à la mort et au deuil a connu d'importantes transformations sociétales. Autrefois partagé publiquement, ce rapport relèverait aujourd'hui davantage de la sphère privée. Ces changements autour de la mort et du deuil engendreraient un malaise chez l'adulte. La conception que l'enfant se fait de la mort en serait influencée. Les enfants n'échapperaient pas au silence des adultes. Pour les enfants d'âge préscolaire, les études sur la mort et le deuil se font rares. Puisqu'un groupe important d'enfants d'âge préscolaire fréquente les Centres de la petite enfance (CPE) et qu'ils sont considérés par le Ministère de la famille et des aînées (MFAQ) (2007) comme étant un facteur de protection pour l'enfant, cette recherche qualitative et exploratoire étudie les pratiques au regard de la mort et du deuil actuellement présentes et celles qui pourraient être mises en place dans les CPE. Cette recherche a pour objectifs de décrire les pratiques au regard de la mort et du deuil mises en place actuellement dans des CPE à partir du point de vue d'acteurs-clés, d'explorer les pratiques souhaitées au regard de la mort et du deuil en CPE, d'identifier les perceptions des informateurs-clés concernant le vécu des enfants au regard de la mort et le deuil, d'explorer comment s'incarne le partenariat entre le milieu de garde et les parents en CPE lorsque des évènements particuliers surviennent au regard de la mort et du deuil et finalement de détailler le rôle l'intervenante en travail social en matière de deuil et de mort en CPE. Les résultats de cette recherche révèlent que les professionnelles travaillant en CPE, ainsi que les parents d'enfants qui fréquentent un CPE, font régulièrement face à des situations en lien avec la mort et le deuil. Par contre, même si pour les parents et les professionnelles certaines trousses d'informations sur la mort et le deuil en petite enfance existent, on observe qu'en plus d'un manque de connaissances théoriques chez les professionnelles travaillant en CPE, un malaise à parler de la mort avec les enfants est omniprésent tant chez les professionnelles que chez les parents. Ce malaise influencerait et teinterait les opinions sur les pratiques au regard de la mort et du deuil dans les CPE.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mort, deuil, petite enfance, CPE, garderie, pratiques, éducation à l'enfance.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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Entre le texte et le corps : travail de deuil, performativité et différences sexuelles chez Hélène Cixous / Between Text and Body : Work of Mourning, Performativity and Sexual Differences in the work ofHélène CixousCrevier Goulet, Sarah-Anaïs 04 November 2011 (has links)
Cette thèse propose de mettre en rapport les enjeux soulevés par la thèse de la philosophe Judith Butler concernant la « mélancolie du genre » et l’œuvre autobiographique d’Hélène Cixous, travaillée depuis ses commencements par la question du deuil et de la différence sexuelle/genre. Dans ce travail, nous souhaitons montrer en effet que la démarche philosophique théorique de Judith Butler, qui relit les thèses freudiennes sur le deuil, la mélancolie et la formation du moi en montrant l’importance de la perte au cœur de l’identité sexuelle, trouve des résonances dans le travail d’écriture et de réécriture « autobiographique » d’Hélène Cixous. L’écrivain reconfigure de fait la notion classique d’autobiographie, tout son œuvre vie étant marqué par un mouvement fondamental qui consiste à reconnaître les deuils et les séparations ayant donné naissance à l’écriture, un mouvement qui consiste, autrement dit, à créer une archive de l’autre. La thèse comporte deux parties : la première partie théorique explique les enjeux qui sous-tendent la « mélancolie du genre » pensée par Judith Butler et les effets de cette mélancolie sur le corps et la sexualité ; les notions de travestissement et de performativité sont revisitées à partir des notions psychanalytiques d’identification et d’incorporation. Puisque la mélancolie du genre est le résultat de la non-reconnaissance des premiers attachements homosexuels, la nécessité de repenser le rapport au maternel, du point de vue féminin plus particulièrement, est posée ; les notions de sémiotique (Julia Kristeva) et de chôra (Jacques Derrida/ Julia Kristeva) ouvrent ici la voie et nous invitent à penser la mère du côté du mouvement et de l’altération, de la plasticité (Catherine Malabou). La seconde partie propose une traversée de l’œuvre d’Hélène Cixous, depuis Dedans (1968) jusqu’aux toutes récentes fictions analysées à partir de la question du deuil et de la notion freudienne de la substituabilité des objets. Sont examinées les formes de substitutions des pertes inaugurales que sont pour l’écrivaine le deuil du père et le deuil de l’Algérie, substitutions qui passent d’abord et avant tout par le travail signifiant. La question de l’humain est abordée par la figure de l’enfant mongolien, dont la naissance quarante ans avant son entrée dans l’œuvre est venue faire vaciller toutes les divisions caractérisant habituellement le sujet (féminin/masculin, humain/animal, vivant/mort), y compris celle, capitale, entre né et non-né. La notion d’incorporation mélancolique est également mobilisée pour explorer les métamorphoses et nombreuses transfigures animales de l’écrivaine, qui mettent en avant la plasticité du vivant mais non moins sa fragilité. Incontournable, la question de la mère et du maternel chez Cixous est analysée dans son rapport à l’écriture et à la langue : lieu de mouvement, support de transformation et de transsubstantiation mais aussi contenance, la langue chez Cixous fait mère. / This thesis proposes to make a link between the issues raised by Judith Butler regarding « gender melancholy » and Hélène Cixous’ autobiographical work, which has dealt from the start with the question of grief and sexual difference/gender. Our wish is to show how Judith Butler, in revisiting Freud’s theories on grief, melancholy and the formation of the ego, points out the importance of loss at the heart of sexual identity and finds resonance in Hélène Cixous’s « autobiographical » writings and rewritings. The writer, in fact, reconfigures the classical notion of what an autobiography is; her/his life-work is under the influence of a fundamental impulse seeking to identify the losses and separations which gave birth to the writing;an impulse which consists, in other words, in creating an archive of the other. The thesis is made up of two parts: the first part explains the issues underlying Judith Butler’s « gender melancholy »and the effects of this melancholy on body and sexuality; the concepts of transvestism and performative utterance are revisited based on notions of psychoanalytical identification and incorporation. The necessity to rethink the maternal relationship, especially from a feminine perspective, is posited. Notions of semiotics (Julia Kristeva) and of chôra (JacquesDerrida/Julia Kristeva) open the way and invite us to consider the mother from the angle of movement and modulation, of plasticity (Catherine Malabou). The second part offers a cross-section of Hélène Cixous’ work, starting from Dedans (1968) right up until her latest fiction, analyzed from the point of view of grief and the Freudian notion of the substitutability ofobjects. The initial losses, which for the writer mean mourning for a father and for Algeria, take on the form of substitutions which are found above all in the work of the signifiers. The human question is broached by the figure of the Down syndrome child whose birth forty years prior to appearing in the literary work, has come and put off balance the divisions which normally characterize the subject (feminine/masculine, human/animal, living/dead), including the crucial division between born and unborn. The notion of melancholic incorporation is also used to explore the metamorphoses and many animal transfigures of the writer, which highlight the plasticity of the living as well as its fragility. The unavoidable question of the mother and the maternal in Cixous is analyzed in its relation to writing and language: a place of movement, material for transformation and for transubstantiation, not to mention countenance. Language for Cixous enacts the mother.
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L'urbain et la mort : ambiances d'une relation / Death and the city : ambiances of a relationshipThiolliere, Pascaline 13 June 2016 (has links)
La ritualité funéraire est en France depuis le tournant du 21ème siècle en profonde transformation, ce qui interroge fortement la relation entre la ville et la mort. Un certain rejet du cimetière standardisé et de ses contraintes s’exprime par le recours toujours plus fréquent à la crémation et à la dispersion. La matérialité de la cendre amène à une dématérialisation et une localisation plus diffuse des morts. Celles-ci sont renforcées par l’usage croissant de supports numériques (page memorial, réseaux sociaux, cimetières virtuels) qui ouvrent de nouveaux espaces-temps pour l’entretien de la relation aux morts et participent à redéfinir la spatialité du deuil. En outre, les considérations écologiques se révèlent aujourd’hui structurantes et bouleversent le domaine du funéraire tant au niveau pratique qu’au niveau des représentations. Nous faisons l’hypothèse que le tissage de notre relation aux morts passe par le corps, par ses mouvements et ses gestes qui matérialisent et donnent une ambiance à cette relation. Ainsi, à partir de cette approche sensible des ambiances, les dispositifs construits et paysagers sont appréhendés comme des mises en condition spatiales, temporelles, mais aussi corporelles, qui participent à la construction de la relation à la mort et aux morts et façonnent en partie le vécu intime du deuil. Les seuils, les rythmes et les gestes en jeu dans l’espace urbain sont des leviers pour la connaissance et la conception des relations entre l’urbain et la mort. En ce sens, nous identifions des intentionnalités particulièrement relevantes dans l’expérience du deuil (accompagner, entretenir, se recueillir, cheminer), qui sont mises en rapport avec les possibilités d’actions liées à l’espace construit et paysager. Ce travail permet de révéler des manques et des ressources, et ainsi, d’envisager le renouvellement des critères sur lesquels s’appuie la conception des espaces de la mort à l’échelle architecturale et urbaine. / Since the turn of the 21st century, the funeral rituality in France undergoes a profound transformation that strongly questions the relationship between death and the city. The more frequent practices of cremation and ashes scattering express a rejection of cemeteries standardisation and constraints. The materiality of the ash leads to dematerialisation and more diffuse localisation of the dead. These are reinforced by the increasing use of digital media (memorial pages, social networks, virtual cemeteries) that open a new space-time framework for sustaining the relationship to the dead and participate in redefining the spatiality of grief. In addition, environmental considerations reveal today a new deviation in the field of funerary both in practice and at the level of representation.We assume that weaving our relationship to the dead passes across the body, its movements and gestures that materialise that relationship while creating a special ambiance. Therefore, from this sensory approach dealing with urban ambiances, constructed and landscaped arrangements are perceived as a way for setting the conditions on spatial, temporal and bodily levels, that participate in establishing the relationship to death and the dead, and partly shape the intimate experience of mourning. Thresholds, rhythms and gestures captured in urban spaces are levers for understanding and designing the relationship between death and the city.In this sense, we identify certain intentionalities that are particularly relevant for the experience of mourning (accompany/support, maintain/sustain, reflect/meditate, travel/progress), which are seen in the light of action possibilities related to the built and landscaped environment. This work helps to highlight the different gaps and resources, and to consider renewing the criteria upon which the design processes of spaces related to death on architectural and urban scales is based.
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Autour de "ceux qui n'existent plus": deuil, funérailles et place des défunts au Sud-BéninNoret, Joël January 2006 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Comprendre la mort dans l'utopie classique (1616-1765) : entre normalisation et exception / Understanding death in the utopia of the classic era (1616-1765) : between normalization and exceptionGobert, Catherine 27 January 2015 (has links)
La grande faille de l’utopie, selon la critique, c’est la mort. Le présent travail analyse la place accordée et les réponses apportées aux morts/à la mort par les utopies littéraires françaises et francophones de l’âge classique (1616 à 1765), et ce en deux temps. Une première partie étudie le niveau qui a surtout retenu la critique, à savoir le niveau de la norme, à la fois norme descriptive de l’utopie-texte et norme institutionnelle de l’utopie-État. Notre objectif est d’analyser les stratégies de « normalisation » de la mort mises en œuvre par l’utopie, trait majeur du genre selon plusieurs critiques, cette « normalisation » étant à la fois synonyme de « dédramatisation » (ou « neutralisation », ou encore « apprivoisement ») et de « ritualisation ». Un examen approfondi des textes permettra de nuancer ce propos, tout en étudiant la mort non simplement comme un thème, mais aussi à travers ses articulations littéraires. Celles-ci feront l’objet spécifique de la seconde partie, qui se penche sur les séquences narratives de l’utopie littéraire, où réapparaît une mort exceptionnelle et parfois fortement dramatisée. Nous chercherons alors à comprendre les raisons de ce réinvestissement de la mort, qui semble contredire la tentative de « normalisation » de la mort par l’utopie. / According to the critic, utopia’s major flaw is death. This work analyses the place allocated to death and the dead, and the responses to this, by literary French and Francophone utopias of the classic era (1616 to 1765), and does so in two stages. The first stage examines the state of the norm, both the descriptive norm of the text utopia and the institutional norm of the state utopia, privileged by the critics of utopian literature. Our aim is to analyze the strategies used to “normalize” death, which, according to numerous critics, are characteristic of the utopic genre; a “normalization” which seems to have a double meaning, both “attenuation” of its impact (or “neutralization” or “taming”) and “ritualization”. Thanks to an in-depth examination of each text, we will be able to offer a more nuanced picture of death in utopia, which we analyze not only from a thematic but also from a literary perspective. The second stage focuses on the narrative sequences of literary utopia, wherein death reappears, often characterized as extraordinary and sometimes heavily dramatized. We seek to understand the reasons behind this repositioning of death within the utopia, which appears to contradict the utopia’s attempt to normalize death.
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Les enjeux psychiques de la relation d'aide entre l'aidant familial et son proche atteint de maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées, lorsque le patient vit à domicile / Psychic challenges of helping relationship between the caregiver and his relative with Alzheimer's disease or related diseases where the patient lives at homePierron, Géraldine 15 June 2015 (has links)
Si la littérature fait état des réticences des aidants familiaux, à demander de l'aide, leurs ressortspsychiques restent mal connus. Pourtant le sentiment de culpabilité a déjà été repéré, comme un obstacle à lademande d'aide de l'aidant, mais ce facteur a été peu exploré dans un axe de recherche. Cette rechercherepose sur l'hypothèse que le sentiment de culpabilité de l'aidant familial, représenterait le principal frein,susceptible d'empêcher sa demande d'aide et de soutien, face à la maladie d'Alzheimer ou à la maladieapparentée de son proche, lorsque le patient vit à domicile. Une sous-hypothèse vise à situer différemment lesentiment de culpabilité de l'aidant familial, selon sa position de conjoint, ou plus largement de descendant(enfant, belle-fille, gendre...), dans la relation d'aide. Pour tester cette hypothèse trente huit entretiens semidirectifsont été réalisés, et complétés par la passation des échelles d'attachement (RSQ), du caregiver(CRA), et de dépression (Beck).Cette recherche vise à expliciter les fondements, et les mécanismes du sentiment de culpabilité des aidantsfamiliaux, en l'articulant à la problématique de perte, qui est coeur de la maladie d'Alzheimer ou desmaladies apparentées. Elle apporte donc un éclairage nouveau sur le travail psychique de l'aidant familial,qui s'écarte de son seul abord sous l'angle du fardeau et de l'épuisement, pour l'envisager à la lumière dutravail du pré-deuil, qui apparaît comme la clé de voûte de la relation d'aide. Par conséquent, la recherchesuivra le cycle de la dépendance du patient, pour dégager à chacun de ses stades, les incidences de la pertedans l'espace psychique et intersubjectif chez l'aidant familial, selon la nature des liens d'attachementdéveloppés avec le patient, mais aussi avec le groupe familial. A partir de là, nous tenterons de relier leregistre principal d'élaboration de la perte, à un profil d'aidant singulier dans la relation d'aide, afin d'éclairerles liens entre ses manifestations de culpabilité, et sa demande d'aide. / If the litterature states reservations of the family caregivers, to ask for help, their psychic springsremain badly known. Nevertheless the sense of guilt was already located, as an obstacle at the request ofhelp, of the caregiver, but this factor was little explored in a research theme. This research bases on thehypothesis that the sense of guilt of the family caregiver, would represent the main brake, susceptible toprevent his request of help and support, in front of the Alzheimer's disease or the related disease, when thepatient lives at home. A sub-hypothesis aims at placing differently the sense of guilt of the familiy caregiver,according to its spouse's position, or more widely of descendant (child, son-in-law, daughter-in-law) in therelation of help. To test this hypothesis, thirty eight semi-directive conversations were realized andcompleted by the signing of the scales of attachment (RSQ), the caregiver (CRA), and depression (Beck).This research aims at clarifying foudations, and mechanisms of the sense of guilt of the family caregivers, byarticulating it in the problem of loss, which is heart of Alzheimer's disease or the related diseases. It thusgives a new perspective on the psychic work of the family caregiver, which deviates from its only accessunder the angle of the burden and the exhaustion, to envisage it in the light of the work of the pre-mourning,which appears at the keystone of the relation of help. Consequently, the research will follow the cycle of thedependence of the patient, to release in each of its stages, the incidences of the loss in the psychic andintersubjective space at the family caregiver, according to the nature of the links of attachment developpedwith the patient, but also with the family group. From there, we shall try to connect the main register ofelaboration of the loss, in a profile of singular caregiver in the relation of help, to light the links between hisdemonstrations of guilt and his demand of help.
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Médecine, SIDA et pulsion de mort : étude psychopathologique d'une clinique « nomade » / Medecine, H.I.V. and the death drive : psychopathological study based on an exploratory practiceSerhani, Beldhia 22 June 2015 (has links)
Dès notre prise de fonction dans un service hospitalier qui a accueilli des patients infectés par le V.l.H., nous nous sommes demandées si l'intervention psychologique était possible dans ce lieu hautement spécialisé ? Avec l'éloignement du caractère mortel de la maladie,le V.l.H. prend davantage le sens d'une maladie chronique. Les limites reculent mais à quel prix ? La dernière partie de cette recherche propose une réflexion psychopathologique et psychanalytique sur les problèmes posés par la "poussée" à la mort et que nous avons vu se déchaîner dans cette maladie à travers certaines contaminations volontaires. / When we first started practicing in a hospital unitth at treated V.l.H. positive patients, we asked ourselve:in the fîrst part of this research, if psychological intervention was possible in such a highly specialized unit. With the receding of te deadly nature of Aids, it appears more a chronic illness. The limîts are pushed back, but at what price ? Finally, the part of this research proposes a psychopathological reflection on the problems posed by the"death drive" présent at the very heart of the drive, and that we've seen un leashed by this pathologyby the act of intentional contaminations.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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