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La lecture deleuzienne de Spinoza : ou comment Deleuze inscrit sa philosophie de la différence dans l'histoire de la philosophie

Lapointe, Francis 24 April 2018 (has links)
Cette thèse propose de suivre la lecture deleuzienne de Spinoza afin de montrer comment Deleuze inscrit sa philosophie de la différence dans l'histoire de la philosophie et de la métaphysique. Loin d'être condescendant envers l'histoire de cette discipline, Deleuze légitime sa conception bi-univoque de la différence à l'aide du parallélisme entre la Nature naturante et la Nature naturée de Spinoza. La différenciation de l'actuel (les modes, l'événement) se fait dans la différentiation du virtuel et c'est en procédant de la sorte que Deleuze participe de plain-pied à la tradition immanentiste de la philosophie où l'être se dit seulement de la différence qu'il exprime. Plus encore, cette thèse explique comment Deleuze reprend les principes de cette métaphysique immanentiste pour établir sa conception de la subjectivité. Là aussi, sa lecture de Spinoza est essentielle, car en affirmant la non-substantialisation de l'âme comme le fait Spinoza, Deleuze peut attaquer, à la racine, les fondements épistémologiques des philosophies du sujet de son époque (existentialisme et phénoménologie en tête). Pour Deleuze, cette conception modale de l'âme et de la subjectivité appuie, métaphysiquement parlant, une épistémologie fondée sur la passivité du sujet. Loin d'être le fondement de la vérité des idées, la conscience d'un moi dans l'âme est, pour Deleuze, un résultat synthétisé, jamais une fonction synthétisante. En ce sens, l'ultime réduction de la philosophie n'est plus l'ego cogito cartésien, mais consiste à reconnaître la fêlure du Je. Deleuze construit ainsi, en envisageant la place de l'imagination dans la puissance de connaître l'âme, une autre épistémologie que celle du sujet fondateur transcendantal ou transcendant. Pour lui, le constat est clair : comment pouvons-nous croire que nous sommes responsables de l'idée que nous formons de nous-mêmes (et s'établir sur celle-ci pour fonder, épistémologiquement, nos idées sur les choses) si nous ne savons même pas ce que peut notre corps, ni comment celui-ci peut affecter et être affecté par notre âme ? Ce principe de « l'inconnu du corps » relativise l'éminence de l'âme et inscrit Deleuze à la fois dans l'une des plus importantes batailles philosophiques de la Modernité (celle de Spinoza contre Descartes) et dans la crise de la subjectivité qui caractérise la pensée française au moment des années soixante. Mots clés : Deleuze ; Spinoza ; Descartes ; histoire de la philosophie ; métaphysique ; épistémologie ; subjectivité ; différence ; actuel ; virtuel ; Je fêlé ; corps ; imagination ; éthologie.
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"Ma culture, c'est les mains" : aborder l'expérience de la différence : anthropologie de l'identité sourde au Québec

Gaucher, Charles 13 April 2018 (has links)
L'identité sourde, comme ensemble de représentations référentielles, n'est pas seulement le produit d'un effort gestionnaire de catégorisation administrative de ceux qui n'entendent pas ; elle est également la conséquence directe d'un désir, pour certaines personnes utilisant une langue signée, de reprendre en main leur propre existence. Premier pas de l'identification personnelle, ce désir d'autodéfinition qui anime les Sourds, surtout lorsqu'il est porté à un niveau collectif, suscite plusieurs interrogations anthropologiques fondamentales. Cette thèse tente d'interroger ce qui est à l'œuvre dans ce processus d'autodéfinition, par-delà les représentations expertes de la surdité générées par les institutions sociosanitaires et éducatives. Processus qui fait entrer dans l'Histoire la notion de « Sourd » qui permet à des personnes d'interpréter leur différence corporelle en tant que culturelle plutôt qu'en termes biologiques. Il y a dans cette notion une critique des façons de traiter un ensemble de personnes qui se perçoivent souvent comme opprimées par une majorité « entendante ». L'identité qui découle de cette affiliation à la figure référentielle du Sourd est très attractive. Elle est toutefois problématique parce qu'elle fait appel à des expériences qui diffèrent. Si l'importance de la langue des signes demeure une constante chez les personnes se reconnaissant dans cette figure, l'identité sourde est aujourd'hui plurielle. Pour relever les nombreux défis que pose une réflexion sur l'identité sourde, cette thèse a été divisée de sorte que, tout d'abord, une problématisation de l'objet d'étude soit présentée ; menant ensuite à une remise en perspective de la différence corporelle, s'appuyant sur un regard transculturel et historique. Cette problématisation ouvrira sur le cadre théorique utilisé pour développer l'analyse des données présentées. La notion d'identité prend bien sûr une place prépondérante dans ce cadre théorique et mène à une réflexion méthodologique sur les façons de procéder afin de décrire en détails les démarches effectuées dans l'élaboration de cette thèse : la reconstruction historique et biographique des processus identitaires sourds à partir d'une enquête de terrain auprès des personnes sourdes utilisant une langue signée au Québec. Une revue de littérature a permis d'abord d'explorer des thèmes circonscrits pour et par mes premières « incursions » dans le monde sourd. En bout de course, cette mise en perspective permet non plus seulement d'aborder les conditions d'émergence des interrogations identitaires sourdes, tel que vu en problématique, mais aussi d'aborder la mise en place spécifique de la figure référentielle du Sourd comme forme contemporaine de l'identité sourde. Ces clarifications des concepts, des procédures et du contexte permettront de présenter les données d'observations et d'entrevues recueillies lors de la phase de terrain. Ces données, issues principalement d'observations participantes et d'une série d'entrevues semi-dirigées, réalisées entre 2003 et 2006, servent de base empirique à partir de laquelle l'analyse des données est construite. Finalement, sont présentés les modes de mise à distance ayant émergé de la double reconstruction effectuée afin de montrer comment leur articulation doit être comprise comme relevant d'un double processus d'appropriation : discursif et expérientiel. La thèse défendue s'appuie sur cette reconstruction et démontre que la figure du Sourd, en tant que construction sociohistorique, s'articule comme réfèrent identitaire dans l'expérience des personnes sourdes selon trois modes de mise à distance, soient : ontologique, oppositionnel et différentiel. Ces trois modes constituent la trame de fond et l'horizon de sens commun permettant à certaines personnes sourdes utilisant une langue signée de donner, de façon flexible, un sens à leur expérience dans un contexte particulier, soit le Québec contemporain.
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Les multiples évolutifs : les normes de la singularité

Bissonnette, Marilyne 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire accompagne l’exposition Ordinaire distinction qui se tenait du 15 octobre au 26 octobre 2014 à la galerie Espace Projet à Montréal. Le projet Hibou(x) dont il est question dans ce mémoire présentera une centaine de sculptures de plâtre créées à partir d’un même moule, se transformant par un ajout de glaise ponctuel lors de chacun des moulages. Ce processus témoigne du passage cumulatif entre un prisme rectangulaire et rien du tout, en passant par plusieurs formes évoquant celle du hibou. Il s’agira d’abord de percevoir tous les éléments impliqués dans une création très systématique. D’autre part, il s’agira, par l’expérience et le processus de l’œuvre, de percevoir si cette création, très programmée, peut échapper à la programmation. Le mémoire tentera de mettre en évidence ce qui lie le singulier et le multiple, la masse et l’individu, la norme et l’évolution. Il mettra de l’avant une exploration qui affiliera les divergences de ces oppositions en les faisant converger vers un tout. Avec les écrits notamment de Georges Canguilhem, Tristan Garcia et Giorgio Agamben, je développerai une analyse se situant quelque part entre une hypothèse et une expérience. Je tenterai de distinguer ce qui les oppose et ce qui les lie au travers d’une série de sculptures répétitives et évolutives. Ce mémoire souligne l’espace existant entre l’idée et la manifestation; l’idée et l’incarnation de l’idée
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Les enjeux de la différance chez J. Derrida: prolégomènes à une praxis de la responsabilité / Enjeux de la différance chez Jacques Derrida

Okitadjonga Anyikoy Wa Anyikoy, Gaspard 12 December 2003 (has links)
La thèse comprend deux parties, qui visent à vérifier deux hypothèses principales.<p>La première consiste à se demander si la déconstruction derridienne de la métaphysique traditionnelle ne joue pas, au su ou à l’insu de Derrida, un double rôle :d’une part, délimiter les prétentions de ladite métaphysique à révéler et/ou à livrer la présence pleine du sens ou de la vérité et, d’autre part, constituer le fondement de la logique de la différance. Celle-ci, posée comme ‘’principe des principes’’ de la pensée de Derrida, jouerait un rôle unificateur de son œuvre, en dépit de l’argument commun aux disciples de l’impossibilité de fixer son travail en aucune forme d’unité. Derrida n’est-il pas, soutient-on, le penseur de la fragmentation, à l’opposé de Heidegger qui, lui serait le philosophe du rassemblement ?<p>Contrairement à cette thèse, nous posons la différance comme tissu de l’unité de fond sans fond de l’œuvre de Derrida ou, plus précisément, comme clef interprétative obligée permettant d’aborder son travail sous la forme d’une unité en différance et fragmentée. La différance commanderait ainsi l’ensemble de l’œuvre de Derrida comme une sorte de logique non-logique à l’œuvre, partout et toujours déjà, active dans chaque champ de son déploiement. Au lieu de constituer un auxiliaire à la déconstruction, la différance en commanderait la genèse et l’économie.<p>Notre seconde hypothèse repose sur l’idée que la différance, érigée en logique non logique, déborderait le contexte et le champ de recherche que lui assignerait son auteur. De sorte qu’il deviendrait possible de la mettre en dialogue avec la révolution linguistico-pragmatique pour, d’une part décloisonner le terrain de la théorie du performatif et des speech acts et, d’autre part, envisager une transgression de ladite révolution par des thématiques dont elle revendiquerait l’exclusivité en montrant qu’elle reste incapable d’en rendre rigoureusement compte. L’incapacité de la révolution linguistico-pragmatique à rendre compte, par exemple, de la pratique de l’événement sous forme de la promesse à la fois possible et impossible, du don de rien, du pardon sans demande ni repentir, de l’hospitalité inconditionnelle offerte et donnée à/par l’étranger en tant qu’arrivant en général, de la décision impossible, en un mot de la responsabilité incalculable sous le régime de l’aporie, témoignerait de sa restance dans l’orbite du logocentrisme ou, simplement, de la logique identitaire de tout ou rien. Il appert ainsi que la volonté affichée par ce tournant de dépasser la métaphysique traditionnelle tourne à l’échec, à telle enseigne que seule la prise en compte de la logique non oppositionnelle de la différance présenterait une alternative nouvelle. Cette dernière serait de nature non seulement à déconstruire la métaphysique de la présence et à délimiter les prétentions du Linguistic-turn mais aussi à tracer la voie vers une praxis de la responsabilité non réductrice, encore moins répressive de l’incommensurable altérité de l’autre, voire de son autre, en général.<p>La question reste ouverte de savoir si Derrida peut être considéré comme un ‘’métaphysicien’’ à la recherche du dépassement de la métaphysique et de tout ce qui pourrait s’y rattacher ou un philosophe de l’action tendant à subvertir la morale, au moyen de la différance, en vue d’une nouvelle praxis.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Étude des enjeux ontologiques et éthiques de l'écriture dans le champ de l'herméneutique et de la déconstruction : M. Heidegger, H.G. Gadamer, E. Lévinas, J. Derrida

Chardel, Pierre-Antoine 19 February 2022 (has links)
No description available.
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Le système de la liberté et la métaphysique du mal dans les Recherches de 1809 comme aboutissement de la réflexion sur le problème de la différence chez F.W.J. Schelling

Gagnon-Montreuil, Laurence 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le présent mémoire a pour objet la métaphysique du mal sous-jacente au système de la liberté élaboré par Schelling en 1809 dans son dernier traité intitulé Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine et les sujets qui s’y rattachent. Il sera question, dans un premier temps, pour pouvoir aborder ces Recherches dans leur juste perspective, d’une reconstruction du problème de l’identité de l’identité et de la différence basées sur les principaux textes de la philosophie de l’Identité de Schelling, et ce dans la mesure où ce problème sous-tend les enjeux liés au système de la liberté. Dans un second temps, nous aborderons le système de la liberté en montrant que la différence finie est pensée en 1809 comme liberté humaine pour le bien et pour le mal. Cette détermination de la différence nous acheminera enfin, dans un troisième temps, vers la métaphysique du mal que Schelling conçoit alors comme une théodicée. L’enjeu sera dès lors de rapporter cette différence, la liberté humaine comme pouvoir du bien et du mal, à l’Identité, au système, à Dieu.
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Raison et création : le constructivisme et l’institutionnalisme postmétaphysiques de Cornelius Castoriadis / Reason and creation : castoriadis’ postmetaphysical constructivism and institutionalism

Tranchant, Thibault 05 July 2019 (has links)
L'objet de cette thèse doctorale est la réponse poïétique et institutionnaliste offerte par Castoriadis au problème de la constitution d'une universalité pratique dans un contexte post-métaphysique. La thèse s'ouvre sur une définition de la philosophie politique comme projet d'objectivation institutionnelle de la raison et sur l'exposition du problème, pour cette discipline, engendré par la critique de la métaphysique et l'émergence d'une conception procédurale de la raison lors de la modernité. La thèse est ensuite divisée en deux parties. La première porte sur la philosophie de Castoriadis, c'est-à-dire sur sa critique de la pensée métaphysique, son ontologie et sa théorie de la connaissance. Nous y défendons la thèse interprétative que sa philosophie est un « pluralisme ontopoïétique constructiviste ». La seconde porte sur sa conception de la raison pratique, que nous interprétons comme « institutionnalisme post-métaphysique ». Nous concluons en explicitant les nouvelles médiations établies par Castoriadis entre philosophie et politique, sa conception de l'universalité pratique, et, par conséquent, la place qu'il occupe dans le temps long de l'histoire de la philosophie politique. Une perspective comparative a été privilégiée tout au long de notre argumentaire. Nous apprécions la singularité castoriadienne en la comparant avec des philosophies ayant partagé des problèmes communs et certains horizons thétiques, notamment l'héritage hégéliano-marxien et les philosophies de la différence. / The purpose of this doctoral thesis is to expose Castoriadis’ poïetical and institutional answer to the following question: how can we constitute a practical universality in a postmetaphysical context. Starting with a definition of political philosophy as the progressive and institutional objectification of reason, I first show how the modern radical critic of metaphysical thoughts and the modern emergence of a procedural conception of reason were both problematic for political philosophy. The thesis is then divided into two parts. The first part is devoted to Castoriadis’ philosophy and presents his own critics of metaphysical thinking, his ontology and his theory of knowledge. I then follow the interpretative thesis according to which Castoriadis’ philosophy can be characterized as an ''ontopoïetical pluralistic constructivism'' The second part is about his conception of practical reason, which I interpret as a “postmetaphysical institutionalism”. I conclude by showing that Castoriadis offers not only new mediations between politics and philosophy but also an original conception of practical universality in the history of political philosophy. Using a comparative method, I put forward Castoriadis’ thoughts through a comparison with other philosophies that share common problems and thesis, e.g. the Hegelian-Marxian tradition and the philosophies of difference.

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