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La répartition spatiale des partis politiques marocains selon deux axes

Mokhtari, Sanaa January 2009 (has links) (PDF)
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle, pourvue d'un parlement bicaméral. La sphère politique est caractérisée par un multipartisme foisonnant et une lutte interne constante pour le pouvoir. Ceci dit, les particularités socioculturelles du Maroc font de ce pays un terrain de recherche riche et fertile. Pays profondément musulman qui se targue de son ouverture vers l'occident, le Maroc présente une particularité née de la dualité existante dans la société entre sécularité et religion, et qui trouve son écho au sein même de la classe politique. De plus, l'héritage colonial marocain a eu un impact certain sur le système politique, ainsi le raisonnement en termes de gauche et de droite est parfaitement admis par les partis et constitue un enjeu de taille lors des élections. Les deux enjeux politiques les plus inportants au Maroc sont donc la Gauche/Droite et le Religieux/Séculier. Au cours de cette étude, nous avons représenté ces enjeux sous forme d'axes afin d'y placer les partis politiques. En constatant l'indépendance de ces deux axes, nous avons pu les combiner afin de créer un modèle bidimensionnel. Cette étude a révélé que la majorité des partis se situait à gauche. Parmi les résultats les plus significatifs, il est apparu que le PJD (parti islamiste) se situe à l'extrême gauche. Aussi, nous avons pu constaer qu'il n'existait pas de véritable droite dans la mesure où même les partis réputés pour être traditionnellement de droite, et qui sont considérés comme tels dans les sphères politiques, se situaient plutôt au centre de l'axe que nous avons construit au cours de cette étude. Nous avons également noté qu'une majorité de partis politiques tendent vers le séculier. Par ailleurs, après avoir intégré les deux axes dans un même graphique que les cadrans comportant le plus grand nombre de partis politiques sont les cadrans Gauche/Séculier et Droite/Séculier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Partis politiques, Maroc, Analyse spatiale, Gauche/Droite, Religieux/Séculier.
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La droite radicale en Autriche : particularismes régionaux et fluctuations électorales

Fournier, Marc-André January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude empirique vise à démontrer que l'inégalité du déploiement de la droite radicale en Autriche s'explique par des particularités politiques et historiques dont la combinaison a eu une incidence sur le caractère régional de cette force politique. Afin de rendre compte plus adéquatement de cette situation, nous avons utilisé les approches environnementaliste et systémique proposées par Alexandre Dézé. L'ancrage régional de la droite radicale autrichienne trouve son origine dans l'architecture du système politique de cet État. En effet, certaines divergences systémiques entre les paliers gouvernementaux justifient l'inégalité du soutien à la droite radicale observée entre les niveaux national et provincial. Ces différences permettent également d'expliquer les réformes populistes initiées par le FPÖ haiderien et le BZÖ en Carinthie durant les années 1990. La singularité régionale de la droite radicale s'explique aussi par la dynamique conflictuelle permanente se perpétuant à l'intérieur de cette «alternative» politique aux deux principaux partis autrichiens (ÖVP/SPÖ). Continuellement confrontées à des discordes internes, les factions nationaliste et libérale composant la droite radicale ont été incapables de mobiliser conjointement leurs électorats respectifs, ce qui a eu un impact significatif sur la répartition de cette force politique à travers le territoire national. La thèse défendue dans ce mémoire est que le maintien de l'appui aux formations politiques de la droite radicale en Carinthie s'explique, malgré un recul du FPÖ sans précédent au niveau national entre 1999 et 2002, par un particularisme sur le plan régional. Dans le sillage de notre thèse, nous émettons également les deux hypothèses suivantes. Nous croyons que s'il existe bel et bien un particularisme régional dans l'appui électoral à la droite radicale autrichienne, alors ce particularisme devrait se traduire par une supériorité constante de ses succès en Carinthie par rapport au reste du pays. De plus, nous pensons que si l'appui électoral que reçoit la droite radicale en Carinthie résulte bien d'un particularisme régional, alors celui-ci devrait également se traduire par un appui majoritaire aux principales formations politiques de la droite radicale durant la période de l'entre-deux-guerres. Bien que nous ayons validé notre thèse et nos hypothèses de départ au terme de notre étude, nous avons toutefois apporté quelques nuances à celles-ci. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Droite radicale, Carinthie, Autriche, FPÖ, Jorg Haider.
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Le comité Dies (Special house committee on un-american activities) et son regard sur les mouvements d'extrême droite américains : 1938-1944

Wingender, Maxime January 2010 (has links) (PDF)
Le 26 mai 1938, le Congrès américain mettait sur pied la Special House Committee on Un-American Activities (SCUAA), mieux connu sous le sobriquet du comité Dies. Tout au long de son mandat, de 1938 à 1944, ce comité développait des méthodes d'enquêtes inquisitoires. Il a été par ailleurs le prédécesseur du HUAC du temps de l'après-guerre. Le comité Dies demeure à ce jour un sujet de controverse. Puis, l'historiographie, qui est peu volumineuse et vieillissante, porte un intérêt particulier sur l'acharnement du Comité à s'attaquer au New Deal et au communisme. Pourtant, il y a eu certes des enquêtes menées par la commission Dies sur les mouvements d'extrême droite. Or, bien que les enquêtes sur les mouvements de droite radicaux auraient été moins bien préparées et beaucoup plus aléatoires que celles effectuées contre la subversion de gauche, il est utile et pertinent d'étudier plus en profondeur le rapport entre le comité Dies et les mouvements d'extrême droite. Entre autres, parce qu'il a été l'une des premières commissions américaines à dresser un portrait de l'extrême droite aux États-Unis. Il a été notamment l'une des seules instances gouvernementales de l'époque à dévoiler publiquement des informations sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste. Ce mémoire propose donc un examen des informations mise à jour par le comité Dies sur l'extrême droite. Celles-ci ont amené une certaine conscience publique de la nature des groupes de droite radicaux et de tendances fascistes aux États-Unis. Cette recherche apporte une large contribution à l'historiographie sur le comité Dies en s'attardant à une problématique: quels sont les éléments qui ont été exposés par le comité Dies sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste? Quels sont les facteurs qui ont poussé le SCUAA à enquêter sur la droite radicale américaine, et quels en ont été les conséquences et les résultats? Cette étude s'attarde aux distinctions du regard du comité Dies envers les mouvements nativistes (Christian Front, Ku Klux Klan, etc.) et étrangers (German-American Bund, fascisme italien, extrême droite japonaise, etc.). En outre, nous examinons de quelles façons ce regard et les idéologies de la commission Dies ont évolué à travers son contexte national et international. Nous croyons par exemple que les tensions des années 1930, le contexte de la Seconde Guerre mondiale et la course politique de Martin Dies, directeur du SCUAA, ont eu des répercussions notoires. Notre hypothèse démontre que le comité Dies a eu, à certains égards, un parti pris pour l'extrême droite américaine au détriment de la menace subversive de gauche. Au même titre que le communisme, c'est l'influence étrangère sur la droite radicale qui semblait perturber le comité Dies. Toutefois, il faut ajouter à cette hypothèse que des éléments politiques, économiques et sociaux ont pu nuancer à la fois les enquêtes effectuées et le regard de la commission Dies sur l'extrême droite. Enfin, cette recherche permet de déceler le manque de souci et d'intérêt de certaines instances politiques et de la population américaine pour le fascisme. Il semble à cet effet que des pressions de toutes sortes ont été nécessaires pour que le comité Dies se tourne véritablement contre les mouvements de droite radicaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dies Committee, Special Committee on Un-American Activities, Politique américaine, Fascisme, Nazisme, Extrême droite, Nativisme, États-Unis.
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L'indépendance à droite : l'histoire politique du Regroupement national et du Ralliement national entre 1964 et 1968

Normand, Janie 10 1900 (has links) (PDF)
En septembre 1964, plus de sept membres de la région de l'Est-du-Québec quittent le Rassemblement pour l'indépendance nationale principalement pour cause de divergence idéologique. De surcroît, ces dissidents prennent la décision de fonder un nouveau parti indépendantiste et traditionaliste, le Regroupement national. Le docteur René Jutras, pédiatre à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska, devient le chef de ce nouveau parti et il est appuyé par une équipe dont fait partie, entre autres, Lucien Lessard, Jean Garon et Jean Miville-Dechêne. Les regroupistes présentent leur pensée politique dans leur journal de parti, La Nation. En résumé, ils combinent le projet d'indépendance du Québec avec une idéologie traditionaliste qui met de l'avant l'idée de continuité de la tradition et de la culture canadienne-française. En mars 1966, le Regroupement national se fusionne au Ralliement des créditistes du Québec pour donner naissance au Ralliement national dont la coprésidence est assurée par René Jutras et Laurent Legault. À l'aube des élections provinciales du 5 juin 1966, le parti nouvellement fusionné propose un programme électoral toujours fidèle à l'idéologie traditionaliste, tout en alliant les théories du crédit social. De plus, il suggère la formule d'États-associés pour l'établissement d'un Québec indépendant. Au scrutin de juin, le Ralliement national récolte 2,3 % des suffrages exprimés. Cependant, le parti obtient de bons résultats dans certains comtés régionaux. Au congrès postélectoral d'août 1966, Gilles Grégoire est élu nouveau président du RN. Sa présidence est marquée par une plus grande ouverture ainsi qu'une volonté d'alliance avec le RIN, tout en proposant les mêmes valeurs traditionalistes. À l'automne 1967, un autre groupement indépendantiste voit le jour, le Mouvement souveraineté-association dirigé par René Lévesque. L'arrivée de Lévesque accélère les négociations entre les partis indépendantistes afin de former un seul grand parti durant l'année 1968. Finalement, dû à des conflits d'ordre idéologique avec le RN et le MSA, le RIN est évincé des pourparlers. Donc, le Ralliement national et le Mouvement souveraineté-association s'associent pour fonder le Parti québécois en octobre 1968. Gilles Grégoire en devient le vice-président. Plusieurs anciens regroupistes et d'anciens rallinistes seront parmi les principaux architectes du Parti québécois des années 1960, 1970 et 1980. En somme, une meilleure connaissance de l'histoire politique du Regroupement national et du Ralliement national permet de saisir la composante traditionaliste non négligeable à l'origine du Parti québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Regroupement national, Ralliement national, Rassemblement pour l'indépendance nationale, Mouvement souveraineté-association, René Jutras, Pierre Bourgault, René Lévesque, Laurent Legault, Gilles Grégoire, Indépendance, Souveraineté.
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La transmission intergénérationnelle de la mémoire chilienne du passé récent répressif : de Santiago à Montréal

Nguyen, Tuong-Vi 08 1900 (has links)
Le 11 septembre 1973, un coup d’État orchestré par les Forces Armées chiliennes met fin à trois années de gouvernement socialiste dirigé par Salvador Allende. Augusto Pinochet, à la tête du putsch, installe au pouvoir une violente dictature militaire pour dix-sept ans. Événement synonyme de trauma et instigateur d’une période répressive, ou sauvetage national venant freiner la descente aux enfers socialistes? La mémoire de la société chilienne demeure fragmentée vis-à-vis de son passé récent. Cette étude cherche à définir la transmission intergénérationnelle de la mémoire du passé répressif. Menée sur deux fronts, soit à Santiago et à Montréal, la présente recherche s’applique à établir quelles sont les interprétations du passé récent de la génération « postmémoire », c’est-à-dire des personnes nées peu avant ou durant la dictature. Les représentations, les perceptions, ainsi que les canaux d’apprentissage seront mis en perspective selon le territoire, afin de dégager les discours communs et antagonistes. Prenant assise sur des sources orales, ce mémoire présentera les différentes versions du passé selon vingt-huit témoignages. / On the 11th September 1973 a coup d'État orchestrated by the Chilean Armed Forces brought an end to the three year period of Salvador Allende's socialist government. The leader of this putsch, Augusto Pinochet, established in its place a violent military dictatorship, which was to last for seventeen years. A traumatic event marking the beginning either of a repressive period in Chilean history, or of national salvation from the fiery depths of socialist hell, preventing society's demise? The memory of the Chilean society remains divided in the wake of its recent past. The study seeks to define the inter-generational transmission of the memory of this repressive past. From Santiago to Montreal, this research endeavours to ascertain the post-memory generation's perception of its recent past, that is to say of those born slightly prior to or during the dictatorship. The depictions, the impressions and the learning channels will be compared with regard to the geographical location in order to illustrate the common and conflicting discourses. As the oral sources are the foundation of this master's thesis, we will convey the differing accounts of this past as reported by twenty-eight testimonies.
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La transmission intergénérationnelle de la mémoire chilienne du passé récent répressif : de Santiago à Montréal

Nguyen, Tuong-Vi 08 1900 (has links)
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