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Résumé automatique de parole pour un accès efficace aux bases de données audioFavre, Benoit 19 March 2007 (has links) (PDF)
L'avènement du numérique permet de stocker de grandes quantités de parole à moindre coût. Malgré les récentes avancées en recherche documentaire audio, il reste difficile d'exploiter les documents à cause du temps nécessaire pour les écouter. Nous tentons d'atténuer cet inconvénient en produisant un résumé automatique parlé à partir des informations les plus importantes. Pour y parvenir, une méthode de résumé par extraction est appliquée au contenu parlé, transcrit et structuré automatiquement. La transcription enrichie est réalisée grâce aux outils Speeral et Alize développés au LIA. Nous complétons cette chaîne de structuration par une segmentation en phrases et une détection des entités nommées, deux caractéristiques importantes pour le résumé par extraction. La méthode de résumé proposée prend en compte les contraintes imposées par des données audio et par des interactions avec l'utilisateur. De plus, cette méthode intègre une projection dans un espace pseudo-sémantique des phrases. Les différents modules mis en place aboutissent à un démonstrateur complet facilitant l'étude des interactions avec l'utilisateur. En l'absence de données d'évaluation sur la parole, la méthode de résumé est évaluée sur le texte lors de la campagne DUC 2006. Nous simulons l'impact d'un contenu parlé en dégradant artificiellement les données de cette même campagne. Enfin, l'ensemble de la chaîne de traitement est mise en œuvre au sein d'un démonstrateur facilitant l'accès aux émissions radiophoniques de la campagne ESTER. Nous proposons, dans le cadre de ce démonstrateur, une frise chronologique interactive complémentaire au résumé parlé.
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La petite noblesse de la sénéchaussée de Sarlat de la Fronde à la Révolution française (1648-1789) / The low nobility of the Sarlat sénéchaussée from the Fronde to the French Revolution (1648-1789)Royon, Olivier 26 March 2011 (has links)
La noblesse du Sarladais avait la réputation d'être pléthorique et désargentée, mais ce point de vue traditionnel doit être nuancé : les nobles n'étaient nombreux que dans les villes de Sarlat, de Monpazier, et dans les vallées. Ils étaient effectivement pauvres, mais leurs lignées étaient anciennes : un partage favorable à l'aîné et l'exercice d'activités sans dérogeance pour les cadets permettaient aux uns et aux autres de se distinguer de leur environnement social. Leurs relations avec l'Etat évoluèrent : aux XVI ° et XVII ° siècles, la noblesse lutta pour son indépendance, encouragée par les La Tour d'Auvergne, dont la vicomté de Turenne était souveraine. Vers 1740, avec le déclin de cette lignée, le second ordre se soumit au monarque : il s'intégra dans ses clientèles pour le servir, et il renforça ses liens avec lui, par des unions avec de vieilles lignées d'officiers, qui faisaient de l'ancienneté un élément essentiel de l'identité nobiliaire. Bien que vaincus, les nobles envisagèrent de réformer l'Etat absolutiste, car la noblesse voulait rester maîtresse chez elle en se protégeant de la domination parisienne et bordelaise. Mais, la réforme n'était pas sans risques, car la noblesse était isolée : d'une attitude ambivalente avec la bourgeoisie, elle se heurtait à des paysans hostiles aux droits féodaux, qu'un noble pauvre ne pouvait abandonner sans perdre sa supériorité dans la paroisse. / The nobility of Sarlat region was know to be overed and penniless, but this reputation needs to be qualified : the noblemen were numerous only in Sarlat, Monpazier and the valleys. They were poor indeed, but their lineage was ancient : the sharing out was in favor of the eldest and the activities reserved to the nobility of the younger brothers allowed them to distinguish themselves from their social environment. The relationships between the nobility and the State also deserve a closer investigation : throughout the 16 th and the 17 th centuries, the nobility fought for its independence, and it's supported by La Tour d'Auvergne whose the viscountey of Turenne was sovereign. Around 1740, with the decline of this lineage, the members of the "second ordre" submitted themselves to the Monarch and joined as it's followers to serve him. Trough this, they also strengthened bonds with him through the unions of old officer lineages for whom length of service was the fundamental element of the identity nobility. Although they had been defeated, the noblemen considered that it was a necessity to reform the absolutistic State, for the nobility wanted to remain in control protecting itself from the domination of Paris and Bordeaux. Yet, the reforme included risks, for the nobility was isolated : its ties with the "bourgeoisie" were ambivalents, but they faced farmers hostile to the feudals rights which a poor nobleman could not give up on, without losing superiority within the parish.
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Governing Gorée: France in West Africa Following the Seven Years' WarSkabelund, Andrew G. 09 July 2012 (has links) (PDF)
In 1763, France had just suffered a devastating loss to the British in the Seven Years' War. In almost an instant, France's claims to West Africa shrank to the tiny island of Gorée off the coast of Senegal and a few trading posts on the mainland. This drastic reversal of fortunes forced France to reevaluate its place in the world and rethink its overall imperial objectives and colonial strategies, and in an effort to regroup, the French Empire sent a new governor, Pierre François Guillaume Poncet de la Rivière, on a mission to regain its foothold in West Africa. From this tiny island, France eventually succeeded in overturning its devastating losses and establishing itself as the dominant force in the region over the next two centuries, so deeply ingraining its influence into the core of West Africa that its imperial influence is still felt today.Despite France's future success, Poncet's tenure as governor was fraught with mismanagement and poor planning. Poncet believed he had the full backing of the Duc de Choiseul, but Poncet's excessive zeal, inability to effectively employ and listen to subordinates, and rash interactions with the British undermined the French presence in the region and ultimately led to his dismissal. Poncet's governorship sheds new light on Choiseul's goals for the Senegambia region and his underestimation of what it took to establish a strong presence.
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La Moyenne-Égypte du VIIe au IXe siècle : apports d’une perspective régionale à l’étude d’une société entre Byzance et l’Islam / Middle Egypt between the 7th and the 9th century : a regional perspective on the study of a society from Byzantium to IslamLegendre, Marie 06 December 2014 (has links)
Cette thèse propose une étude régionale des deux premiers siècles de l’Islam au cœur de la vallée du Nil. Elle se concentre sur la Moyenne-Égypte, plus précisément sur deux divisions administratives byzantines au moment de la conquête de l’Égypte par l’armée de ‘Amr b. al-‘Āṣ : celle de la capitale de la province de Thébaïde, Antinoé, et une de ses dépendances, la pagarchie d’Hermopolis Magna. Nous suivons dans cet espace les situations de contact entre conquérants et conquis au niveau local, entre les VIIe et IXe siècles, afin d’interroger l’évolution de ces deux catégories d’acteurs jusqu’à l’arrivée des Tulunides (868). Le corpus disponible pour cette étude est formé principalement par des papyrus arabes, grecs et coptes, alors que les sources littéraires s’intéressent très peu à la région. Ce riche ensemble documentaire permet de bien connaître la région et sa population à la fin de l’époque byzantine ainsi que de proposer un point de vue local sur l’histoire de la conquête. Un intérêt particulier est porté au développement d’une administration islamique locale née de la refonte du système régional byzantin en place au milieu du VIIe siècle. Au sein du développement de cette nouvelle structure administrative et provinciale au cours de la période umayyade, Antinoé perd tout statut administratif provincial. Elle prend le nom arabe d’Anṣinā, et Hermopolis celui d’Ašmūn(ayn). Cette dernière devient le principal échelon administratif de la Moyenne-Égypte islamique. En parallèle, nous pouvons suivre le développement d’une communauté musulmane de Moyenne-Égypte, impliquée à partir du VIIIe siècle dans l’administration et au cours de la période abbasside dans la propriété terrienne et dans la vie citadine et villageoise de la région. / This thesis offers a regional study of the two first centuries of Islam in the heart of the Egyptian Nile valley. It concentrates on Middle Egypt, precisely on the administrative divisions of the Byzantine system at the time of the conquest of Egypt by the armies of ‘Amr b. al-‘Āṣ (642) : the capital of the province of the Thebaid, Antinoe, and one of its dependencies, the pagarchy of Hermopolis Magna. Particular focus is given to the relationships between conquerors and conquered in this region between the 7th and the 9th century, the goal being to question the evolution of those two categories until the rise of the Tulunid dynasty (868). The sources available for this research are mainly non-literary papyri written in Arabic, Greek, and Coptic, as literary sources rarely express interest in this region. This rich documentary corpus allows us to examine in detail the administrative geography of the region and its population before the conquest and to offer a local point of view on the history of the conquest. Particular attention is given to the development of a new administrative and provincial structure during the Umayyad period in which the Thebaid is suppressed and Antinoe loses its place in the provincial structure of Egypt. It then appears under the Arabic name of Anṣinā and Hermopolis, as Ašmūn(ayn). The latter becomes the main administrative centre of Middle Egypt in the Islamic period and even supervises Anṣinā. In parallel, we can follow the development of the Muslim community involved in the administration of the region from the 8th century, in landholding and in city and village life in the Abbasid period.
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Armand-Louis de Caulaincourt, duc de Vicenze (1773-1827). Étude d’une carrière diplomatique sous le Premier Empire, de la cour de Napoléon au ministère des Relations extérieures / Armand-Louis de Caulaincourt, duke of Vicenza (1773-1827). Being the study of a diplomat's career during the First French Empire, from Napoleon's court to the Foreign OfficeVarlan, Olivier 16 October 2013 (has links)
Officier de cavalerie originaire de la noblesse picarde, Armand de Caulaincourt (1773-1827) gravit rapidement tous les échelons de la cour consulaire puis impériale, devenant en 1804 grand-écuyer de l’Empire. Mais, malgré l’importance de ses fonctions curiales, Napoléon le destine à une carrière de diplomate. Après différentes missions, il le nomme ambassadeur de France en Russie, à la fin de l’année 1807. Fervent partisan de l’alliance de Tilsit, Caulaincourt participe à toutes les grandes négociations franco-russes mais doit assister à la lente dégradation des relations entre les deux empires. À son retour à Paris en 1811, son bilan politique est maigre. Sa défense opiniâtre du tsar Alexandre, mais surtout son opposition à la campagne militaire qui se prépare, irritent Napoléon. Elles lui permettent toutefois d’acquérir une nouvelle stature après le désastre de Russie : pour ses contemporains Caulaincourt devient l’« homme de la paix ». Une image que Napoléon réutilise lorsqu’il le charge de le représenter aux congrès de Prague (1813) et de Châtillon (1814). Le duc de Vicence, devenu ministre des Relations extérieures, ne parvient pas à faire accepter la paix ; il lui faut finalement négocier l’abdication de Napoléon et renoncer, après les Cent-Jours, à toute carrière politique. Cette étude, qui s’appuie sur les archives personnelles de Caulaincourt et ses célèbres Mémoires, entend redonner toute son importance à cette figure majeure du Premier Empire, en insistant sur son action et sa pensée dans le domaine de la diplomatie. L’exemple de ce parcours devant permettre de contribuer à reconsidérer et réévaluer le rôle du personnel diplomatique napoléonien. / A cavalry officer born into Picardy's landed gentry, Armand de Caulaincourt rose rapidly through the ranks of the consular, and later the imperial court, to become in 1804 Grand Squire of the Empire. However, notwithstanding the importance of his curial functions, Napoleon destined him to a diplomatic career. After several missions, he was appointed as Ambassador of France to Russia (1807). Caulaincourt took part in all the major negotiations between France and Russia, but was forced to witness a slow breakdown in relations between the two Empires. At the time of his return to Paris in 1811, his political accomplishments were unimpressive. His stalwart defense of Tsar Alexander, and especially his opposition to the upcoming military campaign, were an irritation to Napoleon. Nevertheless, these stances allowed him to gain new stature after the disaster in Russia : in the eyes of his contemporaries, he became the “Peacemaker”, an image Napoleon used to his advantage by appointing him his representative at the congresses in Prague (1813) and in Châtillon (1814). The Duke of Vicenza, now Minister for Foreign Affairs, could not, however, broker an agreement in favour of peace : he was forced to negotiate Napoleon's abdication and to give up any hope of political career after the Hundred Days. This study, based on Caulaincourt's personal records and famous Memoirs, aims at restoring a major figure of the First French Empire to his due importance, while focusing on his action and thought in the field of diplomacy. The exemplary value of his career should also allow historians to reconsider and reevaluate the role of Napoleon's diplomatic personnel.
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