Orientador: Maria Antônia Ramos de Azevedo / Resumo: Essa pesquisa tem como tema o ensino superior em Música no Estado de São Paulo. Seu foco recai sobre os docentes-bacharéis professores de instrumento e o que seria necessário para a superação de ações técnicas baseadas em modelos tradicionais. O texto inicia-se abordando a pedagogia universitária e os desafios que ela enfrenta na contemporaneidade. Após essas considerações, traça um breve panorama histórico sobre a formalização do ensino de Música. Diante desse panorama, conclui-se que a Música adentrou a universidade baseada em um modelo específico, aqui chamado de conservatorial, que prioriza a Música Erudita europeia em detrimento das demais. Para enfrentar essa questão, começa-se a montar o arcabouço de saberes docentes que servirão de base para as análises que depois serão feitas. Nesse processo, são abordados autores tanto da literatura clássica, como Maurice Tardif, quanto de pesquisadores que se dedicaram ao estudo dos saberes docentes em Música. A metodologia parte dos princípios da pesquisa qualitativa em educação, utilizando a análise de conteúdo para o exame dos dados. Os sujeitos dessa pesquisa são todos bacharéis, professores de instrumento em instituições de ensino superior públicas do Estado de São Paulo: USP, UNICAMP e UNESP. A coleta de dados foi realizada em três momentos: no primeiro, foi aplicado um questionário de forma on-line, disponibilizado aos docentes por meio de seus e-mails; no segundo, foi aplicada uma entrevista semiestruturada aos docentes que... (Resumo completo, clicar acesso eletrônico abaixo) / Abstract: This research has main theme is the higher education in Music on the State of São Paulo. Its focus on the teachers with bachelor degrees, teaching musical instrument and what would be necessary to overcome technical aspects on the teaching practice based on traditional models. The text begins by addressing university pedagogy and the challenges it faces in contemporary times. After these considerations, it gives a brief historical overview about the formalization of Music teaching. Given this scenario, it is concluded that Music entered the university based on a specific model, here called conservatory, which prioritizes European classical music over others. To address this issue, we begin to assemble the framework of teaching knowledge that will serve as the basis for the analyzes that will later be done. In this process, authors from both classical literature, such as Maurice Tardif, and from researchers dedicated to the study of teaching knowledge in Music are approached. The methodology starts from the principles of qualitative research in education, using content analysis to examine the data. The subjects of this research are all bachelors, instrument teachers in public higher education institutions of the State of São Paulo: USP, UNICAMP and UNESP. Data collection was performed in three moments: firstly, through an online questionnaire, made available to teachers through their e-mails; in the second moment, a semi-structured interview was applied to the teachers who wis... (Complete abstract click electronic access below) / Résumé: Le thème de cette recherche se pose sur l'enseignement supérieur en musique dans l'État de São Paulo. Son objectif se concentre sur les enseignants d'instruments de musique qui sont licenciés et sur ce qui serait nécessaire pour surmonter les actions techniques basées sur les modèles traditionnels. Le texte débute par aborder la pédagogie universitaire et les défis auxquels elle est confrontée à l’époque contemporaine. Après ces considérations, il donne un court aperçu historique de la formalisation sur l’enseignement de la musique. Compte tenu de ce scénario, on conclut que la musique est entrée à l'université sur la base d'un modèle spécifique, appelé ici conservatoire, qui donne la priorité à la musique classique européenne par rapport aux autres. Pour résoudre ce problème, on commence à assembler le cadre de connaissances en enseignement qui servira de base aux analyses qui seront effectuées ultérieurement. Dans ce processus, des auteurs appartenant à la fois à la bibliographie classique, telle que Maurice Tardif, et à des chercheurs dédiés à l'étude des connaissances en enseignement de la musique sont abordés. La méthodologie relève des principes de la recherche qualitative en éducation, en utilisant une analyse de contenu pour examiner les données. Les participants de cette recherche sont tous enseignants licenciés en instruments dans des établissements publics d'enseignement supérieur de l'État de São Paulo: USP, UNICAMP et UNESP. L'enquête de données a été réalisée en... (Résumé complet accès életronique ci-dessous) / Doutor

Depuis le début du Premier Empire, la création artistique française est régentée, à quelques exceptions près, par les théâtres de Paris. À l’instar de bon nombre de scènes provinciales, le Grand Théâtre de Lyon est contraint, à défaut de pouvoir proposer des œuvres locales, de composer ses programmations lyriques en fonction des productions de la capitale et de construire son affiche en prenant pour modèles celles de l’Opéra et de l’Opéra Comique. À l’aide des différents témoignages retrouvés dans les textes de presse de l’époque, cette étude s’interroge sur l’identité des programmations du Grand Théâtre de Lyon entre 1815 et 1848. Qu’il s’agisse de la représentation de ce répertoire ou de sa réception, les performances des artistes et les jugements des spectateurs lyonnais sont influencés par les succès de la capitale : les programmations de la Restauration laissent la part belle à l’opéra comique ainsi qu’aux compositeurs de l’Ancien Régime et de l’Empire ; celles de la Monarchie de Juillet se renouvellent avec le grand opéra et s’enrichissent d’ouvrages donnés en version originale et de traductions d’opéras étrangers. Mais, bien que la composition et la réussite des saisons soient largement tributaires de la référence parisienne, il existe une identité des programmations lyonnaises, qui est à chercher dans l’originalité du cadre spécifique que constituent l’économie du Grand Théâtre et les prescriptions de la presse locale. / Since the beginning of the First French Empire, all the French artistic creation but a few is controlled by the Parisian theatres. As numerous provincial establishments, the Grand Theatre of Lyon, instead of proposing some local creations, is forced to compose its lyrical programs from the productions of the capital city and to take the Parisian Opéra and Opéra Comique as models.Through the different testimonies found in the newspapers of the period, this study questions the identity of the Grand Theatre’s programs from 1815 to 1848. Considering the representation of the repertory or its reception, the artists’ performances and the Lyon spectators’ judgments are influenced by the Parisian successes: the programs during the Restoration are dominated by the opéra comique but also by the Old Regime and Empire’s composers; those during the July Monarchy renew themselves with the grand opéra and are enriched by works played in original version and by translations of foreign operas. But, even though the composition and the success of the seasons are dependent on the Parisian references, there is a Lyon programs’ identity, which is to be searched for in the originality of the specific frame that form the Grand Theatre’s economy and the recommendations of the local newspapers.

La présente thèse explore l’espace formel de l’enseignement de la musique en Grèce actuelle en tant qu’un espace de confrontation et de négociation de sens autour du musical. L’introduction de la musique traditionnelle au sein de cet espace sert de paradigme à une étude sur « la gestion de l’altérité musicale » à partir d’une enquête ethnographique de terrain (observation participante et entretiens non directifs), qui s’intéresse plus particulièrement aux conditions de cohabitation entre des enseignants-musiciens aux parcours différents, aux conditions donc de cohabitation entre des pratiques d’apprentissage, des discours et des imaginaires qui tantôt s’entrecroisent, tantôt se concurrencent. L’objectif ultime de ce travail est, à cet égard, de mettre en évidence que les façons dont les individus se représentent la musique et tout ce qui s’y rattache, forment un système symbolique qui renvoie à la manière dont ils se définissent eux-mêmes et ils se situent envers les autres. / The present thesis explores the formal space of music education in Greece as an area of confrontation and negotiation of meanings around music. The introduction of Greek traditional music in this educational space serves as a paradigm for a study on “the management of musical otherness”, based on a field survey (participant observation and non-directive interviews) which focuses in particular on the conditions of cohabitation between teachers-musicians with different musical trajectories, thus on the conditions of cohabitation between learning practices, discourses and imaginaries which sometimes intertwine, sometimes they compete with one another. In this regard, the ultimate aim of this work is to bring to light that the ways individuals represent music and everything related to it, form a symbolic system referring to the manner in which they define and situate themselves in relation to others.