• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2325
  • 157
  • 148
  • 142
  • 65
  • 36
  • 17
  • 12
  • 5
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 3229
  • 893
  • 786
  • 757
  • 583
  • 546
  • 539
  • 523
  • 522
  • 485
  • 444
  • 389
  • 388
  • 387
  • 353
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
281

Apprentissage de l'histoire et éducation à la citoyenneté : comprendre le rapport au savoir historique des élèves gabonais du cycle secondaire à l'aide d'une approche socio-historique

Obone Nguema, Lilie 12 June 2024 (has links)
La question du sens des savoirs historiques, posée du point de vue des élèves telle que nous l’avons expérimentée dans cette thèse, met en évidence leur rapport au savoir. Pour cerner cette problématique du rapport au savoir, nous l’avons construite suivant une double démarche dont l’une, significative, vise à faire émerger la pertinence sociologique des savoirs scolaires, l’autre, compréhensive, tente de mieux appréhender ce qu’est l’éducation aux sciences historiques. Le regard critique que nous avons posé sur l’acte d’apprendre dans le contexte actuel de l’éducation a permis d’apprécier l’apprentissage de l’histoire comme une réalité bien plus complexe que ne le laissent croire les seules méthodes didactiques. D’abord, parce qu’apprendre est une question multiforme renvoyant à diverses manifestations du sens des savoirs, et qu’en l’occurrence, le processus d’apprentissage interpelle, entre autres, la subjectivité de l’élève pour la relier aux enjeux de l’éducation à la citoyenneté. Sur la base des réflexions construites autour du rapport au savoir (Charlot, 1997 ; Lahire & Johsua, 1999 ; Joigneaux & Rochex, 2008 ; Demba, 2010 ; Lésogho, 2014), un cadre conceptuel élaboré au croisement de la didactique et de la sociologie, a permis d’éclairer les relations des élèves aux savoirs. Ce cadre de pensée hybride a suscité l’ouverture d’un nouvel espace d’analyse et d’accès à d’autres possibles pour penser, aborder et comprendre l’apprentissage historique. La combinaison d’enjeux conceptuels, qui au final a orienté notre propos de recherche vers des enjeux sociodidactiques du rapport au savoir historiques, est l’une des principales contributions de cette thèse. Sur le plan méthodologique, le paradigme compréhensif s’est révélé être un choix intéressant pour se démarquer d’une lecture en négatif des situations d’apprentissage au profit d’une lecture en positif qui rend compte de l’expérience subjective de l’élève. À la lumière des apports théoriques et conceptuels, des angles de réflexion novateurs formulés ont permis de mettre en lumière des sujets singuliers situés dans une historicité, mais capables de s’en distancier de manière réflexive grâce à une lecture plurielle de l’histoire. L’étude confirme des situations et des conditions agissant sur la construction du rapport au savoir et à l’école des élèves. / This thesis argues that the question of the meaning of historical knowledge, posed from the students point of view, can shed light on their relation to knowledge and to school. To define this problematic of the relationship to knowledge, we have constructed it following a double approach, one of which, significant, aims to bring out the sociological relevance of school knowledge, the other, comprehensive, tries to better understand what is education in the historical sciences. The critical view we have taken of the act of learning in the current context of education has made it possible to appreciate historical learning as a much more complex reality than the teaching methods alone suggest. Firstly, because learning is a multifaceted question referring to various manifestations of the meaning of knowledge, and in this case, the learning process involves, among other things, the subjectivity of the student to relate it to the issues at stake. citizenship education. In the wake of what the authors suggest about the relationship to knowledge (Charlot 1997; Lahire & Johsua 1999; Joigneaux & Rochex 2008; Demba 2010; Lésogho 2014), we have developed a conceptual framework at the crossroads of didactic and sociology in order to illuminate the relationship of students to knowledge. This hybrid framework of thought has opened up a new space of analysis and access to other possibilities for thinking, addressing and understanding historical learning. The combination of conceptual issues, which in the end has turned our research focus towards sociodidactic issues of relation to knowledge, is one of the main contributions of this thesis. On the methodological level, the comprehensive paradigm has proved to be an interesting choice to stand out from a negative reading of learning situations to a positive reading that reflects the student's subjective experience. In the light of the theoretical and conceptual contributions, innovative angles of thought formulated made it possible to highlight singular subjects situated in a historicity, but able to distance themselves from them in a reflexive way thanks to a contradictory reading of history. The study confirms situations and conditions affecting the construction of students' relationship to knowledge and school.
282

La supervision pédagogique dans les cycles d'enseignement primaire et secondaire québécois : une étude exploratoire présentant l'avis de cinq directions d'établissements scolaires

Lavoie, François 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise en administration et évaluation en éducation traite de la supervision pédagogique des cycles d'enseignement primaire et secondaire québécois. La question de recherche principale est la suivante : est ce que, selon des directions d'établissements scolaires, les conditions permettant une gestion adéquate du processus de supervision pédagogique québécois pour les cycles d'enseignement primaire et secondaire sont présentes et respectées? Dans ce cadre, trois objectifs sont ciblés. Le premier vise la cohésion des différents modèles appliqués, le second, la formation des agents responsables de cette application et le troisième, le temps nécessaire afin de réaliser ce processus adéquatement. Cette étude a donc pour but principal de dresser un portait des conditions de gestion du processus de supervision pédagogique québécois et ne tient pas compte de la perception de ce même processus au sein des acteurs du milieu de l'éducation québécoise. Il s'agit d'une étude exploratoire. De plus, nous ne prétendons pas vérifier, sur le terrain, si ce processus est efficace mais plutôt s'il possède les conditions requises à sa gestion. Afin de réaliser cette tâche, cinq directions d'établissements ont été rencontrées. Lors des entrevues semi-dirigées, une grille d'entrevue a été utilisée et tous les objectifs ont été ciblés. Lors de l'analyse des résultats et des conclusions, les données sont comparées et certaines recommandations sont présentées. Par exemple, nous proposons une concertation accrue entre les commissions scolaires afin de s'assurer de la cohésion des différents modèles. Évidemment, le concept de supervision pédagogique y est présenté lors de la problématique sans oublier ses limites, ses impacts et son importance.
283

Le travail d'enseignant en milieu carcéral

Lamoureux, Daniel 07 1900 (has links)
Jusqu’à maintenant, la prison a surtout été analysée à partir du point de vue des détenus et celui des surveillants comme si le vécu de l’enfermement et la relation détenus-surveillants étaient les seuls points de vue permettant d’en apprendre sur ce qu’elle est et d’en saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que d’autres points de vue sont possibles, voire même souhaitables. C’est le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur métier en prison. Bien que théoriquement en mesure d’offrir un complément intéressant aux fonctions de dissuasion et de réinsertion sociale que la prison remplit difficilement à elle seule, le projet éducatif carcéral constitue une activité plus ou moins marginalisée qui est ramenée au niveau des autres activités pénitentiaires. Au premier chef, c’est à la prison que nous sommes tentés d’en imputer la responsabilité et, de fait, elle y est pour quelque chose. D’abord conçue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les éduquer en même temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, n’est pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat qu’ils se donnent et à la façon dont les enseignants se représentent leur travail. S’étant eux-mêmes défini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalité de leurs élèves délinquants détenus, prérequis, selon eux, à un retour harmonieux dans la collectivité, les enseignants déplorent qu’on ne leur accorde pas toute la crédibilité qui devrait leur revenir. Cette situation est d’autant plus difficile à vivre, qu’à titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont déjà, aux yeux du personnel correctionnel, objets d’une méfiance qui sera d’autant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une représentation du délinquant et du délit peu compatibles avec celles qui prévalent dans le milieu. C’est ainsi qu’à la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mêmes et qui se traduit par leur attitude de réserve à l’égard de la prison. La chose est d’autant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien qu’ils s’en gardent de le dire, correspond tout à fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage préoccupée par la gestion du risque que par la réinsertion sociale des détenus, n’a d’intérêt pour l’éducation en milieu carcéral que dans la mesure où elle permet une socialisation à l’idéologie pénitentiaire et contribue à consolider la paix à l’intérieur des murs avec la complicité des enseignants eux-mêmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore qu’il soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place qu’ils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcéral. / Until now, the prison has been analyzed, primarily, from the prisoners and warders points of view as if the reality of confinement and the prison-warder relationship were the only likely opinions that could allow us to learn how the prison operates and thus understand its function. On the contrary, we think that other points of view are not only possible but even desirable. In particular, this is the case for teachers who are working in prisons. Although theoretically being able to offer an interesting complement to the functions of dissuasion and social rehabilitation that the prison fills with difficulty, the prison educational project constitutes a more or less marginalized activity which is brought down to the level of other penitentiary activities. At its highest degree, we are tempted to charge the prison with responsibility for it; and, in fact, a prison does have a certain liability in this matter. Initially conceived to neutralize criminals, it is difficult for the prison to educate them at the same time as pointed out by the sociology of organizations. This marginalization, we will see, is not solely that of the prison but also in the way in which the teachers perceive their work and the mandate which they assign themselves. Prison teachers have defined, for themselves, an ambitious mandate of modeling and remodeling the personalities of their delinquent pupils, a prerequisite, according to them, for a harmonious return to the community. It is an ambitious mandate for which they feel that they do not receive the respect they deserve. This situation is made all the more difficult because, as contractual workers for the majority, they are, in the eyes of the correctional staff, more or less objects of mistrust. This feeling is increased by the fact that the teachers, in order to carry out their work, develop a portrait of the delinquent and offence that is not very compatible with that which prevails in the prison environment. Thus, this marginalization as an organizational fact superimposes a self-marginalization, impossible to circumvent, which is true of the teachers themselves and which results in their attitude of detachment toward the prison. It is all the more paradoxical that the mandate the teachers give themselves, although they take great care to not say it, corresponds completely with that of the correctional project. Even though the prison is more preoccupied with the risk management of its prisoners rather than their social rehabilitation, it does have an interest in education in prison but only insofar as it merges with penitentiary ideology and contributes to a consolidated peace inside the walls made complicit by the teachers themselves. The latter are not easily deceived and object to this point of view and we may ask ourselves whether their criticism of the prison is simply because the prison does not provide them with the required space they believe they should occupy thus leaving them suspended in a vacuum that is the correctional system.
284

QUELQUES APPORTS DE LA THEORIE DES SITUATIONS A LA DIDACTIQUE DES MATHEMATIQUES DANS L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET SUPERIEUR

Bloch, Isabelle 23 November 2005 (has links) (PDF)
Le travail de recherche que nous avons entrepris se décline dans deux directions qui peuvent sembler assez peu voisines : l'enseignement des premiers concepts de l'analyse, de la fin du secondaire au début du supérieur, et l'enseignement spécialisé, particulièrement l'enseignement dans les sections SEGPA (Sections d'enseignement général et professionnel adapté) de collège. Le point de rencontre de ces deux thèmes est la réflexion sur la Théorie des Situations Didactiques (TSD), couplée au souci d'éprouver les outils de la TSD et de faire évoluer la théorie tout en la confrontant à la contingence ; et ceci même dans un double domaine – l'enseignement secondaire, l'enseignement spécialisé – qui n'est pas celui de son origine. Notre ambition a été d'apporter quelques éléments pertinents au développement de méthodologie du travail en didactique, par un retour théorique sur certains des concepts existants, et par l'apport d'outils issus d'autres problématiques comme la sémiotique. <br />Notre présente recherche se poursuit en tentant de caractériser la façon dont les signes symboliques sont utilisés dans l'enseignement, et perçus par les élèves, dans le cadre de leurs connaissances disponibles. Par rapport aux théories classiques des signes, la sémiotique générale proposée par Peirce est particulièrement intéressante car elle s'emploie à explorer la fonction et l'usage des signes, y compris les signes non langagiers tels que les symboles mathématiques, dans le processus du déroulement d'une situation. Nous utilisons l'analyse des signes pour penser la construction de situations nouvelles et pour comprendre l'usage par le professeur de symboles mathématiques et leur interprétation par les élèves. Une série de questions de recherche émerge donc de cette analyse, relativement au rôle des supports sémiotiques dans la construction et le fonctionnement des situations. Ces questions sont actuellement l'un des axes de notre recherche sur les mathématiques du premier cycle universitaire comme sur celles de SEGPA, par exemple au sujet du rôle du registre formel ou des distorsions d'interprétation.
285

Le travail d'enseignant en milieu carcéral

Lamoureux, Daniel 07 1900 (has links)
Jusqu’à maintenant, la prison a surtout été analysée à partir du point de vue des détenus et celui des surveillants comme si le vécu de l’enfermement et la relation détenus-surveillants étaient les seuls points de vue permettant d’en apprendre sur ce qu’elle est et d’en saisir le fonctionnement. Nous pensons, pour notre part, que d’autres points de vue sont possibles, voire même souhaitables. C’est le cas, notamment, de celui des enseignants qui exercent leur métier en prison. Bien que théoriquement en mesure d’offrir un complément intéressant aux fonctions de dissuasion et de réinsertion sociale que la prison remplit difficilement à elle seule, le projet éducatif carcéral constitue une activité plus ou moins marginalisée qui est ramenée au niveau des autres activités pénitentiaires. Au premier chef, c’est à la prison que nous sommes tentés d’en imputer la responsabilité et, de fait, elle y est pour quelque chose. D’abord conçue pour neutraliser des criminels, il lui est difficile de les éduquer en même temps. Mais cette marginalisation, nous le verrons, n’est pas le seul fait de la prison. Elle tient aussi beaucoup au mandat qu’ils se donnent et à la façon dont les enseignants se représentent leur travail. S’étant eux-mêmes défini un mandat ambitieux de modelage et de remodelage de la personnalité de leurs élèves délinquants détenus, prérequis, selon eux, à un retour harmonieux dans la collectivité, les enseignants déplorent qu’on ne leur accorde pas toute la crédibilité qui devrait leur revenir. Cette situation est d’autant plus difficile à vivre, qu’à titre de travailleurs contractuels pour la plupart, ils sont déjà, aux yeux du personnel correctionnel, objets d’une méfiance qui sera d’autant plus grande que, pour effectuer leur travail, ils doivent se faire une représentation du délinquant et du délit peu compatibles avec celles qui prévalent dans le milieu. C’est ainsi qu’à la marginalisation comme fait organisationnel se superpose une auto-marginalisation, incontournable, qui est le fait des enseignants eux-mêmes et qui se traduit par leur attitude de réserve à l’égard de la prison. La chose est d’autant plus paradoxale que le mandat que se donnent les enseignants, bien qu’ils s’en gardent de le dire, correspond tout à fait au projet correctionnel. Mais la prison, davantage préoccupée par la gestion du risque que par la réinsertion sociale des détenus, n’a d’intérêt pour l’éducation en milieu carcéral que dans la mesure où elle permet une socialisation à l’idéologie pénitentiaire et contribue à consolider la paix à l’intérieur des murs avec la complicité des enseignants eux-mêmes. Du reste, ces derniers ne sont pas dupes et lui en font grief, encore qu’il soit permis de nous demander si on ne lui reproche pas, plus simplement, de ne pas leur donner toute la place qu’ils croient leur revenir et de les laisser suspendus dans le vide carcéral. / Until now, the prison has been analyzed, primarily, from the prisoners and warders points of view as if the reality of confinement and the prison-warder relationship were the only likely opinions that could allow us to learn how the prison operates and thus understand its function. On the contrary, we think that other points of view are not only possible but even desirable. In particular, this is the case for teachers who are working in prisons. Although theoretically being able to offer an interesting complement to the functions of dissuasion and social rehabilitation that the prison fills with difficulty, the prison educational project constitutes a more or less marginalized activity which is brought down to the level of other penitentiary activities. At its highest degree, we are tempted to charge the prison with responsibility for it; and, in fact, a prison does have a certain liability in this matter. Initially conceived to neutralize criminals, it is difficult for the prison to educate them at the same time as pointed out by the sociology of organizations. This marginalization, we will see, is not solely that of the prison but also in the way in which the teachers perceive their work and the mandate which they assign themselves. Prison teachers have defined, for themselves, an ambitious mandate of modeling and remodeling the personalities of their delinquent pupils, a prerequisite, according to them, for a harmonious return to the community. It is an ambitious mandate for which they feel that they do not receive the respect they deserve. This situation is made all the more difficult because, as contractual workers for the majority, they are, in the eyes of the correctional staff, more or less objects of mistrust. This feeling is increased by the fact that the teachers, in order to carry out their work, develop a portrait of the delinquent and offence that is not very compatible with that which prevails in the prison environment. Thus, this marginalization as an organizational fact superimposes a self-marginalization, impossible to circumvent, which is true of the teachers themselves and which results in their attitude of detachment toward the prison. It is all the more paradoxical that the mandate the teachers give themselves, although they take great care to not say it, corresponds completely with that of the correctional project. Even though the prison is more preoccupied with the risk management of its prisoners rather than their social rehabilitation, it does have an interest in education in prison but only insofar as it merges with penitentiary ideology and contributes to a consolidated peace inside the walls made complicit by the teachers themselves. The latter are not easily deceived and object to this point of view and we may ask ourselves whether their criticism of the prison is simply because the prison does not provide them with the required space they believe they should occupy thus leaving them suspended in a vacuum that is the correctional system.
286

L'efficacité de la formation à distance au niveau postsecondaire : une méga-analyse

Simard, Yanik. 07 May 2018 (has links)
Depuis plusieurs années, une polémique est constamment présente dans la communauté scientifique. Elle se retrouve notamment dans le domaine de la formation à distance. Il s’agit de l’impact controversé des avancées technologiques sur l’efficacité de cette formation. Certains auteurs mettent en relief l’apport positif de ces avancées et certains autres insistent sur les nombreuses déceptions au regard des technologies plus récentes. Ces positions discordantes se retrouvent également au sein de la particularité de la formation à distance au niveau postsecondaire (FAD). Une partie de la communauté scientifique convient alors que les études concernant l’efficacité de la FAD selon les avancées technologiques n’en seraient encore qu’à leurs débuts. Il s’avère donc important de mener des recherches afin de voir si les technologies plus récentes ont une influence sur cette efficacité. L’objectif de cette recherche est ainsi de vérifier l’efficacité de la FAD selon les avancées technologiques à l’aide d’une méga-analyse. Ce type de recherche fait la synthèse d’études méta-analytiques comprenant, elles-mêmes, de nombreuses sources primaires. Cette recherche présente une forte pertinence sociale. Premièrement, une place centrale est accordée à la formation à distance au sein de l’objectif mondial de l’apprentissage tout au long de la vie. Ce type de formation est reconnu comme un des piliers de l’évolution socioéconomique et fait l’objet d’une demande exponentielle. Deuxièmement, une mégaanalyse propose un regard minutieux et rigoureux sur l’ensemble des travaux pertinents qui permet, selon les cas, de dénouer une controverse persistante. Troisièmement, des réponses globales pressantes sont nécessaires compte tenu notamment de la fracture numérique. En effet, la disparité mondiale dans les modes de communication de pointe entraine une grande inégalité dans l’accessibilité à une FAD utilisant des technologies récentes. Les acteurs de la FAD, dont les gestionnaires et les professeurs, doivent alors se positionner au regard des infrastructures et des technologies à privilégier. Ainsi, la pertinence sociale de la mégaanalyse est soulignée avec vigueur, car ces trois éléments sont liés à l’objectif international de la bonification de la condition individuelle et socioéconomique à l’échelle mondiale Quant à la pertinence scientifique de la méga-analyse, elle est mise en relief par diverses recensions des écrits qui montrent une rareté des recherches liées son objectif. Ainsi, la question principale se lit comme suit. L’efficacité de la FAD diffère-t-elle selon les avancées technologiques ? Et la question complémentaire demande quelles sont les variables qui peuvent influencer l’efficacité de la FAD selon qu’elle utilise des technologies anciennes (PDE), récentes (ODE) ou un combiné des deux (PDE/ODE). Étant donné qu’il n’y a pas de méta-analyses qui répond directement à ces questions, nous avons choisi des méta-analyses qui déterminent l’efficacité de la FAD en la comparant à l’enseignement en présentiel. À l'aide d'une classification originale, nous avons précisé le degré d’ancienneté ou de nouveauté des technologies utilisées. Les principaux résultats montrent que l’efficacité de la FAD diffère effectivement selon les avancées technologiques, en ce sens qu’elle est plus élevée si elle utilise des technologies plus récentes. Ce constat se fonde sur 16 méta-analyses ayant examiné 862 études primaires. Chacune de ces dernières est menée à l'aide d'un schéma de recherche rigoureux, et comprend au-delà de 200 000 participants. Avec un indicateur d’une valeur ≥0.20, le pourcentage des effets d’ampleur est plus grand avec les technologies ODE (44 %) comparativement à celui obtenu avec les technologies PDE/ODE (29 %) et PDE (0 %). Il en va de même avec un indicateur d’une valeur de ≥0.40, le pourcentage d’effets d’ampleur est plus grand avec les technologies ODE (31 %) comparativement à celui des technologies PDE/ODE (0 %) et PDE (0 %). Quant aux résultats complémentaires relatifs aux variables modératrices, ils sont diversifiés, et ce, tant au regard des stratégies pédagogiques, des contenus de cours et des niveaux de formation. Étant donné que les écrits portant sur l’efficacité de la FAD selon les avancées technologiques n’en sont qu’à leurs débuts, les résultats principaux de notre méga-analyse s’avèrent un point important. Un certain pas serait franchi. Il permettrait d’affirmer, à partir d’un vaste ensemble d’études validées, que si la FAD emploie des technologies plus récentes, son efficacité est généralement plus élevée. Ce pas ne constitue en rien une assertion que les avancées technologiques sont une panacée. Des implications méthodologiques, conceptuelles et pratiques sont présentées.
287

Les facteurs explicatifs du rendement scolaire dans l'enseignement primaire aux îles Comores : la contribution des enseignants des classes de CM1 et de CM2

Mohamed, Mohamed Ali 19 February 2022 (has links)
Ce travail matérialise la fin d’une formation doctorale en Administration et politique scolaires dans le cadre d’études avancées en Sciences de l’éducation. Il présente les résultats d’une recherche sur les facteurs explicatifs du rendement scolaire de l’enseignement primaire aux îles Comores. L’objet de cette étude s’enracine dans la continuité de nombreuses recherches ayant porté sur le problème des rendements scolaires dans les pays en voie de développement. Quelle est la part de responsabilité des enseignants dans l’explication de la réussite ou de l’échec scolaire au primaire aux Comores ? Quel effet les enseignants des écoles primaires des Comores exercent-ils, par le biais de leurs caractéristiques sociales et professionnelles et leurs pratiques pédagogiques, sur le rendement scolaire des élèves ? Qu’advient-il de l’effet de ces caractéristiques et pratiques lorsqu’on prend en compte d’autres facteurs contextuels (taille de la classe, possession de craie, qualité du tableau noir, proportion de mères analphabètes et proportion d’élèves s’abstenant de prendre le petit déjeuner) ? Telles sont les questions qui ont constitué la base de ce travail de recherche. Pour le cadre théorique de l’étude, nous nous sommes inspiré du modèle de Anderson sur l’amélioration de l’efficacité des enseignants (1992). En nous fondant sur ce modèle théorique, nous avons conçu un cadre d’analyse tiré de la fonction de production en éducation. L’étude a porté sur un échantillon effectif de 234 enseignants de la fin du cycle de l’enseignement primaire. L’outil de recherche utilisé est le questionnaire et l’approche générale demeure de type quantitatif. La moyenne annuelle pour l’année scolaire 1997-1998 pour chaque classe tenue par les 234 institutrices et instituteurs a servi pour mesurer le rendement scolaire des élèves. Les résultats de l’analyse de régression multiple montrent que sur dix huit (18) variables explicatives, seulement trois, dont la participation des élèves (Beta = 0,243), la proportion d’élèves s’abstenant de prendre le petit déjeuner avant de se rendre en classe (Beta= -0,273) et la proportion de mères analphabètes (Beta = -0,173), se sont avérées prédictrices du rendement scolaire. Les enseignants influencent donc le rendement des élèves par leurs pratiques pédagogiques dans un contexte où les variables culturelles et économiques continuent de peser lourdement sur les performances scolaires. Il ressort que la mise en relation simultanée de l’ensemble des variables explicatives avec la variable dépendante, i.e. le rendement scolaire, permet d’expliquer 22,7% de la variation des performances scolaires au dernier cycle du primaire aux Comores. Même si ces résultats n’apportent qu’un pourcentage d’explication relativement faible (22,7%) par rapport à ce que l’on peut découvrir dans d’autres études du genre, ils permettent d’ouvrir un nouveau pan de la recherche sur les déterminants du rendement scolaire dans ce pays.
288

L'élaboration de structures taxonomiques dans le processus de gestion en économie familiale, 2e cycle du secondaire

Marcotte Beausoleil, Manon 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2016
289

Effets d'une séquence de prise de conscience des processus d'écoute menée auprès de personnes peu scolarisées ou peu alphabétisées apprenant le français

Laberge, Carl 10 February 2024 (has links)
Au cours des dernières années, les centres de francisation du Québec ont accueilli un nombre croissant d’adultes désirant apprendre le français, mais ayant peu d’expérience scolaire (Bégin, 2019), augmentant ainsi les effectifs en alpha-francisation, sans repères officiels (p.ex., programmes, matériel) disponibles. En effet, en didactique des langues, les théories et les méthodologies courantes ont porté presque exclusivement sur des apprenant.e.s scolarisé.e.s (Ortega, 2019). De plus, si les compétences orales sont bien valorisées, la compréhension orale (CO) demeure sous-représentée en recherche (Vandergrift & Cross, 2017). Suivant la recommandation de Bigelow et Tarone (2004), nous avons adapté la procédure de l’étude de Vandergrift etTafaghodtari (2010), menée auprès d’adolescent.e.s anglophones scolarisé.e.s apprenant le français langue seconde au Canada, pour un échantillon de 37 personnes immigrantes peu scolarisées inscrites en alpha-francisation. L’intervention, développée autour de l’écoute de vlogs, visait la prise de conscience des processus d’écoute en français selon deux volets, soit cinq séances de tutorat individuel et dyadique et cinq séances de modelage par l’enseignante, en classe. D’après notre analyse des résultats d’un groupe contrôle et de deux groupes expérimentaux à un prétest, à un post test immédiat et à un post test différé, l’intervention n’a pas entrainé d’amélioration significative en CO, mais a modifié le type de réponses fournies pour certain.e.s participant.e.s. Des changements qualitatifs ont aussi pu être observés dans les verbalisations des participant.e.s, menant à quatre profils de réponse à l’intervention. La triangulation de ces résultats mixtes a mis en lumière différents aspects pédagogiques et méthodologiques à considérer dans la recherche auprès de notre population cible. L’adaptation et l’élaboration d’études auprès de populations variées (suivant Bigelow & Tarone, 2004), outre son caractère de justice sociale, révèle alors des angles morts de la recherche en didactique des langues, et permet ainsi de nourrir les perspectives théoriques et pratiques.
290

Étude comparée sur l'enseignement post-secondaire du premier cycle du point de vue de l'organisation et des structures

Girard, André 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

Page generated in 0.077 seconds