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Reversal : le partage de la parole comme expérience sensible, esthétique, et politique / Reversal : the sharing of speeech as a sensible, aesthetic and political experience

Mairesse, Philippe 07 November 2014 (has links)
Les interventions artistiques dans le monde des entreprises soulèvent la question de leur capacité critique, et de leur posture politique. L’artiste peut-il contribuer par son intervention à humaniser l’organisation, et diminuer l’exercice de l’autorité arbitraire qui s’y exerce ? Mes propres expériences au moyen d’un dispositif de discussion particulier, basé sur le principe « on choisit qui on écoute, on ne choisit pas à qui on parle », tentent d’instaurer un partage de la parole plus égalitaire sur les scènes ordinaires de la vie organisationnelle. En m’appuyant sur les théories de Jacques Rancière au sujet d’une esthétique politique, j’analyse deux cas où l’introduction de mon dispositif, destiné à ouvrir plus de possibilités d’écoute égalitaire, a résulté en conflits et en renforcement de l’autorité et de la confiscation de la parole. La description des logiques internes à l’expérience sensible des acteurs mène à penser une forme de dialogisme fondé non pas tant sur l’opposition entre autorité et dissensus, mais sur la prise en compte de l’autoritarisme de l’écoute elle-même. La critique de mon dispositif et de la manière dont sont activées les dimensions contradictoires du sensible de la parole, telles que les perçoivent les acteurs, ouvre sur l’art comme éducation esthétique à une forme d’écoute « dissensuelle », qui sache discerner les voix dans le bruissant de la scène de parole, tout en sachant que tout discernement est arbitraire. J’en déduis le type de responsabilité éthique que doit assumer mon approche des organisations par l’art, pour que l’esthétique au sens de Rancière rejoigne le politique en pratique. / Artistic interventions within organizations meet the issue of their political stance and their critical ability. Can the art intervention foster a humanization of the organization and lower the arbitrary and authoritarian regime? My own experiments through the mean of a discussion device and a protocol based on the rule: “you choose who you listen to, you cannot choose who you talk to”, strive at opening a more egalitarian sharing of the speech on the organizational stage. Drawing on Rancière’s aesthetic and politic theories, I investigate two cases where my intervention resulted in an increased enforcement of power and a restriction of the freedom to speak. By describing the internal logics underlying the actors’ experience of the sensible, I outline a conception of a dialogism not so much concerned with the right to speak and the claim for acknowledgement, as with the inevitable authoritarian quality of listening. The critique of my intervention and my art device and the consideration of the manners in which the actors perceive the heterogeneous dimensions of speech delineate an art form of intervention as an aesthetic education. Training a dissensual listening would mean knowing how to discern any voice among the rustling others, and knowing how discernment is arbitrary. I conclude by circumscribing which ethic responsibility I need to assume in order for my art approach towards organizations to qualify as a true political aesthetics in the sense of Rancière.
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L'entreprise-artiste : du déplacement de la question de l'économie dans l'art vers la problématique de l'économie de l'art / The artist-run business : readdressing economics and art, from a challenging situation to an analytical review

Maison Rouge, Isabelle de 26 November 2015 (has links)
La position de l’artiste dans l’écosystème du marché de l’art contemporain n’est pas satisfaisante à l’heure actuelle en raison de la mutation du milieu socio-économique de l’art. Son statut reste flou, il se voit infantilisé et instrumentalisé par son environnement proche. Aussi, l’interrogation cruciale tourne autour de savoir si l’artiste réussira à trouver d’autres voies pour se positionner différemment et y gagner en autonomie. Mes propres expériences m’ont conduit à penser que l’entreprise-artiste, concept porté par l’équipe de recherches Art&Flux depuis 2006, peut apporter une solution intéressante à cette question. Il s’agit alors d’un positionnement ancré dans la réalité qui permet une posture critique. Ma réflexion s’articule autour des concepts développés par Edouard Glissant sur la créolisation, de Gilles Deleuze et Felix Guattari sur le rhizome, de Michel Bauwens sur le peer-to-peer (pair-à-pair) et de Jeremy Rifkin sur l’économie du partage. En m’appuyant sur mon étude du terrain auprès des acteurs de l’art, j’analyse l’évolution des comportements des collectionneurs, plus enclins à devenir des amateurs ou des usagers. Cela me permet d’en arriver à la création d’une entreprise-artiste qui prend l’aspect d’une plateforme d’oeuvres participatives régie par la rencontre entre des artistes et leurs publics. Le but est de rendre visible et de développer toutes les richesses humaines au-delà de la seule richesse économique ou financière, pour développer le lien dans la relation aux autres, la créativité et le partage. / The art market has completely shifted, and as such, the artist’s role within its ecosystem appears impaired. Artists’ status has become blurred; they are infantilized and used by the art world and market. Crucial questioning thus emerges: Will artists reposition themselves in such a way as to gain autonomy? My own experience has led me to think that creating artist enterprises, with the project of artist-run businesses, could provide an interesting response to the current situation. This approach is anchored in reality and also leaves room for critical thinking in link with research team Art & Flux (a CNRS research team who is working on art, economy & society). My research furthermore combines thoughts and is structured by the ideas developed by Édouard Glissant concerning «Creolization», Gilles Deleuze and FelixGuattari’s «Rhizome», Michel Bauwens thinking about peer-to-peer methods, and Jeremy Rifkin’s research regarding the economics of sharing. My surveys and in-depth conversations with a selection of art world stakeholders have allowed me to carry out a worthwhile analysis of collectors’ changing habits. They appear ever more likely to gradually become connoisseurs, active contributors and users. Thanks to these consistent efforts, the stage of developing a platform of participatory artworks has been reached. This platform is a gateway for artists to gain direct access to their audience. This project’s overarching objective is to render all human riches accessible - beyond purely economic or financial preoccupations - to reinforce connections between people, through sharing and creativity.
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Urban Memory - Reload Company, une entreprise artiste pour témoigner des mutations de l' urbain : le cas de Dresde / Urban Memory - Reload Company, an artist company to trace urban transformations : the case of Dresden / Urban Memory - Reload Company, ein wissenshaftligh-künstlerisches projekt zur begleitung städtischer veränderungsprozesse : am beispiel Dresdens

Cattiau, Tiphaine 05 September 2015 (has links)
Cette thèse relate la conception d'une entreprise artiste créée par l'auteur, artiste entrepreneuse, dans l'intention de témoigner des mutations des villes et des choix effectués en matière de conservation ou de destruction. Urban Memory, entreprise de« rechargement en contenu mnémonique », a vu le jour en 2012 à Dresde, capitale saxonne, bombardée en 1945. Située à l'est de l'Allemagne, cette ville est en constant chantier depuis des décennies. C'est par l'intermédiaire d'une pratique artistique mêlant la peinture et la sérigraphie avec des moyens de communication mis en scène dans l'urbain qu'Urban Memory entend rendre compte des transformations du paysage architectural et accompagner les débats autour de l'identité et la mémoire de la ville. Dans une première partie, l'auteur retrace son parcours de découverte et de réflexion sur Dresde au travers de premiers travaux ; présente le contexte historique, politique et économique des mutations ; puis nous livre une analyse des entreprises artistes à partir de laquelle elle a conçu Urban Memory, son mode de fonctionnement et ses stratégies. Dans une seconde partie, l'auteur nous guide dans le centre historique de Dresde, le long de ses monuments et mémoriaux, afin de souligner tantôt l'éloquence, tantôt le silence dont sont capables de tels édifices et installations dans la ville ; puis se tourne vers la scène artistique contemporaine et ses moyens de création d'une mémoire « vivante ». Enfin, après avoir mis en lien ses propres outils artistiques et le contexte de sa recherche, l'auteur nous révèle les premières réalisations et les projets d'installation in situ de son entreprise. / This thesis examines the author's conceptualization and establishment of an artist company with the objective of tracing urban transformations and of assessing decisions to conserve or destroy parts of the city. Urban Memory, a company that has as its goal the "recharging of mnemonic content," was founded in Saxony's capital city Dresden in 2012. Located in the east of Germany, this city, bombarded in 1945, has constantly been under construction in the past decades. Urban Memory takes account of the architectural landscape's transformations and accompanies debates about the identity and memory of the city. It does so by means of é hybrid form of artistic practices-painting and serigraphy-and communication media placed in the urban context. The first section of this thesis explores the artist's discovery and initial reflections on Dresden in the context of her first works; it explores the historical, political and economic context of the city's transformations; and it analyzes artist companies based on which Urban Memory has been conceived as well as its basic functional framework and strategic outlook. The second part zooms in on the historical center of Dresden, its monuments and memorial sites, so as to expose both the eloquence and silence with which the built environment of the city treats its past. Moreover, this part turns to the milieu of contemporary artists and their means of creating a 'living' memory. Finally, after having discussed and related the artistic dimension of her project, the author presents the company's first projects and in situ installations.

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