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Pensar em Deleuze : violência às faculdades no empirismo transcendental

Heuser, Ester Maria Dreher January 2008 (has links)
“Qu'est-ce que c'est penser?”, voici la question directrice de cette thèse, qui, par les lignes de force de la philosophie de Gilles Deleuze, la répond: penser c'est une violence sur les facultés. Réponse inspirée, surtout, de l'oeuvre Diferença e repetição, dont le thème kantien du conflit entre les facultés est l'endroit d'explication de ce leitmotiv qui traverse la philosophie de Deleuze et qui peut violenter la pensée sur l'enseignement de philosophie dans l'Education de Base. Traiter de la violence sur les facultés implique l'établissement d'une doctrine des facultés, ce qui, d'après Deleuze, ne peut être fait que moyennant un empirisme transcendantal. La thèse soutient que Deleuze a produit sa propre doctrine dans les oeuvres précédentes à la Diferença e repetição, dans ses écrits monographiques. OEuvres dans lesquelles il a développé les bases de son programme philosophique quand il a cherché à engendrer la genèse de la pensée, c'est-à-dire, faire la description génétique des conditions d'effectivité de l'expérience, tout en édifiant une théorie différentielle des facultés. Développement mené à terme dans la conjonction: avec Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch et dans l'intersection entre Philosophie et Art et Science, formes de pensée ou de la création qui n'existent que grâce aux expériences-limites, quand la pensée et les autres facultés sont ébranlées par des forces hétérogènes à elles, en les rendant sensibles à l'impensable. Dans son premier chapitre, Crueldade da cultura, la thèse affirme que, par la théorie de la volonté de puissance, Deleuze a créé une méthode généalogique qui lui a permis de déterminer l'origine active et réactive des facultés et de leurs usages, de même qu'il a autorisé la thèse à donner de la visibilité à une généalogie des facultés; en outre, ce chapitre traite de la violence et de la culture dans la paideia grecque, à partir des oeuvres philologiques de Nietzsche. Coação do sublime, le deuxième chapitre de la thèse, présente l'importance de la théorie kantienne du sublime comme référence centrale pour la doctrine des facultés de Deleuze; soutien que le philosophe français a opéré une réversion du kantisme en faisant de cette théorie-là l'accès au problème d'une genèse de la pensée, car seulement l'exercice discordant des facultés qui se passe dans le jeu dissonant entre elles à partir de l'expérience esthétique est capable d'engendrer le penser dans la pensée. Le troisième et quatrième chapitres de la thèse, Força dos signos et A frieza da pornologia, respectivement, montrent que Deleuze a réinventé l'héritage de l'esthétique kantienne tout en faisant de l'oeuvre littéraire de Marcel Proust et de Sacher-Masoch ses laboratoires pour la création de la doctrine des facultés, le coeur de son empirisme transcendantal. Concevoir l'enseignement de philosophie à partir du sens produit par Deleuze pour ce problème – “Qu'est-ce que c'est penser?” – suppose, donc, privilégier les rapports agonistiques présents dans les trois formes de pensée et les mêler de façon à en pouvoir extraire des nouveaux mouvements de pensée, d'écrite et de possibilités d'existence. / “O que é pensar?”, eis a questão orientadora desta tese, que, pelas linhas de força da filosofia de Gilles Deleuze, responde-a: pensar é uma violência sobre as faculdades. Resposta inspirada, sobretudo, na obra Diferença e repetição, cujo tema kantiano do conflito entre as faculdades é o lugar de explicação desse leitmotiv que atravessa a filosofia de Deleuze e que pode violentar o pensamento sobre o ensino de filosofia na Educação Básica. Tratar da violência sobre as faculdades implica estabelecer uma doutrina das faculdades, o que, conforme Deleuze, só pode ser feito por meio de um empirismo transcendental. A tese defende que Deleuze produziu sua própria doutrina nas obras anteriores a Diferença e repetição, em seus escritos monográficos. Obras nas quais desenvolveu as bases do seu programa filosófico quando procurou engendrar a gênese do pensar, isto é, fazer a descrição genética das condições de efetividade da experiência, edificando uma teoria diferencial das faculdades. Desenvolvimento levado a termo na conjunção: com Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch e na intersecção entre Filosofia e Arte e Ciência, formas do pensamento ou da criação que só existem mediante experiências-limites, quando o pensamento e as demais faculdades são abaladas por forças heterogêneas a elas, tornando-as sensíveis ao impensado. Em seu primeiro capítulo, Crueldade da cultura, a tese afirma que, pela teoria da vontade de potência, Deleuze criou um método genealógico que lhe permitiu determinar a origem ativa e reativa das faculdades e de seus usos, bem como autorizou a tese a dar visibilidade a uma genealogia das faculdades; além disso, esse capítulo trata da violência e da cultura na paidéia grega, a partir das obras filológicas de Nietzsche. Coação do sublime, o segundo capítulo da tese, apresenta a importância da teoria kantiana do sublime como referência central para a doutrina das faculdades de Deleuze; defende que o filósofo francês operou uma reversão do kantismo fazendo daquela teoria o acesso ao problema de uma gênese do pensamento, pois apenas o exercício discordante das faculdades que se dá no jogo dissonante entre elas a partir da experiência estética é capaz de engendrar o pensar no pensamento. O terceiro e quarto capítulos da tese, Força dos signos e A frieza da pornologia, respectivamente, mostram que Deleuze reinventou a herança da estética kantiana fazendo da obra literária de Marcel Proust e de Sacher- Masoch seus laboratórios para a criação da doutrina das faculdades, o coração do seu empirismo transcendental. Conceber o ensino de filosofia a partir do sentido produzido por Deleuze para esse problema – “O que é pensar?” – implica, portanto, privilegiar as relações agonísticas presentes nas três formas de pensamento e embaralhá-las de modo que delas se possam extrair novos movimentos de pensamento, de escrita e de possibilidades de existência.
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Pensar em Deleuze : violência às faculdades no empirismo transcendental

Heuser, Ester Maria Dreher January 2008 (has links)
“Qu'est-ce que c'est penser?”, voici la question directrice de cette thèse, qui, par les lignes de force de la philosophie de Gilles Deleuze, la répond: penser c'est une violence sur les facultés. Réponse inspirée, surtout, de l'oeuvre Diferença e repetição, dont le thème kantien du conflit entre les facultés est l'endroit d'explication de ce leitmotiv qui traverse la philosophie de Deleuze et qui peut violenter la pensée sur l'enseignement de philosophie dans l'Education de Base. Traiter de la violence sur les facultés implique l'établissement d'une doctrine des facultés, ce qui, d'après Deleuze, ne peut être fait que moyennant un empirisme transcendantal. La thèse soutient que Deleuze a produit sa propre doctrine dans les oeuvres précédentes à la Diferença e repetição, dans ses écrits monographiques. OEuvres dans lesquelles il a développé les bases de son programme philosophique quand il a cherché à engendrer la genèse de la pensée, c'est-à-dire, faire la description génétique des conditions d'effectivité de l'expérience, tout en édifiant une théorie différentielle des facultés. Développement mené à terme dans la conjonction: avec Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch et dans l'intersection entre Philosophie et Art et Science, formes de pensée ou de la création qui n'existent que grâce aux expériences-limites, quand la pensée et les autres facultés sont ébranlées par des forces hétérogènes à elles, en les rendant sensibles à l'impensable. Dans son premier chapitre, Crueldade da cultura, la thèse affirme que, par la théorie de la volonté de puissance, Deleuze a créé une méthode généalogique qui lui a permis de déterminer l'origine active et réactive des facultés et de leurs usages, de même qu'il a autorisé la thèse à donner de la visibilité à une généalogie des facultés; en outre, ce chapitre traite de la violence et de la culture dans la paideia grecque, à partir des oeuvres philologiques de Nietzsche. Coação do sublime, le deuxième chapitre de la thèse, présente l'importance de la théorie kantienne du sublime comme référence centrale pour la doctrine des facultés de Deleuze; soutien que le philosophe français a opéré une réversion du kantisme en faisant de cette théorie-là l'accès au problème d'une genèse de la pensée, car seulement l'exercice discordant des facultés qui se passe dans le jeu dissonant entre elles à partir de l'expérience esthétique est capable d'engendrer le penser dans la pensée. Le troisième et quatrième chapitres de la thèse, Força dos signos et A frieza da pornologia, respectivement, montrent que Deleuze a réinventé l'héritage de l'esthétique kantienne tout en faisant de l'oeuvre littéraire de Marcel Proust et de Sacher-Masoch ses laboratoires pour la création de la doctrine des facultés, le coeur de son empirisme transcendantal. Concevoir l'enseignement de philosophie à partir du sens produit par Deleuze pour ce problème – “Qu'est-ce que c'est penser?” – suppose, donc, privilégier les rapports agonistiques présents dans les trois formes de pensée et les mêler de façon à en pouvoir extraire des nouveaux mouvements de pensée, d'écrite et de possibilités d'existence. / “O que é pensar?”, eis a questão orientadora desta tese, que, pelas linhas de força da filosofia de Gilles Deleuze, responde-a: pensar é uma violência sobre as faculdades. Resposta inspirada, sobretudo, na obra Diferença e repetição, cujo tema kantiano do conflito entre as faculdades é o lugar de explicação desse leitmotiv que atravessa a filosofia de Deleuze e que pode violentar o pensamento sobre o ensino de filosofia na Educação Básica. Tratar da violência sobre as faculdades implica estabelecer uma doutrina das faculdades, o que, conforme Deleuze, só pode ser feito por meio de um empirismo transcendental. A tese defende que Deleuze produziu sua própria doutrina nas obras anteriores a Diferença e repetição, em seus escritos monográficos. Obras nas quais desenvolveu as bases do seu programa filosófico quando procurou engendrar a gênese do pensar, isto é, fazer a descrição genética das condições de efetividade da experiência, edificando uma teoria diferencial das faculdades. Desenvolvimento levado a termo na conjunção: com Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch e na intersecção entre Filosofia e Arte e Ciência, formas do pensamento ou da criação que só existem mediante experiências-limites, quando o pensamento e as demais faculdades são abaladas por forças heterogêneas a elas, tornando-as sensíveis ao impensado. Em seu primeiro capítulo, Crueldade da cultura, a tese afirma que, pela teoria da vontade de potência, Deleuze criou um método genealógico que lhe permitiu determinar a origem ativa e reativa das faculdades e de seus usos, bem como autorizou a tese a dar visibilidade a uma genealogia das faculdades; além disso, esse capítulo trata da violência e da cultura na paidéia grega, a partir das obras filológicas de Nietzsche. Coação do sublime, o segundo capítulo da tese, apresenta a importância da teoria kantiana do sublime como referência central para a doutrina das faculdades de Deleuze; defende que o filósofo francês operou uma reversão do kantismo fazendo daquela teoria o acesso ao problema de uma gênese do pensamento, pois apenas o exercício discordante das faculdades que se dá no jogo dissonante entre elas a partir da experiência estética é capaz de engendrar o pensar no pensamento. O terceiro e quarto capítulos da tese, Força dos signos e A frieza da pornologia, respectivamente, mostram que Deleuze reinventou a herança da estética kantiana fazendo da obra literária de Marcel Proust e de Sacher- Masoch seus laboratórios para a criação da doutrina das faculdades, o coração do seu empirismo transcendental. Conceber o ensino de filosofia a partir do sentido produzido por Deleuze para esse problema – “O que é pensar?” – implica, portanto, privilegiar as relações agonísticas presentes nas três formas de pensamento e embaralhá-las de modo que delas se possam extrair novos movimentos de pensamento, de escrita e de possibilidades de existência.
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Pensar em Deleuze : violência às faculdades no empirismo transcendental

Heuser, Ester Maria Dreher January 2008 (has links)
“Qu'est-ce que c'est penser?”, voici la question directrice de cette thèse, qui, par les lignes de force de la philosophie de Gilles Deleuze, la répond: penser c'est une violence sur les facultés. Réponse inspirée, surtout, de l'oeuvre Diferença e repetição, dont le thème kantien du conflit entre les facultés est l'endroit d'explication de ce leitmotiv qui traverse la philosophie de Deleuze et qui peut violenter la pensée sur l'enseignement de philosophie dans l'Education de Base. Traiter de la violence sur les facultés implique l'établissement d'une doctrine des facultés, ce qui, d'après Deleuze, ne peut être fait que moyennant un empirisme transcendantal. La thèse soutient que Deleuze a produit sa propre doctrine dans les oeuvres précédentes à la Diferença e repetição, dans ses écrits monographiques. OEuvres dans lesquelles il a développé les bases de son programme philosophique quand il a cherché à engendrer la genèse de la pensée, c'est-à-dire, faire la description génétique des conditions d'effectivité de l'expérience, tout en édifiant une théorie différentielle des facultés. Développement mené à terme dans la conjonction: avec Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch et dans l'intersection entre Philosophie et Art et Science, formes de pensée ou de la création qui n'existent que grâce aux expériences-limites, quand la pensée et les autres facultés sont ébranlées par des forces hétérogènes à elles, en les rendant sensibles à l'impensable. Dans son premier chapitre, Crueldade da cultura, la thèse affirme que, par la théorie de la volonté de puissance, Deleuze a créé une méthode généalogique qui lui a permis de déterminer l'origine active et réactive des facultés et de leurs usages, de même qu'il a autorisé la thèse à donner de la visibilité à une généalogie des facultés; en outre, ce chapitre traite de la violence et de la culture dans la paideia grecque, à partir des oeuvres philologiques de Nietzsche. Coação do sublime, le deuxième chapitre de la thèse, présente l'importance de la théorie kantienne du sublime comme référence centrale pour la doctrine des facultés de Deleuze; soutien que le philosophe français a opéré une réversion du kantisme en faisant de cette théorie-là l'accès au problème d'une genèse de la pensée, car seulement l'exercice discordant des facultés qui se passe dans le jeu dissonant entre elles à partir de l'expérience esthétique est capable d'engendrer le penser dans la pensée. Le troisième et quatrième chapitres de la thèse, Força dos signos et A frieza da pornologia, respectivement, montrent que Deleuze a réinventé l'héritage de l'esthétique kantienne tout en faisant de l'oeuvre littéraire de Marcel Proust et de Sacher-Masoch ses laboratoires pour la création de la doctrine des facultés, le coeur de son empirisme transcendantal. Concevoir l'enseignement de philosophie à partir du sens produit par Deleuze pour ce problème – “Qu'est-ce que c'est penser?” – suppose, donc, privilégier les rapports agonistiques présents dans les trois formes de pensée et les mêler de façon à en pouvoir extraire des nouveaux mouvements de pensée, d'écrite et de possibilités d'existence. / “O que é pensar?”, eis a questão orientadora desta tese, que, pelas linhas de força da filosofia de Gilles Deleuze, responde-a: pensar é uma violência sobre as faculdades. Resposta inspirada, sobretudo, na obra Diferença e repetição, cujo tema kantiano do conflito entre as faculdades é o lugar de explicação desse leitmotiv que atravessa a filosofia de Deleuze e que pode violentar o pensamento sobre o ensino de filosofia na Educação Básica. Tratar da violência sobre as faculdades implica estabelecer uma doutrina das faculdades, o que, conforme Deleuze, só pode ser feito por meio de um empirismo transcendental. A tese defende que Deleuze produziu sua própria doutrina nas obras anteriores a Diferença e repetição, em seus escritos monográficos. Obras nas quais desenvolveu as bases do seu programa filosófico quando procurou engendrar a gênese do pensar, isto é, fazer a descrição genética das condições de efetividade da experiência, edificando uma teoria diferencial das faculdades. Desenvolvimento levado a termo na conjunção: com Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch e na intersecção entre Filosofia e Arte e Ciência, formas do pensamento ou da criação que só existem mediante experiências-limites, quando o pensamento e as demais faculdades são abaladas por forças heterogêneas a elas, tornando-as sensíveis ao impensado. Em seu primeiro capítulo, Crueldade da cultura, a tese afirma que, pela teoria da vontade de potência, Deleuze criou um método genealógico que lhe permitiu determinar a origem ativa e reativa das faculdades e de seus usos, bem como autorizou a tese a dar visibilidade a uma genealogia das faculdades; além disso, esse capítulo trata da violência e da cultura na paidéia grega, a partir das obras filológicas de Nietzsche. Coação do sublime, o segundo capítulo da tese, apresenta a importância da teoria kantiana do sublime como referência central para a doutrina das faculdades de Deleuze; defende que o filósofo francês operou uma reversão do kantismo fazendo daquela teoria o acesso ao problema de uma gênese do pensamento, pois apenas o exercício discordante das faculdades que se dá no jogo dissonante entre elas a partir da experiência estética é capaz de engendrar o pensar no pensamento. O terceiro e quarto capítulos da tese, Força dos signos e A frieza da pornologia, respectivamente, mostram que Deleuze reinventou a herança da estética kantiana fazendo da obra literária de Marcel Proust e de Sacher- Masoch seus laboratórios para a criação da doutrina das faculdades, o coração do seu empirismo transcendental. Conceber o ensino de filosofia a partir do sentido produzido por Deleuze para esse problema – “O que é pensar?” – implica, portanto, privilegiar as relações agonísticas presentes nas três formas de pensamento e embaralhá-las de modo que delas se possam extrair novos movimentos de pensamento, de escrita e de possibilidades de existência.
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L'entrée à l'école maternelle : naissance du je-élève et autonomie de l'activité de penser / The entry to pre-school : the birth of the I-pupil and the autonomy of the activity of thinking

Kannengiesser, Veronique 08 December 2015 (has links)
La thèse traite de la question de l’autonomie de l’activité de penser du petit enfant et de ses manifestations lors de l’entrée en école maternelle. Elle analyse les processus intrapsychiques et intersubjectifs, enfants/ adultes, parents/enseignants, dans l’environnement institutionnel, selon une approche clinique d'orientation psychanalytique. La perspective heuristique est de mieux comprendre la constitution du Je-élève de l’enfant, en référence au concept de Je dans la théorie de P. Aulagnier (1975). L’investigation empirique repose sur des observations de classes et de couloirs de petites sections, des entretiens avec les enseignants concernés et sur un groupe de parole d’élèves de CM2, au seuil du collège. L’entrée à l’école maternelle constitue un moment faisant rupture dans la vie de l’enfant et de sa famille, dont l’enjeu majeur est la séparation, opération nécessaire à l’investissement des objets scolaires. Ce moment de l’institutionnalisation de l’enfant, est considéré sous le double angle d’une fonction de production d’un élève préformaté et d’une fonction constructive au service du processus d’autonomisation intellectuelle. L’espace scolaire, toujours qualifié de maternel, est appréhendé sous un angle socio-historique, et l’aporie entre école et maternel est alors étudiée sous l’angle de la fonction maternelle en s’appuyant sur des concepts psychanalytiques. La thèse montre que si le désir de l’enfant de prendre place dans le groupe social et d’apprendre, s’étaye sur le désir des adultes le concernant, l’élève, pour exercer son activité de penser de manière autonome doit pouvoir trouver des espaces où déployer sa créativité et se projeter comme apprenant. / The following thesis aims at dealing with the question of autonomy of the activity of thinking of the young child and its expressions at the moment of starting pre-school. It analyses the intrapsychic and intersubjective processes between children/adults, parents/teachers in the institutional environment, following a clinical approach of psychanalytic orientation. The heuristic perspective is to understand the constitution of the I-pupil of the child with reference to the concept of “I” in the theory of P.Aulagnier (1975). The empirical investigation is based on observations of classes and also corridors of the nursery, on interviews with the teachers concerned and also on a discussion group composed by pupils who are about to enter the middle school. The entry to the nursery school constitutes a moment making break in the life of the child and his family; the major issue is the separation, necessary operation in the investment of school objects. The moment of institutionalizing a child is considered in its double function of production of a pre-formatted pupil and of construction on the process that conduce to intellectual autonomy. The french nursery school, always qualified by “maternelle”, is comprehended under a social-historical angle, and the aporia between maternal and school is analyzed basing on the psychanalytical concept of maternal function. The thesis justifies that if the desire of the child to take place in the social group and to learn is supported by the desire of the adults concerning him, the pupil, in order to exercise his activity of thinking in a autonomous way has to find spaces where to practice his creativity and to look forward to his future as learner.
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Qu'est-ce que penser - en - musique ? / What is thinking - in - music ?

Gasparini, Stéphane 10 December 2013 (has links)
L’hypothèse que nous chercherons à valider dans notre thèse est la suivante : à chaque fois qu’un musicien crée, compose, improvise ou interprète, il pense. Plus précisément, il utilise une forme de pensée très spécifique qui circule « au ras » de l’activité musicale. Une pensée non-réflexive qui ne spécule pas, qui ne théorise pas ni ne raisonne, mais qui agit et expérimente. Le travail que nous entreprenons a pour but, à partir de ce que nous appelons les « pratiques musiciennes », d’appréhender ce mode spécifique de « penser-en-musique ».La méthode employée sera celle d’une longue remontée à partir de ces « pratiques » en vue de pointer la présence de cette « pensée-en-musique » à tous les stades de la mise en œuvre de la musique. Les actions liées à ce « travelling arrière », qui nous amènera au cœur de la création musicale, seront celles de diffuser, jouer, enregistrer, écrire, décider et composer de la musique. La perspective choisie tout au long de notre analyse sera celle de la production (à rebours de la plupart des approches de philosophie de la musique qui sont produites, pour leur part, du point de vue de la réception).Pour finir nous dirons que le but subsidiaire poursuivi dans notre étude est d’apporter une nouvelle contribution à la très ancienne question philosophique du rapport entre la « pensée et l’action ». En art cette question est désormais, et plus que jamais, d’actualité. / The hypothesis we will try to validate in our PhD thesis will be the following: any time a musician creates, composes, improvises or performs, he thinks. More precisely, he uses a very specific type of thought which circulates, skimming on the musical activity. A non-reflexive thought that doesn’t speculate, doesn’t theorize or argue, but acts and experiments. The work we have undertaken has for goal, on the basis of what we call “musical practices”, the understanding and the description of this specific mode of “thinking-in-music”. The method employed will be a long sailing up from these practices in order to point out the presence of “thinking-in-music” at every step of the work in progress. Actions linked to this “back travelling”, which will bring us to the core of musical creativity, shall be the actions of broadcasting, playing, recording, writing, deciding, and composing music. The perspective we have chosen all along our analysis will be the production one (instead of most philosophical works on music which are generally based on the reception point of view). To conclude this abstract, we will add that the subsidiary goal of this study is to bring a new contribution to the very ancient philosophical question of the link between “thinking and action”. In art, this question is now, and more than ever, a burning one.
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Le re-nouveau du « New Thought Movement » aux Etats-Unis : l'exemple de la Floride / The « New Thought Movement » in the United States : the example of Florida

Murillo, Philippe 16 November 2009 (has links)
Depuis sa création en 1838, le mouvement New Thought poursuit son chemin à la tête de la mouvance religieuse métaphysique aux Etats-Unis. Considéré comme un croisement d’idées politiques et religieuses, le mouvement constitue un élément incontournable de la construction de l’identité américaine. Se présentant comme un métissage de théologies occidentales et orientales, ce mouvement thérapeutique s’impose comme un phénomène culturel pertinent dans l’étude du champ religieux. Evoluant de la substantialité vers le procès, le mouvement s’est engagé tout récemment vers une transformation idéologique, à la recherche d’un renouveau spirituel et d’une ré-activation de son pluralisme religieux et de son dynamisme sous la forme du Process New Thought. / Since its creation in 1838, the New Thought Movement has led the metaphysical religious movement in America. It is a landmark in the construction of the American identity since it has always been at the crossroads of spiritual and political ideas. As a blend of Western and Eastern theologies, this therapeutic movement stands out as a cultural landmark in religious studies. Moving from Substance New Thought to Process New Thought, it has recently engaged in an ideological transformation leading to both a spiritual renewal and a re-activation of its dynamic religious pluralism.
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L'entreprise-artiste : du déplacement de la question de l'économie dans l'art vers la problématique de l'économie de l'art / The artist-run business : readdressing economics and art, from a challenging situation to an analytical review

Maison Rouge, Isabelle de 26 November 2015 (has links)
La position de l’artiste dans l’écosystème du marché de l’art contemporain n’est pas satisfaisante à l’heure actuelle en raison de la mutation du milieu socio-économique de l’art. Son statut reste flou, il se voit infantilisé et instrumentalisé par son environnement proche. Aussi, l’interrogation cruciale tourne autour de savoir si l’artiste réussira à trouver d’autres voies pour se positionner différemment et y gagner en autonomie. Mes propres expériences m’ont conduit à penser que l’entreprise-artiste, concept porté par l’équipe de recherches Art&Flux depuis 2006, peut apporter une solution intéressante à cette question. Il s’agit alors d’un positionnement ancré dans la réalité qui permet une posture critique. Ma réflexion s’articule autour des concepts développés par Edouard Glissant sur la créolisation, de Gilles Deleuze et Felix Guattari sur le rhizome, de Michel Bauwens sur le peer-to-peer (pair-à-pair) et de Jeremy Rifkin sur l’économie du partage. En m’appuyant sur mon étude du terrain auprès des acteurs de l’art, j’analyse l’évolution des comportements des collectionneurs, plus enclins à devenir des amateurs ou des usagers. Cela me permet d’en arriver à la création d’une entreprise-artiste qui prend l’aspect d’une plateforme d’oeuvres participatives régie par la rencontre entre des artistes et leurs publics. Le but est de rendre visible et de développer toutes les richesses humaines au-delà de la seule richesse économique ou financière, pour développer le lien dans la relation aux autres, la créativité et le partage. / The art market has completely shifted, and as such, the artist’s role within its ecosystem appears impaired. Artists’ status has become blurred; they are infantilized and used by the art world and market. Crucial questioning thus emerges: Will artists reposition themselves in such a way as to gain autonomy? My own experience has led me to think that creating artist enterprises, with the project of artist-run businesses, could provide an interesting response to the current situation. This approach is anchored in reality and also leaves room for critical thinking in link with research team Art & Flux (a CNRS research team who is working on art, economy & society). My research furthermore combines thoughts and is structured by the ideas developed by Édouard Glissant concerning «Creolization», Gilles Deleuze and FelixGuattari’s «Rhizome», Michel Bauwens thinking about peer-to-peer methods, and Jeremy Rifkin’s research regarding the economics of sharing. My surveys and in-depth conversations with a selection of art world stakeholders have allowed me to carry out a worthwhile analysis of collectors’ changing habits. They appear ever more likely to gradually become connoisseurs, active contributors and users. Thanks to these consistent efforts, the stage of developing a platform of participatory artworks has been reached. This platform is a gateway for artists to gain direct access to their audience. This project’s overarching objective is to render all human riches accessible - beyond purely economic or financial preoccupations - to reinforce connections between people, through sharing and creativity.
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Subjetividade, ideias e coisas : estudo crítico e tradução da primeira parte da Lógica de Port-Royal, I-VIII / Subjectivity, ideas and things: a critical study of the first part of the logic of Port-Royal, I-VIII and the translation of the first part

Peixoto, Katarina Ribeiro January 2012 (has links)
Estudo crítico e tradução da Primeira Parte da Lógica ou A Arte de Pensar, que ficou conhecida como Lógica de Port-Royal (1683), para a língua portuguesa. O estudo volta-se para a análise dos capítulos I a VIII da Primeira Parte e visa a explicitar o caráter híbrido desse manual de lógica, estruturado com o formato dos manuais de lógica escolásticos, inspirados no Organon aristotélico, e marcado pela recepção e vigência de teses cartesianas fundamentais. Embora o legado de Aristóteles se manifeste mais do que em seu formato, a Lógica de Port-Royal deve ser lida como um manual de lógica moderna naquilo que condiciona a sua inteligibilidade: a introdução de requisitos epistêmicos na determinação do domínio da lógica. No processo de reforma da lógica iniciado no século XV, Port-Royal se inscreve não apenas na crítica da concepção de lógica como instrumento para a demonstração silogística da ciência (como já o tinham feito, por exemplo, os lógicos renascentistas), mas na defesa da lógica como reflexão prática epistemicamente orientada, caracterizada pela tomada do juízo como ação mental definidora do domínio lógico. A presença de exigências epistêmicas deriva, em Port-Royal, da leitura de Descartes e do debate deste com Antoine Arnauld. Teses fundamentais do cartesianismo são arregimentadas para o projeto lógico de Port-Royal: a prioridade do pensamento sobre a linguagem; o desprezo da linguagem e da imaginação; a tese de que o uso de palavras derivaria da função, a um só tempo cognitiva e lógica, do juízo como definidora da lógica e, condicionando todas essas, a tese fundadora do cartesianismo enunciada na proposição Penso, logo sou. É a leitura arnauldiana do cogito cartesiano, defende este estudo, que dá a ver como se pode pensar o cartesianismo em lógica. A análise dos primeiros oito capítulos é temática, e a perspectiva reformista da Lógica de Port-Royal é apresentada no estudo da transição dos capítulos III para o IV, e do V para o VI, bem como do VII para o VIII. No capítulo VIII, o estudo se detém sobre o peculiar tratamento port-royaliano dos termos complexos. Em seguida, volta-se ao que configura o pressuposto subjetivo dessa concepção de lógica e à expressão representativa desse pressuposto, apresentados nos capítulos I e II da Primeira Parte do manual, onde os requisitos epistêmicos de uma lógica de ideias são apresentados e onde o caráter representativo dessas ideias obtém sua vestimenta gramatical (sujeito, predicado e adjetivo), veiculando determinações lógicas (coisa, modo da coisa, coisa modificada). Por fim, o estudo busca, na correspondência que Arnauld manteve com Descartes, em 1648, a origem e o fundamento da concepção de cogito que estará em vigor em Port-Royal, de maneira explícita, a partir de 1662. / Critical study and translation of the First Part of Logic or the Art of Thinking, known as Port- Royal Logic (1683), for the portuguese language. The study is focused on the analysis of chapter I to VIII of the First Part and aims to clarify the hybrid character of this manual of logic, which has the structure of scholastic logic manuals, inspired by the Aristotelian Organon, and the reception and effectiveness of key Cartesian theses. Although the Aristote’s legacy is far more importante than the shaping of the manual structure, the logic of Port-Royal should be read as a manual of modern logic in what conditions its intelligibility: the introduction of epistemic requirements in determining the domain of logic. In the process of reformism in logic started in the fifteenth century, the Port-Royal Logic is inscribed not only in the critic of the conception of syllogistic logic as a tool for the demonstration of science (as, for example, the renaissance has done), but also with the defense of logic as a kind of practical reflection epistemically oriented, characterized by tacking the judgment as the mental action by excellence, which defines the logical domain. The presence of epistemic requirements is derived from the impact of Descarte’s philosophy on Port-Royal and from his debate with Antoine Arnauld. Fundamental thesis of Cartesianism are regimented to the port-royalian conception of logic, as the priority of thought over language, the contempt of language and its origin, imagination, and, conditioning all these, the founder of Cartesianism thesis as stated in the proposition I think, therefore I am. The study argues that interpretation of the Cartesian cogito by Antoine Arnauld, mostly, offers a way to think Cartesianism in logic. The analysis of the first eight chapters is thematic, and the reformist perspective in Port-Royal's Logic is presented to study the transition of the III chapter to the VIII. Then, back up to the defended position, that is the assumption that the conception of subjectivity, of knowledge and the representative expression of this assumption are presented in Chapters I and II of the First Part of the manual. In these chapters are established the requirements of an epistemic logic of ideas and of the representative character of these ideas, which get its grammatical outfit (subject, predicate and adjective), conveying logical determinations (a thing, a manner of a thing and a modified thing). Finally, the study seeks in the correspondence that Descartes maintained with Arnauld, in 1648, the origin and the foundation of the concept of cogito which will be in force in Port-Royal, explicitly, from 1662.
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Subjetividade, ideias e coisas : estudo crítico e tradução da primeira parte da Lógica de Port-Royal, I-VIII / Subjectivity, ideas and things: a critical study of the first part of the logic of Port-Royal, I-VIII and the translation of the first part

Peixoto, Katarina Ribeiro January 2012 (has links)
Estudo crítico e tradução da Primeira Parte da Lógica ou A Arte de Pensar, que ficou conhecida como Lógica de Port-Royal (1683), para a língua portuguesa. O estudo volta-se para a análise dos capítulos I a VIII da Primeira Parte e visa a explicitar o caráter híbrido desse manual de lógica, estruturado com o formato dos manuais de lógica escolásticos, inspirados no Organon aristotélico, e marcado pela recepção e vigência de teses cartesianas fundamentais. Embora o legado de Aristóteles se manifeste mais do que em seu formato, a Lógica de Port-Royal deve ser lida como um manual de lógica moderna naquilo que condiciona a sua inteligibilidade: a introdução de requisitos epistêmicos na determinação do domínio da lógica. No processo de reforma da lógica iniciado no século XV, Port-Royal se inscreve não apenas na crítica da concepção de lógica como instrumento para a demonstração silogística da ciência (como já o tinham feito, por exemplo, os lógicos renascentistas), mas na defesa da lógica como reflexão prática epistemicamente orientada, caracterizada pela tomada do juízo como ação mental definidora do domínio lógico. A presença de exigências epistêmicas deriva, em Port-Royal, da leitura de Descartes e do debate deste com Antoine Arnauld. Teses fundamentais do cartesianismo são arregimentadas para o projeto lógico de Port-Royal: a prioridade do pensamento sobre a linguagem; o desprezo da linguagem e da imaginação; a tese de que o uso de palavras derivaria da função, a um só tempo cognitiva e lógica, do juízo como definidora da lógica e, condicionando todas essas, a tese fundadora do cartesianismo enunciada na proposição Penso, logo sou. É a leitura arnauldiana do cogito cartesiano, defende este estudo, que dá a ver como se pode pensar o cartesianismo em lógica. A análise dos primeiros oito capítulos é temática, e a perspectiva reformista da Lógica de Port-Royal é apresentada no estudo da transição dos capítulos III para o IV, e do V para o VI, bem como do VII para o VIII. No capítulo VIII, o estudo se detém sobre o peculiar tratamento port-royaliano dos termos complexos. Em seguida, volta-se ao que configura o pressuposto subjetivo dessa concepção de lógica e à expressão representativa desse pressuposto, apresentados nos capítulos I e II da Primeira Parte do manual, onde os requisitos epistêmicos de uma lógica de ideias são apresentados e onde o caráter representativo dessas ideias obtém sua vestimenta gramatical (sujeito, predicado e adjetivo), veiculando determinações lógicas (coisa, modo da coisa, coisa modificada). Por fim, o estudo busca, na correspondência que Arnauld manteve com Descartes, em 1648, a origem e o fundamento da concepção de cogito que estará em vigor em Port-Royal, de maneira explícita, a partir de 1662. / Critical study and translation of the First Part of Logic or the Art of Thinking, known as Port- Royal Logic (1683), for the portuguese language. The study is focused on the analysis of chapter I to VIII of the First Part and aims to clarify the hybrid character of this manual of logic, which has the structure of scholastic logic manuals, inspired by the Aristotelian Organon, and the reception and effectiveness of key Cartesian theses. Although the Aristote’s legacy is far more importante than the shaping of the manual structure, the logic of Port-Royal should be read as a manual of modern logic in what conditions its intelligibility: the introduction of epistemic requirements in determining the domain of logic. In the process of reformism in logic started in the fifteenth century, the Port-Royal Logic is inscribed not only in the critic of the conception of syllogistic logic as a tool for the demonstration of science (as, for example, the renaissance has done), but also with the defense of logic as a kind of practical reflection epistemically oriented, characterized by tacking the judgment as the mental action by excellence, which defines the logical domain. The presence of epistemic requirements is derived from the impact of Descarte’s philosophy on Port-Royal and from his debate with Antoine Arnauld. Fundamental thesis of Cartesianism are regimented to the port-royalian conception of logic, as the priority of thought over language, the contempt of language and its origin, imagination, and, conditioning all these, the founder of Cartesianism thesis as stated in the proposition I think, therefore I am. The study argues that interpretation of the Cartesian cogito by Antoine Arnauld, mostly, offers a way to think Cartesianism in logic. The analysis of the first eight chapters is thematic, and the reformist perspective in Port-Royal's Logic is presented to study the transition of the III chapter to the VIII. Then, back up to the defended position, that is the assumption that the conception of subjectivity, of knowledge and the representative expression of this assumption are presented in Chapters I and II of the First Part of the manual. In these chapters are established the requirements of an epistemic logic of ideas and of the representative character of these ideas, which get its grammatical outfit (subject, predicate and adjective), conveying logical determinations (a thing, a manner of a thing and a modified thing). Finally, the study seeks in the correspondence that Descartes maintained with Arnauld, in 1648, the origin and the foundation of the concept of cogito which will be in force in Port-Royal, explicitly, from 1662.
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Subjetividade, ideias e coisas : estudo crítico e tradução da primeira parte da Lógica de Port-Royal, I-VIII / Subjectivity, ideas and things: a critical study of the first part of the logic of Port-Royal, I-VIII and the translation of the first part

Peixoto, Katarina Ribeiro January 2012 (has links)
Estudo crítico e tradução da Primeira Parte da Lógica ou A Arte de Pensar, que ficou conhecida como Lógica de Port-Royal (1683), para a língua portuguesa. O estudo volta-se para a análise dos capítulos I a VIII da Primeira Parte e visa a explicitar o caráter híbrido desse manual de lógica, estruturado com o formato dos manuais de lógica escolásticos, inspirados no Organon aristotélico, e marcado pela recepção e vigência de teses cartesianas fundamentais. Embora o legado de Aristóteles se manifeste mais do que em seu formato, a Lógica de Port-Royal deve ser lida como um manual de lógica moderna naquilo que condiciona a sua inteligibilidade: a introdução de requisitos epistêmicos na determinação do domínio da lógica. No processo de reforma da lógica iniciado no século XV, Port-Royal se inscreve não apenas na crítica da concepção de lógica como instrumento para a demonstração silogística da ciência (como já o tinham feito, por exemplo, os lógicos renascentistas), mas na defesa da lógica como reflexão prática epistemicamente orientada, caracterizada pela tomada do juízo como ação mental definidora do domínio lógico. A presença de exigências epistêmicas deriva, em Port-Royal, da leitura de Descartes e do debate deste com Antoine Arnauld. Teses fundamentais do cartesianismo são arregimentadas para o projeto lógico de Port-Royal: a prioridade do pensamento sobre a linguagem; o desprezo da linguagem e da imaginação; a tese de que o uso de palavras derivaria da função, a um só tempo cognitiva e lógica, do juízo como definidora da lógica e, condicionando todas essas, a tese fundadora do cartesianismo enunciada na proposição Penso, logo sou. É a leitura arnauldiana do cogito cartesiano, defende este estudo, que dá a ver como se pode pensar o cartesianismo em lógica. A análise dos primeiros oito capítulos é temática, e a perspectiva reformista da Lógica de Port-Royal é apresentada no estudo da transição dos capítulos III para o IV, e do V para o VI, bem como do VII para o VIII. No capítulo VIII, o estudo se detém sobre o peculiar tratamento port-royaliano dos termos complexos. Em seguida, volta-se ao que configura o pressuposto subjetivo dessa concepção de lógica e à expressão representativa desse pressuposto, apresentados nos capítulos I e II da Primeira Parte do manual, onde os requisitos epistêmicos de uma lógica de ideias são apresentados e onde o caráter representativo dessas ideias obtém sua vestimenta gramatical (sujeito, predicado e adjetivo), veiculando determinações lógicas (coisa, modo da coisa, coisa modificada). Por fim, o estudo busca, na correspondência que Arnauld manteve com Descartes, em 1648, a origem e o fundamento da concepção de cogito que estará em vigor em Port-Royal, de maneira explícita, a partir de 1662. / Critical study and translation of the First Part of Logic or the Art of Thinking, known as Port- Royal Logic (1683), for the portuguese language. The study is focused on the analysis of chapter I to VIII of the First Part and aims to clarify the hybrid character of this manual of logic, which has the structure of scholastic logic manuals, inspired by the Aristotelian Organon, and the reception and effectiveness of key Cartesian theses. Although the Aristote’s legacy is far more importante than the shaping of the manual structure, the logic of Port-Royal should be read as a manual of modern logic in what conditions its intelligibility: the introduction of epistemic requirements in determining the domain of logic. In the process of reformism in logic started in the fifteenth century, the Port-Royal Logic is inscribed not only in the critic of the conception of syllogistic logic as a tool for the demonstration of science (as, for example, the renaissance has done), but also with the defense of logic as a kind of practical reflection epistemically oriented, characterized by tacking the judgment as the mental action by excellence, which defines the logical domain. The presence of epistemic requirements is derived from the impact of Descarte’s philosophy on Port-Royal and from his debate with Antoine Arnauld. Fundamental thesis of Cartesianism are regimented to the port-royalian conception of logic, as the priority of thought over language, the contempt of language and its origin, imagination, and, conditioning all these, the founder of Cartesianism thesis as stated in the proposition I think, therefore I am. The study argues that interpretation of the Cartesian cogito by Antoine Arnauld, mostly, offers a way to think Cartesianism in logic. The analysis of the first eight chapters is thematic, and the reformist perspective in Port-Royal's Logic is presented to study the transition of the III chapter to the VIII. Then, back up to the defended position, that is the assumption that the conception of subjectivity, of knowledge and the representative expression of this assumption are presented in Chapters I and II of the First Part of the manual. In these chapters are established the requirements of an epistemic logic of ideas and of the representative character of these ideas, which get its grammatical outfit (subject, predicate and adjective), conveying logical determinations (a thing, a manner of a thing and a modified thing). Finally, the study seeks in the correspondence that Descartes maintained with Arnauld, in 1648, the origin and the foundation of the concept of cogito which will be in force in Port-Royal, explicitly, from 1662.

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