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"Faites par la pensée ce que nature fait quelquefois" : les usages de l'expérience de pensée au XVIIIe siècle / “Do in your mind what nature sometimes does” : the uses of thought experiment in the eighteenth century

Techer, Julien 23 November 2018 (has links)
Ce travail interroge la valeur du syntagme « expérience de pensée » rapporté aux textes de philosophie et d’histoire naturelle du dix-huitième siècle. La prégnance de ce syntagme, tant dans la littérature critique que dans son usage oral spontané ne doit pas occulter sa quasi-absence littérale au XVIIIe siècle, qui lui préfère d’autres noms : l’« investigation » rousseauiste, le « problème » de Molyneux ou les « expériences philosophiques » de Mérian. C’est donc le besoin de trouver le lien manquant entre cette quasi-absence littérale et cette volonté commune de caractériser conceptuellement certains procédés dix-huitiémistes en « expériences de pensées » qui motive notre recherche. À travers un corpus étendu mais représentatif (Lamy, Locke, Fontenelle, Condillac, Buffon, Rousseau, Diderot, Mérian, Fortis) nous analysons les procédés qui légitiment ou non le recours à l’expérience de pensée, en spécifiant les textes par une typologie nouvelle, fondée sur le rapport aux concepts de nature et de possibilité. À partir d’une étude générale du concept d’expérience de pensée, nous analysons son emploi à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles, par le renouveau des arts de bien penser et parler, puis à travers son importance dans les discussions scientifiques et philosophiques. Nous procédons à l’application typologique de ce qu’il nous semble nécessaire de nommer des espèces de l’expérience de pensée (imaginaire, hypothétique ou conjecturale, projective et extravagante) afin de mettre en évidence les ressorts connus du procédé, à savoir son scénario, sa vocation cognitive et son usage de l’imagination, tout en proposant d’autres données conceptuelles du travail d’écriture et de lecture de l’expérience de pensée : la place conférée à la fiction, l’usage des personnages et la fonction d’un lecteur capable d’expérimenter en pensée de manière rigoureuse et ludique. / This work questions the value of the phrase “thought experiment” related to the texts of philosophy and natural history of the eighteenth century. The importance of this phrase, both in critical literature and in its spontaneous oral use, should not overshadow its literal quasi-absence in the eighteenth century, which prefers other names: Rousseau’s “investigation”, the “problem” of Molyneux or the “philosophical experiments” of Merian. It is thus the need to find the missing link between this quasi-literal absence and this common desire to characterize conceptually certain eighteenth-century processes in “thought experiments” that motivates our research. Through an extensive but representative corpus (Lamy, Locke, Fontenelle, Condillac, Buffon, Rousseau, Diderot, Mérian, Fortis) we analyze the processes that legitimize or not the use of thought experiment, by specifying the texts by a new typology, based on the relationship to the concepts of nature and possibility. Based on a general study of the concept of thought experience, we analyze its use at the turn of the 17th and 18th centuries, through the renewal of the arts of thinking and speaking well, and then through its importance in scientific and philosophical discussions. We proceed to the typological application of what it seems necessary to name species of the thought experiment (imaginary, hypothetical or conjectural, projective and extravagant) in order to highlight the known springs of the process, namely its scenario, its cognitive vocation and its use of the imagination, while proposing other conceptual data of the work of writing and reading the thought experiment: the place conferred on fiction, the use of characters and the function of a reader able to experiment in thought in a rigorous and playful way.
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Imagination et perception morale

Gibert, Martin 06 1900 (has links)
Dans cette thèse en psychologie morale, je m’intéresse au rôle de l’imagination dans la perception morale. Je soutiens que l’imagination y a une fonction épistémique dans la mesure où – en s’accompagnant ou non d’émotions – elle nous révèle des normes, des valeurs ou des vertus morales qui seraient autrement passées inaperçues. En simulant des croyances et des perceptions, l’imagination nous permet d’accéder à ces caractéristiques d’une situation moralement pertinentes, mais perceptuellement non saillantes. J’identifie trois modes de « perception morale imaginative » : 1) la prise de perspective qui consiste à endosser le point de vue d’autrui, 2) le cadrage imaginatif qui désigne le fait de voir un élément d’une situation comme autre qu’il n’est et, 3) la comparaison imaginative qui, grâce à la pensée contrefactuelle, éclaire le monde actuel à partir d’un monde possible imaginé. Chacun de ces modes contribue à enrichir notre connaissance morale, et partant, à améliorer notre délibération morale. J’appuie ma démonstration sur des travaux récents en philosophie de la psychologie, en psychologie cognitive et sociale, en neuropsychologie et, bien évidemment, en psychologie morale. / My thesis focuses on the role of imagination for moral perception. I argue that imagination – whether accompanied by emotion or not - has an epistemic role inasmuch as it can reveal moral norms, values, and virtues that might otherwise go un-noticed. On the simulationist account, belief-like imaginings and perception-like imaginings give us access to the morally relevant but perceptually non-salient features of a situation. I identify three types of “imaginative moral perception”: 1) the perspective taking that consists of putting yourself in someone else’s shoes; 2) the imaginative framing, which refers to seeing an element of a situation as something else; 3) the imaginative comparison, which sheds light on the actual world by using counterfactuals thinking that give us access to a possible world. Each of these types of moral perception contributes to enhancing our moral knowledge hence to improving our moral deliberation. My argument appeals to recent contributions from the fields of philosophy of psychology, cognitive and social psychology, neuropsychology and, of course, moral psychology.
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Imagination et perception morale

Gibert, Martin 06 1900 (has links)
Dans cette thèse en psychologie morale, je m’intéresse au rôle de l’imagination dans la perception morale. Je soutiens que l’imagination y a une fonction épistémique dans la mesure où – en s’accompagnant ou non d’émotions – elle nous révèle des normes, des valeurs ou des vertus morales qui seraient autrement passées inaperçues. En simulant des croyances et des perceptions, l’imagination nous permet d’accéder à ces caractéristiques d’une situation moralement pertinentes, mais perceptuellement non saillantes. J’identifie trois modes de « perception morale imaginative » : 1) la prise de perspective qui consiste à endosser le point de vue d’autrui, 2) le cadrage imaginatif qui désigne le fait de voir un élément d’une situation comme autre qu’il n’est et, 3) la comparaison imaginative qui, grâce à la pensée contrefactuelle, éclaire le monde actuel à partir d’un monde possible imaginé. Chacun de ces modes contribue à enrichir notre connaissance morale, et partant, à améliorer notre délibération morale. J’appuie ma démonstration sur des travaux récents en philosophie de la psychologie, en psychologie cognitive et sociale, en neuropsychologie et, bien évidemment, en psychologie morale. / My thesis focuses on the role of imagination for moral perception. I argue that imagination – whether accompanied by emotion or not - has an epistemic role inasmuch as it can reveal moral norms, values, and virtues that might otherwise go un-noticed. On the simulationist account, belief-like imaginings and perception-like imaginings give us access to the morally relevant but perceptually non-salient features of a situation. I identify three types of “imaginative moral perception”: 1) the perspective taking that consists of putting yourself in someone else’s shoes; 2) the imaginative framing, which refers to seeing an element of a situation as something else; 3) the imaginative comparison, which sheds light on the actual world by using counterfactuals thinking that give us access to a possible world. Each of these types of moral perception contributes to enhancing our moral knowledge hence to improving our moral deliberation. My argument appeals to recent contributions from the fields of philosophy of psychology, cognitive and social psychology, neuropsychology and, of course, moral psychology.

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