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Habiletés sociales et langagières des personnes porteuses du syndrome de Williams : comparaisons intersyndromique / Social and language skills in individuals with Williams Syndrome : cross-syndrome comparisons

Touchet, Claire 01 December 2017 (has links)
Cette recherche a pour objectif d'étudier le développement des capacités en langage, en théorie de l'esprit et en reconnaissance des émotions dans le syndrome de Williams (SW). Ce syndrome est un trouble génétique rare. Le SW se caractérise par un profil sociocognitif particulier associé à une déficience intellectuelle légère à modérée (Bellugi, Marks, Bihrle, & Sabo, 1988 ; Mervis & Bertrand, 1999). Le profil hypersocial caractéristique des personnes avec SW, en particulier leur attrait pour les visages et leur volonté d'interagir avec autrui, pourrait impacter la mise en place de leurs habiletés sociales et langagières. Ces différentes capacités ont été évaluées via 4 expériences chez un même groupe de 16 participants avec SW. Leurs performances ont été comparées à celles de 16 participants avec syndrome de Down, de 16 enfants typiques de même âge verbal et de 16 enfants typiques de même niveau de raisonnement non-verbal. À partir d'une approche d'appariement et de trajectoires développementales, l'analyse des résultats met en avant des compétences non préservées pour le groupe SW. Le lien entre langage et théorie de l'esprit dans le SW semble similaire à celui existant dans le développement typique. Toutefois, les comparaisons intersyndromiques révèlent des spécificités au niveau du profil sociocognitif du SW, notamment la production excessive d'évaluations sociales et leur bonne capacité à attribuer des émotions. Le comportement hypersociable et la facilité d'interaction des personnes avec SW semblent contribuer à surestimer leurs compétences sociocognitives et globales / This research aims to study the development of language, theory of mind and emotion recognition in Williams syndrome (WS). This syndrome is a rare neurodevelopmental disorder of genetic origins. The WS is characterized by a specific sociocognitive profile including mild to moderate intellectual disability (Bellugi, Marks, Bihrle, & Sabo, 1988 ; Mervis & Bertrand, 1999). The distinctive hypersocial phenotype of people with SW, in particular their attractiveness to the faces and their willingness to interact with others, may affect the development of their social and language skills. These different abilities were evaluated by 4 experiments with the same group of 16 participants with SW. Their performance was compared with that of 16 participants with Down syndrome, that of 16 typical children who were matched for verbal age and that of 16 typical children who were matched for non-verbal reasoning. Using a matching approach and developmental trajectories, the analysis of the results point out impaired skills for the WS group. The link between language and theory of mind in the SW seems similar to that existing in typical development. However, cross-syndrome comparisons reveal specificities in the socio-cognitive profile of WS, especially the excessive production of social engagement devices and their good ability to attribute emotions. The hypersocial behavior and ease of interaction of people with WS seem to contribute to overestimating their sociocognitive and global skills
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Effets de la rumination induite sur l’inhibition des interférences émotionnelles

Ferron, Jean-Philippe 08 1900 (has links)
La rumination est un style de pensées persistantes, répétitives et négatives, caractérisé par de la passivité et un sentiment d’impuissance, centré sur les émotions ressenties en réponse à un événement négatif passé. Des études suggèrent qu’elle est associée à des altérations du fonctionnement cognitif, mais certains de ses mécanismes cognitifs sont encore peu compris. Effectivement, des preuves d’une association entre la rumination et une altération de la capacité à inhiber la distraction (IID) en provenance d’informations négatives existent, mais les études sur le sujet sont contradictoires. L’objectif de ce mémoire était de clarifier la nature de cette relation. Dans deux expériences, la performance à des tâches d’IID de participants chez qui la rumination était induite (groupe expérimental) était comparée à celle de participants ne ruminant pas (groupe contrôle). Dans la première, la tâche consistait à identifier la direction d’une flèche cible en ignorant d’autres flèches présentées aux flancs de la cible. Les résultats n’ont pu montrer aucune différence de performance attribuable à la rumination. Dans la deuxième, plutôt que des flèches, les participants devaient identifier si l’expression faciale émotionnelle d’un visage cible était neutre, positive ou négative. Les résultats ont montré que les participants du groupe expérimental étaient plus facilement distraits lors de l’identification d’une cible positive et l’étaient moins pour une cible négative. La persistance de la rumination sur des informations négatives pourrait s’expliquer, entre autres, par un renforcement de l’IID spécifiquement pour des pensées négatives et par un affaiblissement de cette capacité pour des pensées positives. / Rumination is a style of persistent, repetitive, and negative thinking, characterized by passivity and by a feeling of helplessness, that is centered around the emotions experienced following a past negative event. There exists evidence of a link between rumination and impairments of cognitive functioning, but some of its cognitive mechanisms are not well understood. Indeed, there is evidence of a link between rumination and impairments of the ability to inhibit interferences from distracting negative stimulus (IIS), but the studies investigating these links have contradictory results. The goal of this thesis was to clarify the nature of this relation. In two experiments, the performance to IIS tasks was compared between an experimental group of participants in which rumination was induced and a control group of participants in which it was not. In the first experiment, the task consisted of identifying the pointing direction of a target arrow while ignoring flanking distracting arrows. There were no differences in results explainable by rumination. In the second, instead of arrows, the participants had to identify whether the facial expression of a target face was neutral, positive, or negative. The participants in the experimental group were more easily distracted when they had to identify a positive target while the were less easily distracted when it was negative. The persistence of rumination on negative information may in part be explained by a reinforcement of the ability to IIS for negative thoughts and by a weakening of this ability for positive thoughts.
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Adolescents avec Troubles Envahissants du Développement Sans Déficience Intellectuelle : quels liens entre les troubles anxieux et la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles ? / Adolescents with Autism Spectrum Disorders (ASD) without Intellectual Disabilities : what links between anxiety disorders and facial emotional expression recognition?

Soussana, Myriam 19 December 2012 (has links)
Le taux de prévalence des troubles anxieux est très élevé chez les adolescents avec un Trouble Envahissant du Développement Sans Déficience Intellectuelle (TED-SDI). Hypothèse : Les troubles anxieux sont liés à la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles dans les TED-SDI. Objectifs : 1) Etudier les liens entre la présence de troubles anxieux et la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles auprès d’adolescents avec TED-SDI, en comparant leurs performances de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles selon qu’ils aient ou non des troubles anxieux. 2) Vérifier si ces liens sont spécifiques aux TED-SDI, en comparant les performances à un groupe contrôle anxieux sans TED. 3) Caractériser les troubles anxieux dans les TED-SDI. Méthode : Il s'agit d'une étude transversale, descriptive et comparative d'une population de 46 adolescents avec TED-SDI âgés de 11 à 18 ans dont 20 ont des troubles anxieux. Ces derniers ont été comparés à 20 sujets contrôle du même âge ayant des troubles anxieux sans TED. Résultats : Dans la population avec TED, des liens sont mis en évidence entre la présence de troubles anxieux et l'altération de la reconnaissance des expressions de Colère et Tristesse. Il existe une corrélation spécifique aux TED-SDI entre l'augmentation du niveau d’anxiété sociale et l'amélioration de la reconnaissance de la Peur. Conclusion : Cette étude confirme l’existence de liens entre les troubles anxieux et la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles dans les TED-SDI. Des pistes de réflexion sur l’évaluation et le développement de nouvelles prises en charge des troubles anxieux dans cette population sont proposées. / Previous studies reported a high prevalence of anxiety in adolescents with Autism Spectrum Disorders (ASD) without intellectual disability. Hypothesis: There is an association between anxiety disorders and facial emotional expressionrecognition in this population. Objectives: 1) to explore the relationship between anxiety disorders and facial emotional expression recognition in adolescents with ASD without intellectual disability and in a control group of adolescents without ASD. 2) to examine the specificity of this relation to ASD in comparing their performance in facial emotion recognition to that of a control group with anxiety disorder without ASD. 3) to characterize anxiety disorders in ASD without intellectual disability.Methods: Our study is cross-sectional, descriptive and comparative. Forty-six adolescents with ASD without intellectual disability aged between 11 and 18 years participated in the study. Among them, 20 had an anxiety disorder and were compared with 20 controls of the same age, with anxiety disorder without ASD. Results: In adolescents with ASD, anxiety disorders were related to impairments in recognition of the emotions like Anger and Sadness. Moreover, we found a significant correlation between the level ofsocial anxiety and improvement in Fear recognition that was specific to ASD.Conclusion and future directions: This study supports the hypothesis that anxiety disorders are relatedto facial emotion recognition in adolescents with ASD without intellectual disability. Clinicalimplications concerning the assessment of anxiety comorbidities in this population and the lack ofadapted treatments are discussed.
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Le décodage des expressions faciales émotionnelles à travers différentes bandes de fréquences spatiales et ses interactions avec l’anxiété

Harel, Yann 08 1900 (has links)
Le décodage des expressions faciales émotionnelles (EFE) est une fonction clé du système visuel humain puisqu’il est à la base de la communication non-verbale sur laquelle reposent les interactions sociales. De nombreuses études suggèrent un traitement différentiel des attributs diagnostiques du visage au sein des basses et des hautes fréquences spatiales (FS), respectivement sous-tendu par les voies magno- et parvocellulaires. En outre, des conditions telles que l’anxiété sociale sont susceptibles d’affecter ce traitement et d’entrainer une modulation des potentiels reliés aux évènements (PRE). Cette étude explore la possibilité de prédire le niveau d’anxiété social des individus à partir des corrélats électrophysiologiques du décodage d’EFE dans différentes bandes de FS. À cette fin, les PRE de 26 participants (âge moyen = 23.7 ± 4.7) ont été enregistrés lors de la présentation visuelle d’expressions neutres, de joie ou de colère filtrées pour ne retenir que les basses, moyennes ou hautes FS. L’anxiété sociale a été évaluée par l’administration préalable du questionnaire LSAS. Les latences et pics d’amplitude de la P100, N170, du complexe N2b/P3a et de la P3b ont été analysés statistiquement et utilisés pour entrainer différents algorithmes de classification. L’amplitude de la P100 était reliée au contenu en FS. La N170 a montré un effet des EFE. Le complexe N2b/P3a était plus ample pour les EFE et plus précoce pour les hautes FS. La P3b était moins ample pour les visages neutres, qui étaient aussi plus souvent omis. L’analyse discriminante linéaire a montré une précision de décodage d’en moyenne 56.11% au sein des attributs significatifs. La nature de ces attributs et leur sensibilité à l’anxiété sociale sera discutée. / The decoding of emotional facial expressions (EFE) is a key function of the human visual system since it lays at the basis of non-verbal communication that allows social interactions. Numerous studies suggests that the processing of faces diagnostic features may take place differently for low and high spatial frequencies (SF), respectively in the magno- and parvocellular pathways. Moreover, conditions such as social anxiety are supposed to influence this processing and the associated event-related potentials (ERP). This study explores the feasibility of predicting social anxiety levels using electrophysiological correlates of EFE processing across various SF bands. To this end, ERP from 26 participants (mean age = 23.7 ± 4.7) years old were recorded during visual presentation of neutral, angry and happy facial expressions, filtered to retain only low, medium or high SF. Social anxiety was previously assessed using the LSAS questionnary. Peak latencies and amplitudes of the P100, N170, N2b/P3a complex and P3b components were statistically analyzed and used to feed supervised machine learning algorithms. P100 amplitude was linked to SF content. N170 was effected by EFE. N2b/P3a complex was larger for EFE and earlier for high SF. P3b was lower for neutral faces, which were also more often omitted. The linear discriminant analysis showed a decoding accuracy across significant features with a mean of 56.11%. The nature of these features and their sensitivity to social anxiety will be discussed.
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Troubles Envahissants du Développement Sans Déficience Intellectuelle : Facteurs Prédictifs de la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles / Pervasive Developpmental Disorder without Intellectual Disabilities : Predictiv Factors of facial emotional expression recognition

Brisot-Dubois, Judith 06 December 2011 (has links)
La reconnaissance des expressions faciales émotionelles dans les Troubles Envahissants du Développement (TED) est atypique, contribuant à des difficultés socio-adaptatives y compris dans les TED sans déficience intellectuelle (TED-SDI). Hypothèse : il existe des facteurs de risque ou de protection dans les capacités de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles des TED-SDI. Objectifs : 1) caractériser les capacités de 32 enfants et adolescents de 8 à 14 ans avec TED-SDI ; 2) identifier des facteurs de risque ou de protection, comparer nos observations à un groupe contrôle de 37 sujets typiques. Notre étude est transversale, descriptive et analytique. Le critère de jugement principal utilisé est le nombre d'erreurs au DANVA2F, qui évalue les capacités de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles de base. Résultats : un nombre significatif d'erreurs plus élevé est observé dans le groupe TED-SDI comparativement à la population normée et à la population contrôle. L'intensité des troubles socio-communicatifs actuels mesurés par l'ADOS constitue un facteur de risque (ORa=2,08 ; IC 95%= [1,02/4,22] ; p=0,006). D'autre part, une faible intensité des comportements stéréotypés et des schémas répétitifs inférieurs mesurée à l'aire 3 de l'ADI apparaît être un facteur de protection (DANVA AF : ORa=0,078 ; IC 95%= [0,007/0,883] ; p=0,02. DANVA CF : ORa : 0,05 ; IC 95%= [0,005/0,44] ; p=0,0004). Conclusion : nos résultats vont dans le sens d'un trouble de la capacité à reconnaitre les expressions faciales dans les TED-SDI et permettent d'identifier des facteurs de risque cliniques de plus grandes vulnérabilités. Perspectives : utiliser un échantillon plus large et développer sur le plan clinique des interventions précoces et multimodales. / Facial emotionanl expression recognition in Pervasive Developpemental Disorders (PDD) are atypic and contribute to social skills difficulties for children and adolescents with PDD, including without intellectual disabilities. Hypothesis: predictiv factors exist in facial emotional expression recognition in PDD. Objectives: 1) characterize the abilities of facial emotional expressions recognition of 32 children and adolescents; 2) identify risk or protective factors in the development of these abilities. Compare our results with a control group of 37 typical peers. Our study is cross-sectional, descriptive and analytical. The primary point was the number of errors in the Danva 2F, which is a validated and standardized assessment tool (basic emotional expression). Results: show that our clinical group made significantly more errors in the recognition of facial emotional expressions than what is observed in population and standardized in our control population. Risk factors of the number of errors made in the Danva are highlighted: the intensity of socio-communicative disorders present as measured by the ADOS (ORa=2,08 ; IC 95%= [1,02/4,22] ; p=0,006). Protective factors are identified, linked to a low of stereotyped and repetitive patterns score below the threshold of the area 3 of the ADI (DANVA AF: ORa=0,078 ; IC 95%= [0,007/0,883] ; p=0,02. DANVA CF: ORa: 0,05 ; IC 95%= [0,005/0,44] ; p=0,0004). Conclusion: results allow us to observe a disorder of the ability to recognize facial expressions in our clinical group and the presence of risk factors and protective factors related to it. Perspectives: use a larger sample to study clinical parameters more related to emotional processing, our clinical work emphasizes the importance of early intervention multimodal, to improve the capacity of emotional processing.
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Émotions et sommeil : effets d’une induction émotionnelle diurne sur le sommeil et la réactivité émotionnelle au réveil / Emotions and sleep : impact of diurnal emotional states on sleep and on emotional reactivity at the wakening

Delannoy, Julien 15 March 2016 (has links)
Le sommeil constitue une activité indispensable à l’adaptation et à la survie des organismes supérieurs. Chez l’être humain, il aurait un rôle dans l’intégration des expériences diurnes, de manière à préparer l’individu à la période de veille consécutive. Du fait de la pertinence adaptative des émotions, il a récemment été proposé que les émotions pré-hypniques pourraient influencer le déroulement du sommeil lequel modulerait la réactivité émotionnelle au réveil. Toutefois, ce lien bi-directionnel entre émotion et sommeil demeure peu caractérisé, notamment de par sa complexité et la difficulté à concilier les diverses approches méthodologiques. Dans ce contexte, l’objectif de la présente thèse était double : d’une part, déterminer l’impact de l’induction d’états émotionnels diurnes sur les caractéristiques du sommeil ; d’autre part, évaluer l’influence de ces états sur la réactivité émotionnelle au réveil. La programmation expérimentale a conduit à la mise en place de trois types de séquences vidéos émotionnelles, négatives, neutres ou positives, de manière à induire un état émotionnel diurne chez des participants, français ou japonais. Deux expérimentations ont eu lieu : l’une, testait l’impact des séquences émotionnelles sur l’état émotionnel des participants ; l’autre, visait à déterminer l’influence d’états émotionnels pré-hypniques sur les paramètres du sommeil et sur la réactivité à des expressions émotionnelles faciales, présentées peu après le réveil consécutif. Ces expérimentations ont permis d’obtenir plusieurs résultats novateurs. En premier lieu, il a pu être montré que les séquences vidéos induisaient des états émotionnels congruents en phase pré-hypnique. En deuxième lieu, ces états émotionnels pré-hypniques modifiaient la distribution des stades du sommeil consécutif ainsi que l’activité neurovégétative associée. En troisième lieu, nous avons pu observer que l’induction émotionnelle pré-hypnique entrainait des modifications de la réactivité émotionnelle après la période de sommeil consécutive, lors de la présentation de visages exprimant des intensités émotionnelles variables. L’interprétation des principaux résultats conduit à supposer que l’augmentation du temps passé en stade REM (Rapid Eye Movement) notamment, suite aux stimulations pré-hypniques, pourrait être l’indice d’un traitement particulier des expériences émotionnelles diurnes. Prenant appui sur cette hypothèse, il n’est pas exclu que ce traitement puisse constituer un médiateur des modifications de la réactivité émotionnelle observées lors du réveil.En conclusion, les recherches présentées dans cette thèse, fondées sur une méthodologie d’induction émotionnelle, nouvelle et standardisée, apportent des informations originales sur les liens bi-directionnels entre les émotions de la période de veille et le déroulement du sommeil. Sous réserve d’expérimentations supplémentaires, ces travaux suggèrent des questionnements nouveaux sur le rôle des émotions, notamment positives, sur le sommeil et les états émotionnels consécutifs. D’un point de vue prospectif, l’idée de l’utilisation du sommeil comme un levier efficace dans la régulation des émotions se trouve renforcée. / Sleep constitutes a major component of adaptation and survival in evolved organisms. In humans, sleep could have a role in the integration of daytime experiences, preparing by this way individuals for consecutive wake period. Due to the adaptive relevance of emotions, it has recently been proposed that pre-hypnic emotions could influence the sleep course, which could modulate emotional reactivity at awakening. However, the bi-directional link between emotion and sleep remains unclear, this being explained by the complexity of such link and by the difficulty of reconciling the diversity of methodological approaches. In this context, the aim of this thesis was twofold: first, determine the impact of induced daytime emotional states on sleep characteristics; second, assess the influence of these states on the emotional reactivity at the awakening.The experimental program led to the presentation of three types of emotional movies, negative, neutral or positive, in order to induce a diurnal emotional state, in French or Japanese participants. Two experiments were carried out: one tested the impact of the emotional movies on the individual emotional states; the other determined the influence of pre-hypnic induced emotional states on sleep parameters and responsiveness to emotional facial expressions, presented to the participant at the subsequent awakening.These experiments allowed to obtain several new results. Firstly, it was shown that emotional movies induced congruent emotional states during the pre-hypnic period. Secondly, these pre-hypnic emotional states influenced the distribution of sleep stages and associated autonomic activity during the consecutive night of sleep. Thirdly, we observed that the pre-hypnic emotional induction modulated the emotional reactivity after the sleep period, during the presentation of faces expressing emotions at different intensities. The interpretation of main results can lead to the speculation that the increase of time spent in REM (Rapid Eye Movement) stage, following the pre-hypnic emotional stimulations, can be a marker of central processes related to daytime emotional experiences. Based on this assumption, such processes could be a required mediator for emotional reactivity changes observed upon awakening.In conclusion, researches presented in this thesis, subtended by a new and standardized methodology of emotional induction, provide original information about the bi-directional links between diurnal emotions and sleep course. Subject to additional experimentations, this work brings new questions about the role of emotions, particularly positive ones, on sleep and subsequent emotional states. From a prospective point of view, reported data reinforces the idea that considers the sleep as an efficient lever to regulate emotions.

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