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Crise, résignation et espérance : les possibles des personnages de femmes matures et d'adolescentes dans la littérature préféministe québécoise

Beaulieu, Caroline 14 September 2022 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des possibles fictifs des femmes matures et des adolescentes dans quatre romans préféministes québécois de la décennie 1960 : Le temps des jeux (1961) de Diane Giguère, Les remparts de Québec (1964) d'Andrée Maillet, Dis-moi que je vis (1964) de Michèle Mailhot et La saison de l'inconfort (1968) de Paule Saint-Onge. Ce corpus, qui n'a été que très peu étudié, couvre bien l'ensemble de la décennie et il présente différents personnages féminins : une adolescente illégitime, une adolescente née au sein d'un mariage bourgeois, une épouse sans enfant et une mère mariée. Ainsi, nous pouvons mieux cartographier le préféminisme, soit le moment où les femmes fictives désirent s'émanciper du système patriarcal en se posant comme sujet autonome du discours et non comme l'objet de celui-ci, tel qu'il s'exprime dans le roman des femmes. L'analyse décortique trois types de relation (à la famille, à l'homme et à soi), afin de répondre à la problématique suivante : comment, dans la littérature préféministe des années 1960, les figures féminines, adultes ou adolescentes, extériorisent-elles leur mal-être sans parvenir à l'atténuer dans les relations qu'elles tissent tout au long de leur récit ? La perspective de ces romans préféministes est ainsi renouvelée, car les relations à la famille et à l'homme ont déjà été étudiées dans des travaux antérieurs (Boisclair; Brown; Gaudreau; Saint-Martin), mais la relation la plus intime, celle à soi, et les figures d'adolescentes constituent les angles morts des précédentes recherches. Voici quelques thèmes liés à la condition féminine que nous étudions afin de comprendre le tracé d'une crise qui passe par la résignation et se termine dans l'espérance : la maternité, la sexualité, la violence conjugale, l'éducation, la mystique féminine et l'amitié entre femmes. Nous pouvons ainsi mieux comprendre les possibles et les écueils du préféminisme littéraire.
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De l’éclatement du noyau familial au discours sur la collectivité dans l’œuvre romanesque de Calixthe Beyala

Mansiantima Nzimbu, Clémentine 20 April 2018 (has links)
Reposant sur un corpus de huit romans -C’est le soleil qui m’a brûlée (1987), Tu t’appelleras Tanga (1988), Le petit prince de Belleville (1992), Assèze l’Africaine (1994), Les honneurs perdus (1996), La petite fille du réverbère (1998), L’homme qui m’offrait le ciel (2007) et Le roman de Pauline (2009)– la recherche doctorale montre que l’éclatement du noyau familial est une constante des fictions de Calixthe Beyala. De l’éclatement du noyau familial en jeu, les romans de Beyala disent le discours sur la collectivité. Ainsi, l’hétérogénéité discursive et textuelle étant une caractéristique capitale, la problématique de l’éclatement du noyau familial est reliée aux faits énonciatifs en tant que mise en œuvre d’un discours polyphonique. Le « je-narrateur », utilisé comme une stratégie rhétorique pour parler d’un « nous », ne serait que l’allégorie ou l’emblème d’une conscience collective. On observe que ce n’est pas seulement un « je » individuel qui s’y exprime mais un «je » préoccupé par la condition de la femme ou de l’enfant. Le désir de représenter la collectivité supplante l’intensité du discours individuel de revendication ou de dénonciation qui hante l’écriture de Beyala. La fiction intègre souvent le littéraire, se construit sur un fond des textes antérieurs, favorise le dialogue avec d’autres genres. Beyala réinvestit également les stéréotypes et clichés sociaux dans sa fiction. Les discours des protagonistes explorent les rapports sociaux, les mécanismes de défense d’attitudes ou de comportements par rapport au réel sociohistorique. Les romans de notre corpus déjouent donc les discours de la doxa pour se poser comme textes multiples. Ce sont des récits de vie qui fictionnalisent les souvenirs racontés par un « je » polyvocal. L’implicite se fonde sur une adhésion à une certaine vision du monde, à un ensemble d’opinions et de croyances. Entre locuteur et interlocuteur, scripteur et lecteur s’instaure une sorte de complicité. Dans l’ensemble, le « je-narrant » est multidimensionnel : enfant, adolescente, femme, africaine, immigrée, romancière, etc. Il s’ensuit que la plupart des textes de Beyala se modulent autour de sa propre identité psychologique, de ses expériences vécues. / Based on a eight-novels corpus –C’est le soleil qui m’a brûlée (1987), Tu t’appelleras Tanga (1988), Le petit prince de Belleville (1992), Assèze l’Africaine (1994), Les honneurs perdus (1996), La petite fille du réverbère (1998), L’homme qui m’offrait le ciel (2007) et Le roman de Pauline (2009)– this doctoral research shows that the breakdown of the family unit is a constant theme in the fictions of Calixthe Beyala. From the breakup of the family unit, Beyala’s novels tell the discourse about community. Discursive and textual heterogeneity being a capital characteristic, the dilemma (the problem) of family-unit (family-nucleus) fragmentation is connected to the enunciation facts as implementing a polyphonic discourse. The "I-narrator" used as a rhetorical strategy to talk about a "We" is a mere allegory or emblem of a collective consciousness. One observes that it is not only an individual "I" that is expressed, but an "I" concerned about the status of women or children. The desire to represent community supersedes the intensity of that claim or denunciation individual speech which haunts Beyala’s writing. Often, fiction incorporates literature, is built upon a background of previous texts, and promotes dialogue with other genres. In his fiction, Beyala also reinvests social stereotypes and clichés. The speeches of protagonists explore social relationships, namely the defense mechanisms inside attitudes or behaviors compared to the socio-historical reality. Thus, the novels of our corpus thwart the doxa discourse and stand as multiple texts. These life stories fictionalize the memories told (narrated) by a polyvocal "I". What is implicit is based on adhering to a certain worldview, to a set of opinions and beliefs. Between the speaker and the interlocutor, the writer and the reader, is self-created a kind of complicity. The "narrating I" is overall multidimensional: female child, female teenager, woman, female African, female immigrant, female novelist etc.. Consequently, most of Beyala’s texts are modulated around her own psychological identity, her own experiences.
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Women of the future : gender, technology, and cyborgs in Frank Herbert's dune

Evans, Carrie Lynn 24 April 2018 (has links)
Cette thèse défend les mérites d’une lecture cyborgienne de l’oeuvre de science-fiction de Frank Herbert, Dune, où la vision particulière des sciences et technologies nous permet d’interpréter plusieurs personnages en tant que réitération Nouvelle Vague du cyborg. Publié en 1965, Dune introduit des personnages féminins atypiques pour cette époque compte tenu de leurs attributs tels qu’une capacité intellectuelle accrue, une imposante puissance de combat et une immunité manifeste contre la faiblesse émotionnelle. Cependant, le roman reste ambivalent en ce qui concerne ces femmes : en dépit de leurs qualités admirables, elles sont d’autre part caractérisées par des stéréotypes régressifs, exposants une sexualité instinctive, qui les confinent tout au mieux aux rôles de mère, maitresse ou épouse. Finalement, dans le roman, elles finissent par jouer le rôle du méchant. Cette caractérisation se rapproche beaucoup de celle du cyborg femelle qui est d’usage courant dans les productions de science fiction pour le grand public des décennies plus récentes. Par conséquent, cette thèse défend qu’une lecture cyborgienne de Dune complète et accroisse une analyse sexospécifique, car cette approche comporte une théorisation essentielle des réactions à l’égard de la technologie qui, selon Evans, sont entretissées dans la réaction patriarcale de ce roman à l’égard des femmes. Bien que ces créatures fictives ne soient pas encore communes à l’époque de la rédaction de Dune, Jessica et certains autres personnages du roman peuvent néanmoins être considérés comme exemples primitifs des cyborgs, parce qu’ils incarnent la science et la technologie de leur culture et qu’ils possèdent d’autres éléments typiques du cyborg. L’hypothèse propose que la représentation des femmes dans Dune ne découle pas seulement de l’attrait pour le chauvinisme ou la misogynie, mais qu’elle est en fait grandement influencée par la peur de la technologie qui est transposée sur la femme comme c’est couramment le cas dans la littérature cyborg subséquente. Ainsi, ce roman annonce le futur sous-genre cyborg de la science-fiction. / Evans argues for the merits of a cyborgian reading of Frank Herbert’s seminal science fiction novel, Dune, on the basis that the novel’s particular conception of science and technology allows many of the characters to be understood as New Wave iterations of the cyborg. First published in 1965, Dune includes female characters uncharacteristic for the genre during this period due to the degree of their intelligence, formidable fighting powers, and seeming freedom from emotional weakness. However, the novel is ambivalent about its super-women: despite their admirable qualities, they are otherwise depicted in retrogressive stereotypes, representing the instinctual sex, naturally best limited to roles of mothers, lovers, and wives; by the novel’s conclusion they are cast as villains. This particular characterization of women shares many qualities with the trope of the female cyborg that becomes common in mass media science fiction of later decades. Therefore, this thesis argues that a cyborgian reading of Dune complements and augments a gender analysis of the novel because this approach incorporates an essential theorization of the reactions to technology that, according to Evans, are interwoven into the novel’s patriarchal response to women. Although these fictional creatures were not yet common at the time of Dune’s writing, Jessica and other characters in the novel can be read nonetheless as early examples of cyborgs because they physically embody their culture’s science and technology, and are consistent with other important hallmarks of the figure. The argument is that Herbert’s depiction of women in Dune does not just arise from an appeal to male chauvinism and misogyny, but is, in fact, strongly influenced by a fear of technology that is projected onto women, as is commonly seen in later cyborg literature. According to such a reading, the novel foreshadows the later cyborg sub-genre of science fiction.
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Disqualification de l'homme et (en)jeux symboliques dans l'œuvre romanesque de Calixthe Beyala

Ngolwa, Moïse 19 April 2018 (has links)
Se fondant sur un corpus de huit romans de Calixthe Beyala (C'est le soleil qui m'a brûlée, Le petit prince de Belleville, Maman a un amant, Les honneurs perdus, La petite fille du réverbère, Comment cuisiner son mari à l'africaine, L'homme qui m'offrait le ciel et Le roman de Pauline) publiés entre 1987 et 2009, notre recherche a voulu interroger la disqualification de l'homme au-delà des clichés et des stéréotypes de lecture, en relation avec les enjeux symboliques de l'institution. Écrivaine polymorphe, Beyala, à travers ruses, dénégations, marque son entrée fracassante dans le champ par le meurtre de l'homme. Et, d'un roman à l'autre, la romancière accentue sa singularité par le rabaissement de l'homme. Celui-ci déserte généralement le couple conjugal, abandonne les enfants, ou alors il est pris en charge par la femme qui le soumet. La femme, quant à elle, est pleine de belles initiatives, mène une vie enviable et c'est elle qui pourvoit aux besoins des enfants. Mais ces thématiques sociales permettent à Beyala d'observer de préférence les petites circonscriptions de la vie quotidienne et à les traiter en données immédiates de la conscience sociale au niveau des rapports, à s'attacher à peindre la condition des gens de peu (les minorités, les démunis, les banlieues, l'Afrique) et celle des marginaux ou de ceux qu'on peut prendre pour tels, comme les relations mixtes sur le plan social, la polygamie, les enfants issus de ces relations. Ces sociologies qu'on appellerait de terrain sont, pour Beyala, fort instructives, pour autant qu'on veuille bien en dépasser le particularisme. En effet, la romancière ne saurait penser la réalité globale que construite, en dépit des contingences et incongruités dont elle fait son miel à l'ordinaire, et qui lui a valu une farouche levée de boucliers. Ainsi elle verra dans des formes très excentriques de positionnement de soi des occurrences très banales des stratégies distinctives inhérentes à tout groupement humain. Mais ces formes ne la retiennent que si elle peut s'élever à une conception plus générale des rapports sociaux entre dominants et dominés.
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Crise, résignation et espérance : les possibles des personnages de femmes matures et d'adolescentes dans la littérature préféministe québécoise

Beaulieu, Caroline, Beaulieu, Caroline 14 September 2022 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des possibles fictifs des femmes matures et des adolescentes dans quatre romans préféministes québécois de la décennie 1960 : Le temps des jeux (1961) de Diane Giguère, Les remparts de Québec (1964) d’Andrée Maillet, Dis-moi que je vis (1964) de Michèle Mailhot et La saison de l’inconfort (1968) de Paule Saint-Onge. Ce corpus, qui n'a été que très peu étudié, couvre bien l’ensemble de la décennie et il présente différents personnages féminins : une adolescente illégitime, une adolescente née au sein d’un mariage bourgeois, une épouse sans enfant et une mère mariée. Ainsi, nous pouvons mieux cartographier le préféminisme, soit le moment où les femmes fictives désirent s’émanciper du système patriarcal en se posant comme sujet autonome du discours et non comme l’objet de celui-ci, tel qu’il s’exprime dans le roman des femmes. L’analyse décortique trois types de relation (à la famille, à l’homme et à soi), afin de répondre à la problématique suivante : comment, dans la littérature préféministe des années1960, les figures féminines, adultes ou adolescentes, extériorisent-elles leur mal-être sans parvenir à l’atténuer dans les relations qu’elles tissent tout au long de leur récit ? La perspective de ces romans préféministes est ainsi renouvelée, car les relations à la famille età l’homme ont déjà été étudiées dans des travaux antérieurs (Boisclair; Brown; Gaudreau; Saint-Martin), mais la relation la plus intime, celle à soi, et les figures d’adolescentes constituent les angles morts des précédentes recherches. Voici quelques thèmes liés à la condition féminine que nous étudions afin de comprendre le tracé d’une crise qui passe par la résignation et se termine dans l’espérance :la maternité, la sexualité, la violence conjugale, l’éducation, la mystique féminine et l’amitié entre femmes. Nous pouvons ainsi mieux comprendre les possibles et les écueils du préféminisme littéraire.
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The burden of choice : the mariage plot in Rosanna Leprohon's Antoinette De Mirecourt or, secret marrying and secret sorrowing (1864) and Louis Hémon's Maria Chapdelaine (1916) / Le fardeau du choix : l'intrigue de mariage dans les romans Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing (1864 ) de Rosanna Leprohon et Maria Chapdelaine (1916 ) de Louis Hémon

Lepitre, Michelle Amy January 2008 (has links)
This study examines how novels that employ a marriage plot can be understood as didactic tales by readers, both personally on the surface level of the romance and on a deeper level as well, one that tackles questions of identity, gender roles and cultural values in ways that are neither simple nor superficial. The two Canadian novels which form the basis of this study are: Rosanna Leprohon's Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing: A Canadian Tale (1864) and Louis Hémon's Maria Chapdelaine: Récit du Canada français (1916). In order to accomplish this study of one English-Canadian and one French-Canadian novel--both written in Quebec--I begin my analysis by briefly examining a particular type of social didacticism in literature, starting with conduct literature and focusing particularly on the genres of the courtesy novel (as an example, I examine Jane Austen's Pride and Prejudice [1813] and how it functions didactically in the tradition of the courtesy novel), sentimental fiction and, finally, the French-Canadian roman de la terre . Since the symbolic messages of Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing, A Canadian Tale and Maria Chapdelaine: Récit du Canada français are very different, it is difficult to compare these works on an allegorical level. Even so, it is possible to compare them on a surface level, in terms of the marriage plot, the character triangle (which includes a heroine, a hero and a counter-hero) and the four-part structure of place (composed of the heroine's home, the counter-hero's home, an establishment representative of society and, finally, nature). By comparing these novels in terms of the marriage plot and the similar literary conventions present in them, my analysis demonstrates how the actions and decisions of the characters in Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing (A Canadian Tale) and Maria Chapdelaine: Récit du Canada français could have helped an observant reader, especially a female reader, cultivate important insights about her own prescribed social role and burden of choice.//Résumé : Le fardeau du choix : L'intrigue du mariage dans les romans Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing (1864 ) de Rosanna Leprohon et Maria Chapdelaine (1916 ) de Louis Hémon. Ce projet analyse le rôle didactique, joue par les romans centrés sur une intrigue de mariage, auprès des lectrices. Ce rôle didactique concerne non seulement le plan personnel (au sens propre de l'intrigue amoureuse), mais aborde aussi des questions de fond telles que l'identité, les rôles sexuels et les valeurs culturelles. Les deux romans canadiens qui sont à la base de cette étude sont : Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing: A Canadian Tale (1864) de Rosanna Leprohon et Maria Chapdelaine: Récit du Canada français (1916) de Louis Hémon. Malgré que, à première vue, ces deux romans ne semblent pas avoir beaucoup de points en commun, les deux sont des ouvrages allégoriques (avec une intrigue de mariage a leur centre) qui peuvent servir comme ressources didactiques pour lectrices attentives en les éduquant sur des sujets sociaux importants relies autant a des idées personnelles que nationales. Pour accomplir cette étude d'un roman canadien-anglais et un roman canadien - français - tous les deux écrits au Québec - je débute mon analyse en examinant rapidement une sorte particulière d'instruction sociale dans la littérature, commençant avec la littérature de conduite sociale et mettant une attention particulière sur les genres du courtesy novel (comme exemple, j 'examine Pride and Prejudice [1813 ] et la manière dont ce roman fonctionne en tant que ressource didactique dans la tradition du roman de courtoisie), la littérature sentimentale et le genre canadien-français du roman de la terre. La littérature de conduite sociale date des temps médiévaux et avait initialement pour objectif d'enseigner aux courtisans les bonnes manières, ainsi que les comportements appropriés compte tenu de leur statut social. Lorsque l'importance de l'aristocratie en Europe a commencé à diminuer au fil des années, le but de ce genre littéraire a changé aussi, s'éloignant des arènes politiques et sociales et en se tournant vers la sphère domestique en général, et, plus particulièrement, vers le rôle de la femme dans cette sphère. Suite à ce changement, la littérature de conduite sociale s'est vue attribuer un nouveau rôle, soit celui d'apprendre aux femmes comment remplir les rôles féminins présents pour elles par la société. Cette évolution a aussi vu la diffusion du matériel de conduite sociale dans d'autres genres littéraires, notamment dans le roman. Au Canada au dix-neuvième siècle, les auteur (e)s canadiens-anglais, en manque d'une tradition littéraire qui leur était propre, luttaient pour se définir en tant qu'écrivain (e)s. Par conséquent, plusieurs d'entre eux se sont tournés vers l'Angleterre et la tradition littéraire britannique déjà bien connue (surtout dans le monde littéraire anglophone) pour trouver des genres et des conventions littéraires qui pouvaient bien s'adapter à leurs expériences et qui les permettaient de partager des messages didactiques avec leurs lectrices. Plusieurs des auteur (e)s qui voulaient éduquer les lectrices en matières politiques et personnelles ont choisi la fiction sentimentale comme outil didactique et ont écrit des ouvrages semblables (en style et en but) aux courtesy novels. La même lutte pour développer une identité et une tradition littéraire a aussi eu lieu au Québec, mais un genre littéraire didactique existait déjà au Canada français : le roman de la terre. Le genre du roman de la terre avait un but didactique très différent de celui de la littérature sentimentale; c’était un genre qui mettait l'accent sur le rôle social des femmes dans le contexte des valeurs approuvées par l'Église catholique et qui était destiné à promouvoir un style de vie agraire et la continuité des valeurs et traditions canadiennes-françaises. Malgré ce fait, les ouvrages qui se classent dans ce genre littéraire ont souvent utilisé des intrigues et des conventions littéraires semblables à celles vues dans les romans de courtoisie et la fiction sentimentale du Canada anglais pour accomplir leurs buts instructifs. Les messages symboliques dans Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing: A Canadian Tale et Maria Chapdelaine: Récit du Canada français sont très différents et, par conséquent, il n'est pas aisé de les comparer sur le plan allégorique. Malgré ce fait, il est possible de les comparer en termes de l'intrigue de mariage, du triangle de personnages (ce qui inclut l'héroïne, le héros et le contre-héros), ainsi qu'en ce qui concerne la structure de lieu en quatre parties (composée de la maison de l'héroïne, la maison du contre-héros, un établissement représentatif de la société et, finalement, la nature). Le mariage entre cultures vécu par Antoinette dans le roman & Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing: A Canadian Tale représente un pas vers un bel avenir, autant sur le plan littéral (pour la protagoniste ) que sur le plan symbolique (pour le Canada) , tandis que dans Maria Chapdelaine: Récit du Canada français, le mariage symbolise un moyen pour Maria (et, en même temps, tout le peuple canadien-français ) de sauvegarder son passé. Dans les romans de Leprohon et Hémon, une héroïne canadienne-française se trouve forcée à choisir entre un prétendant anglais et un prétendant français (et, dans les deux cas, le choix qu'elle fait a des répercussions similaires sur les plans personnel et allégorique du roman). Malgré ceci, une lectrice attentive peut voir qu'en ce qui concerne l'intrigue amoureuse dans les deux romans, le choix personnel de chaque protagoniste est plus complexe qu'il en avait initialement l’air. En examinant Antoinette De Mirecourt Or, Secret Marrying and Secret Sorrowing, A Canadian Tale et Maria Chapdelaine: Récit du Canada français en fonction de l'intrigue de mariage et les conventions littéraires similaires qui sont présentés dans ces romans, cette analyse démontre comment les actions et les décisions des personnages dans ces ouvrages auraient pu aider une lectrice attentive à réunir des informations importantes, tant sur son rôle féminin présent par la société que sur le fardeau de ses choix personnels .
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Woman's search for identity in the Victorian, modern and contemporary English feminine novel: studies in C. Brönte, V. Woolf and D. Lessing

Ajraoui, Najia January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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(en) revenir suivi de Josée Yvon et ses Filles-commandos bandées : le potentiel révolutionnaire des marginales

Roy, Daphnée 17 February 2021 (has links)
(en) revenir (roman) (en) revenir est un roman autofictif rédigé à la première personne du singulier, composé d’un enchaînement d’épisodes anecdotiques permettant d’en connaître davantage au sujet de sa narratrice, Véronique. Dans le début de la vingtaine, la jeune femme raconte avec recul, introspection et humour son passage de l’adolescence à l’âge adulte, en y évoquant les rencontres marquantes qu’elle a effectuées durant ces années charnières de sa vie. Parmi celles-ci se trouvent Max, son ancien copain et premier amour, dont la narratrice est encore amourachée, et Amélie, meilleure amie excentrique et collègue de travail au Café Beausoleil à Saint-Roch, où une grande partie de l’action prend place. De ce fait, la Basse-Ville tient également un rôle central au sein du récit, puisque c’est dans ses environs que l’histoire de Véronique se déploiera, avec ses hurluberlus et cette ambiance particulière caractéristique d’un quartier défavorisé en pleine gentrification. Ce récit, malgré ses touches ironiques, relate avant tout l’histoire d’une jeune femme désillusionnée, blasée par l’université, le travail à temps partiel et les relations à sens unique. Sa quête naïve d’amour absolu la poussera dans ses derniers retranchements. Josée Yvon et ses Filles-commandos bandées : le potentiel révolutionnaire des marginales (essai). Filles-commandos bandées, publié en 1976, est le premier recueil de poésie de Josée Yvon, poétesse issue de la contre-culture québécoise. Sans compromis, cet ouvrage suit la publication de « La poche des autres » à La Barre du jour, revue intellectuelle dirigée par Nicole Brossard. Ce pamphlet datant de l’automne 1975 laissait déjà entrevoir les visées de la démarche poétique yvonienne : celle de faire sortir de l’ombre les figures de femmes marginales – de la mère de famille vivant toujours sous l’hégémonie patriarcale à la prostituée travaillant dans les ruelles du Centre-Sud montréalais – et celle d’y parvenir en rejetant radicalement les codes établis par les institutions littéraires et sociales. Filles commandos bandées témoigne de ce désir de renouveau et de rébellion à travers différentes stratégies touchant le fond et la forme, lesquelles donnent à voir le processus de réhabilitation des marginalisées mis en place par Yvon. C’est par la nomination des femmes sans nom et la normalisation des figures trans, quarante ans avant que la transsexualité ne perde son titre de maladie mentale et à une époque où même les féministes refusaient que les femmes transsexuelles leur soient associées, que Josée Yvon a su graduellement les doter d’une dignité longtemps refusée par le système. L’emprunt au genre du manifeste, suffisamment prégnant pour considérer Filles-commandos bandées comme un « manifeste poétique », permettra à Yvon d’évoquer la nécessité d’une prise de conscience des femmes au sujet de leur condition. De celle-ci résultera l’instauration d’une solidarité nouvelle et la formation d’une communauté de femmes déchues, creuset idéal où pourront germer l’idée puis l’action révolutionnaires.
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Regard sur la transgression féminine dans les nouvelles d'Isaac Bashevis Singer

Rioux, Catherine 20 April 2018 (has links)
Cette étude vise à démontrer les différents aspects de la civilisation juive d’Europe de l’Est que conteste, dans ses écrits, l’auteur yiddishophone Isaac Bashevis Singer. Dans ses nouvelles, il met en scène des personnages féminins déchirés entre le monde du shtetl et la modernité convoitée. Ce mémoire explore cinq nouvelles, Yentl, l’étudiant de Yeshiva, Taibele et son démon, Zeitl et Rickel, Yanda et La sorcière, qui problématisent toutes la représentation féminine. À la lumière des écrits théoriques de Vincent Jouve et de Philippe Hamon, ce mémoire analyse thématiquement les diverses composantes de l’identité et de l’univers féminin afin de démontrer les éléments contredits par Singer.
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La représentation de la folie dans l'écriture féminine contemporaine des Amériques

Veillette, Marie-Paule. January 2001 (has links) (PDF)
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