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L'utilisation du passé composé et de l'imparfait dans les productions écrites d'étudiants vietnamiens

Công Huyên Tôn Nu, Anh Chi 23 April 2018 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l'Université Laval comme exigence partielle du programme de maîtrise en linguistique offert à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l’obtention du grade de Maître ès arts (M.A.)" / Ce mémoire de maîtrise en linguistique porte sur l'étude des difficultés que des étudiants vietnamiens rencontrent dans l’utilisation du passé composé (PC) et de l’imparfait (lmp) dans des productions écrites. Nous avons analysé le phénomène à partir de textes narratifs produits par des étudiants de l’École Supérieure de Langues Étrangères - Université de Hué. Les questions suivantes ont orienté l’analyse : 1) Quels problèmes les étudiants vietnamiens rencontrent-ils quand ils utilisent le PC et l’Imp? 2) Quelles peuvent-être les causes des difficultés dans l’utilisation du PC et de l’Imp? 3) Quelles peuvent être les mesures efficaces pour résoudre ces problèmes, pour une meilleure utilisation des temps verbaux chez les étudiants vietnamiens? Notre corpus d’analyse est constitué de 44 productions écrites réalisées par des étudiants de niveaux intermédiaire et débutant. La desccription linguistique s’est effectuée sous trois dimensions : a) description morphologique et grammaticale, b) description textuelle et énonciative, c) description contrastive entre le français et le vietnamien. Après le travail de description linguistique pour déceler les difficultés et ensuite expliquer les raisons, nous avons utilisé la « taxonomie des objectifs » de Benjamin Bloom (1956), pour proposer quelques activités d’enseignement en vue d'améliorer la maîtrise de l’utilisation du PC et de l’Imp par les étudiants vietnamiens. Nous espérons que nos résultats ainsi que nos propositions pédagogiques contribueront à l’amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage de la langue française au Vietnam.
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L'acquisition des clitiques objets en français L2 par des Arabophones : grammaire déficiente ou non?

Abdou Abdelhamid, Zeinab 13 April 2018 (has links)
Le but de notre étude est de vérifier si la grammaire de l'interlangue (IL), la grammaire construite par les apprenants d'une langue seconde (L2), est déficiente ou non. Pour ce faire, il est question d'analyser le statut des catégories fonctionnelles (CF) dans cette grammaire, notamment la catégorie AccV qui, selon Sportiche (1996), sous-tend les pronoms personnels objets en français. En arabe, les pronoms liés peuvent être considérés comme des affixes (Shlonsky, 1997). Autrement dit, les deux types de pronoms dans les deux langues ont un comportement syntaxique différent en ce qui concerne leurs caractéristiques et leur placement. Les données proviennent de deux tâches de production et de compréhension administrées à 54 enfants arabophones, âgés de 6 à 9 ans. De l'analyse des résultats, il est observé que l'émergence des clitiques objets est assez tardive en français L2 (voir aussi White, 1996; Griiter, 2005). De plus, le taux de compréhension des clitiques est beaucoup plus élevé que celui de production, ce qui suggère que la grammaire de l'IL n'est pas déficiente.
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Confusion entre les terminaisons -eur et -eux dans des écrits d'élèves d'Attécoubé et de Bingerville en Côte d'Ivoire : phénomène phonologique ou morphologique ?

Coulibaly, Djeneba Jeanne 13 December 2023 (has links)
« Maîtrise en linguistique - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi » / Dans le contexte scolaire ivoirien, la maitrise du français, tant à l'oral qu'à l'écrit, constitue un élément clé dans l'apprentissage de la quasi-totalité des disciplines enseignées. La réussite scolaire d'un élève en Côte d'Ivoire en dépend. Pour presque la totalité des enfants scolarisés, le français n'est pas une langue maternelle. Alors, son apprentissage est parfois laborieux. Il arrive que l'on constate des anomalies dans les productions discursives des apprenants. Deux d'entre elles ont retenu notre attention. Il s'agit de phénomènes qu'on assimilerait à un genre de confusion, qui ont lieu à l'écrit, entre les finales de mots en -eux et -eur. Par exemple, les élèves orthographient footballeu pour footballeur ou, à l'inverse, nerveur pour nerveu. Expliquer ces phénomènes est l'objectif que nous nous fixons pour ce projet de recherche. / In the Ivorian school context, fluency in French, both oral and written, is considered as an essential element in the learning of almost all the disciplines that are taught. The academic success of a student in Ivory Coast relies on it. For almost all children in school, French is not a mother tongue. So, its learning may be revealed as laborious. Sometimes, anomalies are observed in the discursive productions of the learners. Two of them caught our attention. This is a phenomenon that one would assimilate to a confusion, which takes place in writing, between the finals of -eux and -eur. For example, students spell « footballeu » for « footballeur » or, inversely, « nerveur » for « nerveu ». Explaining this phenomenon is our objective for this research project.
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Schwa initial en français laurentien : distribution et nature

Picard, Marie-Pier 25 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / En français laurentien (FL), il existe un phénomène d’apparente interversion du schwa et de la consonne qui le précède. On le retrouve dans certains clitiques et en syllabe initiale de certains mots. À titre d’exemple, on peut entendre le prononcé [œl], je [œʒ] ou regarde [œʁgard]. L’absence de schwa à l’initiale absolue du mot est une généralisation classique de la distribution du schwa en français de référence (Dell 1973 ; Martinet 1960), mais celle-ci est indéniablement contredite en FL. Si le schwa initial laurentien a été remarqué par les linguistes au moins depuis La Follette (1960), il n’a encore jamais fait l’objet d’études spécifiques, notamment quantitatives. À première vue, le schwa à l’initiale absolue semble provenir d’une métathèse, qui consiste en une interversion de phonèmes, et certains linguistes l’ont déjà expliqué comme telle. Toutefois, d’autres linguistes analysent ce phénomène comme étant l’épenthèse d’un schwa prothétique. Par l’étude des productions de 48 locuteurs québécois, ce travail vise à établir la distribution du SI laurentien au regard de facteurs internes et externes pertinents ainsi qu’à en comprendre la nature phonologique. Nous verrons que le SI apparait principalement dans le pronom je, le pronom le et le préfixe re- et qu’il est sensible à la nature des contextes segmental, lexical et prosodique. Il s’avèrera aussi que le lieu d’origine des locuteurs a une influence considérable sur sa production. Pour ce qui est de la nature phonologique, il apparaitra que certains SI sont prothétiques, alors que d’autres sont lexicalisés.
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Conception d'un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois destiné à l'enseignement du français Lx d'apprenant(e)s adultes

Reid, Florence 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 octobre 2023) / Dans la ville de Québec, la première langue parlée à la maison est le français dans près de 95% des cas (Gouvernement du Québec, 2022). Sachant que chaque année, un nombre important de nouvelles personnes immigrantes sont accueillies au Québec selon le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI, 2021), la maîtrise de la langue est cruciale pour l'intégration à la société d'accueil (Calinon, 2009). Pour faciliter le développement de la compétence communicative, la connaissance de groupes de mots ritualisés, prévisibles et attendus de la part des membres d'une même communauté linguistique, est importante (Yorio, 1980). Ces combinaisons ritualisées de mots sont nommées expressions conventionnelles dans la littérature en acquisition des langues, et la recherche a relevé l'importance de ces dernières pour la réussite des interactions quotidiennes dans la langue cible (Lx) (Bardovi-Harlig, 2019a). Toutefois, les expressions conventionnelles répertoriées en français (Beaulieu et al., 2022 ; Edmonds, 2010a) ne sont pas entièrement arrimées à des situations de communication vécues par des nouveaux(-velles) arrivant(e)s s'établissant au Québec. Pour combler cette lacune, cette recherche vise à créer un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois (FQ) langue première (L1) qui reflète le contenu du niveau 4 du Programme d'études Francisation du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES, 2015) et qui répond aux besoins réels d'apprenant(e)s de français Lx. Pour ce faire, un questionnaire discursif oral, constitué de 31 scénarios du quotidien inspirés du Programme du MEES (2015), a été conçu. Ce sont 79 personnes d'âges et de milieux variés dont le FQ est la L1 qui ont répondu au questionnaire discursif oral. Les données ont été transcrites, puis analysées par actes de parole et par stratégies de conversation, grâce à six méthodes d'analyse de données (dont deux créées), ainsi qu'aux cinq critères d'identification des expressions conventionnelles de Bardovi-Harlig (2009). Les données de notre échantillon ont relevé 28 expressions conventionnelles du FQ L1, ces dernières constituant le répertoire d'expressions conventionnelles. À la lumière des expressions recensées, des pistes méthodologiques et didactiques ont été proposées.
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Étude de la prononciation d'apprenant(e)s du français : que travailler en classe pour améliorer la compréhensibilité ?

Côté, Benjamin 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 juin 2023) / Depuis l'étude de Munro et Derwing (1995), qui a mis en lumière les relations qu'entretiennent la compréhensibilité, l'intelligibilité et l'accent perçu entre eux, plusieurs chercheuses et chercheurs se sont intéressé(e)s à découvrir les éléments linguistiques les plus contributoires à une meilleure compréhensibilité dans une langue additionnelle (Lx) afin que l'on accorde plus de temps en classe à ces éléments qu'à ceux n'ayant que peu d'impact. Cependant, peu de recherches se sont réalisées en d'autres langues que l'anglais. La présente recherche s'inspire en partie des travaux de Munro et Derwing (2006) et de Suzukida et Saito (2019), mais aussi de ceux de Brown (1988), afin d'identifier les écarts de prononciation en français Lx qui nuisent le plus à la compréhensibilité et d'établir quelques priorités pour l'enseignement de la prononciation. Le deuxième objectif principal est d'explorer les effets de la fréquence syllabique des syllabes du français sur la production d'erreurs chez des apprenant(e)s du français et aussi sa possible relation avec la compréhensibilité. Pour y arriver, les données de deux corpus ont été utilisées : le corpus d'extraits de parole d'apprenant(e)s du français de Beaulieu et al. (2021) et la banque de données d'unités sublexicales du français québécois SyllabO+ de Bédard et al. (2017). Nos données montrent l'importance de travailler les voyelles antérieures arrondies et les nasales auprès d'apprenant(e)s du français et que la confusion de certaines oppositions phonologiques neutralisables dans d'autres variétés de français n'a pas d'impact sur la compréhensibilité. Nous apportons quelques commentaires critiques sur la façon d'étudier la relation entre le rendement fonctionnel d'une opposition phonologique et l'impact de sa confusion sur la compréhensibilité. Enfin, nos résultats suggèrent que les syllabes dont la fréquence est faible sont plus l'objet d'écarts de prononciation. / Since Munro and Derwing (1995) study, which shed light on the relationships between comprehensibility, intelligibility and accentedness, several researchers have been interested in identifying the linguistic dimensions that contribute the most to better comprehensibility in an additionnal language (Lx) so that more time in class is allocated to these dimensions rather than to those having little impact. However, little research has been done in languages other than English. This research is partly inspired by the work of Munro and Derwing (2006) and Suzukida and Saito (2019), but also by that of Brown (1988), in order to identify the pronunciation mistakes in French as Lx that affect the comprehensibility and to establish some priorities for teaching pronunciation. The second main objective is to explore the effects of the syllabic frequency of French syllables on the production of mistakes in French learners and also its possible relationship with comprehensibility. To achieve this, data from two corpora were used: Beaulieu et al.'s (2021) corpus of speech extracts from French learners and Bédard et al.'s (2017) SyllabO+ database of Québec French sublexical units. Our data shows the importance of working on rounded front vowels and nasals with learners of French and that the confusion of certain phonological contrasts that can be neutralized in other varieties of French has no impact on the comprehensibility. We provide critical comments on how to study the relationship between the functional load of a phonological contrast and the impact of its confusion on comprehensibility. Finally, our results suggest that syllables with a low frequency are more subject to pronunciation mistakes.
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Phénomènes d'interface, stades d'acquisition et variabilité : explications en termes de degrés de complexité computationnelle

Mercier, Steeve 17 April 2018 (has links)
Cette étude suggère que ce n'est pas les interfaces en général qui causent des difficultés en acquisition d'une L2, mais la complexité computationnelle qui leur est inhérente et qui provoque un important fardeau sur la mémoire de travail. Lorsque les apprenants ne peuvent gérer cette complexité, les comportements non cibles (ex. omission, transfert, surgénéralisation, variabilité) découlent de considérations computationnelles forçant naturellement des options structurelles plus économiques (O'Grady et al., 2009). L'acquisition des clitiques accusatifs du français le et me par des apprenants japonophones adultes a été examinée. Ces clitiques impliquent deux interfaces qui peuvent être étudiées en parallèle - syntaxe/phonologie, syntaxe/pragmatique - et leurs propriétés multimodulaires sont absentes en japonais : la catégorie SCAcc (en syntaxe); le segment IV, plus deux propriétés phonotactiques (en phonologie); le statut [+ argumentai] de la catégorie Temps, qui ne permet pas l'omission de l'objet même si le contexte identifie les referents (en pragmatique). Notre hypothèse principale est que les apprenants vont acquérir la syntaxe des clitiques avant qu'ils ne puissent en maîtriser les propriétés aux interfaces. La raison est que le traitement des interfaces, avec leurs propriétés multimodulaires, implique un travail computationnel accru par rapport au traitement de la syntaxe seule (Sorace, 2006). Les résultats, provenant de cinq tâches administrées à 15 apprenants débutants, 15 intermédiaires, 15 avancés et à 15 locuteurs natifs, confirment notre hypothèse : les intermédiaires, qui ont acquis la syntaxe des clitiques en raison de leurs jugements grammaticaux cibles (comme ceux des natifs), ne peuvent toujours pas intégrer en parallèle les propriétés des clitiques lors de tâches de production induite écrite (ciblant l'interface syntaxe/pragmatique) et orale (ciblant en particulier l'interface syntaxe/phonologie). Leurs résultats moyens à ces tâches, soit 46,8% et 45,6%, sont significativement inférieurs à ceux des locuteurs natifs, lesquels atteignent 87,4% et 88,9%. En fait, ce n'est qu'à partir du niveau avancé que les apprenants sont en mesure de gérer les coûts de traitement des interfaces syntaxe/phonologie et syntaxe/pragmatique. Une analyse plus fine à partir de tâches de perception et de répétition révèle cependant que, contrairement aux natifs, les avancés (tout comme pour les débutants et les intermédiaires) ont d'importantes difficultés avec la phonologie cible, particulièrement avec le phonème /1/ du clitique le.
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La représentation de la variation syntaxique chez le personnel enseignant au primaire dans la ville de Québec

Drouin, Antoine 01 March 2024 (has links)
En enseignement du français langue maternelle, la tendance à situer le français québécois standard comme une variété linguistique dotée d'une valeur intrinsèque et non pas sociale amènerait les enseignantes et les enseignants à rejeter les variétés non standard qui peuvent faire partie du répertoire linguistique des élèves, ce qui entrainerait, dès les premières années du parcours scolaire, insécurité linguistique chez ces derniers. Cette affirmation, reprise de toute part, ne semble fondée sur aucune base empirique récente réalisée en contexte québécois. Dans cet état de choses, il incombe de se pencher sur la représentation de la variation linguistique chez les enseignantes et les enseignants au primaire, susceptible d'influencer leurs discours et leurs pratiques. En particulier, cette étude se donne l'objectif de décrire leur représentation de la variation syntaxique, étant donné la réflexion pauvre à ce sujet, par exemple en comparaison avec la variation lexicale, à laquelle ils se montrent assez sensibilisés. Cet objectif se décline en quatre questions de recherche. Ce travail cherche ainsi à décrire la représentation de la variation syntaxique diaphasique, à souligner les différences entre les représentations du français familier québécois et du français standard québécois, à mesurer le degré d'homogénéité de la représentation du français québécois familier dans le groupe étudié et à évaluer le degré de reproduction des idéologies linguistiques dominantes. Le projet privilégie une méthode mixte inspirée de la méthode d'analyse combinée des langues de Maurer (2013, 2016). L'analyse d'un corpus de textes produits par des enseignantes et des enseignants ou leur étant destinés permet d'élaborer deux tâches de classements qui constituent le cœur d'un questionnaire en ligne composé de deux autres sections, soit trois mises en situation et six questions directes. Les résultats suggèrent d'abord que le personnel enseignant tient une représentation de la variation syntaxique nuancée, en particulier de la variété familière de français québécois, et modulable; que le français standard québécois est mieux évalué que le français familier québécois, mais de manière partagée; ensuite, qu'elle est relativement homogène; finalement, qu'il n'adhère pas aveuglément aux idéologies linguistiques prises en compte. En bout de piste, le projet explore les solutions proposées par la recherche en vue d'amener le corps enseignant à s'ouvrir davantage à la pensée sociolinguistique.
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Les constructions C'EST -- QUI/QUE en ancien et moyen français

Bouchard, Jacynthe January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les constructions c'est ... qui/que en ancien et moyen français. Selon leurs propriétés syntaxiques et prosodiques, ces constructions ont soit une valeur contrastive (clivée), soit une valeur présentative (syntagme nominal complexe). À la suite de l'examen des propriétés syntaxiques et sémantiques des constructions c'est ... qui/que, nous proposons de regrouper ces constructions en trois classes: les clivées, les syntagmes nominaux complexes et les constructions avec syntagme prépositionnel. L'ancien français était une langue à verbe second (V2) et possédait un système de flexion bicasuelle (cas sujet et cas régime). Marchello-Nizia (1998a, 1999) associe l'apparition et le développement des clivées en français à la perte de V2 qui est liée à l'effacement de la flexion casuelle. L'examen de la flexion casuelle de nos données tirées du corpus du Centre de syntaxe historique de l'Université du Québec à Montréal révèle qu'il existe au 12e siècle, des constructions c'est ... qui/que avec ce sujet et avec ce attribut avec une nette prédominance pour le démonstratif en position attribut. Nous démontrons que la perte de la flexion casuelle a entraîné la réanalyse du démonstratif en tant que sujet. Nous proposons que cette permutation syntaxique s'inscrit dans le mouvement de cliticisation des pronoms sujets en français et s'effectue en trois étapes: (1) l'émergence d'un nouveau dialecte au 13e siècle, (2) la dominance de ce dialecte au 14e siècle et (3) la disparition de l'ancien dialecte V2 au 15e siècle. L'analyse de la structure syntaxique de nos données nous permet d'attester l'existence des clivées dès la première moitié du 12e siècle contrairement à ce qu'affirme Marchello-Nizia (1998a, 1999). Nous constatons aussi l'existence des syntagmes nominaux complexes, et à un moindre degré, celle des constructions avec syntagme prépositionnel. Néanmoins l'évolution de ces constructions laisse à penser que l'impact de la perte de V2 sur la progression des clivées a été beaucoup moindre que ne le suppose l'analyse de Marchello-Nizia. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ancien français, Clivée, Linguistique cognitive, Linguistique historique, Théorie de la focalisation.
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L'adverbe français: nature et fonctions

Van Raemdonck, Dan January 1996 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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