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Le rôle modérateur de la popularité sur le lien prédictif entre l’engagement scolaire des amis et le développement de l’engagement scolaire des élèves au secondaire

Goulet, Mélissa 06 1900 (has links)
L’influence du groupe d’amis prend de l’importance à l’adolescence. Cette influence est observable dans plusieurs domaines, dont au niveau de l’engagement scolaire. On remarque en effet une forte similarité du niveau d’engagement scolaire chez les membres d’un même groupe d’amis. L’importance de cette influence des pairs n’est néanmoins pas uniforme pour tous les adolescents: plusieurs facteurs de modération peuvent entrer en jeu, dont le niveau de popularité de l’adolescent et de ses amis. La présente étude vise à examiner l’effet modérateur du niveau de popularité des élèves et de leurs amis sur le lien prédictif entre l’engagement scolaire des amis et le développement de l’engagement scolaire des élèves. Des données ont été recueillies au cours de deux années scolaires consécutives auprès de 403 élèves de secondaire I et II. Les résultats démontrent que le niveau de popularité des amis permet de prédire la diminution à travers le temps du niveau d’engagement scolaire des élèves, et ce, après avoir contrôlé pour la plupart des facteurs associés. De plus, la popularité de l’élève modère l’influence présumée que les pairs peuvent avoir sur le développement de l’engagement scolaire: l’engagement des amis étant positivement associé l’engagement ultérieur des élèves uniquement lorsque ces deniers s’avèrent populaires au sein de leur groupe de pairs. / Peer influence gets more and more important during teenage years. This influence can be observed in many domains, including school engagement. Friends tend to be very similar regarding their school engagement levels. Peer influence may vary depending on many moderating factors, including the popularity levels of the adolescent and his/her friends. This study examined the moderating effect of adolescent’s and friends’ popularity levels on the predictive link between friends’ school engagement and adolescent’s own school engagement. Data were collected during two consecutive years with 403 7th and 8th graders. Results show that friends’ popularity in grade 7 predicted lower student’s school engagement in grade 8, even while controlling for many associated factors. Moreover, student’s popularity level moderated peer influence on school engagement: friends’ engagement level predicted student’s school engagement one year later, but only for popular adolescents.
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Le rôle modérateur de la popularité sur le lien prédictif entre l’engagement scolaire des amis et le développement de l’engagement scolaire des élèves au secondaire

Goulet, Mélissa 06 1900 (has links)
L’influence du groupe d’amis prend de l’importance à l’adolescence. Cette influence est observable dans plusieurs domaines, dont au niveau de l’engagement scolaire. On remarque en effet une forte similarité du niveau d’engagement scolaire chez les membres d’un même groupe d’amis. L’importance de cette influence des pairs n’est néanmoins pas uniforme pour tous les adolescents: plusieurs facteurs de modération peuvent entrer en jeu, dont le niveau de popularité de l’adolescent et de ses amis. La présente étude vise à examiner l’effet modérateur du niveau de popularité des élèves et de leurs amis sur le lien prédictif entre l’engagement scolaire des amis et le développement de l’engagement scolaire des élèves. Des données ont été recueillies au cours de deux années scolaires consécutives auprès de 403 élèves de secondaire I et II. Les résultats démontrent que le niveau de popularité des amis permet de prédire la diminution à travers le temps du niveau d’engagement scolaire des élèves, et ce, après avoir contrôlé pour la plupart des facteurs associés. De plus, la popularité de l’élève modère l’influence présumée que les pairs peuvent avoir sur le développement de l’engagement scolaire: l’engagement des amis étant positivement associé l’engagement ultérieur des élèves uniquement lorsque ces deniers s’avèrent populaires au sein de leur groupe de pairs. / Peer influence gets more and more important during teenage years. This influence can be observed in many domains, including school engagement. Friends tend to be very similar regarding their school engagement levels. Peer influence may vary depending on many moderating factors, including the popularity levels of the adolescent and his/her friends. This study examined the moderating effect of adolescent’s and friends’ popularity levels on the predictive link between friends’ school engagement and adolescent’s own school engagement. Data were collected during two consecutive years with 403 7th and 8th graders. Results show that friends’ popularity in grade 7 predicted lower student’s school engagement in grade 8, even while controlling for many associated factors. Moreover, student’s popularity level moderated peer influence on school engagement: friends’ engagement level predicted student’s school engagement one year later, but only for popular adolescents.
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Le développement des conduites agressives chez les élèves populaires au secondaire : l'affiliation à des amis populaires et agressifs comme facteur médiateur

Mireault, Sandrine 04 1900 (has links)
La popularité des jeunes à l’adolescence est reconnue comme étant associée à l’augmentation des conduites agressives à travers le temps. Par contre, peu d’études s’intéressent aux mécanismes permettant d’expliquer ce lien. La présente étude vise à évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des amis (i.e., niveaux moyens de popularité et d’agressivité) peuvent jouer un rôle médiateur et permettent d’expliquer la relation entre la popularité et le développement de l’agressivité au début du secondaire. Cette étude longitudinale a été menée auprès de 621 élèves de première et deuxième secondaires provenant de trois écoles secondaires publiques situées dans des milieux socio-économiques défavorisés de la région de Montréal. À trois reprises sur une période d’un an, la popularité perçue et l’agressivité des participants ont été évaluées à partir d’une procédure de nominations par les pairs. De la même façon, l’identité et les caractéristiques des amis ont été évaluées de manière répétée. Les résultats montrent que la popularité perçue en secondaire 1 favorise l’affiliation avec des amis qui sont de plus en plus populaires et agressifs au début du secondaire 2. En retour, l’établissement de relation d’amitié avec des amis agressifs permet d’expliquer l’augmentation des conduites agressives à travers le temps. Aussi bien chez les filles que chez les garçons, l’association entre la popularité perçue et la manifestation ultérieure de comportements agressifs s’explique ainsi par les caractéristiques des amis. La discussion porte sur l’importance du contexte relationnel lorsqu’il s’agit de rendre compte des conséquences développementales associées au fait d’être perçu comme étant populaire au début de l’adolescence. / Teenagers’ popularity is known to be linked to an increase in aggressive behaviors through time. However, few studies have explored the mechanisms that can explain this association. This study aims to assess to which extent friends’ popularity and aggressivity can possibly play a mediating role to explain the relationship between popularity and aggressivity at the beginning of high school. The sample of this longitudinal study consists of 621 students in 7th and 8th grade from disadvantaged socio-economic backgrounds who attended three public high schools in the Montreal area. The participants’ popularity and aggressivity scores were measured using a peer nominated protocol and assessed three times over a period of one year. Friends’ identity and characteristics were also measured repeatedly using the same procedure. Results show that participants’ popularity in the beginning of 7th grade promotes friendships with peers who are more and more popular and aggressive at the beginning of 8th grade. In return, friendships with aggressive peers can explain the increase in aggressive conducts at the end of 8th grade. The association between perceived popularity and aggressivity, for both boys and girls, can be explained by friends’ characteristics. The discussion focuses on the importance of the relational context when it comes to accounting for the developmental consequences associated with being perceived as popular in early adolescence.
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Comportements antisociaux à l’adolescence : la supervision parentale comme facteur modérateur de l'influence des amis antisociaux

Bittar-Piekutowski, Malaïka 10 1900 (has links)
Les relations avec des amis déviants à l’adolescence peuvent être un terreau fertile pour le développement de comportements antisociaux. Au travers des processus de sélection et de socialisation, les amis s’influencent fortement, de manière telle que le niveau de comportements antisociaux des amis permet de prédire l’augmentation de comportements antisociaux chez les jeunes. La supervision parentale est susceptible de réduire l’influence négative des amis. Cette étude longitudinale vise à évaluer la contribution respective de l’influence des amis antisociaux et de différentes composantes de la supervision parentale (contrôle parental, sollicitation parentale et divulgation spontanée du jeune) sur le développement de comportements antisociaux au début de l’adolescence auprès d’un échantillon de 623 élèves âgés de 12 à 14 ans.   Il vise également à évaluer dans quelle mesure les différentes composantes de la supervision parentale interagissent avec l’influence des amis antisociaux afin de rendre compte du développement ultérieur des comportements antisociaux. Des analyses de régression hiérarchique indiquent que les comportements antisociaux des amis, ainsi que chacune des composantes liées à la supervision parentale, contribuent de manière unique et indépendante à prédire le développement ultérieur des comportements antisociaux. De plus, les adolescents qui rapportent un plus haut niveau de contrôle parental et qui ont davantage tendance à partager spontanément de l’information sur leur vie présentent moins de comportements antisociaux deux ans plus tard. Par contre, les jeunes qui rapportent un plus haut niveau de sollicitation parentale présentent plus de comportements antisociaux deux ans plus tard.   Les comportements parentaux (contrôle et sollicitation) ne viennent pas modérer l’influence négative des amis. Cependant, la propension du jeune à divulguer spontanément de l’information à ses parents modère l’influence négative des amis. En effet, chez les jeunes qui divulguent peu, les comportements antisociaux des amis ne permettent pas de prédire le développement des comportements antisociaux deux ans plus tard. Ces jeunes présentent un niveau de comportements antisociaux systématiquement plus élevé, et ce, indépendamment du niveau de comportements antisociaux des amis. Chez les jeunes plus enclins à se confier à leurs parents, les comportements antisociaux des amis sont alors positivement associés au développement ultérieur des comportements antisociaux. / Friendships with delinquent peers during adolescence can foster the development of antisocial behaviour. Through the processes of selection and socialization, friends influence each other significantly, to the point that the friends’ level of antisocial behaviour can predict an increase in the adolescent’s antisocial behaviour. Parental supervision can reduce peers’ negative influence. This longitudinal study aims to examine the respective contributions of delinquent peers’ influence and three components of parental supervision (parental control, parental solicitation and child’s disclosure) on the development of antisocial behaviour at the beginning of adolescence among 623 students between 12 and 14 years old. It also aims to measure to what extent these components of parental supervision moderate the influence of antisocial peers in predicting the subsequent development of antisocial behaviour. The hierarchical regression analysis indicate that peers’ antisocial behaviour, as well as the components of parental supervision, contribute in a unique and independent way to predict the subsequent development of antisocial behaviour. Furthermore, adolescents who report a higher level of parental control, and who are more likely to freely disclose information to their parents, manifest less antisocial behaviour two years later. On the other hand, adolescents who report a higher level of parental solicitation manifest more antisocial behaviour two years later. Parental behaviour (control and solicitation) do not moderate the negative influence of peers, whereas adolescents’ tendency to disclose spontaneously information to their parents moderates the peers’ negative influence. Indeed, for adolescents reporting a lower level of disclosure, their peers’ antisocial behaviour cannot predict the development of their own antisocial behaviour two years later. These youths manifest a level of antisocial behaviour which is systematically higher, independently of their peers’ level of delinquency. For the adolescents who disclose more to their parents, peers’ antisocial behaviour are positively associated to the future development of their own antisocial behaviour.
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Les caractéristiques des amis comme facteurs de risque et de protection associés à la victimisation par les pairs à l’adolescence: une perspective longitudinale

Martel-Olivier, Elisabeth 11 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent. / This study examined the association between friend’s characteristics and the pattern of changes in peer victimization in the first years of middle school. The sample was composed of 524 grade 7 and 8 French-Canadian students from two middle schools. Student’s level of victimization as perceived by their peers was evaluated during two consecutive school years. Individual risk factors (i.e. aggressive behaviors, social withdrawal and peer rejection) and friend’s characteristics (i.e. friend’s aggression, social withdrawal and victimization) were also measured with peer nominations during the first year of the study. Results show that beyond individual risk factors, the number of friends was associated with a decrease over time in peer victimization. Moreover, for socially rejected students, having friends who are victimized within the peer group was associated with an increase in peer victimization. Results also show that having aggressive friends lead to a decrease in peer victimization, but only for popular students. However, for socially-rejected students, having aggressive friends was associated with an increase over time in peer victimization. This study brings a new light on the dynamic influences between friends’ identity and the social context in which adolescents evolve.
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La victimisation par les pairs et le développement de l’anxiété sociale au début de l’adolescence : l’effet modérateur des caractéristiques des amis

Allard, Ariane 12 1900 (has links)
L’objectif de cette étude est d’explorer l’effet modérateur du nombre d’amis et de leurs caractéristiques sur le lien prédictif entre la victimisation par les pairs et l’anxiété sociale. Plus spécifiquement, cette étude s’intéresse aux niveaux moyens de victimisation, de rejet et d’anxiété sociale des amis comme facteurs aggravants potentiels. Les données ont été recueillies à deux reprises auprès de 576 adolescents d’en moyenne 13,5 ans au début de leur secondaire deux et à la fin de leur secondaire trois. Les participants ont répondu à des questionnaires auto-rapportés pour les mesures de victimisation et d’anxiété sociale et ont participé à une procédure de nomination sociométrique pour la mesure de statut social et l’identification des amis. De manière concomitante, les résultats démontrent que la victimisation par les pairs et certaines caractéristiques des amis (niveaux d’anxiété et de rejet social) contribuent respectivement, de manière unique et indépendante, à rendre compte de l’anxiété sociale des participants. De manière longitudinale, la victimisation par les pairs permet de prédire le développement de l’anxiété sociale sur une période de 1,5 ans. Néanmoins, le nombre d’amis et leurs caractéristiques ne contribuent pas de manière additive au développement ultérieur de l’anxiété sociale. De plus, les caractéristiques des amis n’interagissent d’aucune façon avec la victimisation par les pairs pour rendre compte du développement ultérieur de l’anxiété sociale. Cependant, des analyses exploratoires ont permis de montrer que le niveau de victimisation des amis constitue un facteur aggravant pour les enfants rejetés socialement; le rejet par les pairs étant positivement associé au développement de l’anxiété sociale chez les élèves qui entretiennent des relations d’amitié avec des élèves qui rapportent être victimes de mauvais traitements. / The aim of this study was to explore to what extent the number of friends and friends’ characteristics interact with peers’ victimization to predict the development of social anxiety over time. More specifically, friends’ characteristics considered by this study were peers’ victimization, peers’ rejection and social anxiety average levels as potential aggravating factors. Data was collected two consecutive years, from 576 adolescents of 13,5 years old average. The data was collected first during the fall semester of 8th grade, and a second time during the spring semester of 9th grade. Participants answered self-reported questionnaires concerning peers’ victimization and social anxiety. They also participated in a sociometric nomination procedure within their school and classroom concerning social status and friends’ identification. Results indicated that peers’ victimization and friends’ characteristics (i.e. social anxiety and rejection levels) have an additive contribution when predicting concurrent social anxiety. Results also showed that peers’ victimization predicted subsequent increase in social anxiety 1.5 year later. However, the number of friends and friends’ characteristics did not show any additive effect in predicting development of ulterior social anxiety. Moreover, friends’ characteristics do not interact with victimization to predict ulterior social anxiety. Nonetheless, exploratory analysis showed that friends’ victimization acts as an aggravating factor for participants with a negative social status: peers’ rejection being positively associated to an increase in social anxiety in students with victimized friends.
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Les caractéristiques des amis comme facteurs de risque et de protection associés à la victimisation par les pairs à l’adolescence: une perspective longitudinale

Martel-Olivier, Elisabeth 11 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent. / This study examined the association between friend’s characteristics and the pattern of changes in peer victimization in the first years of middle school. The sample was composed of 524 grade 7 and 8 French-Canadian students from two middle schools. Student’s level of victimization as perceived by their peers was evaluated during two consecutive school years. Individual risk factors (i.e. aggressive behaviors, social withdrawal and peer rejection) and friend’s characteristics (i.e. friend’s aggression, social withdrawal and victimization) were also measured with peer nominations during the first year of the study. Results show that beyond individual risk factors, the number of friends was associated with a decrease over time in peer victimization. Moreover, for socially rejected students, having friends who are victimized within the peer group was associated with an increase in peer victimization. Results also show that having aggressive friends lead to a decrease in peer victimization, but only for popular students. However, for socially-rejected students, having aggressive friends was associated with an increase over time in peer victimization. This study brings a new light on the dynamic influences between friends’ identity and the social context in which adolescents evolve.
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L'évolution des comportements d'agressivité physique de la petite enfance à l'âge scolaire : le rôle des relations d'amitié en début de scolarisation

Salvas, Marie-Claude 11 1900 (has links)
Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre les relations d’amitié et l’évolution des comportements d’agressivité physique en début de scolarisation. Guidé par les principes énoncés par les théoriciens de l’apprentissage social, de l’attachement, du développement de la personnalité et de la théorie du jugement moral, le rôle principal et modérateur de certaines dimensions spécifiques à la qualité de la relation d’amitié, ainsi que des attributs comportementaux des amis et des caractéristiques personnelles de l’enfant a été évalué. Des données provenant de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ELDEQ), de l’Étude des Jumeaux nouveau-nés du Québec (EJNQ) et de l’évaluation des effets d’un programme d’intervention dyadique ont été analysées. Les mesures utilisées dans cette thèse ont été collectées entre la maternelle et la 2e année du primaire, soit de 5 à 8 ans, directement auprès des enfants, de leurs amis, leurs pairs, leurs parents et leurs enseignants par le biais de questionnaires, d’entrevues sociométriques et de mises en situation hypothétiques. En lien avec la perspective de l’apprentissage social, les résultats ont montré que l’association à des amis agressifs en maternelle est liée à une augmentation des comportements d’agressivité physique chez l’enfant. Cependant, en lien avec les théories du développement de la personnalité et la perspective de l’attachement, le fait d’établir une relation d’amitié de bonne qualité est reliée à une diminution des comportements agressifs à travers le temps. De plus, une interaction entre la qualité de la relation et les attributs comportementaux des amis a indiqué que le risque lié à l’association à des amis agressifs est atténué dans le contexte d’une relation d’amitié de bonne qualité. Les résultats indiquent également que chez les garçons, la présence de conflits entre amis à la maternelle est associée de façon linéaire à de plus hauts niveaux de comportements agressifs, indépendamment du risque génétique de l’enfant face à cette problématique. Une interaction triple a par ailleurs révélé que le conflit n’était pas lié à une augmentation de l’agressivité physique dans le contexte d’une relation d’amitié caractérisée par l’affect positif et une bonne capacité à régler les conflits. Enfin, les résultats ont montré un effet indirect d’une intervention dyadique sur la diminution des comportements d’agressivité physique, qui opère à travers l’amélioration de la capacité des amis à régler leurs conflits. Ces résultats appuient le rôle bénéfique de la qualité de la relation d’amitié sur l’évolution des manifestations de comportements d’agressivité physique et suggèrent que cet aspect relationnel soit pris en compte dans les programmes de prévention des conduites agressives. En somme, la mise en évidence d’associations et d’interactions significatives entre la qualité des relations d’amitié, les attributs comportementaux des amis et les manifestations de comportements d’agressivité physique en début de scolarisation suggère que certains aspects et dimensions relationnelles positives peuvent être bénéfiques au développement des enfants agressifs. La prévention du maintien et de l’aggravation des conduites agressives par l’entremise de l’amélioration de la qualité des relations d’amitié représente une avenue prometteuse. / The aim of the present dissertation was to investigate the prospective links between friendship relationships and physical aggression development during the early school years. Within a theoretical framework based on social learning, personality, attachment and socioconstructivist theories, we examined the unique and combined role of various dimensions of friendship quality, friends’ behavioral characteristics and child’s pre-existing vulnerabilities in regard to the persistence of young children’s physical aggression. Data from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD), from the Quebec Newborn Twin Study (QNTS) and from an efficacity test through a dyadic intervention program were used. Measures in this dissertation were collected from kindergarten to grade 2, when the children were aged from 5 to 8 years old, with the children themselves, their friends, their classmates, their parents, as well as their teachers, through various questionnaires, a peer evaluation procedure and hypothetical scenarios. In line with the social learning perspective, friends’ aggression was linked to a significant increase in children’s physical aggression. However, in line with the social bonding perspective, a good friendship quality played both a compensatory and a protective role, by respectively reducing children’s initial level of physical aggression and by mitigating the associations between friends’ and children’s physical aggression. Results also show that friendship conflict was associated to a linear increase with boys’ but not with girls’ physical aggression over time. Shared positive affect and conflict resolution skills were found to mitigate the prospective association between friendship conflict and children’s physical aggression. These results were independent of children’s sex and genetic risk for physical aggression. No interaction effects were found between the friendship dimensions and genetic risk for aggression, suggesting that children are equally affected independently from their genetic liability. Results showed an indirect effect of the dyadic intervention on decreasing levels of physical aggression through the improvement of one specific feature of friendship quality: conflict resolution. These results support the causal role of friendship quality on the developmental course of physical aggression and point to the inclusion of this relational aspect in prevention programs targeting young aggressive children. Overall, the main and moderating effect found between friendship quality, friend’s aggression and child personal characteristics bring both theoretical and practical implications. Indeed, these results suggest that fostering a positive relationship between friends in the early school years may decrease physical aggression even if the friends are aggressive. Besides, high friendship quality may also buffer against the risk associated with experiencing conflict. These findings underscored the importance of taking into account the relational characteristics, such as conflict resolution and positive affect, in order to better understand the impact of friendship relationships on children’s physical aggression development.
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L'évolution des comportements d'agressivité physique de la petite enfance à l'âge scolaire : le rôle des relations d'amitié en début de scolarisation

Salvas, Marie-Claude 11 1900 (has links)
Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre les relations d’amitié et l’évolution des comportements d’agressivité physique en début de scolarisation. Guidé par les principes énoncés par les théoriciens de l’apprentissage social, de l’attachement, du développement de la personnalité et de la théorie du jugement moral, le rôle principal et modérateur de certaines dimensions spécifiques à la qualité de la relation d’amitié, ainsi que des attributs comportementaux des amis et des caractéristiques personnelles de l’enfant a été évalué. Des données provenant de l’Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ELDEQ), de l’Étude des Jumeaux nouveau-nés du Québec (EJNQ) et de l’évaluation des effets d’un programme d’intervention dyadique ont été analysées. Les mesures utilisées dans cette thèse ont été collectées entre la maternelle et la 2e année du primaire, soit de 5 à 8 ans, directement auprès des enfants, de leurs amis, leurs pairs, leurs parents et leurs enseignants par le biais de questionnaires, d’entrevues sociométriques et de mises en situation hypothétiques. En lien avec la perspective de l’apprentissage social, les résultats ont montré que l’association à des amis agressifs en maternelle est liée à une augmentation des comportements d’agressivité physique chez l’enfant. Cependant, en lien avec les théories du développement de la personnalité et la perspective de l’attachement, le fait d’établir une relation d’amitié de bonne qualité est reliée à une diminution des comportements agressifs à travers le temps. De plus, une interaction entre la qualité de la relation et les attributs comportementaux des amis a indiqué que le risque lié à l’association à des amis agressifs est atténué dans le contexte d’une relation d’amitié de bonne qualité. Les résultats indiquent également que chez les garçons, la présence de conflits entre amis à la maternelle est associée de façon linéaire à de plus hauts niveaux de comportements agressifs, indépendamment du risque génétique de l’enfant face à cette problématique. Une interaction triple a par ailleurs révélé que le conflit n’était pas lié à une augmentation de l’agressivité physique dans le contexte d’une relation d’amitié caractérisée par l’affect positif et une bonne capacité à régler les conflits. Enfin, les résultats ont montré un effet indirect d’une intervention dyadique sur la diminution des comportements d’agressivité physique, qui opère à travers l’amélioration de la capacité des amis à régler leurs conflits. Ces résultats appuient le rôle bénéfique de la qualité de la relation d’amitié sur l’évolution des manifestations de comportements d’agressivité physique et suggèrent que cet aspect relationnel soit pris en compte dans les programmes de prévention des conduites agressives. En somme, la mise en évidence d’associations et d’interactions significatives entre la qualité des relations d’amitié, les attributs comportementaux des amis et les manifestations de comportements d’agressivité physique en début de scolarisation suggère que certains aspects et dimensions relationnelles positives peuvent être bénéfiques au développement des enfants agressifs. La prévention du maintien et de l’aggravation des conduites agressives par l’entremise de l’amélioration de la qualité des relations d’amitié représente une avenue prometteuse. / The aim of the present dissertation was to investigate the prospective links between friendship relationships and physical aggression development during the early school years. Within a theoretical framework based on social learning, personality, attachment and socioconstructivist theories, we examined the unique and combined role of various dimensions of friendship quality, friends’ behavioral characteristics and child’s pre-existing vulnerabilities in regard to the persistence of young children’s physical aggression. Data from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD), from the Quebec Newborn Twin Study (QNTS) and from an efficacity test through a dyadic intervention program were used. Measures in this dissertation were collected from kindergarten to grade 2, when the children were aged from 5 to 8 years old, with the children themselves, their friends, their classmates, their parents, as well as their teachers, through various questionnaires, a peer evaluation procedure and hypothetical scenarios. In line with the social learning perspective, friends’ aggression was linked to a significant increase in children’s physical aggression. However, in line with the social bonding perspective, a good friendship quality played both a compensatory and a protective role, by respectively reducing children’s initial level of physical aggression and by mitigating the associations between friends’ and children’s physical aggression. Results also show that friendship conflict was associated to a linear increase with boys’ but not with girls’ physical aggression over time. Shared positive affect and conflict resolution skills were found to mitigate the prospective association between friendship conflict and children’s physical aggression. These results were independent of children’s sex and genetic risk for physical aggression. No interaction effects were found between the friendship dimensions and genetic risk for aggression, suggesting that children are equally affected independently from their genetic liability. Results showed an indirect effect of the dyadic intervention on decreasing levels of physical aggression through the improvement of one specific feature of friendship quality: conflict resolution. These results support the causal role of friendship quality on the developmental course of physical aggression and point to the inclusion of this relational aspect in prevention programs targeting young aggressive children. Overall, the main and moderating effect found between friendship quality, friend’s aggression and child personal characteristics bring both theoretical and practical implications. Indeed, these results suggest that fostering a positive relationship between friends in the early school years may decrease physical aggression even if the friends are aggressive. Besides, high friendship quality may also buffer against the risk associated with experiencing conflict. These findings underscored the importance of taking into account the relational characteristics, such as conflict resolution and positive affect, in order to better understand the impact of friendship relationships on children’s physical aggression development.

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