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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Lemieux, Marie 04 August 2022 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.
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Mathilde et Flore ; : suivi de Vieillesse et agentivité chez Flora Fontanges, dans Le premier jardin d'Anne Hébert, et chez Marie-Desneige, dans Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Lemieux, Marie, Lemieux, Marie 04 August 2022 (has links)
Aujourd'hui octogénaire, Mathilde n'est pas de celles qu'on assoit sagement en retrait de l'action. Cette créatrice de mode a été à la tête d'une maison de haute couture pendant plus de quarante ans. Après avoir affronté vents et marées pour s'imposer et survivre en affaires, voilà que le regard des autres lui renvoie l'image de sa vieillesse, dressant un mur de préjugés pour freiner sa soif d'aller de l'avant. Dorénavant, ses relations avec les autres sont empreintes d'ambiguïté. Alors qu'on la prétend faible et vulnérable, on continue de s'appuyer sur elle et de réclamer son soutien. Ainsi sa locataire, affectée par une grave dépression, s'en remet entièrement à elle pour son déménagement. Mathilde doit aussi croiser le fer avec son fils qui veut la placer dans une résidence pour aînés, afin de toucher un profit sur la vente de sa maison. Sa fille et ses petits-enfants continuent de chercher appui et conseils auprès d'elle. Mais on oublie que Mathilde n'est pas que mère, grand-mère et amie, bien que vieille, elle est encore femme et bien vivante. On la retrouve là où on ne l'attendait pas, comme à la tête d'un groupe de protestataires et sur une scène de théâtre, en dépit de l'incrédulité et de la désapprobation de son entourage. Et qu'en est-il de sa relation avec le metteur en scène... Mathilde est vieille et bien déterminée à vivre jusqu'à son dernier souffle. Notre essai propose une relecture des romans Le premier jardin d'Anne Hébert et d'Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, du point de vue des personnages principaux, Flora Fontanges et Marie-Desneige, en utilisant la notion de vieillesse et le concept d'agentivité. Nous démontrons que c'est du haut de leur expérience et de leur ressenti qu'elles jettent un regard sur ce qu'elles vivent, ce que nous lisons est la perspective de femmes qui ont du vécu. Vieillesse et agentivité se conjuguent tout au long de leur parcours. Elles jouissent de beaux moments de « reverdie » au cœur de leur vieillesse, leur procurant l'élan de vie qui les prédispose à l'action. À cela s'ajoute leur détermination à prendre leur vie en main. Elles avancent donc vers leur destin, volontaires et déterminées à ne pas s'en laisser imposer. Elles poursuivent leur vie à leur façon, à leur rythme, jusqu'à la fin.
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Entre expression de l'aliénation et écriture de la libération : réappropriation féministe du conte de fées dans Les fous de Bassan d'Anne Hébert et Les Sangs d'Audrée Wilhelmy

Pearson, Simon 24 September 2021 (has links)
Ce mémoire propose une analyse de la réappropriation du conte opérée dans Les fous de Bassan d'Anne Hébert (1982) et Les sangs d'Audrée Wilhelmy (2013), deux romans qui réinvestissent des motifs et des figures empruntés à des contes de fées connus pour raconter des morts violentes de femmes tout en permettant à une narration au féminin de se déployer, ce qui en fait des textes dans lesquels se construit un féminisme ambigu. Nous nous appuyons d'abord sur une approche théorique du conte en allant voir du côté des critiques féministes et de l'histoire sociale du genre pour démontrer que le conte possède à la fois le pouvoir de renforcer des normes sociales conservatrices et un potentiel subversif, deux aspects sur lesquels s'élabore le féminisme à l'œuvre successivement Les sangs et Les fous de Bassan dans notre corpus. Ensuite, nous étudions en démontrant que ces deux textes soulignent le fait que les rôles sociaux genrés (c'est-à-dire différents pour les hommes et les femmes) et conservateurs mis de l'avant par le conte sont la source d'une certaine violence. Cependant, les libertés narratologiques que ces romans prennent par rapport au conte (notamment, l'accès à la narration des personnages féminins) leur permettent de réinvestir le potentiel libérateur du conte, ce qui se traduit par une révolte ou par une résistance des personnages féminins, qui arrivent à s'élever au statut de sujets de la narration, de l'action et du désir. Malgré ces ressemblances dans les deux romans, nous arrivons à la conclusion que Les sangs se range davantage du côté de l'expérimentation ludique : explorant l'hypothèse que les femmes de « La Barbe Bleue » aient consenti à leur propre meurtre, ce roman met en scène des personnages qui rejettent les valeurs traditionnelles au profit d'une quête du plaisir sadomasochiste. Les fous de Bassan, quant à lui, adopte une posture plus critique, dénonçant la violence culturelle que les sociétés traditionnelles et patriarcales font peser sur les individus.
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L'appropriation de la mémoire collective dans deux romans des Amériques : Le premier jardin, d'Anne Hébert et Los Niños se despiden, de Pablo Armando Fernández

Archambault, Héloïse January 2009 (has links) (PDF)
Ce travail consiste en une étude comparative de deux romans des Amériques, Le premier jardin, d'Anne Hébert, et Los niños se despiden, de Pablo Armando Fernández, sur la problématique de l'appropriation de la mémoire collective chez les protagonistes. L'objectif du travail est d'analyser les différentes stratégies narratives employées par les auteurs pour mettre en scène l'imaginaire collectif et sa fonction dans l'oeuvre québécoise et dans l'oeuvre cubaine. Le premier chapitre aborde la mémoire sous les angles historique, sociologique, et littéraire. D'une part, l'étude porte sur les formes générales, d'appropriation de la mémoire collective chez les nations québécoise et cubaine, ce qui constitue la mémoire d'un peuple. D'autre part, le travail porte sur l'intertextualité et son traitement, ce qui relève de la mémoire du texte. Ces deux formes de mémoire mettent en lumière l'importance du temps-zéro chez Fernández et de l'inscription dans la tradition européenne chez Hébert. Comme la mémoire collective s'articule selon des composantes spatiales et temporelles, le deuxième chapitre est entièrement consacré à l'étude de ces paramètres. Le recours à la notion de chronotope sert à établir les liens pertinents entre temps et espace, entre mémoire personnelle et mémoire collective. Les systèmes chronotopiques diffèrent pour chaque oeuvre, mais indiquent chaque fois une dynamique particulière des forces mnémoniques en présence et contribuent à dégager les manifestations et les fonctions particulières de la mémoire. L'étude de l'ailleurs au troisième chapitre complète le travail amorcé sur les relations entre spatialité et temporalité. L'exil hébertien et l'utopie fernandienne constituent deux modalités de l'ailleurs. Bien que ces hors-temps et hors-lieux se déploient différemment dans les deux romans, ils témoignent chaque fois de l'importance que les protagonistes accordent à la mémoire de leur collectivité. L'étude de l'intertextualité, des formes d'appropriation de l'imaginaire collectif, de la spatio-temporalité et de l'ailleurs confirment une constante qui se dégage de l'étude de ce corpus multiculturel : un même désir des protagonistes de s'approprier l'imaginaire de leur collectivité, mais dans un dessein différent. Chez Hébert, le désir d'inscription dans une longue généalogie justifie le recours à une histoire peuplée de femmes glorieuses; chez Fernández, construire des assises solides à une nouvelle société plus équitable nécessite une appropriation massive d'éléments constitutifs d'une mémoire collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Américanité, Anne Hébert, Chronotope, Cuba, Exil, Intertextualité, Mémoire, Mémoire collective, Pablo Armando Fernandez, Québec, Utopie.
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L'énonciation de l'exil et de la mémoire dans le roman féminin francophone : Anne Hébert, Aminata Sow Fall, Marguerite Duras

Diouf, Mbaye 16 April 2018 (has links)
Peut-on envisager une analyse des productions littéraires des femmes au lendemain des années 60 affranchie de la tutelle féministe? Quelles (ré)flexions des problématiques de l'exil et de la ·mémoire·dans le roman féminin francophone? Quels lieux de rencontre entre le texte africain et le texte occidental? Ces questions ont toute leur pertinence dans la perspective d'un travail qui associe dans une même étude des auteures aussi différentes de style, de parcours, d'objets et de cultures que Anne Hébert, Aminata Sow Fall et Marguerite Duras, et provenant de pays aussi éloignés et différents que le Québec, le Sénégal et la France. Questions pertinentes, mais édulcorées par des aspects communs aux trois auteures tels que la langue d'écriture, les liens coloniaux avec la France, une vague de changements sociaux à partir des années 60 et, surtout, une pratique littéraire inscrite dans un contexte de modernité historique et esthétique. S'appuyant sur une approche sociopragmatique, cette recherche démontre qu'un certain nombre de romans d'Anne Hébert, d'Aminata Sow Fall et de Marguerite Duras, publiés à partir des années 70, interrogent une condition humaine déterminée par l'exil intérieur de l'être, et réécrivent des discours sociaux dominants de l'époque et.encrés dans la mémoire commune. L'approche sociopragmatique, qui inspire les trois parties de la thèse, réunit la sociologie institutionnelle et des théories du discours, et établit une interrelation dynamique entre le texte et son contexte de production. La première partie retrace la trajectoire sociale des trois auteures en termes de dispositions, de positions et de prises de positions. Elle met à jour les éléments majeurs de leurs habitus, notamment la jouissance d'un capital social et symbolique élevé, un décentrement prudent vis-à-vis des pôles dominants et un investissement esthétique total. La Deuxième partie analyse le fonctionnement narratif et énonciatif de l'exil intérieur dans les romans. Les personnages sont d'abord des sujets clivés, intérieurement divisés et socialement décalés. Les indices de leur exil sont perceptibles dans les discours autoréférentiels (ou prodomiques), les incipits et les monologues intérieurs. Ils dévoilent une écriture auto graphique qui dégénère dans une polyphonie énonciative, obscurcie la fonction onomastique et défait les bases du roman. La Troisième Partie étudie les figurations du "discours social" tel que défini par Marc Angenot. Ayant partie liée avec les faits de mémoire, le discours social se spécifie par ses caractères "polysémique", "polémique" et "dialogique", et emploie des relais médiatiques et institutionnels réels à travers lequels il occupe la sphère sociale pendant un temps donné. Cependant, la mise en texte des discours de la charité musulmane et de l'immigration (Sow Fall), de la Shoa (Duras) et de l'aliénation identitaire (Hébert) s' effectue de "manière spécifique". Elle dévoile tour à tour une refiguration intertextuelle, une resémantisation ironique et une déstructuration narrativeé En conclusion, la recherche prouve qu'une analyse comparée des productions littéraires francophones est possible, à condition qu'elle transcende tout préjugé lié au genre ou à l'essence. Pour se faire, la romancière francophone et son roman appellent à être considérés pour ce qu'ils sont d'abord: une écrivaine et un texte littéraire.
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Les dépossessions romanesques : lecture de la négativité dans le roman moderne québécois (Anne Hébert, Gabrielle Roy, Réjean Ducharme)

Noël, Alex 26 April 2021 (has links)
Cette thèse de doctorat propose de relire par le biais de la dépossession la façon dont certains romans modernes québécois expriment leur négativité. Notre recherche part du constat que le roman qui s’est écrit au Québec a souvent détenu un statut problématique aux yeux de la critique, comme si, pour être pleinement romanesque, il lui manquait sans cesse une composante essentielle du genre, que ce soit l’amour (Michel van Schendel), la maturité (Gilles Marcotte) ou encore l’aventure (Isabelle Daunais). Malgré leur diversité, certaines des critiques adressées au roman québécois auraient en commun d’avancer qu’au contraire de ce que l’on observe dans le roman européen, la transformation serait absente du corpus. Pour notre part, nous nous sommes demandé si la transformation du personnage, qui est souvent annoncée, mais que les oeuvres évitent effectivement, serait liée à autre chose qu’à l’ascension sociale propre au roman réaliste, à partir duquel on a beaucoup lu le roman écrit au Québec. L’hypothèse principale de cette étude est que si le personnage de certains romans ne se transforme pas entre le début et la fin des oeuvres, c’est parce que sa transformation n’est pas présentée comme un idéal à atteindre, mais qu’elle incarnerait plutôt une étape dans le processus de dépossession qui est le sien et que, dès lors, l’enjeu des oeuvres serait justement de raconter sa résistance. La thèse entend montrer que la situation existentielle explorée par le roman moderne québécois est presque toujours celle de la dépossession comme condition humaine, que c’est une question que le roman travaille de façon ontologique plutôt que sociohistorique. Après avoir passé en revue quelques romans canadiens-français d’avant 1945, l’analyse se concentre sur trois romanciers de la modernité québécoise : Anne Hébert, Gabrielle Roy et Réjean Ducharme, dont les oeuvres problématisent différents aspects de la question sous l’angle existentiel. Dans les romans autodiégétiques de Hébert, les narrateurs luttent contre la dépossession en prenant la parole, dans le but de se réapproprier leur histoire, mais ils se butent au dialogisme du roman : leur récit est toujours contaminé, envahi par la voix du dépossesseur, même lorsque ce dernier s’est retiré de l’histoire. Chez Roy, c’est le réalisme de la vie ordinaire, associé au temps, qui dépossède les héros moins de ce qu’ils sont que de ce qu’ils auraient pu être. Face à ce processus, les personnages cherchent à se ménager des espaces qui seraient épargnés, en ce sens que ces espaces enchantés où ils projettent leurs rêves et leurs souvenirs sont les seuls éléments qui échappent au processus de dépossession qui les affecte. Dans les romans de Ducharme, c’est le passage de l’enfance au conformisme du monde adulte qui menace de déposséder les personnages de leur identité, et les héros y résistent en élaborant des utopies négatives, par lesquelles ils défendent leur unicité face au roman qui cherche à faire d’eux des « types ». Enfin, l’analyse de la dépossession par le biais de l’ontologie romanesque aura aussi permis de constater que dans les oeuvres à l’étude la question se double d’une dimension formelle : la dépossession se rejoue constamment entre l’oeuvre et ses personnages, lesquels sont en lutte contre les romans, qui inscrivent ainsi cette négativité au coeur de leur poétique pour en faire une dépossession romanesque. / This doctoral dissertation seeks to revisit, through the lens of dispossession, the ways in which certain modern novels by Quebec authors express negativity. This research stems from the observation that novels written in Quebec have often been viewed as problematic by critics, who tend to deem them lacking in an essential element to be truly novelistic—be it love (Michel van Schendel), maturity (Gilles Marcotte), or adventure (Isabelle Daunais). Though diverse, some of the criticisms aimed at the Quebec novel seem to share a common thread: they all suggest that contrary to what can be observed in the European novel, the corpus is devoid of the concept of transformation. This thesis, on the other hand, wishes to examine whether character transformation—often impending but indeed ultimately skirted in these works—could be found elsewhere than in the social climb that is central to realist novels, which have long served as a reference against which novels written in Quebec are read. The central argument of this study is that the reason why the protagonists of several novels fail to transform between the beginning and the ending is that transformation isn’t an ideal they covet, but rather a stage in their journey towards dispossession. From this perspective, it becomes apparent that the fundamental issue underlying these works is the protagonist’s resistance itself. This thesis aims to show that the existential predicament investigated by the modern Quebec novel—from an ontological rather than a sociohistorical point of view—is almost always that of dispossession as a human condition. After surveying several French-Canadian novels published before 1945, three modern Quebec novelists will be examined more closely: Anne Hébert, Gabrielle Roy, and Réjean Ducharme, whose works bring into play various aspects of the question from an existential standpoint. In Hébert’s autodiegetic novels, the narrators struggle against dispossession by speaking up, in the hopes of reclaiming their narrative, but they are undermined by the novel’s dialogic nature: their account is constantly tainted by the voice of the dispossessor, even one who has withdrawn from the story. In Roy’s work, the realism of everyday life and its relation to time is what dispossesses theprotagonists, not so much of what they are, but of what they might have been. Faced with this threat,the characters attempt to create spaces that will be spared. The enchanted spaces where they project their dreams and memories are the only ones that will remain sheltered from the dispossession that falls upon them. In the novels of Ducharme, the transition from childhood to the conformity of adult life is what threatens to dispossess the characters of their identity. His protagonists resist this by developing negative utopias where they defend their singularity against the novel, which attempts to reduce them to “types.” This analysis of dispossession through the lens of novelistic ontology leads to the observation that in the studied works, the issue pertains to literary form: dispossession is constantly reiterated between the work and its characters, who struggle against the novel itself, thus placing this negativity at the very heart of the genre and making it a specifically novelistic dispossession.
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Le Cheval de Troie : (roman) ; suivi de l'essai L'expression du sentiment d'abandon chez Anne Hébert, Louise Desjardins, Bruno Roy et Björn Larsson

Cordeau, Françoise 18 April 2018 (has links)
Partie créative Le coroner de Québec publie un avis de recherche dans Le Soleil afin de retrouver la famille de Daniel, 47 ans, mort subitement sans avoir été légalement identifié. Avec ses parents, son frère Beau prépare les funérailles et cherche à comprendre l'histoire de la vie de Daniel. Le roman porte sur l'abandon d'un enfant par sa mère biologique. Il s'organise autour de la mort de Daniel et du mystère qui pèse sur lui : son isolement, sa rupture avec sa famille, son silence. Le texte débute par la journée des funérailles et l'enterrement des cendres auxquels sont conviés, par les journaux, tous ceux qui souhaitent le saluer une dernière fois. À travers les témoignages des gens ayant répondu à l'invitation et par l'exploration de la maison, Beau et ses parents cherchent à comprendre Daniel avant de le laisser reposer en paix. Partie réflexive La partie reflexive de ce mémoire pose la question : Comment le langage littéraire réussit-il à traduire le mal-être relié à l'abandon ? Elle explore à travers le roman Le cheval de Troie, comment le personnage abandonné s'y prend pour exorciser sa souffrance et se libérer de son fardeau. Ce texte cite des extraits des romans d'Anne Hébert, de Louise Desjardins, de Bruno Roy et de Bjôrn Larsson. Pour parfaire l'étude sur le langage, une réflexion autour de mots qui ont surgi en cours d'écriture s'appuie sur des témoignages d'orphelins, de sociologues et de spécialistes psychosociaux. Il ressort de cette expérience d'écriture une recherche du sens du non-dit.
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Les princesses n'existent pas ; : suivi de Le conflit narratif dans les textes de fiction

Robitaille, Marie-Ève 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire en création littéraire est divisé en deux parties distinctes. La première se compose de deux récits racontant un épisode de la vie d'une mère et de sa fille, Carole et Hélène. L'un des récits est narré par la mère ; l'autre par la fille. Centrés sur ces deux femmes, les récits mettent en lumière quelques bribes de leur passé ainsi que l'influence de celui-ci sur les événements présents. La seconde partie présente une réflexion critique sur le conflit narratif, c'est-à-dire sur les contradictions qui surgissent entre deux ou plusieurs récits portant sur la même histoire. Nous examinerons le fonctionnement de ce type de conflit ainsi que ses conséquences sur le lecteur et sa relation au texte en prenant exemple sur quatre romans : Tandis que j'agonise de William Faulkner, Les Fous de basson d'Anne Hébert, L'enfant de sable de Tahar Ben Jelloun et Océan mer d'Alessandro Baricco.
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L'espoir est dans les arbres : suivi de Le mythème de l'illumination : lumière dans les ténèbres

Larocque, Ronald 17 April 2018 (has links)
La première partie de cette thèse est constituée d'un récit intitulé L'espoir est dans les arbres. Le protagoniste de ce récit se remémore peu à peu qu'il a été agressé alors qu'il était enfant. C'est le récit de la réappropriation de sa mémoire ainsi que des fantasmes que cette mémoire peut générer. Le héros est profondément ébranlé dans sa vie personnelle et professionnelle et commence, pour lui-même, une quête de la vérité. Il entre dans un monde symbolique à la suite d'une renaissance et déchiffre des signes qui lui sont adressés dans son univers quotidien. Son équilibre mental est menacé. À la rencontre de sa mère sur le chemin de Valleyfield, il expérimente une illumination et le secret de l'agression qu'il a vécu lui est révélé par étapes initiatiques en retournant sur les lieux de l'agression où il crie sa douleur dans les arbres. Ce récit est celui de sa quête, de ses douleurs, de ses peurs et de l'émergence de la partie de lui-même qui se terrait dans son inconscient. Il découvrira que le plus important est son présent. L'espoir est donc permis. La deuxième partie de la thèse, intitulée Le mythème de l'illumination : lumière dans les ténèbres, est articulée en trois chapitres. Le premier, "Sources sacrées du mythème de l'illumination", s'intéresse aux différentes conceptions de l'illumination dans plusieurs religions et, particulièrement, par une analyse symbolique, au mythème biblique de l'illumination de saint Paul. Le deuxième chapitre, "Les illuminations québécoises", fort de cette recherche préalable, s'intéresse à la présence d'éléments du mythème de l'Illumination dans des textes de trois auteurs québécois : Jacques Ferron, Anne Hébert et Victor-Lévy Beaulieu. Le troisième chapitre, plus personnel, "Le mythème de l'Illumination à l'oeuvre", étudie a posteriori la corrélation entre le processus d'individuation de Cari Gustav Jung avec la structuration du récit L'espoir est dans les arbres, tout en retraçant le cheminement de son écriture. La conclusion met en relief la nature profondément eschatologique de la leçon du mythème littéraire de l'Illumination.

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