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Le rôle de l'hétérosexisme et du sexisme dans la construction de la paternité chez les conjoints de même sexe

Vaillancourt, Jessie January 2013 (has links)
"L’évolution de la parentalité occidentale a mené à une redéfinition de la famille. Il est évident que la famille d’aujourd’hui a bien changé si on la compare à la famille traditionnelle d’autrefois. Actuellement, l’une des nouvelles configurations familiales occidentales lie à la fois la parentalité et l’homosexualité. La famille dite homoparentale suscite actuellement plusieurs débats et enjeux sociaux. Cette recherche qualitative situe l’homoparentalité masculine à l’aide de témoignages de sept familles constituées de pères homosexuels ayant entrepris un projet commun d’adoption. La construction de la paternité et l’intégration de l’identité paternelle à l’identité homosexuelle s’expérimente parfois avec plaisir, parfois avec amertume. Les résultats de cette recherche exposent les différents stresseurs familiaux engendrés par la stigmatisation sociale et les facteurs favorisant une gestion efficace de ces difficultés chez les pères gais. À différents degrés, les résistances rencontrées affectent les relations personnelles, sociales, familiales et conjugales. Les difficultés et les stratégies utilisées pour faire face aux défis sont identifiées dans trois périodes de la vie des répondants : (1) la période avant l’arrivée de l’enfant (2) la période entourant l’accueil de l’enfant au sein de la famille et (3) la période actuelle où la famille évolue et cristallise les liens. Cette distinction entre les périodes a permis de situer les enjeux en fonction de l’évolution de la famille."
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Pratiques enseignantes et diversité sexuelle : analyse des pratiques pédagogiques et d'intervention d'enseignants de l'école secondaire québécoise

Richard, Gabrielle 08 1900 (has links)
De grandes enquêtes en milieu scolaire, au Québec comme ailleurs, ont documenté depuis les années 2000 la portée des violences homophobes, particulièrement à l’école secondaire, ainsi que leurs impacts négatifs sur les élèves qui en sont victimes, qu’ils s’identifient ou non comme lesbiennes, gais, bisexuel(le)s ou en questionnement (LGBQ). La diffusion des résultats de ces enquêtes, ainsi que les constats similaires d’acteurs sur le terrain, ont fait accroitre les appels à la vigilance des écoles quant aux discriminations homophobes pouvant prendre forme en leur enceinte. Plusieurs des responsabilités résultant de cette mobilisation ont échoué par défaut aux enseignants, notamment en raison de leur proximité avec leurs élèves. Cependant, malgré la panoplie de publications et de formations visant explicitement à les outiller à ce sujet, les enseignants rapportent de manière consistante manquer de formation, d’habiletés, de soutien et d’aise à l’idée d’intervenir contre l’homophobie ou de parler de diversité sexuelle en classe. Cette thèse de doctorat vise à comprendre les pratiques d’intervention et d’enseignement que rapportent avoir les enseignants de l’école secondaire québécoise, toutes orientations sexuelles confondues, par rapport à la diversité sexuelle et à l’homophobie. Dans une perspective interdisciplinaire, nous avons interrogé la sociologie de l’éducation, les études de genre (gender studies) et les études gaies et lesbiennes, ainsi qu’emprunté aux littératures sur les pratiques enseignantes et sur l’intervention sociale. Les données colligées consistent en des entrevues semi-structurées menées auprès de 22 enseignants du secondaire, validées auprès de 243 enseignants, par le biais d’un questionnaire en ligne. Étayés dans trois articles scientifiques, les résultats de notre recherche permettent de mieux saisir la nature des pratiques enseignantes liées à la diversité sexuelle, mais également les mécanismes par lesquels elles viennent ou non à être adoptées par les enseignants. Les témoignages des enseignants ont permis d’identifier que les enseignants sont globalement au fait des attentes dont ils font l’objet en termes d’intervention contre l’homophobie. Ceci dit, en ce qu’ils sont guidés dans leurs interventions par le concept limité d’homophobie, ils ne paraissent pas toujours à même de saisir les mécanismes parfois subtils par lesquels opèrent les discriminations sur la base de l’orientation sexuelle, mais aussi des expressions de genre atypiques. De même, si la plupart disent condamner vertement l’homophobie dont ils sont témoins, les enseignants peuvent néanmoins adopter malgré eux des pratiques contribuant à reconduire l’hétérosexisme et à alimenter les mêmes phénomènes d’infériorisation que ceux qu’ils cherchent à combattre. Sauf exception, les enseignants tendent à comprendre le genre et l’expression de genre davantage comme des déterminants de type essentialiste avec lesquels ils doivent composer que comme des normes scolaires et sociales sur lesquelles ils peuvent, comme enseignants, avoir une quelconque influence. Les stratégies de gestion identitaire des enseignants LGB influencent les pratiques qu’ils rapportent être en mesure d’adopter. Ceux qui optent pour la divulgation, totale ou partielle, de leur homosexualité ou bisexualité peuvent autant rapporter adopter des pratiques inclusives que choisir de se tenir à distance de telles pratiques, alors que ceux qui favorisent la dissimulation rapportent plutôt éviter autant que possible ces pratiques, de manière à se garder de faire face à des situations potentiellement délicates. Également, alors que les enseignants LGB étaient presque exclusivement vus jusqu’ici comme ceux chez qui et par qui se jouaient ces injonctions à la vie privée, les enseignants hétérosexuels estiment également être appelés à se positionner par rapport à leur orientation sexuelle lorsqu’ils mettent en œuvre de telles pratiques. Nos résultats révèlent un double standard dans l’évocation de la vie privée des enseignants. En effet, la divulgation d’une orientation hétérosexuelle, considérée comme normale, est vue comme conciliable avec la neutralité attendue des enseignants, alors qu’une révélation similaire par un enseignant LGB est comprise comme un geste politique qui n’a pas sa place dans une salle de classe, puisqu’elle se fait au prix du bris d’une présomption d’hétérosexualité. Nos résultats suggèrent qu’il existe de fortes prescriptions normatives relatives à la mise en genre et à la mise en orientation sexuelle à l’école. Les enseignants s’inscrivent malgré eux dans cet environnement hétéronormatif. Ils peuvent être amenés à y jouer un rôle important, que ce soit en contribuant à la reconduction de ces normes (par exemple, en taisant les informations relatives à la diversité sexuelle) ou en les contestant (par exemple, en expliquant que certains stéréotypes accolés à l’homosexualité relèvent d’aprioris non fondés). Les discours des enseignants suggèrent également qu’ils sont traversés par ces normes. Ils peuvent en effet choisir de se conformer aux attentes normatives dont ils font l’objet (par exemple, en affirmant leur hétérosexualité), ou encore d’y résister (par exemple, en divulguant leur homosexualité à leurs élèves, ou en évitant de conforter les attentes dont ils font l’objet) au risque d’être conséquemment pénalisés. Bien entendu, cette influence des normes de genre diffère d’un enseignant à l’autre, mais semble jouer autant sur les enseignants hétérosexuels que LGB. Les enseignants qui choisissent de contester, explicitement ou implicitement, certaines de ces normes dominantes rapportent chercher des appuis formels à leurs démarches. Dans ce contexte, une telle quête de légitimation (par exemple, la référence aux règlements contre l’homophobie, la mobilisation des similitudes entre l’homophobie et le racisme, ou encore le rapprochement de ces enseignements avec les apprentissages prescrits pour leur matière) est à comprendre comme un outillage à la contestation normative. La formation professionnelle des enseignants sur l’homophobie et sur la diversité sexuelle constitue un autre de ces outils. Alors que les enseignants québécois continuent d’être identifiés comme des acteurs clés dans la création et le maintien d’environnements scolaires non-discriminatoires et inclusifs aux réalités de la diversité sexuelle, il est impératif de les appuyer en multipliant les signes formels tangibles sur lesquelles leurs initiatives peuvent prendre appui (politiques explicites, curriculum scolaire inclusif de ces sujets, etc.). Nos résultats plaident en faveur d’une formation enseignante sur la diversité sexuelle, qui ferait partie du tronc commun de la formation initiale des maîtres. Chez les enseignants en exercice, il nous apparait préférable de miser sur une accessibilité accrue des formations et des outils disponibles. En réponse toutefois aux limites que pose à long terme une approche cumulative des formations spécifiques portant sur différents types d’oppressions (l’homophobie, le racisme, le sexisme, etc.), nous argumentons en faveur d’un modèle d’éducation anti-oppressive au sein duquel les élèves seraient invités à considérer, non seulement la multiplicité et le caractère situé des divers types d’oppressions, mais également les mécanismes d’attribution de privilège, de constitution de la normalité et de la marginalité, et de présentation de ces arbitraires culturels comme des ordres naturels. / In Québec and elsewhere, school climate surveys have documented since 2000 the prevalence of homophobic violence, especially in high schools, and its negative impacts of its victims— whether or not they identify as lesbian, gay, bisexual or questioning (LGBQ). The dissemination of subsequent data, as well as similar observations made by various actors on the field, have resulted in calls for schools to be vigilant towards homophobic discriminations that could take place onto their premises. Many of these responsibilities have fallen onto the shoulders of teachers, partly because of their close proximity to students. However, despite the sheer number of sexual diversity awareness-building training sessions and publications available to them, teachers consistently report lacking the training, the abilities, the support, and the comfort needed to intervene against homophobia or to refer to sexual diversity in class. This doctoral thesis aims at understanding the pedagogical and intervention practices relative to homophobia and sexual diversity that Québec high school teachers of different sexual orientations report putting forth. Borrowing from sociology of education, gender studies, as well as gay and lesbian studies, we adopted an interdisciplinary lens that also incorporated literature on teaching practices and social intervention. Semi-structured interviews were conducted with 22 high school teachers, and these findings were validated through an online questionnaire filled out by 243 teachers. Results detailed in three scientific papers allow a better understanding of teaching practices relating to sexual diversity, but also of the various mechanisms through which they come to be adopted or not by teachers. Teachers seem globally aware of the expectations that surround them in terms of intervening against homophobia. However, since their interventions appear to be guided by the limiting concept of homophobia, they can be unaware of the subtle mechanisms through which discriminations based on sexual orientation, but also atypical gender expressions, can operate. Furthermore, although most teachers claim condemning homophobia, they can nevertheless implement practices that can perpetuate heterosexism and feed into the very symbolic violence they try to put an end to. Aside from rare cases, teachers appear to understand gender and gender expression as essentialist and determinant factors they must learn to work with, rather than social norms they can come to influence as teachers. Identity management strategies advocated by LGB teachers influence the practices they report being capable of, or at ease of, implementing. Teachers opting for total or partial disclosure of their LGB identity can either choose to adopt inclusive practices or to keep at a safe distance from such initiatives. Those who choose to hide their sexual orientation can also consider that implementing practices that are inclusive of sexual diversity is not a viable option for them. Although LGB teachers have long been seen as the ones constrained by these injunctions regarding private life, heterosexual teachers declare having to explicitly state their sexual orientation when they undertake such practices. Our results suggest that teachers are held to different standards with regards to their personal lives. While heterosexual teachers do not hesitate to refer to their heterosexual status, perceived as normal sexual, LGB teachers must assess the most discreet allusion to their home life, in as much as the neutrality supposedly threatened by openly homosexual teachers constitutes a normative and heterosexist status quo. There appears to be strong normative prescriptions relative to gender and sexual orientation in schools. Teachers operate in this heteronormative environment and can come to play an important role in the propagation (for ex., by silencing informations regarding sexual diversity) or the contestation of these norms (for ex., by explaining to students that some of their opinions on LGB people are informed by stereotypes and therefore not empirically valid). The discourses of teachers suggest they themselves are influenced by these norms. They can decide to conform to the normative expectations that target them as teachers (for ex., by asserting their heterosexuality) or choose to resist to them (for ex., by coming out as non-heterosexuals to their students, or by avoiding to explicitly reinforce the expectations that target them) at the risk of being consequently penalized. This influence of gender norms varies from one teacher to another, but seems to be at play for both heterosexual and LGB teachers. The teachers who choose to contest, either explicitly or implicitly, some of these norms report looking for formal signs supporting their initiatives. In this context, their quest of legitimization (whether it is referring to policies against homophobia, calling to mind the similarities between homophobia and racism, or mobilizing the subject in relation to the contents that are prescribed by school authorities) should be understood as a quest for tools to support their normative contestation. Teacher training on homophobia and sexual diversity is another of these tools. As Québec teachers continue to be identified as key actors in the creation and preservation of school environment that are non-discriminatory and inclusive to sexual diversity, it is imperative that they be able to lean on tangible formal signs supporting their actions (ie. explicit policies against homophobia and heterosexism, curriculum that is inclusive of these topics). Our results call for mandatory training sessions on homophobia and sexual diversity for pre-service teachers. In-service teachers would benefit from an improved accessibility of available tools and training rather than mandatory training sessions. Considering the long-term limits that are inherent to a cumulative approach to teaching training – suggesting teachers ought to receive specific trainings on each type of oppression (homophobia, racism, sexism, etc.), we argue for an model based on anti-oppressive education. In this model, students would be taught to consider that knowledge is always situated and that various types of oppressions can operate at once. They would also learn about the social mechanisms through which various groups come to be privileged, normalised or marginalised.
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L'érection sans prescription

Sirois-Marcil, Justin 24 April 2018 (has links)
Objectif : Explorer les motivations qui amènent des hommes âgés de 18 à 35 ans, qui vivent sur le territoire québécois et qui n'ont pas reçu de diagnostic de dysfonction érectile (DE) d'un professionnel de la santé, à performer leur identité de genre en consommant des médicaments pour le traitement des problèmes de DE, obtenus sans prescription du médecin. Problématique : Depuis l'avènement du Viagra en 1998, la consommation de médicaments pour le traite-ment des problèmes de DE, obtenus sans prescription du médecin, semble augmenter sans cesse malgré les effets que cela peut entraîner sur la santé, la qualité de la relation de couple et l'identité de genre des hommes qui en consomment. Les compagnies qui produisent ces médicaments ne visent qu'à rendre leur consommation essentielle à l'expression de la sexualité masculine (Croissant, 2006) en offrant une vision qui se place, selon plusieurs auteurs (Giami, 2004 ; Grace, Potts, Gavey et Vares, 2006), en continuité avec les dictats de la socialisation masculine, dont la pornographie est partie prenante (Crooks et Baur, 2009 ; Dorais, 2011 ; Tremblay, 2012), et les injonctions de la société de performance qui encourage la médicalisa-tion de toutes les sphères de la vie sous peine d'être un sous-homme (Croissant, 2006). Cadre théorique : C'est par la théorie de la performativité élaborée par la philosophe Judith Butler dans Gender Trouble: Feminism and the Subversion of Identity, publié en 1990, que sont explorées les précon-ceptions construisant les identités des hommes performant leur sexualité en intervenant médicalement sur leur corps en consommant des médicaments destinés au traitement des dysfonctions. Méthodologie : Sept hommes âgés de 21 à 32 ans ont livré leurs perceptions sur leur consommation de médicaments pour le traitement des DE, obtenus sans prescription du médecin, leur sexualité et leur mascu-linité au moyen d'entrevues qualitatives. Résultats : Les répondants ont une vision hétéronormative de la masculinité et de la sexualité qui exige parfois la prise de médication pour y correspondre. Certains d'entre eux ont usé du médicament pour stimu-ler et maintenir leur érection et les autres l'ont fait pour retarder leur éjaculation. Discussion : Neuf préconceptions relatives à la sexualité masculine des répondants ressortent des entre-vues telles « La pornographie est hyperréelle et la sexualité est pornographique », « Le féminin est dange-reux », « Le médicament pour le traitement des dysfonctions érectiles permet à l'homme de préserver son identité intacte », etc. Mots-clés : dysfonction érectile, usage récréatif, illicite, Viagra, performance, hyperréalité, masculinité, sexualité, hétéronormativité, hétérosexisme.
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Analyse bioécologique des répercussions identitaires chez des survivantes adultes de harcèlement par les pairs en vertu de l'expression de genre ou de l'orientation sexuelle dans des écoles catholiques de langue française en Ontario

Ruest-Paquette, Anne-Sophie 08 February 2021 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université d'Ottawa, Ottawa,Canada / Cette étude doctorale narrative prend appui sur la théorie bioécologique du développement humain (Bronfenbrenner, 1977, 1994; Drapeau, 2008) afin d’examiner les interrelations entre 1) le contexte ethnolinguistique, culturel, juridique, déontologique et militant dans lequel apprennent et se développent les élèves scolarisés et socialisés sous la tutelle du système scolaire franco-ontarien (macrosystème), 2) les interactions préscolaires, parascolaires et scolaires d’anciennes écolières ayant éprouvé du harcèlement par les pairs en vertu de l’expression de genre ou de l’orientation sexuelle au sein d’établissements éducationnels de langue française en Ontario (micro et mésosystèmes) et 3) la construction identitaire de ces dernières (ontosystème). À la lumière des attitudes et des comportements d’intériorisation et d’extériorisation rapportés, le récit collectif composé suggère que les sentiments d’estime de soi, de confiance et soi et d’appartenance des participantes auraient été considérablement affaiblis sous l’effet de la persécution dont elles auraient fait l’objet. La relation qu’elles entretiennent avec leur corps, les autres, le catéchisme catholique et la normativité aurait aussi été altérée. Par-delà la stigmatisation et le harcèlement infligés à l’école, les informatrices ont implicitement ou explicitement attribué ces retombées à leur socialisation sexuelle et de genre, voire à la cohérence des habitus véhiculés relativement à l’homoérotisme et à la féminité sous les auspices du catéchisme catholique, des médias et de leur entourage respectif. Se situant à la jonction entre les prismes de l’éducation et du travail social, cette thèse multidisciplinaire vise, en définitive, à conscientiser, à sensibiliser et à responsabiliser les autorités scolaires, communautaires et universitaires ayant le pouvoir d’intervenir en faveur du mieux-être des élèves-victimes et des adultes-survivantes de harcèlement dans les écoles francoontariennes. À l’égal des recommandations émises, les résultats y sont présentés et analysés de sorte à interroger les préjugés et à interpeller l’humanité de ces actrices et ces acteurs dans le but d’influer sur leurs pratiques professionnelles et, par extension, de contribuer aux changements idéologiques et systémiques nécessaires en vue de réduire l’occurrence et l’incidence des injustices sociales perpétuées entre élèves au sein des institutions éducationnelles de l’Ontario français.
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La prévention de l'homophobie et de l'hétérosexisme à l'école secondaire : besoins et perceptions des enseignantes et des enseignants

Chouinard, Vincent 18 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / La prévention de l'homophobie et de l'hétérosexisme dans les écoles secondaires reçoit une attention croissante, mais le point de vue des enseignants demeure peu documenté. L'objectif de ce mémoire est de connaître les perceptions et les besoins du personnel enseignant ayant reçu en classe un atelier du GRIS-Québec. Les propos de dix personnes enseignantes de la région de la Capitale-Nationale ont été recueillis par entrevues semi-dirigées. Les résultats montrent que les répondants sont majoritairement satisfaits des services fournis par le GRIS-Québec et qu'ils perçoivent des retombées positives pour les jeunes. Les répondants sont fortement sensibilisés à l'homophobie et ils interviennent de différentes façons. Les données suggèrent toutefois que la prévention se fait dans un cadre où l'homophobie verbale est omniprésente, où le personnel scolaire non hétérosexuel cache son orientation aux élèves et où le conformisme aux stéréotypes des genres se répercute sur des activités préventives inégales ou non récurrentes.
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Perceptions et pratiques d'intervenants sociaux en milieu scolaire face aux manifestations d'homophobie et d'hétérosexisme à l'endroit des jeunes LGBQ en milieu rural

Tudeau, Matis 24 April 2018 (has links)
Les actions visant la lutte à l'homophobie et à l'hétérosexisme en milieu scolaire incluent la participation active des intervenants sociaux, mais il n'existe que peu d'informations portant sur leurs pratiques et leurs perceptions de ces phénomènes. Le but de cette recherche est de répondre à la question suivante : quelles sont les perceptions et les pratiques des intervenants sociaux en milieu scolaire face aux manifestations d'homophobie et d'hétérosexisme à l'endroit des jeunes lesbiennes, gais, bisexuels ou en questionnement sur leur orientation sexuelle (LGBQ) vivant en milieu rural, selon leurs représentations sociales de ces jeunes? La théorie des représentations sociales a été le cadre conceptuel privilégié pour ce projet de recherche. Les propos de dix intervenantes sociales travaillant dans quatre écoles secondaires du Bas-Saint-Laurent, recueillis dans le cadre d'entretiens qualitatifs, montrent qu'elles sont toutes sensibilisées à l'importance de s'impliquer activement dans la lutte à l'homophobie en milieu scolaire et qu'elles mettent en place des pratiques pour y parvenir. Toutefois, il semble que leur conception de l'homophobie soit relativement réductrice et qu'elles ne soient que peu familières avec le concept d'hétérosexisme. L'analyse des données suggèrent que leurs pratiques sont majoritairement tournées vers le changement individuel des auteurs et des victimes de ces violences, ne prenant que peu en compte les manifestations d'hétérosexisme. En outre, il semble que leurs représentations des jeunes LGBQ aient une certaine influence sur leurs perceptions et leurs pratiques à l'endroit de l'homophobie. Par exemple, l'idée que les jeunes LGBQ s'isolent socialement peut influencer la pratique misant sur l'affirmation de ces jeunes face à leurs agresseurs. Des recommandations sont formulées aux sujets de stratégies d'intervention et des pistes de recherche futures.
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DU COMING OUT RECENT DES FILLES ET DES FEMMES (LESBIENNES, BISEXUELLES, AUTRES), A L’HETEROSYSTEME

Horincq, Rosine 06 June 2017 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative souhaite contribuer à une meilleure compréhension du phénomène du coming out récent, à partir des situations de filles et de femmes, lesbiennes, bisexuelles, autres, sans étiquette. Nous avons utilisé la Méthodologie de la Théorisation Enracinée, selon la Grounded Theory. De manière inductive, deux analyses ont été réalisées à partir des mêmes données, des vécus de ces personnes. L’une est structurelle, il s’agit de l’analyse de genre et l’autre est relationnelle, il s’agit de l’analyse systémique. La première a offert des théorisations sur l’hétérosexisme et l’hétéronormativité, reliés en système de l’hétérosexualité, obligatoire et exclusive. La seconde apporte une modélisation précisée des processus de rejet/acceptation parentaux aporétiques. Par la triangulation de ces deux analyses et de leurs résultats, une théorisation des processus même d’hétérosexualisation, structurels et relationnels, a pu être développée. Enfin, les résultats de la triangulation nous ont permis de proposer une approche critique du concept de la fluidité sexuelle, qui est utilisé de manière contemporaine, comme modèle usuel de compréhension des vécus de ces filles et de ces femmes. Pour finir, nous avons approfondi et recadré le concept même de triangulation en recherche qualitative. Notre recherche a présenté une circularité récurrente, tout au long du processus et une démarche réflexive intense. Cette dissertation doctorale en témoigne et se clôture par les principales contributions de notre étude, dans le champ de la recherche, ainsi que des recommandations en termes d’interventions psychologiques et thérapeutiques. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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