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Enjeux de santé mentale et consommation de substances psychoactives en contexte sexuel ou «chemsex» chez les HARSAH à Montréal

Conil, Clément 07 1900 (has links)
Contexte : Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) sont plus à risque de présenter des symptômes de dépression et d’anxiété comparativement à leurs pairs hétérosexuels. Le chemsex est une pratique qui consiste en la consommation de gamma-hydroxybutyrate, méthamphétamine, cocaïne, ecstasy et/ou kétamine dans un contexte sexuel. Peu de données probantes existent concernant l’association de cette pratique avec la présence de symptômes d’anxiété et de dépression, et si cette relation est modérée par le statut VIH. Méthode : 1179 HARSAH ont été recrutés lors de la première vague montréalaise de la cohorte ENGAGE par la méthode d’échantillonnage par les répondants (RDS). La présence de symptômes d’anxiété et de dépression a été définie par un score ≥ 8 à chacune des sous échelles d’anxiété et de dépression de l’échelle « Hospital Anxiety and Depression Scale ». L’association de la pratique du chemsex avec la présence de symptômes d’anxiété et de dépression a été mesurée via deux modèles de régression logistiques multivariées. L’interaction statistique du statut VIH autorapporté dans la relation entre la pratique du chemsex et les symptômes d’anxiété et de dépression a été testée en ajustant par les facteurs de confusion potentiels. Les rapports de côtes ajustés (ORa) et d’intervalles de confiance à 95% (IC95%) sont présentés. Les analyses sont ajustées selon le poids RDS des participants. Résultats : Les symptômes d’anxiété ont été positivement associés avec la pratique du chemsex chez les individus séronégatifs en comparaison aux individus séronégatifs qui ne pratiquent pas le chemsex (aOR=1.75, IC95% : 1.14-2.68). Les facteurs de confusion significatifs comprennent : avoir un plus jeune âge (aOR=1.04, IC95% : 1.02-1.05) ; un niveau d’éducation ≤ CEGEP ou Technique (aOR=1.89, IC95% : 1.28-2.82) ; l’abus d’alcool (aOR=1.45, IC95% : 1.08-1.96) ; un historique d’abus sexuel au cours de la vie (aOR=3.47, IC95% : 2.46-4.92) et être positif à une infection gonococcique, à C. trachomatis ou à la syphilis (aOR=0.45, IC95% : 0.27-0.75). Les symptômes de dépression ont été positivement associés à la pratique du chemsex chez les individus séronégatifs en comparaison aux individus séronégatifs qui ne pratiquent pas le chemsex (aOR=1.66, IC95% : 1.11-2.46). Les facteurs de confusion significatifs comprennent : ne pas s’identifier comme un homme cisgenre (aOR=2.77, IC95% : 1.78-4.28) et un historique d’abus sexuel au cours de la vie (aOR=2.85, IC95% : 2.08-3.91). Conclusion : Les résultats suggèrent que la pratique du chemsex est associée à la présence de symptômes d’anxiété et de dépression chez les individus séronégatifs mais pas chez les individus séropositifs. Des analyses longitudinales permettront d’identifier la direction de ces associations. L’implication des résultats pour le développement d’interventions est discutée. / Background: Gay, bisexual and other men who have sex with men (GBM) are at higher risk of anxiety and/or depression symptoms compared to the general population. Chemsex is defined as the use of gamma-Hydroxybutyric acid, methamphetamine, cocaine, ecstasy and ketamine during sex. Little is known regarding the association between chemsex and anxiety and depression symptoms, and if this relation is moderated by HIV status. Methods: Montréal baseline data from the Engage cohort study were used. 1179 sexually active GBM ≥ 16 years old were recruited via respondent-driven sampling (RDS). Presence of anxiety and depression symptoms were defined using a score of ≥ 8 on either the anxiety- or depression-subscale of the Hospital Anxiety and Depression Scale. Using two logistic multivariate models, we assessed the association of chemsex with symptoms of anxiety and depression. Statistical interaction between self-reported HIV status and chemsex were tested in each multivariate model adjusting for potential confounders. Adjusted odds ratios (aOR) and 95% confidence intervals (95%CI) are reported; analyses were RDS-adjusted. Results: Effect modification by self-reported HIV status was statistically significant for anxiety and depression symptoms. Anxiety symptoms were positively associated with HIV-negative GBM engaging in chemsex compared to HIV-negative GBM not engaging in chemsex (aOR=1.75, 95%CI:1.14-2.68); significant confounders included being younger (aOR=1.04, 95%CI:1.02-1.05), education ≤ high school diploma (aOR=1.89, 95%CI:1.28-2.82), alcohol misuse (aOR=1.45, 95%CI:1.08-1.96), lifetime history of sexual abuse (aOR=3.47, 95%CI:2.46-4.92) and being positive to C. trachomatis, gonococcal or syphilis infection (aOR=0.45, 95%CI:0.27-0.75). Depression symptoms were positively associated with HIV-negative GBM engaging in chemsex compared to HIV-negative GBM not engaging in chemsex (aOR=1.66, 95%CI:1.11-2.46); significant confounders included not identifying as a cis-gendered male (aOR=2.77, 95%CI:1.78-4.28) and lifetime history of sexual abuse (aOR=2.85, 95%CI:2.08-3.91). Conclusions: Results suggest that engaging in chemsex is linked to anxiety and depression symptoms among HIV-negative GBM but not for GBM living with HIV. Longitudinal research is needed to understand the directionality of identified associations. Implications of results for intervention strategies are discussed.
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Les homosexuels face au VIH/sida au Québec : socio-histoire d’une mobilisation intersectorielle

Fournier, Mariane 08 1900 (has links)
Contexte. L’émergence de la pandémie de COVID-19 a suscité des comparaisons avec d’autres épidémies, et en particulier celle du VIH/sida. Ces parallèles historiques ont toutefois leurs limites, notamment au Québec, où l’histoire des premières années de la réponse au sida a peu été étudiée, y compris au sein de sa population la plus touchée : les homosexuels. Ce projet de recherche documente cette histoire à partir du point de vue de ses principaux acteurs, en s’interrogeant notamment sur un potentiel « retard » de la mobilisation et sur l’impact des questions d’identité sexuelle sur les temporalités de cette réponse. Méthodologie. Cette étude qualitative s’appuie sur une démarche socio-historique. Dans cet esprit, les données mobilisées sont tant des sources documentaires et archivistiques que des sources orales. En effet, en plus d’une revue de la littérature, des fonds de la collection « sida » des Archives gaies du Québec ont été examinés et des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de quinze intervenants issus des milieux politique, communautaire, scientifique et médiatique ayant joué un rôle actif dans cette mobilisation. Résultats. Le projet a permis de déterminer comment s’est construite la réponse à cette épidémie au Québec. Il ressort d’abord que la mobilisation de professionnels de la santé a devancé celle des communautés touchées. Par ailleurs, les premiers groupes communautaires de lutte contre le sida ont été créés au sein d’organisations homosexuelles en 1983, mais la lutte communautaire contre le sida s’est dissociée du mouvement homosexuel dès 1985. À partir de 1987, un morcellement des organismes communautaires est survenu en raison de tensions linguistiques, identitaires et directionnelles. En ce qui concerne le milieu politique québécois, il est resté en retrait dans les premières années de l’épidémie, et il a fallu attendre 7 ans avant qu’il ne mette en place une politique structurée de lutte contre le sida dans la province. L’étude a également permis de faire ressortir des spécificités de la réponse québécoise à l’épidémie. Conclusion. L’analyse de la réponse à l’épidémie du sida au Québec éclaire sous un nouveau jour la notion de retard dans la mobilisation contre le VIH/sida qui a été observée dans presque tous les pays industrialisés. / Background. The emergence of the COVID-19 pandemic has prompted comparisons with other epidemics, like that of HIV/AIDS. However, these historical parallels have their limits, particularly in Québec, where the history of the early years of the AIDS response has barely been studied, including within its most affected population: homosexuals. The research project documents this history from the point of view of its main actors, by questioning the potential “delay” of the mobilization and the impact of sexual identity on the temporalities of this response. Methods. This qualitative study is based on a social history approach. For this reason, the data stems both from documentary and archival sources, as well as oral sources. Indeed, in addition to a literature review, the “AIDS” collection of the Archives gaies du Québec was examined, and semi-structured interviews were conducted with fifteen individuals from the political, community, scientific and media sectors who played an active role in this mobilization. Results. The project established how the response to this epidemic was developed in the province. Firstly, it appears the mobilization of health professionals preceded that of the affected communities. In addition, the first community-based AIDS groups were created in 1983 within homosexual organizations, but they separated from the homosexual movement in 1985. From 1987 onwards, a fragmentation of organizations occurred due to linguistic, identity and directional tensions. As for the Québec political milieu, it remained in the background in the early years of the epidemic, and it took seven years before it implemented a structured policy to fight AIDS in the province. The study also highlighted specificities of the Québec response to the epidemic. Conclusion. The analysis of the response to the AIDS epidemic in Québec sheds a new light on the notion of delay in the mobilization against HIV/AIDS that was observed in almost all industrialized countries.

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