51 |
La participation des citoyens et citoyennes dans les coopératives de santé au QuébecGiroux, Marie-Ève 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Le système de santé québécois a connu de nombreuses transformations dans les dernières décennies et les questions d'accessibilité et de proximité des services sont d'une haute importance. Depuis quelques années, on a vu apparaître un nouveau type d'organisation offrant des services de santé : la coopérative de santé. Différents enjeux sont liés à la présence de ce type d'organisation, notamment sur le plan de la participation des citoyens et citoyennes. Ce mémoire a pour sujet la participation citoyenne dans les coopératives de santé et plus particulièrement les différentes formes de participation qui y sont présentes ainsi que phénomènes contribuant et nuisant à celle-ci. Nous concluons que la participation au conseil d'administration est la forme de participation ± active ¿ la plus importante dans ces coopératives. Nous avons également identifié différents phénomènes individuels et sociaux, organisationnels ainsi que contextuels et conjoncturels qui influencent la participation dans ces organisations.
|
52 |
Être homme, infirmier et heureux : les stratégies de vingt infirmiers en centre hospitalier pour composer avec la souffrance au travailDéry, François 14 December 2024 (has links)
Le système de la santé au Québec est confronté depuis plusieurs décennies à des transformations structurelles et économiques importantes. Ces transformations engendrent des impacts sociaux notables sur le personnel du réseau de la santé, tels que des changements répétés de poste, des transferts d’équipe, une précarité d’emploi, voire parfois une perte d’emploi. Parmi les impacts psychologiques possibles, on relève une hausse du stress professionnel lié aux difficultés vécues au travail. Le stress professionnel, ou souffrance au travail, des infirmiers en centre hospitalier au Québec figure comme la problématique centrale étudiée dans le cadre de cette thèse. Les hommes se retrouvent en nombre restreint parmi les effectifs infirmiers, ce qui peut influencer la dynamique du stress professionnel vécu au sein de ce milieu de travail. Globalement, cette thèse a tout d’abord pour objectif de mieux comprendre les perceptions des infirmiers travaillant en milieu hospitalier quant aux sources de souffrance et de plaisir présents dans leur travail, pour ensuite nommer les moyens qu’ils prennent pour conjuguer avec les sources de souffrance. Plus généralement, la question principale de cette thèse va ainsi : que font les infirmiers pour bien vivre avec leur travail, et de quelle manière le fait d’être un homme influence cette situation ? Sur le plan théorique, la psychodynamique du travail de Dejours (1993) structure l’angle d’analyse de cette étude. Afin de compléter l’analyse des moyens efficaces pour contrer le stress et étudier les aspects relatifs au genre, la théorie de la salutogénèse d’Antonovsky (1979) et la théorie de la performativité de Butler (1990) ont été ajoutées au cadre théorique. Cette recherche qualitative de nature exploratoire utilise comme outil de collecte de données l’entrevue semi-dirigée, effectuée auprès de 20 infirmiers de différents centres hospitaliers du Québec. Les transcriptions ont été analysées à l’aide du logiciel QDA Miner. Les résultats de l’analyse permettent de constater tout d’abord que la notion de soin est centrale quant aux sources de plaisir nommées par les infirmiers interrogés, notamment par la capacité d’aider et de faire une différence dans la vie des personnes soignées. Au contraire, la situation économique et politique de la gestion du réseau de la santé figure comme un des éléments les plus stressants nommés par les répondants, cette situation étant perçue comme ayant des impacts de grande envergure sur le quotidien de l’emploi. Le travail d’équipe, pour sa part, occupe un rôle partagé, représentant autant une grande source de plaisir qu’une source de souffrance potentielle. Ensuite, les moyens les plus souvent utilisés par les répondants pour compenser la souffrance en milieu de travail sont le sport, les loisirs, le soutien social et la réorganisation des tâches. Enfin, concernant le rôle du genre masculin dans la dynamique de la souffrance au travail, les réponses données laissent entrevoir que le concept « d’être homme » est diversifié et loin de faire front uni auprès des répondants. Quelques éléments concordant dans les réponses concernent la pratique des soins infirmiers qui serait plus pragmatique et orientée vers les solutions lorsqu’elle est pratiquée par un homme. Les répondants démontrent que d’une part, la clientèle voit l’entrée des hommes dans la profession d’un bon oeil, et d’autre part, que les attentes des collègues féminines et des employeurs sur le rôle que doit occuper un infirmier de par son genre masculin reste en grande partie encore ancrées dans une image traditionnelle. L’ensemble de ces résultats suggère un urgent besoin d’ouverture de la part des employeurs d’inciter la collaboration des employés dans la recherche et l’application de moyens pour contrer la souffrance au travail. De plus, un changement de mentalité sur les divisions genrées entre infirmiers et infirmières reste à faire au cours des prochaines années, en vue d’en arriver à une véritable équité non-genrée. / For several decades, the Quebec healthcare system has been confronted with major structural and economic transformations. These transformations have significant social impacts on health system staff, such as repeated job changes, shift work, job insecurity, and sometimes job loss. Possible psychological impacts include an increase of occupational stress. Occupational stress, or work suffering, of male nurses working in hospitals in Quebec is the central element studied in this thesis. Males remains a small minority in the nursing workforce, which may represent a source of stress in the workplace. Overall, sources of pleasure and suffering, ways to cope with suffering at work and male gender are the main concepts examined in this research. To access this information, semi-directed interviews were conducted with 20 male nurses from different hospitals in Quebec. The transcriptions were analyzed with the QDA Miner software, using Dejours'(1993) work psychodynamics theory. To complete the analysis of effective solutions against suffering at work as well as the role of gender, Antonovsky's (1979) theory of salutogenesis and Butler's (199) theory of performativity have been added to the theoretical framework. The results of the analysis show that the notion of care is central to the sources of pleasure for the respondents, precisely the ability to help and make a difference in the lives of patients. On the contrary, the economic and political situation of the management of the health network appears as one of the most stressful elements for the respondents, the latter having far-reaching impacts on daily work. Also, teamwork has a shared role, being both a source of pleasure and a source of potential suffering. Then, the most common solutions used by nurses to cope with suffering at work are sport, recreation, social support and reorganization of work tasks. Finally, regarding the role of the male gender in the dynamics of work-related suffering, the answers of the respondents indicated that the concept of being a man is very diversified. Some similar elements in the answers relate to the practice of nursing, which would be more pragmatic and solution-oriented when practiced by a man. The respondents, by their answers, show that, on the one hand, the clientele sees the entry of men as a good thing for the nursing profession, and on the other hand, that the expectations of the female colleagues and employer on the role that must occupy a male nurse remains strongly anchored in the traditional image of a man for these two actors. According to these findings, an urgent need remains in the employer's openness to collaborate with their employees in the search and the practical application of solutions to cope with the suffering at work.
|
53 |
L'expérience de transition de la phase curative à la phase palliative chez les personnes atteintes de cancer avancéLavoie, Sandy 23 April 2018 (has links)
Chez un nombre important de personnes atteintes de cancer, un passage de la phase curative à la phase palliative de la maladie sera vécu. Alors qu’il est reconnu que ce processus de transition est particulièrement difficile, peu d’études ont tenté d’explorer la nature de cette expérience du point de vue des personnes qui y sont confrontées. L’objectif de ce mémoire vise ainsi à décrire l’expérience de transition vers la phase palliative à partir du point de vue de la personne atteinte de cancer avancé. Pour ce faire, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de 11 participants, tous usagers du Centre de jour de la Maison Michel-Sarrazin. Cette étude qualitative a permis d’identifier les éléments constitutifs de l’expérience de transition ainsi que de mettre en lumière différents éléments influençant le déroulement de celle-ci. Les connaissances découlant de cette étude seront pertinentes pour l’intervention et l’accompagnement psychosocial offerts aux personnes atteintes de cancer. / For a significant number of cancer patients, the passing from a curative phase to a palliative phase of the disease will be experienced. While it is recognized that this transition process is particularly difficult, few studies have attempted to explore the nature of this experience from the patient’s point of view. This master’s thesis aims to describe the transition experience to the palliative phase from the point of view of advanced cancer patients. In order to do so, individual interviews were conducted with 11 participants, all recruited from the Maison Michel-Sarrazin day center. This qualitative study allowed us to identify the main components of the transition experience and to highlight different elements that may influence the transition process. Knowledge generated in this study should be relevant for intervention as well as the psychosocial support offered to people living with cancer.
|
54 |
La protection de la jeunesse vue par des parents réfugiés : la famille au cœur de la protection de la jeunesseLabonté, Marie-Hélène 17 April 2018 (has links)
Afin de protéger leur vie et celle de leur famille, les réfugiés choisissent de quitter leur pays pour obtenir une protection internationale. Arrivés au pays d'accueil, de nouvelles réalités sociales s'imposent à eux. La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), institution de la protection de la jeunesse, en est une importante. Au nom de la protection des enfants, elle peut intervenir en autorité dans la famille alors même que celle-ci vit une période d'adaptation due à la migration. Comment des parents réfugiés récemment arrivés se représentent-ils cette institution? Telle est la question à laquelle le mémoire répondra. La présente étude aborde cette question à partir du cadre théorique des représentations sociales et en réalisant des entrevues semi-dirigées auprès de parents réfugiés afin d'obtenir leurs représentations de la DPJ et ce qui influence leur élaboration. Les résultats de l'étude suggèrent l'élaboration de deux représentations soit ± aide aux enfants et à la famille ¿ et ± contrôle des parents et des familles ¿. De même, les expériences avec la DPJ et les observations dans la communauté, les connaissances préalables à la migration concernant la protection des enfants, la vision de la famille et de l'éducation ainsi que le vécu de réfugiés sont tous des éléments influençant l'élaboration de leur représentation. Le mémoire examine dans un dernier temps, les limites de l'étude et les résultats à la lumière de la littérature contemporaine. L'étude conclut en rappelant l'importance de tenir compte dans l'intervention de la signification de la famille pour les parents réfugiés. Elle dégage des pistes d'intervention pouvant prévenir des signalements à la DPJ et pouvant favoriser une adéquation des services de DPJ avec les besoins des réfugiés. Des pistes de recherche sont également proposées.
|
55 |
Le partenariat État-tiers secteur : une étude de cas en développement des communautésMichaud, Amélie 16 December 2024 (has links)
Depuis le milieu des années 1980, les rapports entre l'État et le tiers secteur ont plus ou moins évolué vers un modèle de type partenarial. Dans le domaine de la santé et des services sociaux, la redéfinition des relations s'actualise notamment par un plus grand partage des responsabilités avec le tiers secteur. La présente démarche de recherche s'intéresse à la façon dont s'articulent les relations de partenariat État-tiers secteur dans le contexte actuel. Plus précisément, les objectifs poursuivis par la recherche sont l'identification des principaux éléments qui caractérisent les relations de partenariat établies entre l'État et le tiers secteur ainsi que les éléments favorables et limites qui y sont associés. Pour ce faire, la démarche de recherche s'est orientée vers l'analyse des relations de partenariat État-tiers secteur dans le domaine du développement des communautés. L'étude des relations de partenariat a été approfondie dans le cadre d'une initiative de développement des communautés au Québec. À l'issue de la période de collecte de données, le cas étudié fournit certains éléments de réflexion pertinents en regard de l'objet d'étude. En effet, les résultats obtenus révèlent les principales caractéristiques de la relation de partenariat observé dans le cas à l'étude, qui correspond au type supplémentarité-coconstruction. L'analyse des résultats permet d'identifier les principales caractéristiques associées à ce type de partenariat notamment en ce qui a trait à l'autonomie du tiers secteur et au degré d'institutionnalisation de la relation. Les résultats obtenus démontrent que la relation de partenariat étudiée s'inscrit dans une logique complémentaire entre l'État et le tiers secteur. On constate également que les organismes du tiers secteur impliqués ont pu conserver leur caractère autonome au cours de la démarche d'intervention. L'identification de facteurs favorables et de certaines limites au travail en partenariat fournit certains outils qui peuvent être utilisés par les professionnels dans l'intervention en développement des communautés.
|
56 |
Family involvement in problem gambling treatmentKourgiantakis, Toula 13 December 2024 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews & Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch & Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead & Makarchuk, 2007; Mathews & Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan & Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch & Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.
|
57 |
Identification et description de différents profils familiaux chez les familles d'adolescentes présentant une anorexie mentaleBlier, Christina 16 December 2024 (has links)
Cette étude vise à identifier et à décrire différents profils chez les familles d'adolescentes présentant une anorexie restrictive. À titre exploratoire, l'étude vise également à tenter d'établir s'il y a une relation entre la sévérité des profils cliniques et la sévérité du trouble des conduites alimentaires tel qu'évalué par l'IMC. L'étude repose sur une analyse secondaire des données de l'étude1 de Pauzé et al. (2011) et a été réalisée auprès de 181 adolescentes (âgées entre 12 et 17 ans) présentant une anorexie mentale admises dans une des cliniques spécialisées des troubles des conduites alimentaires entre 2006 et 2015. Résultats : Les résultats de notre étude ont permis d'identifier trois sous-groupes de familles. Le premier sous-groupe se caractérise par des problèmes concernant l'engagement relationnel et la qualité de la communication entre les membres de la famille et des relations jeunes-parents difficiles. Il est à noter que ce sous-groupe ne représente que 6,1% de l'échantillon. Le second sous-groupe se caractérise quant à lui par une distance relationnelle entre les membres de la famille, et ce, de façon marquée entre les adolescentes et leurs parents. Ce sous-groupe représente 27,6% de l'échantillon. Enfin, le troisième sous-groupe de familles semble présenter un fonctionnement normal selon les résultats aux questionnaires utilisés. Ce sous-groupe représente deux familles sur trois (66,3%). Enfin, il ne semble pas y avoir de relation entre la sévérité des profils cliniques des familles et la sévérité du trouble des conduites alimentaires telle que mesurée par l'indice de masse corporelle. Ces résultats suggèrent la pertinence de développer des interventions différenciées en fonction des profils familiaux et axées sur l'implication et le soutien des familles. Mots-clés : Anorexie mentale, Troubles des conduites alimentaires, Fonctionnement familial, Profils familiaux, Adolescentes.
|
58 |
L'expérience de socialisation aux rôles d'un homme et d'une femme vécue par les conjoints ayant des comportements violents dans le cadre de leur participation à un groupe de thérapie animé par un homme et une femmeRoy, Valérie 13 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de comprendre en quoi la coanimation mixte dans les groupes de thérapie pour conjoints violents participe à la socialisation aux rôles d 'un homme et d 'une femme. Des entrevues ont été menées auprès de 25 hommes ayant participé à des groupes animés par un homme et une femme. Ils ont été rencontrés au début et vers la fin de leur cheminement dans le groupe. Le discours des répondants sur le déroulement de la coanimation mixte a été analysé sous l'angle des processus qui ont une influence sur la socialisation aux rôles d 'un homme et d 'une femme. L'étude permet de comprendre comment les interactions avec l'animateur et l'animatrice contribuent à la socialisation aux rôles d 'un homme et d'une femme. La thèse fournit un éclairage sur le potentiel de la coanimation mixte dans les groupes de thérapie, ainsi que sur les difficultés pouvant être vécues par les membres.
|
59 |
Les relations entre l'attachement à un animal de compagnie, le bien-être subjectif et le soutien social des personnes présentant un problème de santé mentaleNadeau, Julie 13 April 2018 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif de démystifier le rôle joué par l’animal de compagnie quant aux dimensions du bien-être et du soutien social chez les personnes d’âge adulte présentant un problème de santé mentale. Pour ce faire, les résultats issus des données qualitatives (n=7) et quantitatives (n=20) ont été regroupés de façon à les confronter à la théorie des provisions sociales de Weiss (1974). Il en ressort que l’animal de compagnie joue un rôle de substitut relationnel dont l’importance fluctue selon les besoins sociaux de la personne, tel un continuum. Ainsi, chez les personnes bénéficiant de peu de soutien social, on rapporte un degré d’attachement plus élevé à l’animal, ce dernier apportant notamment à son propriétaire du soutien émotionnel et une occasion de se sentir utile. Ce rôle est considérablement moindre auprès des individus bénéficiant d’un soutien social adéquat, l’animal étant restreint à des fonctions plus utilitaires. / The purpose of this dissertation is to demystify the role played by pets in individual well-being and social support to adults with mental illness. To this end, results from qualitative (n=7) and quantitative (n=20) data were collated for comparison with Weiss’ social provision theory (1974). This study highlights the fact that much like a continuum, pets are relationship surrogates whose importance fluctuates according to a person’s social needs. Thus, persons benefiting from less social support show a greater degree of attachment to their pets, since the animals give them emotional support and an opportunity to feel useful. This role is considerably less significant among persons benefiting from adequate social support, in such cases the pet’s role is restricted to more utilitarian functions.
|
60 |
Manger à contre-courant : attitudes et perceptions d'étudiants universitaires québécois à propos de l'anorexiePetitpas, Judith 18 April 2018 (has links)
Cette recherche quantitative descriptive porte sur les attitudes et les perceptions d'étudiants universitaires à l'égard de l'anorexie. Pour réaliser cette étude, 1000 étudiants universitaires ont répondu à un questionnaire en ligne. Les résultats indiquent d'une part que la perception de l'anorexie au sein de la population sondée s'avère somme toute assez positive. D'autre part, les personnes atteintes d'anorexie ainsi que leurs parents peuvent être la cible d'attitudes et de perceptions stigmatisantes de la part d'une certaine proportion des répondants. Dans un troisième temps, les résultats laissent paraître certaines attitudes et perceptions pouvant contribuer à banaliser l'anorexie. Enfin, compte tenu des dangers réels que représente cette maladie et des conséquences négatives de la stigmatisation, cette étude apporte des connaissances pouvant contribuer à mettre en place des campagnes de sensibilisation et d'information plus efficaces et plus ciblées et à améliorer les interventions destinées à cette clientèle ainsi qu'à leurs proches.
|
Page generated in 0.0252 seconds