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Les liens entre la qualité affective des relations d'objet et l'assiduité en psychothérapie de groupe chez des individus ayant un trouble de la personnalité limiteLeblanc, Jean-Sébastien January 2010 (has links)
Les relations d'objet, lesquelles référent aux représentations cognitives-affectives sous-jacentes aux relations interpersonnelles, sont connues pour être reliées à la capacité d'une personne à établir des relations stables dans différents contextes y compris en contexte thérapeutique. Cette étude a pour but d'identifier certaines dimensions des relations d'objet des clients inscrits au programme des troubles de la personnalité limite de l'Institut Douglas associées au taux de présence en psychothérapie de groupe sur une période d'un an. À cet effet, des analyses de corrélation ont été effectuées entre le taux de présence en psychothérapie de groupe et deux variables du Social Cognition and Object Relations Scale (SCORS) appliquées aux narrations du Test d'Aperception Thématique (TAT), soient la « tonalité affective des représentations » et la « capacité à l'investissement émotionnel dans les relations ».Les résultats indiquent que ces deux dimensions affectives des relations d'objet ainsi que l'âge sont corrélés positivement au taux de présence en psychothérapie de groupe chez les clients présentant un trouble de la personnalité limite.Les implications cliniques sont discutées.
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Efficacité d'une thérapie cognitive-comportementale transdiagnostique de groupe pour le traitement des troubles anxieux : est-ce aussi efficace pour chaque trouble anxieux ?Lavoie, Pénélope 16 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 10 janvier 2024) / La thérapie cognitive-comportementale transdiagnostique (TCC-T) représente une solution prometteuse pour surmonter les obstacles entravant l'accès aux interventions psychologiques basées sur les données probantes dans le traitement des troubles anxieux. Bien que des études suggèrent qu'elle soit aussi efficace que la TCC ciblant un trouble anxieux spécifique, son efficacité pour chaque trouble anxieux demeure insuffisamment documentée. Ce mémoire visait à évaluer l'efficacité différentielle de la TCC-T de groupe de Norton (2012) selon le trouble anxieux principal (trouble d'anxiété généralisée (TAG), trouble d'anxiété sociale (TAS), trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A)), enrichissant ainsi l'étude principale de Roberge et al. (2022). Les résultats basés sur 231 participants répartis aléatoirement entre le groupe expérimental (TCC-T + soins usuels) et le groupe contrôle (soins usuels avec liste d'attente) indiquent que la TCC-T est efficace de manière comparable pour chaque trouble anxieux (TAG, TAS, TP/A). Aucune différence significative n'a été observée entre les sous-groupes diagnostics pour les symptômes d'anxiété non-spécifiques (p = .18) et la sévérité des troubles anxieux (p = .53). La TCC-T améliore également les symptômes spécifiques aux troubles anxieux, particulièrement pour le TP/A, avec une différence significative (p < .01) par rapport aux autres sous-groupes diagnostics. Comparée au groupe contrôle avec soins usuels, la TCC-T réduit significativement les symptômes anxieux généraux, du moins pour le TAG (p < .01) et diminue la sévérité des symptômes pour l'ensemble des troubles anxieux principaux, améliorant leurs symptômes respectifs. Des différences significatives entre les groupes expérimental et contrôle ont été observées quant aux changements entre le pré et le posttraitement. Ces résultats contribuent aux connaissances sur le traitement transdiagnostique des troubles anxieux, ouvrent la voie à de futures études pour préciser l'efficacité différentielle de la TCC-T selon le trouble anxieux principal et encouragent le développement d'interventions psychologiques visant à accroître l'accessibilité aux soins en santé mentale.
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Les interventions de groupe auprès des enfants âgés de six à douze ans victimes d'agression sexuelleSimoneau, Ann Claude January 2009 (has links) (PDF)
Les agressions sexuelles (AS) affectent un nombre considérable d'enfants. Plusieurs services d'aide thérapeutiques ont été développés afin de résoudre le trauma engendré chez les enfants. Parmi les modalités d'intervention, la thérapie de groupe est largement rapportée dans la documentation scientifique; par ailleurs, les effets spécifiques de cette modalité pour les enfants de six à douze ans ne semblent pas avoir été démontrés. Les objectifs visés dans ce document sont d'abord de faire état des connaissances en matière d'intervention de groupe pour les enfants de six à douze ans agressés sexuellement et ensuite, d'analyser l'efficacité d'une intervention de groupe offerte dans la région de l'Outaouais québécois. Suivant l'introduction du contexte de la recherche (Chapitre I), le Chapitre II présente les résultats d'une recension des écrits des interventions de groupe s'adressant aux enfants âgés entre six et douze ans ayant vécu une expérience d'AS. Elle offre une analyse de 36 études évaluatives afin de décrire les interventions et d'en déterminer l'efficacité. Cette recension met à jour les données existantes en matière d'intervention de groupes pour les enfants en comblant les lacunes identifiées dans les recensions antérieures consultées. Afin de réaliser une recension exhaustive et de qualité, les critères de la Database of Abstracts of Reviews of Effects (DARE, 2006) ont été dûment appliqués. Les objectifs de cette recension étaient de décrire: a) les interventions de groupe offertes aux enfants victimes d'agressions sexuelles (VAS) de six à douze ans; b) les qualités méthodologiques des études recensées; et c) les effets spécifiques sur le plan statistique et clinique des études évaluatives (dont les effets positifs, nuls, négatifs et le taux de revictimisation). Une grande diversité au niveau des caractéristiques des modèles d'intervention recensés a été constatée. Les résultats démontrent le besoin de mener davantage d'études évaluatives ayant des devis méthodologiques solides. Tout de même, les études actuelles démontrent l'efficacité de la thérapie de groupe sur la réduction des symptômes pour ce qui est des troubles intériorisés et extériorisés. Ces améliorations se maintiennent dans le temps. Finalement, peu d'études ont exploré les effets cliniquement significatifs et les taux de revictimisation sexuelle. Le Chapitre III porte plus spécifiquement sur l'évaluation d'une intervention de groupe pour enfants âgés de six à treize ans. L'étude vise à combler certaines lacunes méthodologiques rapportées dans la documentation scientifique par, entre autres, l'utilisation d'un échantillon raisonnablement élevé de participants, le recours à plusieurs mesures standardisées couvrant un éventail de symptômes liés à l'AS et administrées à la mère et à l'enfant. Le devis comporte un groupe expérimental de 43 enfants participant à l'intervention de groupe et un groupe de comparaison de 14 enfants recevant les services traditionnels d'un Centre Jeunesse. Les résultats permettent d'observer que les enfants ayant participé à la thérapie de groupe évoluent différemment des enfants n'ayant pas reçu d'intervention en ce qui concerne l'estime de soi et les comportements sexualisés. Des analyses subséquentes ont permis de démontrer que les enfants du groupe expérimental présentent une réduction significative de la fréquence des comportements sexualisés et une augmentation significative de l'estime de soi alors que les enfants du groupe de comparaison ne démontrent pas de changements significatifs sur ces variables. Par contre, les enfants des deux groupes présentent des améliorations comparables sur les autres variables à l'étude. Une des hypothèses émises pour expliquer l'absence de différence significative entre les deux groupes sur une majorité de variables est qu'une majorité d'enfants du groupe témoin ont reçu des services thérapeutiques préalables à la passation du premier questionnaire ou entre les deux temps de mesure. Finalement, des analyses supplémentaires ont été réalisées à titre exploratoire afin de répondre à d'autres lacunes identifiées dans la recension des écrits en évaluant le maintien des effets lors d'un suivi post-traitement, en analysant les effets cliniquement significatifs et en explorant les effets possibles de variables modératrices, soit le genre et le groupe d'âge de l'enfant et le type d'agression vécue (intra-ou extrafamiliale). La conclusion de cette recherche (Chapitre lV) situe l'étude évaluative présentée au Chapitre IlI dans l'ensemble des études recensées au Chapitre II. Les résultats de cette étude ont démontré que les services évalués se comparent bien aux services décrits dans la documentation scientifique. Le modèle d'intervention a ensuite été comparé à un modèle d'intervention ayant été reconnu comme la pratique de pointe dans le domaine: l'approche Trauma-Focussed Cognitive-Behavioral Therapy (TF-CBT). Dans l'ensemble, les résultats de cette étude démontrent la pertinence des interventions de groupe auprès des enfants victimes d'agression sexuelle. En conclusion, des pistes de recherches futures sont avancées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agression sexuelle, Efficacité, Enfants, Évaluation, Traitement, Groupe, Recension.
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Diabète de type 1 : thérapie familiale et de groupe vers l'approche intégratricePoirier, Nancy January 2007 (has links) (PDF)
Cet essai vise, d'une part, à inventorier les études portant sur l'efficacité de deux modalités de traitements, la thérapie de groupe et la thérapie familiale, sur l'adaptation psychologique d'enfants atteints du diabète de type 1 et de leur famille, et d'autre part, à les comparer entre elles ainsi que par rapport au traitement conventionnel (une rencontre de l'enfant et de son accompagnateur avec les spécialistes-médecin, infirmière, diététiste, psychologue, travailleuse sociale -et, par la suite un suivi qui permet d'assurer le contrôle métabolique). Une revue systématique de la littérature est d'abord effectuée. La méthodologie de celle-ci s'inspire du modèle de Cook (1997) qui comprend: la description des sources de données, le processus de sélection des études, l'extraction et la synthèse des données ainsi que la présentation et l'analyse des résultats. Parmi les treize études recensées, sept ont recours à la thérapie de groupe et six à la thérapie familiale. Des résultats significatifs sont mis en évidence pour trois études utilisant la thérapie de groupe avec groupe contrôle. Pour la première, la simulation du diabète par les parents dans le contexte d'une thérapie multifamiliale a pour effet d'améliorer le contrôle métabolique des adolescents tout en favorisant une attitude plus positive à l'égard du diabète. Pour la deuxième étude, une thérapie comportementale sur la gestion du stress résulte en une diminution du stress relié au diabète. Enfin, dans la troisième étude, l'enseignement de stratégies d'adaptation améliore le contrôle métabolique de l'enfant et sa qualité de vie. En ce qui concerne les six autres études ayant eu recours à la thérapie familiale, deux d'entre elles ont obtenu des résultats significatifs. La première a montré une diminution de l'intensité et du nombre de conflits spécifiques entourant le régime de vie et la relation parents-adolescent, grâce à l'amélioration des habilités de communication et de résolution de conflits. Pour la seconde, l'intervention précoce de type multidisciplinaire s'est révélée être un facteur déterminant dans l'amélioration de la relation familiale, l'assiduité aux soins et la sociabilité de l'enfant. Alors que la première a utilisé avec succès l'intervention behaviorale-systémique, la deuxième a mis à profit l'intervention de crise. Les résultats des autres études n'ont pas été jugés probants à cause principalement du manque de rigueur dans les protocoles de recherche et de l'absence d'instruments de mesure valides. À partir de ces résultats et pour pallier plusieurs des lacunes identifiées lors de l'analyse des études répertoriées notamment le manque de spécificité et de rigueur des construits et des instruments de mesure, la faible fréquence d'inclusion de la fratrie, l'absence de prise en compte des phases développementales de l'enfant dans les interventions -une approche intégratrice à la fois cohérente, souple et adaptable aux besoins spécifiques de l'enfant et de sa famille est proposée. Cette approche adopte une vision systémique (la famille étant considérée comme un tout interactif), intègre un mode d'intervention multidisciplinaire et des modèles théoriques de thérapies complémentaires afin de couvrir tant la dimension biologique que psychologique et sociale de l'enfant incluant aussi sa famille. L'intervention de crise, les suivis post-diagnostic et développementaux inclus aussi dans cette approche assureraient un ajustement adéquat des membres de la famille et garantiront un sain développement de l'enfant. Un plan sommaire d'intervention est présenté afin d'en fournir les modalités et le déroulement chronologique de celles-ci. Enfin, il va de soi que la validation de ce modèle devra passer par une évaluation rigoureuse de son applicabilité et de son efficacité considérant les lacunes et les limites des études antérieures. Cet article sera soumis à la Revue québécoise de psychologie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Diabète de type 1, Thérapie familiale, Thérapie de groupe, Coping (stratégie d'adaptation), Intervention psychosociale, Intervention, Approche intégratrice.
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Profils et évolutions cliniques d'auteurs d'infractions sexuelles en psychothérapie de groupe / Profiles and clinical evolutions of sex offenders in group psychotherapyPerrot, Marion 13 March 2014 (has links)
En France les chercheurs se sont encore peu intéressés à l’évolution des auteurs d’infractions sexuelles en psychothérapie de groupe alors que les thérapeutes proposent fréquemment cette modalité thérapeutique à ces patients. Notre objectif est d’approfondir les connaissances sur cette population hétérogène et sur son évolution clinique suite à deux ans de thérapie groupale. Nous avons également cherché à mieux comprendre les changements observés. Vingt-huit auteurs d’infractions sexuelles ont participé à la première phase de notre étude et deux ans plus tard dix-sept ont effectué le retest. Nous avons fait le choix de recueillir des données issues des patients, des thérapeutes et du chercheur et de nous baser sur une approche quantitative et qualitative. Nos résultats révèlent des profils et des évolutions cliniques diverses. Des changements cliniques ont été repérés : une amélioration de la centration sur soi, de la perception de la réalité et des relations interpersonnelles ; une évolution des profils d’attachement narratifs vers davantage de cohérence, de réflexivité et d’authenticité ; un développement des capacités de mentalisation. Par contre, d’autres dimensions n’évoluent pas significativement notamment le fonctionnement défensif global ainsi que les troubles de la personnalité et certains patients restent stables entre T1 et T2. Notre recherche montre donc que les auteurs d’infractions sexuelles présentent des changements cliniques mais souligne la complexité de cette évolution. Cette étude permet de mieux comprendre les processus de changement et permet ainsi d’améliorer les prises en charge proposées. / In France, researchers have barely investigated the evolution of sexual offenders receiving group therapy whereas therapists regularly recommend this therapeutic modality to these patients. Our aim is to get better knowledge of this mixed population and their clinical evolution after two years of group therapy. We also focused on understanding better the observed changes. 28 sexual offenders took the first phase of our study and 17 of them took a re-test two years later. We decided to collect data from patients, therapists and the researcher, on a quantity and quality based approach. Our results show different profiles and clinical evolutions. Clinical changes appearing are: improvement in self-esteem, in perception of reality and in interpersonal relationships ; evolution of narrative attachment methods towards more coherence, reflexivity and authenticity ; development of mentalisation abilities. However, other dimensions don’t show substantial improvement, particularly global defense functioning and personality disorders and some of the patients remain stable between T1 and T2. Therefore, our study shows that sexual offenders go through clinical changes but emphasizes the complexity of this evolution. This study helps provide a better understanding of the process of change and therefore helps improve exisiting therapeutic modalities.
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L'expérience de socialisation aux rôles d'un homme et d'une femme vécue par les conjoints ayant des comportements violents dans le cadre de leur participation à un groupe de thérapie animé par un homme et une femmeRoy, Valérie 13 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de comprendre en quoi la coanimation mixte dans les groupes de thérapie pour conjoints violents participe à la socialisation aux rôles d 'un homme et d 'une femme. Des entrevues ont été menées auprès de 25 hommes ayant participé à des groupes animés par un homme et une femme. Ils ont été rencontrés au début et vers la fin de leur cheminement dans le groupe. Le discours des répondants sur le déroulement de la coanimation mixte a été analysé sous l'angle des processus qui ont une influence sur la socialisation aux rôles d 'un homme et d 'une femme. L'étude permet de comprendre comment les interactions avec l'animateur et l'animatrice contribuent à la socialisation aux rôles d 'un homme et d'une femme. La thèse fournit un éclairage sur le potentiel de la coanimation mixte dans les groupes de thérapie, ainsi que sur les difficultés pouvant être vécues par les membres.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitementLegendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Évaluation exploratoire du programme d'intervention s'adressant aux conjointes d'abuseurs sexuels fréquentant la clinique d'évaluation et de traitement des troubles du comportement sexuel du Centre hospitalier Robert-Giffard : une étude de casSt-Hilaire, Sindy 12 April 2018 (has links)
Au cours des dernières années, le réseau de la santé et des services sociaux a mis de l'avant différents programmes venant en aide aux nombreuses personnes touchées par la problématique des agressions sexuelles. Pour plusieurs programmes existants, il est difficile de savoir quels sont les effets réels de ces programmes puisqu'ils n'ont jamais fait l'objet d'évaluation d'effet ou d'impact. Cette recherche exploratoire visait à connaître les effets du programme d'intervention de groupe destiné aux conjointes d'agresseurs sexuels conçu par la Clinique d'évaluation et de traitement des troubles du comportement sexuel du Centre hospitalier Robert-Giffard et de déterminer s'il y a eu des différences chez les participantes entre le moment où elles entrent dans le programme et le moment où elles le terminent. À cet effet, cinq variables dépendantes sont choisies (l'estime de soi, la détresse psychologique, les stratégies d'adaptation, les connaissances et la satisfaction conjugale) ainsi que deux variables intermédiaires (la violence conjugale et la satisfaction personnelle vis-à-vis du programme). Cette recherche évaluative utilisant l'étude de cas permet de mieux comprendre ce que vivent les conjointes d'agresseurs sexuels aux prises avec des difficultés et aussi à améliorer la qualité des services et des interventions offertes pour cette clientèle. La population à l'étude se compose de cinq conjointes d'agresseurs sexuels de la région de Québec. L'approche privilégiée est mixte, car elle est de nature quantitative (tests standardisés) et de nature qualitative (entrevues individuelles). Les principaux résultats quantitatifs obtenus semblent indiquer à tout le moins que le programme n'apporte pas les résultats escomptés. Par contre, les entrevues individuelles réalisées révèlent que les conjointes sont satisfaites de l'intervention reçue. Finalement, cette étude démontre que les conjointes d'agresseurs sexuels ont besoin de soutien suite au dévoilement des abus sexuels commis par leur partenaire de vie et peu de programmes existent pour leur offrir cette aide.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitementLegendre, Maxime 13 December 2023 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Implantation d'une approche de groupe pour personnalités limites en CLSC selon le modèle de Marsha M. LinehanBusque, Hélène 11 March 2021 (has links)
Cette étude vise l'implantation d'une approche de groupe pour personnalités limites en CLSC selon le modèle de Linehan. Des écrits scientifiques, programmes et personnes-ressources ont été consultés pour l'implantation. La planification du processus d'implantation et l'évaluation partielle de ce dernier et de son impact sont présentées. Le premier volet établit le type d'interventions et la méthodologie à retenir pour faciliter l'atteinte des objectifs. Le deuxième rend possible l'évaluation de l'implantation et l'application de modifications au cours des deux temps d'expérimentation du programme. Huit (8) individus participent à l'expérimentation. Des questionnaires maisons, consultations et observations ont servi pour cueillir les données. Les résultats obtenus lors de l'évaluation de l'expérience d'implantation sont satisfaisants. Le suivi de TPL est rendu plus agréable et l'implantation permet l'acquisition de stratégies adaptées chez les clients. Par contre, certains éléments liés à la structure de l'implantation doivent due améliorés et le programme doit être offert dans son entier afin que le traitement soit encore plus complet et efficace.
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