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Troubles Envahissants du Développement Sans Déficience Intellectuelle : Facteurs Prédictifs de la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles / Pervasive Developpmental Disorder without Intellectual Disabilities : Predictiv Factors of facial emotional expression recognitionBrisot-Dubois, Judith 06 December 2011 (has links)
La reconnaissance des expressions faciales émotionelles dans les Troubles Envahissants du Développement (TED) est atypique, contribuant à des difficultés socio-adaptatives y compris dans les TED sans déficience intellectuelle (TED-SDI). Hypothèse : il existe des facteurs de risque ou de protection dans les capacités de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles des TED-SDI. Objectifs : 1) caractériser les capacités de 32 enfants et adolescents de 8 à 14 ans avec TED-SDI ; 2) identifier des facteurs de risque ou de protection, comparer nos observations à un groupe contrôle de 37 sujets typiques. Notre étude est transversale, descriptive et analytique. Le critère de jugement principal utilisé est le nombre d'erreurs au DANVA2F, qui évalue les capacités de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles de base. Résultats : un nombre significatif d'erreurs plus élevé est observé dans le groupe TED-SDI comparativement à la population normée et à la population contrôle. L'intensité des troubles socio-communicatifs actuels mesurés par l'ADOS constitue un facteur de risque (ORa=2,08 ; IC 95%= [1,02/4,22] ; p=0,006). D'autre part, une faible intensité des comportements stéréotypés et des schémas répétitifs inférieurs mesurée à l'aire 3 de l'ADI apparaît être un facteur de protection (DANVA AF : ORa=0,078 ; IC 95%= [0,007/0,883] ; p=0,02. DANVA CF : ORa : 0,05 ; IC 95%= [0,005/0,44] ; p=0,0004). Conclusion : nos résultats vont dans le sens d'un trouble de la capacité à reconnaitre les expressions faciales dans les TED-SDI et permettent d'identifier des facteurs de risque cliniques de plus grandes vulnérabilités. Perspectives : utiliser un échantillon plus large et développer sur le plan clinique des interventions précoces et multimodales. / Facial emotionanl expression recognition in Pervasive Developpemental Disorders (PDD) are atypic and contribute to social skills difficulties for children and adolescents with PDD, including without intellectual disabilities. Hypothesis: predictiv factors exist in facial emotional expression recognition in PDD. Objectives: 1) characterize the abilities of facial emotional expressions recognition of 32 children and adolescents; 2) identify risk or protective factors in the development of these abilities. Compare our results with a control group of 37 typical peers. Our study is cross-sectional, descriptive and analytical. The primary point was the number of errors in the Danva 2F, which is a validated and standardized assessment tool (basic emotional expression). Results: show that our clinical group made significantly more errors in the recognition of facial emotional expressions than what is observed in population and standardized in our control population. Risk factors of the number of errors made in the Danva are highlighted: the intensity of socio-communicative disorders present as measured by the ADOS (ORa=2,08 ; IC 95%= [1,02/4,22] ; p=0,006). Protective factors are identified, linked to a low of stereotyped and repetitive patterns score below the threshold of the area 3 of the ADI (DANVA AF: ORa=0,078 ; IC 95%= [0,007/0,883] ; p=0,02. DANVA CF: ORa: 0,05 ; IC 95%= [0,005/0,44] ; p=0,0004). Conclusion: results allow us to observe a disorder of the ability to recognize facial expressions in our clinical group and the presence of risk factors and protective factors related to it. Perspectives: use a larger sample to study clinical parameters more related to emotional processing, our clinical work emphasizes the importance of early intervention multimodal, to improve the capacity of emotional processing.
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Programme d’exercices de rire visant la promotion des habiletés socio-émotionnelles et du bien-être chez les enfants de troisième année primaireLapointe-Missud, Thomas 04 1900 (has links)
Les habiletés sociales, les habiletés émotionnelles et le bien-être font partie de ce que cherchent à développer différents programmes qui visent le développement positif de l’enfant. Les programmes utilisant le rire comme outil d’intervention peuvent rentrer dans ces types de programmes, mais ils sont encore peu étudiés. En effet, rire comporte de nombreux effets bénéfiques, notamment au niveau de la santé physique et psychologique, mais davantage de recherches sont nécessaires pour établir les impacts bénéfiques du rire, particulièrement chez les enfants. Ce mémoire décrit l’évaluation de la mise en œuvre et des effets d’un programme d’exercices de rire qui a été implanté auprès d’élèves de 3e année primaire. Le programme de 10 activités, 1 fois par semaine, a été implanté auprès de 113 élèves provenant de deux écoles de Montréal. Une collecte de donnée a été effectuée avant et après l’animation du programme et le groupe contrôle a suivi un programme de gestion des émotions classique. À la suite de l’évaluation des résultats de la mise en œuvre, les élèves ont été divisés en trois groupes, soit le groupe contrôle (n = 48), le groupe ayant reçu une faible (n = 33) implantation du programme et le groupe ayant reçu une implantation élevée (n = 32). L’évaluation des effets a permis d’observer des résultats significativement positifs au niveau des domaines visés, soit les habiletés sociales, les habiletés émotionnelles et le bien- être. Cependant, les résultats varient selon les groupes d’élèves et leur niveau d’implantation du programme, les élèves ayant reçu le programme de manière optimale obtenant de meilleurs résultats. Des résultats ont également été obtenus au niveau du rendement en mathématique, où les élèves du groupe avec une implantation élevée du programme se sont améliorés de façon notoire comparativement aux élèves des deux autres groupes. Bien qu’il soit important de rester prudent face à l’interprétation des résultats, ceux-ci sont encourageants. Les forces et limites de la recherche, ainsi que les implications pour la psychoéducation et les recherches futures sont discutées. / Social skills, emotional skills and well-being are part of what seek to develop various programs aiming the positive development of children. Programs using laughter as an intervention tool can fit into those types of programs, but they are still understudied. Indeed, laughter has many beneficial effects, notably in terms of physical and psychological health, but more research is needed to establish the beneficial impacts of laughter, especially with children. This thesis describes the evaluation of the program implementation and the evaluation of the effects of a laughter exercise program that was implemented with 3rd grade primary school students. The program of 10 activities, once a week, was implemented with 113 students from two of Montreal’s schools. Data collection was carried out before and after the animation of the program and the control group followed a classic emotion regulation program. Following the evaluation of the results of the implementation, the students were divided into three groups, namely the control group (n = 48), the group having received a low implementation of the program (n = 33) and the group having received a high implementation (n = 32). The evaluation of the effects made it possible to observe significantly positive results at the level of the domains targeted, namely social skills, emotional skills and well-being. However, the results vary depending on the groups of students and their level of implementation of the program. The students that received the program in an optimal way obtained better results. Results were also obtained in terms of mathematics performance, where students in the group with high program implementation improved significantly compared to students in the other two groups. Although it is important to remain cautious when interpreting the results, they are encouraging. Strengths and limitations of the research, as well as implications for psychoeducation and future research are discussed.
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Relation d'amitié et affiliation à une clique : liens avec l'ajustement et les conduites externalisées chez les enfants du primaireDion, Éric 25 May 2021 (has links)
L’objectif général de cette thèse était de décrire l’insertion sociale de l’enfant au sein de son groupe de ses pairs en milieu scolaire et d ’examiner le lien entre cette insertion et l’ajustement. Une attention particulière a été accordée aux relations d’amitié et d’affiliation à une clique. Le statut auprès des pairs a également été considéré. Trois questions sont abordées dans trois articles. La première question (article 1) concerne la contribution spécifique de la clique à l’ajustement de l’enfant : est-ce que la taille de la clique est en lien avec l’ajustement de ce dernier lorsque le nombre d’amis et le statut auprès des pairs sont contrôlés? Les deux autres questions concernent l’homophilie sur la base des conduites extemalisées, c’est-à-dire la tendance des amis et des membres de la clique à être similaires sur le plan de ces conduites. La deuxième question (article 2)porte sur les conduites hyperactives : est-ce que les enfants les plus hyperactifs entretiennent des liens d’amitié et s’affilient en clique avec des pairs qui manifestent également ce type de conduite? La troisième question (article 3) porte sur le développement des affiliations sociales des enfants agressifs : est-ce que ces enfants s’affilient entre eux de manière de plus en plus exclusive? Ces questions ont été examinées à l’aide des données de l’Étude longitudinale de Québec couvrant la seconde moitié du primaire. Le premier article montre qu’en l’absence d’ami, l’affiliation à une clique de grande taille est associée à moins de solitude et, chez les filles, à moins d’affects dépressifs. Le second article montre qu’en contrôlant l’agressivité, l’hyperactivité est associé au rejet par les pairs et à un nombre relativement faible d’amis. Cependant, l’affiliation à d’autres garçons hyperactifs et agressifs est apparu comme la principale difficulté relationnelle associée à l’hyperactivité. Finalement, le troisième article montre que les garçons agressifs s’affilient de plus en plus exclusivement, avec l’âge, à des pairs également agressifs et que ce style d’affiliation devient graduellement plus stable, particulièrement chez les garçons chroniquement agressifs. La contribution des affiliations sociales au développement des enfants du primaire est examinée en conclusion.
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La mémoire épisodique et le fonctionnement social dans les troubles du spectre autistiqueGilbert, Elsa 18 April 2018 (has links)
Le déficit marqué du fonctionnement social est central dans la symptomatologie des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). La présence de ce déficit est bien documentée, mais les fonctions cognitives qui le sous-tendent ne sont pas clairement étudiées. La mémoire épisodique, plus particulièrement la mémoire de la source, présenterait des particularités dans les TSA. Jusqu'à présent, aucune étude n'a étudié spécifiquement la contribution de l'ensemble des processus mnésiques dans les dysfonctions sociales des enfants atteints de TSA. La présente thèse vise une meilleure compréhension des relations entre le fonctionnement mnésique et social chez les TSA. La première étude porte sur la caractérisation des processus sous-tendant le fonctionnement de la mémoire épisodique chez des enfants atteints. La tâche expérimentale utilisée permet de distinguer la mémorisation d'une information cible et de sa source ainsi que les processus associatifs. Les résultats suggèrent principalement une atteinte spécifique en mémoire de la source, plus précisément de la source interne-externe, tandis que la mémoire d'un contexte temporel est intacte. Une dysfonction des processus associatifs est mise en évidence et affecterait la reconnaissance de l'information cible. La deuxième étude s'intéresse aux associations entre le profil mnésique obtenu et les habiletés sociales auprès du même échantillon d'enfants présentant un TSA. L'interprétation des données suggère que la mémoire de la source interne-externe est associée positivement aux habiletés sociales alors que les autres composantes mnésiques n'y sont pas associées. Cette thèse apporte une contribution importante à la compréhension des processus sous-tendant les dysfonctions mnésiques et sociales des enfants atteints de TSA. Elle permet de démontrer que : (a) des atteintes spécifiques de la mémoire épisodique sont manifestes et que certaines composantes sont préservées et (b) que des atteintes spécifiques en mémoire de la source semblent associées aux habiletés sociales dans cette population clinique. Les connaissances dérivées de cette thèse ont des retombées cliniques en mettant en lumière des cibles d'interventions cognitives à privilégier auprès de la clientèle TSA.
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Theory of mind after mild TBI in preschool children : a longitudinal perspectiveBellerose, Jenny 04 1900 (has links)
Les enfants d’âge préscolaire (≤ 5 ans) sont plus à risque de subir un traumatisme crânio-cérébral (TCC) que les enfants plus agés, et 90% de ces TCC sont de sévérité légère (TCCL). De nombreuses études publiées dans les deux dernières décennies démontrent que le TCCL pédiatrique peut engendrer des difficultés cognitives, comportementales et psychiatriques en phase aigüe qui, chez certains enfants, peuvent perdurer à long terme. Il existe une littérature florissante concernant l'impact du TCCL sur le fonctionnement social et sur la cognition sociale (les processus cognitifs qui sous-tendent la socialisation) chez les enfants d'âge scolaire et les adolescents. Or, seulement deux études ont examiné l'impact d'un TCCL à l'âge préscolaire sur le développement social et aucune étude ne s'est penchée sur les répercussions socio-cognitives d'un TCCL précoce (à l’âge préscolaire). L'objectif de la présente thèse était donc d'étudier les conséquences du TCCL en bas âge sur la cognition sociale. Pour ce faire, nous avons examiné un aspect de la cognition sociale qui est en plein essor à cet âge, soit la théorie de l'esprit (TE), qui réfère à la capacité de se mettre à la place d'autrui et de comprendre sa perspective.
Le premier article avait pour but d'étudier deux sous-composantes de la TE, soit la compréhension des fausses croyances et le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, six mois post-TCCL. Les résultats indiquent que les enfants d'âge préscolaire (18 à 60 mois) qui subissent un TCCL ont une TE significativement moins bonne 6 mois post-TCCL comparativement à un groupe contrôle d'enfants n'ayant subi aucune blessure.
Le deuxième article visait à éclaircir l'origine de la diminution de la TE suite à un TCCL précoce. Cet objectif découle du débat qui existe actuellement dans la littérature. En effet, plusieurs scientifiques sont d'avis que l'on peut conclure à un effet découlant de la blessure au cerveau seulement lorsque les enfants ayant subi un TCCL sont comparés à des enfants ayant subi une blessure n'impliquant pas la tête (p.ex., une blessure orthopédique). Cet argument est fondé sur des études qui démontrent qu'en général, les enfants qui sont plus susceptibles de subir une blessure, peu importe la nature de celle-ci, ont des caractéristiques cognitives pré-existantes (p.ex. impulsivité, difficultés attentionnelles). Il s'avère donc possible que les difficultés que nous croyons attribuables à la blessure cérébrale étaient présentes avant même que l'enfant ne subisse un TCCL. Dans cette deuxième étude, nous avons donc comparé les performances aux tâches de TE d'enfants ayant subi un TCCL à ceux d'enfants appartenant à deux groupes contrôles, soit des enfants n'ayant subi aucune blessure et à des pairs ayant subi une blessure orthopédique. De façon générale, les enfants ayant subi un TCCL ont obtenu des performances significativement plus faibles à la tâche évaluant le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, 6 mois post-blessure, comparativement aux deux groupes contrôles. Cette étude visait également à examiner l'évolution de la TE suite à un TCCL, soit de 6 mois à 18 mois post-blessure. Les résultats démontrent que les moindres performances sont maintenues 18 mois post-TCCL. Enfin, le troisième but de cette étude était d’investiguer s’il existe un lien en la performance aux tâches de TE et les habiletés sociales, telles qu’évaluées à l’aide d’un questionnaire rempli par le parent. De façon intéressante, la TE est associée aux habiletés sociales seulement chez les enfants ayant subi un TCCL. Dans l'ensemble, ces deux études mettent en évidence des répercussions spécifiques du TCCL précoce sur la TE qui persistent à long terme, et une TE amoindrie seraient associée à de moins bonnes habiletés sociales.
Cette thèse démontre qu'un TCCL en bas âge peut faire obstacle au développement sociocognitif, par le biais de répercussions sur la TE. Ces résultats appuient la théorie selon laquelle le jeune cerveau immature présente une vulnérabilité accrue aux blessures cérébrales. Enfin, ces études mettent en lumière la nécessité d'étudier ce groupe d'âge, plutôt que d'extrapoler à partir de résultats obtenus avec des enfants plus âgés, puisque les enjeux développementaux s'avèrent différents, et que ceux-ci ont potentiellement une influence majeure sur les répercussions d'une blessure cérébrale sur le fonctionnement sociocognitif. / Preschool children (≤ 5 years old) are at particular risk of sustaining traumatic brain injury (TBI) and 90% of these injuries are mild in nature (mTBI). A substantial amount of research has provided evidence of acute and, in more isolated cases, long-term cognitive, behavioral, and psychiatric consequences following mTBI. In the last two decades, there has been an increase in scientific attention dedicated to the social and socio-cognitive (the cognitive functions that underpin socialisation) sequelae of pediatric mTBI; however, research has almost exclusively been conducted with school-aged children and adolescents. Thus, the literature concerning the social repercussions of mTBI remains comparatively sparse in preschool children, with only two studies that have examined social competence following mTBI. No study has investigated the consequences of early (preschool) mTBI on social cognition. Therefore, the overall objective of this thesis was to expand our understanding of the impact of preschool mTBI on social cognition. More specifically, we addressed an aspect of social cognition that typically emerges during the preschool years, that of theory of mind (ToM), known as the capacity to put oneself in others’ shoes and understand their perspective.
The first article examined two subcomponents of ToM, that of false belief understanding and desires and emotions reasoning, 6 months post-mTBI. The findings indicate that preschool children (18 to 60 months) who sustain mTBI have significantly poorer ToM skills compared to typically developing peers 6 months post-injury.
The second article focused on the debate in the mTBI literature concerning the most appropriate control group for isolating outcomes that are specific to brain injury. Indeed, it is argued that the choice of the control group (community controls vs. injured counterparts) is of paramount importance because it dictates the conclusions that can be drawn in TBI research. It is argued that brain-injury-specific effects constitute a valid conclusion only when compared to injured peers because in general, children who sustain accidental injuries (whether orthopedic or to the head) share certain pre-existing cognitive characteristics (e.g., impulsivity, attentional difficulties) that not only make them more accident-prone but may also be the origin of post-mTBI difficulties. Thus, the aim of the second paper was to determine whether the poorer ToM skills detected in preschool children with mTBI are the result of a general-injury effect or a brain-injury-specific effect. A second goal of this article was to examine the evolution of ToM skills following mTBI, from 6 months to 18 months post-injury. To do so, we compared children with mTBI to both a community control group and an orthopedic injury (OI) control group. The findings indicate that children who sustain mTBI performed worse on the desires and emotions reasoning task 6 months post-injury compared to both injured and uninjured counterparts, and this discrepancy in performance was maintained 18 months post-mTBI. Lastly, the third goal of this study was to investigate the link between performances on ToM tasks and social abilities, as measures by parental questionnaires. Overall, these two studies demonstrate a persistent brain-injury-specific effect on ToM skills following early mTBI, and poorer ToM skills are associated with reduced social functioning.
This thesis provides evidence that early mTBI can interfere with socio-cognitive development, notably in terms of its repercussions on ToM. These findings support the theory according to which the young, immature brain is more vulnerable to brain insult. Importantly, our studies demonstrate that extrapolation from conclusions drawn with older pediatric age groups may be erroneous because the developmental issues faced by preschool children are fundamentally different. Indeed, neurodevelopmental immaturity may be a driving force that dictates the impact of mTBI on socio-cognitive functioning.
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Le développement d’habiletés personnelles et sociales à travers un programme de thérapie par le plein air pour jeunes contrevenants ; effets sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnellePaquette, Julie 04 1900 (has links)
La thérapie par le plein air représente une alternative aux programmes d’intervention conventionnels pour jeunes antisociaux. Elle donne à ses participants l’occasion de modifier leurs pensées et leurs comportements dans un contexte d’expédition, à travers la participation à diverses activités de plein air. Ce faisant, ils développent leur répertoire d’habiletés personnelles et sociales, ce qui pourrait faciliter le désistement d’une conduite antisociale. Un devis expérimental prospectif, avec pré-test et post-tests à trois et six mois, a été utilisé afin d’évaluer l’effet de la durée d’une intervention de thérapie par le plein air sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle de jeunes contrevenants. De plus, l’effet potentiellement médiateur des progrès réalisés au chapitre des habiletés interpersonnelles et de la motivation d’accomplissement a été examiné. Un échantillon de 220 jeunes contrevenants a été observé, divisé aléatoirement selon deux conditions expérimentales, soit un programme de 8 à 10 jours et un programme de 17 à 20 jours. Il apparaît que la durée n’a pas d’effet direct significatif sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnelle des participants. En revanche, la durée du programme a un effet positif indirect sur le niveau d’antisocialité subséquent des participants, à travers l’amélioration des habiletés interpersonnelles et la motivation d’accomplissement des sujets. Aucune des variables mises en jeu n’a eu un impact significatif sur les progrès observés au niveau de l’insertion socio-professionnelle des sujets. La thérapie par le plein air semble favoriser le désistement d’une conduite antisociale en encourageant le développement de certaines habiletés personnelles qui font habituellement défaut chez les jeunes antisociaux. / Wilderness therapy is an alternative to more traditional interventions for antisocial youth. This expedition-based intervention requires participation in various outdoor activities, through which participants have the opportunity to modify thought patterns and behaviors. In doing so, they broaden their existing, and often poor, repertoire of personal and social skills, heightening the possibilities of desistence from an antisocial path. An experimental and prospective design, with pre-test and post-tests at three and six months, was used to evaluate the influence of the length of the program on the antisociality and socio-professional status of young offenders. The potential impact as mediators of interpersonal skills and accomplishment motivation was also observed. A sample of 220 young offenders was used, which was divided at random into two conditions; a program lasting between 8 to 10 days or one lasting between 17 and 20 days. Length of program had no direct and significant influence on the antisociality levels or the socio-professional status of the participants. However, length had a positive indirect effect on lowering the level of antisociality of the subjects, through the development of their interpersonal skills and accomplishment motivation. None of the variables had a significant impact on the socio-professional status progress noted for most subjects. Wilderness therapy appears to support young offenders in desisting from an antisocial pathway by facilitating the development of personal and social skills.
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Le développement d’habiletés personnelles et sociales à travers un programme de thérapie par le plein air pour jeunes contrevenants ; effets sur le niveau d’antisocialité et l’insertion socio-professionnellePaquette, Julie 04 1900 (has links)
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Adversité socioéconomique, fréquentation d’un service d’éducation préscolaire, et développement de l’enfant : investigations expérimentales et longitudinales populationnellesLarose, Marie-Pier 11 1900 (has links)
Problématique : L’exposition à l’adversité socioéconomique pendant les premières années de vie peut avoir des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale de l’enfant. La fréquentation des services d’éducation préscolaire (SEP) a été proposée comme un moyen de promouvoir le développement des enfants de familles plus défavorisées permettant ainsi de contrecarrer les conséquences négatives associées aux contextes de vie adverses auxquels ils sont exposés. Les SEP sont désormais accessibles à la population et largement utilisés par les parents pour leurs enfants d’âge préscolaire. Cependant, des processus de sélection sociale font en sorte que les enfants plus défavorisés sont moins nombreux à fréquenter les SEP. De plus, bien que les SEP soient généralement des milieux de vie cognitivement et socialement stimulants, il existe des variations importantes dans la qualité de ces services. De surcroît, ces milieux sont propices à des situations pouvant susciter du stress et l’expression de comportements perturbateurs.
Objectifs : L’objectif principal de cette thèse est d’examiner les associations entre l’adversité socioéconomique, la fréquentation des SEP et le développement de l’enfant selon une approche des parcours de vie, en prêtant une attention particulière aux effets de sélection sociale connus pour être présents dans les SEP.
Quatre articles composent cette thèse. Les deux premiers articles examinent l’effet d’un programme d’entraînement aux habiletés sociales implanté dans des SEP de quartiers défavorisés sur la fréquence des comportements perturbateurs et les indicateurs neurophysiologiques du stress vécu par les enfants. De plus, nous avons investigué si l’adversité socioéconomique de la famille modifiait la magnitude des impacts attendus du programme. Dans le troisième article, nous examinons le rôle de la fréquentation des SEP dans la relation entre l’exposition à l’adversité au début de la vie, les habiletés cognitives de l’enfant et l’expression de comportements perturbateurs à l’adolescence. Avec le quatrième article de la thèse, nous étudions l’association entre la fréquentation des SEP et le taux de diplomation de l’école secondaire, et nous examinons si cette association est magnifiée auprès des enfants issus de mères avec un plus faible niveau d’éducation. Nous réalisons également une analyse bénéfice-coût afin d’évaluer si la subvention publique des SEP est une solution économiquement rentable.
Méthodes : Les données utilisées pour les deux premiers articles proviennent d’un essai randomisé en grappes où 19 SEP (n = 362 enfants) de quartiers économiquement défavorisés ont été randomisés à la condition expérimentale : recevoir un programme d’entraînement aux habiletés sociales, ou à la condition contrôle de type liste d’attente. Dans le projet « Brindami », les comportements perturbateurs ont été mesurés par le biais de questionnaires répondus par les éducatrices alors que le stress a été quantifié par la sécrétion cortisolaire diurne mesurée dans la salive. Ces mesures ont été effectuées à deux reprises, avant et après l’intervention. Afin d’étudier l’impact du programme, des analyses multiniveaux et à mesures répétées ont été utilisées. Les effets de sélection sociale ont été considérés par l’application de critères de sélection stricts en regard de la défavorisation des SEP.
Les données des troisième et quatrième articles proviennent de l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC), où 14 451 familles ont été suivis de 1991-2020. La fréquentation des SEP et l’exposition à l’adversité socioéconomique ont été mesurées par questionnaire au cours des quatre premières années de vie de l’enfant. Les habiletés cognitives de l’enfant ont été mesurées lors d’une visite en laboratoire lorsque l’enfant était âgé de huit ans. Les comportements perturbateurs de l’enfant ont été évalués par la mère à trois reprises au cours de l’adolescence à l’aide d’un questionnaire validé. Les informations sur la diplomation de l’école obligatoire ont été obtenues grâce à l’établissement d’un lien entre la base administrative du National Pupil Database du Royaume-Uni et de l’étude ALSPAC. Des analyses de médiation modérées et des analyses de régression multinomiale ont été utilisées. Les effets de sélection ont été estimés et minimisés par le biais de l’utilisation de coefficients de propension.
Résultats : Dans les deux premiers articles, nous avons montré que l’implantation d’un programme d’entraînement aux habiletés sociales était associée à 1) une diminution des comportements perturbateurs, mais seulement chez les filles, et 2) à des patrons de sécrétion cortisolaire diurnes plus normatifs, et ce, particulièrement chez les enfants de familles plus économiquement défavorisés. Les résultats issus du troisième article suggèrent que, pour les enfants exposés à de l’adversité socioéconomique, la fréquentation des SEP est associée à une diminution des comportements perturbateurs à l’adolescence via l’augmentation des habiletés cognitives de ces derniers à l’enfance. Enfin, le quatrième article présente une association entre la fréquentation des SEP et la diplomation scolaire pour les enfants de mères ayant un plus faible niveau d’éducation, et suggère que les politiques publiques visant à subventionner la fréquentation des SEP pour ces enfants sont des stratégies économiquement rentables.
Implications : Cette thèse souligne l’importance de la fréquentation des SEP pour les enfants exposés à de l’adversité socioéconomique. Afin que les SEP deviennent une stratégie de réduction des iniquités de santé pour un plus grand nombre d’enfants, les futures initiatives de santé publique devront chercher à minimiser les effets de sélection sociale dans l’élaboration de leur politique. / Background: Early life adversity is associated with life-long consequences on children's physical
and mental health. Early childhood education and care (ECEC) attendance has been proposed as
a solution to promote the development of children from vulnerable families and thus diminishing
the negative consequences associated with their early exposure to adversity. ECEC is widely
available to the general population and used by working parents for their preschool children.
However, because of social selection processes, vulnerable children are less likely to attend ECEC
than their more advantaged counterparts. In addition, although ECEC is generally a cognitively
and socially stimulating environment, there are significant variations in the quality of these
services. Moreover, ECEC are conducive to situations that can be a stressful and associated with
the expression of disruptive behaviors.
Objectives: The main objective of this thesis is to examine the associations between exposure to
socioeconomic adversity, ECEC attendance, and children development while using a life-course
approach and paying particular attention to social selection processes into ECEC. This thesis is
divided into four papers. The first two articles examine the impact of a social skills training
program implemented in ECEC facilities of low-income neighborhoods on children's levels of
disruptive behaviour and stress. In addition, these papers investigate the moderating role of
family socioeconomic adversity on the impact of the program. The third paper examines the
moderating effect of ECEC attendance on the association between exposure to early life adversity
and disruptive behaviours during adolescence via children's cognitive abilities. The fourth paper
investigates whether ECEC attendance is associated with higher rates of compulsory school
graduation, and whether this association is stronger among children of mothers with lower levels
of education. Finally, this paper provides a benefit-cost ratio analysis to assess whether
subsidising ECEC is an economically viable option.
Methods: The first two papers used data from the Brindami cluster randomized trial in which 19
ECEC facilities (n = 362 children) from low-income neighborhoods were randomized to the
experimental condition: receiving a social skills training program, or to the waiting list control
condition. Levels of disruptive behaviours and stress levels assess with salivary cortisol were
measured at pre- and post-intervention. Multi-level analysis with repeated measures were used
to study the impact of the program. Social selection effects were considered through the
application of strict ECEC selection criteria. For the third and fourth thesis paper, data were drawn
from the Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC) where 14,451 families were
followed from 1991-2020. ECEC attendance and exposure to early life adversity were measured
by questionnaires during the child's first four years of life. Children’s cognitive abilities were
measured during a laboratory visit when the child was eight years old. Children’s disruptive
behaviours were assessed by the mother on three occasions during adolescence using a validated
questionnaire. Information on compulsory school graduation was obtained via a linkage between
the United Kingdom National Pupil Database and the children from the ALSPAC study. Moderated
mediation and multinomial regression analyses were used. Social selection effects were
controlled through the use of propensity scores.
Results: The first two papers showed that the implementation of a social skills training program
was associated with 1) a decrease in disruptive behaviours, but only among girls, and 2) with more
normative diurnal cortisol secretion patterns, particularly for children of economically
disadvantaged families. The third paper suggests that for children exposed to early life adversity,
ECEC attendance is associated with a decrease in disruptive behaviours during adolescence via an
increase in children’s cognitive abilities. Finally, the fourth paper presents a significant association
between ECEC attendance and school graduation for children of mothers with lower levels of
education and suggests that subsidising ECEC for these children is a cost-effective measure.
Implications: This thesis highlights the importance of ECEC attendance for children exposed to
socioeconomic adversity. To achieve ECEC social equalizing effect, stakeholders need to consider
social selection processes into ECEC in the elaboration of their policy.
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La cognition sociale à l'adolescenceh[ressource électronique] : aspects comportementaux, cliniques et cérébrauxTousignant, Béatrice 14 September 2024 (has links)
La cognition sociale comprend un ensemble de processus cognitifs spécialisés dans le traitement des stimuli sociaux, nous permettant d’interagir adéquatement avec autrui. L’adolescence est un stade développemental où ces fonctions cognitives sont particulièrement sollicitées, alors que les relations sociales augmentent en importance et en complexité. Il s’agit par ailleurs d’une période où les changements hormonaux et cérébraux sont fort susceptibles de moduler le fonctionnement cognitif. Pourtant, on n’en sait que très peu sur la capacité à décoder et interpréter les informations sociales à cet âge, et encore moins sur la façon dont une atteinte cérébrale peut altérer ces fonctions. Ainsi, la présente thèse avait pour principal objectif de mieux comprendre le fonctionnement de la cognition sociale à l’adolescence en l’examinant sous plusieurs angles. D’abord, en utilisant des mesures neuropsychologiques, la première étude a pu démontrer une plus faible capacité à reconnaître des expressions faciales émotionnelles chez les adolescents par rapport aux adultes, mais une habileté similaire à se mettre dans la perspective d’un personnage pour lui inférer divers états mentaux. Paradoxalement, un questionnaire d’empathie a révélé une tendance moindre à prendre la perspective des autres chez les adolescents, le tout suggérant une possible distinction entre l’habileté à se mettre à la place de l’autre lorsque mesurée directement et la propension à le faire dans un contexte réel. La seconde étude a ensuite démontré qu’un traumatisme craniocérébral modéré ou sévère subi à l’adolescence altère encore davantage cette tendance à prendre la perspective des autres dans la vie de tous les jours, tel que rapporté dans le questionnaire d’empathie. La dernière étude a donc utilisé un paradigme s’approchant davantage d’une interaction sociale réelle et a examiné, via la neuroimagerie fonctionnelle, la réaction empathique d’adolescents et d’adultes face à une exclusion sociale. Les résultats ont montré que dans un tel contexte, les adolescents ont effectivement moins tendance à prendre la perspective de l’autre, à ressentir sa détresse et agir de façon prosociale. Les données de cette thèse ont donc permis de dresser un portrait détaillé de la cognition sociale à l’adolescence en précisant les fonctions qui apparaissent développées, celles qui ne le sont pas complètement, et celles qui sont le plus susceptibles d’être compromises par une atteinte cérébrale. Au-delà de ces constatations, la thèse a surtout mis en lumière une plus faible tendance à utiliser ces ressources cognitives dans un contexte où d’autres pairs sont présents. En définitive, les résultats soulignent l’importance d’intervenir de façon préventive sur la cognition sociale à cet âge, tant chez les adolescents ayant un développement normal que ceux dont le développement est menacé par une atteinte cérébrale. / Social cognition refers to a set of cognitive functions specialized in the processing of social stimuli, allowing us to interact adequately with others. Adolescence is a developmental stage in which these cognitive functions are particularly solicited, as social relationships increase in importance and complexity. It is also a time when hormonal and brain changes are very likely to modulate cognitive functioning. However, very little is known about the ability to decode and interpret social information at this age, and even less about how brain damage can alter these functions. Thus, the main objective of this thesis was to better understand the functioning of social cognition in adolescence by examining it from various angles. Using neuropsychological measures, the first study was able to demonstrate a lower capacity to recognize emotional facial expressions in adolescents compared to adults, but a similar ability to put oneself in the perspective of a character and infer various mental states. Paradoxically, a self-reported empathy questionnaire revealed a lower tendency to take the perspective of others in adolescents, overall suggesting a possible distinction between the ability to put oneself in the place of others when measured directly and the propensity to do so in real life. The second study then demonstrated that a moderate or severe traumatic brain injury sustained during adolescence further alters this tendency to take the perspective of others in everyday life, as reported in the empathy questionnaire. The third study therefore used an experimental paradigm that is closer to real-life social interactions and examined, through functional neuroimaging, the empathic response of adolescents and adults towards social exclusion. The results showed that in such a context, adolescents are less likely to take the perspective of others, to feel their distress, and to act prosocially. The data of this thesis can thus be integrated into a detailed picture of social cognition in adolescence by specifying the functions that appear developed, those that are not fully developed, and those that are most likely to be compromised by a brain injury. Beyond these findings, the thesis has also highlighted a lower tendency to use these cognitive resources in a context where other peers are present. Ultimately, the results emphasize the importance of intervening on social cognition at this age, both in adolescents with normal development and those whose development can be compromised by brain damage.
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