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Living in a World Heritage site: ethnography of the Fez medina (Morocco) / Habiter un site du patrimoine mondial: ethnographie de la médina de Fès (Maroc)

Istasse, Manon 23 September 2013 (has links)
I aim to make explicit the actualisation of heritage, following this orienting question: how do human beings come to qualify a thing, be it tangible or intangible, as heritage? I argue that heritage is at the same time a quality allocated by human beings in their relation with things and a fiction that circulates between and anchors in situation(s). To support this assertion, I focus on one element of official heritage, namely houses in the medina of Fez in Morocco, a World Heritage site listed in 1981. <p>Firstly, I follow medina houses in terms of networks, that is to say the various ways to engage with their materiality in the everyday life. In this ethnographic report, I wonder how to inhabit houses located in a World Heritage site. This ethnography allows to question notions such as legality, taste, privacy, hospitality tradition or agency, and it brings to the fore a debate concerning the skills of Moroccan inhabitants to take care of their house and their blindness to heritage. I argue that houses have another story the official heritage one because they offer holds, affordances, to which human actors qualify. Heritage is one of these qualities. <p>I then focus on heritage as a trajectory to shed light on how houses cross the heritage border – are qualified as heritage. I firstly add the category of autodidact experts and I propose a wider definition of expertise as an ability "to speak in the name of". I then underline the importance of senses and affects in the relation with houses and I suggest that they are one possible component in the heritage qualification together with actions and justification. Finally, I argue that better than the notion of heritage border, the notion of attachment allows grasping the qualification of houses as heritage for it stresses both the similarities and the differences between houses and elements of heritage. Heritage as a quality results from a "plus of attention" and relates to nostalgia or a feeling of threat, loss and disappearing; values related to purity, materiality and time; and actions of preservation and transmission. <p>Finally, houses may be heritage through their qualification but heritage is also something else than houses in Fez, such as a label or a justification for members of institution in charge of tourism development or heritage preservation, a tool for sustainable development in the context of international projects, a definition assorted with criteria, an object to preserve for experts, an object of research in the field of social sciences, or a legal object. These are forms of heritage circulating between situations in which they anchor and are actualised. Each form has its own characteristics, its own criteria of (e)valuation, while all the forms share similarities that I define as the heritage fiction, namely a specific relation to the past, the idea of culture as a specific entity, the importance of experts, and moral principles. In a last time, I take as a basis the circulation and the anchorage of the heritage fiction and its forms to think of the local and the global as qualities and not as scales or levels. <p><p>Mon objectif est d'expliciter l'actualisation du patrimoine en décrivant la manière dont les individus qualifient une chose, dans ce cas les maisons de la médina de Fès au Maroc (site du patrimoine mondial depuis 1981), de patrimoine. Dans ce cadre, je définis le patrimoine à la fois comme une qualité que les individus attribuent à cette chose dans leur relation avec elle, et comme une fiction qui circule entre et s'ancre en situation(s). <p>Tout d'abord, je m'intéresse aux réseaux qui passent par et se croisent dans les maisons et je pose la question de l'engagement des individus avec la matérialité des maisons. Cette ethnographie de l'habitat quotidien dans un site du patrimoine mondial permet d'aborder des notions telles la légalité, le goût, l'intimité, l'hospitalité, la tradition ou l'agency. Elle met également en avant un débat sur les compétences des habitants à prendre soin de leur maison et sur leur aveuglement au patrimoine. Je défends l'idée que les maisons ont une autre histoire que celle, officielle, du patrimoine national et mondial et qu'elles proposent aux individus des prises et affordances que ces derniers peuvent qualifier. Le patrimoine est une de ces qualités. <p>Une étude de la trajectoire du patrimoine permet alors d'expliciter comment les maisons traversent la frontière patrimoniale (sont qualifiées de patrimoine). Tout en proposant une définition plus large de l'expertise comme la capacité de "parler au nom de", je relative l'opposition entre experts et non-experts avec la catégorie intermédiaire d'amateur. Je souligne également l'importance des sens et des affects dans la relation aux maisons qui, tout comme les actions et les justifications, constituent des composantes possibles de la qualification patrimoniale. Enfin, la notion d'attachement, mieux que celle de frontière patrimoniale, met en lumière à la fois ce qui est similaire et ce qui distingue les maisons et les éléments de patrimoine. Le patrimoine est une qualité qui résulte d'un "plus d'attention" relatifs à de la nostalgie ou un sentiment de perte, de menace ou de disparition; des valeurs de pureté, matérielles et temporelles; et des actions de préservation et de transmission. <p>Finalement, le patrimoine est aussi autre chose que des maisons à Fès, comme un objet à préserver, un objet légal, un objet de recherche pour les universitaires, un label servant de justification ou d'accroche promotionnelle de la ville, un outil dans le cadre du développement durable, une définition assortie de critères. Ces multiples patrimoines sont autant de formes de la "fiction patrimoniale" qui circulent entre et s'ancrent en situation(s). Si chacune possède ses caractéristiques et critères d'évaluation, toutes partagent les caractéristiques de la fiction patrimoniale, à savoir un rapport spécifique au temps, l'importance des experts, des principes moraux et une idée de la culture comme entité particulière. Je me base sur la circulation et l'ancrage de la fiction et de ses formes pour penser le local et le global comme des qualités d'une chose et non comme des niveaux ou des échelles. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Politique et politiques urbaines dans la Roumanie (post)socialiste: perdants et bénéficiaires des processus de nationalisation et de restitution des immeubles nationalisés / Politics and urban policies in (post)socialist Romania: winners and losers of nationalization and restitution

Otoiu, Damiana Gabriela 30 June 2010 (has links)
Notre examen de la reconfiguration de la propriété privée durant les régimes communistes et postcommunistes a comme point de départ une interrogation banale qui, depuis l’ouvrage canonique de Laswell, Politics. Who gets what, when, and how ?est considérée essentielle pour la compréhension des processus politiques :qui sont les principaux bénéficiaires / perdants de ces métamorphoses du régime de la propriété ?<p><p>Pour formuler une réponse à cette interrogation, nous avons structuré notre analyse en trois parties.<p><p>La première partie, "La Propriété urbaine dans la Roumanie (post)socialiste. Politique et politiques publiques", dresse un tableau général de la transformation socialiste et postsocialiste de la propriété privée en milieu urbain. Ce tableau général concerne tant le cadre normatif et institutionnel, que les acteurs socio-politiques qui essaient de s’impliquer dans l’élaboration des politiques publiques. <p><p>Les deux études de cas qui constituent la deuxième et la troisième partie de la thèse examinent la construction juridico-politique des « gagnants » et des « perdants » de ces processus de reconfiguration de la propriété :La propriété et « l’ethno-nation » dans la Roumanie (post)socialiste. Le cas de la communauté juive (2e partie), respectivement Métamorphoses (post)socialistes d’un « quartier rouge ». Propriété et élites politiques en Roumanie (3e partie). <p><p>Pour analyser la construction des « perdants », le rapport qui s’établit entre "La propriété et « l’ethno-nation » dans la Roumanie (post)socialiste. Le cas de la communauté juive" nous a semblé un observatoire privilégié. La principale raison tient à l’ingéniosité des méthodes d’expropriation imaginées par les communistes pour la spoliation économique des différentes minorités ethniques ou religieuses et à la diversité des raisons invoquées par les législateurs postcommunistes pour différer la restitution de certaines de ces propriétés. Nous présumons que dans l’histoire de la « propriété juive » nous pourrions également appréhender un processus de construction (post)socialiste d’une « communauté imaginée », homogène, ethno-nationale, d’un « rapport particulier qui existerait entre l’État, la propriété et l’identité nationales » (Verdery 1998 :298).<p><p>Après des reconfigurations radicales de la sphère économique et l’étatisation des propriétés (industrielles, immobilières, foncières), l’unique catégorie sociale qui pouvait disposer discrétionnairement de la propriété nationalisée était la nomenklatura communiste. La 3e partie de la thèse, "Métamorphoses (post)socialistes d’un « quartier rouge ». Propriété et élites politiques en Roumanie", retrace l’histoire du quartier de la nomenklatura, situé au nord de Bucarest, de ses habitants d’avant 1989 et de leurs avatars postcommunistes. L’histoire politique du quartier se superpose à l’histoire des élites dirigeantes de la Roumanie et est révélatrice pour les rapports entre les différentes factions formées à l’intérieur du Parti, les épurations, les réhabilitations. Elle représente également un observatoire privilégié pour les rapports que le Parti Communiste Roumain entretient avec Kremlin, ainsi qu’avec d’autres partis communistes. Finalement, l’histoire postcommuniste du même quartier peut fournir une réponse à une question apparemment très simple, à savoir « qu’est-ce qui change après 1989 » ?Par cette étude de cas nous nous proposons de « tester » la thèse du « capitalisme politique », selon laquelle on assisterait après 1989 à une transmutation du capital politique que la nomenklatura communiste détenait en capital économique.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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«Construire son futur» : production de l'habitation et transformation des rapports de genre à Pikine, Sénégal

Pinard, Émilie 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Cette thèse porte sur la production de l’habitation des quartiers informels et sur sa participation dans le processus d’autonomisation des femmes sénégalaises. Elle documente les acteurs, normes et pratiques impliqués dans la construction résidentielle, par l’étude des cas de dix-sept femmes propriétaires et de leur maison dans quatre quartiers de Pikine, en périphérie de Dakar. Supportée par un cadre théorique qui permet de concevoir l’habitation comme un processus dynamique et multidimensionnel, cette étude met en lumière les rapports sociaux développés autour de la mobilisation des ressources pour construire et de la transformation de la forme bâtie. L’approche méthodologique combine des entretiens narratifs avec les propriétaires sur des séquences de vie et l’histoire de leur maison, des relevés architecturaux, des entretiens avec des intervenants locaux et une enquête sur la population et les habitations des quartiers étudiés. Une attention particulière est portée aux moyens individuels et collectifs déployés par les femmes pour la production de leur habitation, afin d’en éclairer les possibilités et contraintes pour la transformation des rapports de genre et l’autonomisation. La thèse montre que les femmes doivent s’appuyer sur divers réseaux pour mobiliser les ressources pour construire, tout en s’assurant de sécuriser celles-ci pour protéger, à long terme, les possibilités qu’elles ont créées pour elle-même et leur famille et, par le fait même, négocier ou transformer les normes sociales qui les désavantagent. Dans ce processus, l’espace résidentiel devient pour les propriétaires un médium des rapports aux autres et peut contribuer au maintien ou à la perte de cet équilibre entre l’accès à de nouvelles ressources et la sécurisation des acquis. Cette étude remet ainsi en question les interprétations, à la base de nombreux écrits et politiques de logement, sur la nature spontanée des quartiers informels et sur les principaux objectifs associés à la construction dans ce contexte. Pour les femmes propriétaires, le processus de production en lui-même représente une voie vers de nouvelles possibilités sociales et économiques porteuses d’une plus grande sécurité et d’une autonomie; pour « construire son futur », transformer activement sa maison est donc souvent plus important que l’obtention d’un bâtiment fini. / This thesis examines informal housing production and its contribution to the empowerment of Senegalese women. It documents the everyday practices, norms and social relationships involved in the construction of houses “from below”, through a detailed analysis of women owners and their houses in four unplanned neighbourhoods of Pikine, in the periphery of Dakar. Considering housing as a dynamic and multidimensional process, this study sheds light on people’s interactions over resource transactions and space, while paying attention to negotiations and inequalities associated with these processes and their consequences for daily life in the city. It describes the strategies through which women owners produce their house and secure a place for themselves and their family in the urban agglomeration, and the spatial and social consequences of these processes. In-depth interviews and life stories with women owners and their families were conducted in combination with architectural surveys of their houses, interviews with key actors involved in land subdivision and housing production, and surveys on land transaction and housing conditions. The thesis shows that women need to draw on a wide range of networks to access resources and at the same time continually negotiate and protect the space of opportunity they have created for themselves; in doing so, they resist and transform social and spatial norms. These results question the usual interpretation according to which obtaining a finished house is the main objective of house construction: for women, the production process itself represents a path towards greater security, but also towards an array of new social and economic possibilities, that are often more significant than the (sometimes never reached) final result.
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L'évolution des disparités de mobilité et de la localisation résidentielle chez les familles monoparentales et les aînés dans la région de Québec de 1996 à 2006

Lopez Castro, Marco Antonio 24 April 2018 (has links)
Cette thèse étudie l’évolution des disparités de mobilité et de la localisation résidentielle de deux groupes potentiellement vulnérables : les familles monoparentales et les aînés. D’une part, les familles monoparentales sont généralement considérées comme l’un des groupes les plus défavorisés de la société. D’autre part, les aînés font face aux défis de mobilité dans des circonstances qui leur sont spécifiques, comme la perte du permis de conduire aggravée parce qu’ils ne considèrent pas ou ne connaissent pas d’autres modes de transport que l’automobile. L’objectif général est d’identifier les facteurs susceptibles de créer des disparités de mobilité pour les membres des groupes ciblés. Ainsi, dans le cadre de cette thèse, nous mesurons les disparités entre les groupes analysés et des segments de population comparables (groupes de contrôle) sur la base des différences dans plusieurs facteurs socio-spatiaux, tels que la motorisation du ménage et la centralité résidentielle. La vitesse des déplacements est utilisée pour évaluer les disparités de mobilité parce qu'elle détermine l’espace d’action des individus et conditionne leur accès potentiel aux lieux d'activité à l’extérieur du foyer. Parallèlement, la dispersion résidentielle constitue un facteur qui accroit les problèmes de mobilité des groupes vulnérables. En raison de l’étalement urbain, les personnes des groupes étudiés doivent composer avec des difficultés d’accès aux opportunités et aux activités urbaines. Cette recherche vise à outiller les décideurs pour détecter les risques d’exclusion socio-spatiale liés à l’inefficacité de la mobilité en milieu urbain. Les analyses développées dans cette thèse utilisent les enquêtes origine-destination de la région métropolitaine de Québec (RMQ) pour 1996, 2001 et 2006, ainsi que les recensements de la population pour les mêmes années. La méthodologie repose sur des tests statistiques des différences de moyennes et de proportions ; des régressions par quantiles ; des analyses centrographiques de la distribution spatiale des lieux de résidence, et des tests de randomisation pour mesurer la signification statistique des résultats de l’analyse centrographique. En ce qui concerne les conditions de mobilité et les contraintes rencontrées par les familles monoparentales, les résultats indiquent que les ménages dirigés par les mères sont moins motorisés et que leurs membres présentent des disparités de mobilité par rapport à ceux qui sont dirigés par les pères. Cette situation se traduit par des vitesses de déplacement inférieures parmi les membres des ménages matricentriques. Ces disparités sont particulièrement accentuées pour les déplacements associés à des vitesses élevées. De plus, les résultats des analyses centrographiques validés par des tests de randomisation révèlent une augmentation significative de la dispersion résidentielle des familles monoparentales et des couples retraités de 65 ans et plus (sans enfants à la maison) entre 1996 et 2006 dans la RMQ. Enfin, l’analyse de l’évolution des conditions de mobilité chez les aînés indique une détérioration de la vitesse moyenne de déplacement avec le vieillissement entre 1996 et 2006. De plus, une comparaison entre 2006 et 1996, basée sur des groupes d'âge et des cohortes d'âge, indique une amélioration modeste au fil du temps des vitesses associées aux trajets à vitesse basse et modérée et une diminution notable des vitesses liées aux déplacements plus susceptibles d'impliquer la conduite d’une voiture sur un réseau autoroutier. On note également que la part modale des trajets à pied s’accroit avec le vieillissement et que le transport en commun figure rarement parmi les options de transport privilégiées par les aînés. Par ailleurs, le niveau d’accès à la voiture est l’un des principaux déterminants de la mobilité des aînés dans la RMQ. Les résultats obtenus montrent la nécessité d’une approche holistique pour aider les familles monoparentales et les aînés à surmonter leurs défis de mobilité. Ces initiatives devraient inclure (mais ne devraient pas être limitées à) : le développement de quartiers « amicaux » où les membres de ces groupes trouvent les services dont ils ont besoin ; l’amélioration de l’accès au transport privé en encourageant le covoiturage et l’autopartage ; et des solutions flexibles de transport collectif. Les études futures qui aspirent à poursuivre les pistes de recherches de cette thèse pourraient utiliser les estimations de vitesse pour générer des indices d’accessibilité cumulatifs et pourraient également identifier les ménages avec un accès très restreint à la voiture afin de détecter les groupes à risque de subir une dynamique d’exclusion socio-spatiale. Mots clés : Mobilité, accessibilité, dispersion résidentielle, monoparentalité, genre, couples retraités, aînés, tests des différences de moyennes et de proportions, régression par quantile, analyse centrographique, tests de randomisation, exclusion socio-spatiale, dépendance à l'automobile. / This doctoral thesis studies the changes in mobility conditions and in residential location of two potentially vulnerable groups: lone-parent families and elderly people. On the one hand, lone-parent families are generally considered one of the most disadvantaged groups in society. On the other hand, seniors face mobility challenges when they eventually lose their driving rights and because they do not consider or are unfamiliar with alternative transport options. The main objective is to identify factors that may create mobility disparities among members of the groups under study. Thus, in this thesis, the mobility disparities between the groups analyzed and comparable population segments (control groups) are measured based on differences in several socio-spatial factors, such as household motorization and residential centrality. The travel speed is used to evaluate mobility disparities because it determines people's activity space and conditions their potential access to opportunities, services and urban amenities outside home. Meanwhile, residential dispersion likely compounds the mobility challenges of vulnerable groups by increasing urban sprawl, which adds to the effort required to reach urban opportunities and activities. This research aims at providing decision makers with tools to assess risks of socio-spatial exclusion in urban areas and to promote policies capable of counteracting the reproduction of spatial injustice dynamics. The analyses developed in this thesis use information from origin-destination surveys of the Quebec City Metropolitan Area (QCMA) for 1996, 2001 and 2006 together with data from population censuses for the same years. The methodology is based on statistical tests of differences in means and proportions; quantile regressions; centrographic analyses of the spatial distribution of places of residence, and randomization tests to assess the significance of findings from the centrographic analysis. Regarding the mobility conditions and constraints faced by lone-parent families, the results indicate that households headed by mothers are less motorized and their members have a mobility gap compared to those led by fathers, which is reflected in lower travel speeds among the members of the former. The observed mobility disparities are particularly strong within trips performed at high travel speeds. Moreover, the centrographic analyses complemented by randomization tests reveal a significant increase in the residential dispersion of lone-parent families and retired couples aged 65 and over (without children at home) in the QCMA between 1996 and 2006. Lastly, the analysis of changes in mobility among elderly people indicates a deterioration in the average travel speed with aging in 1996 and 2006. Additionally, a comparison between 2006 and 1996, based on age cohorts and age groups, indicates a moderate improvement over time in travel speeds of trips associated with low and intermediate speeds, and a clear decline in travel speeds of trips more likely to involve driving a car on a motorway network. The analysis also reveals that the modal share of travel by foot increases with aging and that public transit is seldom used as a transport alternative by the elderly in the QCMA. Furthermore, the level of car access is one of the main determinants of older people’s mobility. The results obtained show the need for a holistic approach to help lone-parents and seniors to overcome their mobility challenges. These initiatives should include (but should not be limited to): developing “friendly” neighborhoods with ready access to urban services and amenities; increasing access to private transport by promoting car-sharing and ride-sharing; and tailoring flexible public transit solutions. Future research looking to expand the findings of this thesis could use the average travel speed estimations to generate cumulative accessibility measures and could also identify households with very restricted car access to detect groups potentially at risk to suffer a socio-spatial exclusion dynamic. Key words: mobility, accessibility, residential dispersion, lone parents, gender, retired couples, seniors, tests of differences of means and proportions, quantile regression, centrographic analysis, randomization tests, socio-spatial exclusion, car dependency.
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L'appropriation de l'espace domestique inuit : enjeux socioculturels à Kangirsujuaq, au Nunavik

Brière, Andréanne 20 April 2018 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’explorer l’habité des Inuit de la communauté de Kangirsujuaq, au Nunavik, Québec. Plus précisément, cette recherche se penche sur la manière dont ces derniers habitent leur espace domestique au travers de leur capacité à s’approprier leur habitation. L’habité des Kangirsujuarmiut laisse apparaître une forte résilience culturelle, où l’habité nomade demeure encore prédominant dans les représentations, et ce, dans un contexte où la culture inuit est confrontée à d’importants éléments culturels exogènes. Cette étude démontre une dynamique importante de la mobilité qui lie l’espace domestique à la communauté, mais aussi au territoire tout en étant dans une situation fortement institutionnalisée. / The objective of this research is to explore how Inuit of the community of Kangirsujuaq, in Nunavik, Quebec occupies their space. More specifically, this research examines how these occupy their domestic space through their ability of appropriation and how Kangirsujuarmiut live in their house, imbued with a strong cultural resilience of the nomad way of life. Also, this research explores how they built their own and specific space in a context where exogenous elements of the Inuit culture are present. This study demonstrates an important dynamic of mobility linking domestic space to the community, but also to the territory while being in a highly institutionalized situation.
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« Chez-soi », après s'être relogé? : le point de vue d'aînés en habitat communautaire / Chez-soi après s'être relogé

Dubé, Roxanne 24 April 2018 (has links)
Ce projet de recherche porte sur la décision de se relocaliser des personnes âgées locataires. Au Québec, il est estimé que le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus triplera d'ici 2056 (MFA, 2012). Il s'agit de la tranche d'âge utilisant le plus de soins à domicile ; 60 % sont locataires (MFA, 2012 ; Turcotte, 2014). Bien que la majorité des aînés désirent vieillir dans leur domicile, un déménagement est parfois souhaitable, voire incontournable. En effet, un état de santé se détériorant au fil des ans peut faire en sorte que les activités quotidiennes deviennent difficiles et ne puissent être menées de manière autonome sans apporter des modifications au logis. Si adapter un logis n'est pas une mince tâche, cela est encore plus compliqué dans un immeuble locatif. En effet, nombreux sont les locataires dont le bail ne permet pas de telles modifications. Déménager est souvent la seule option pour les aînés locataires en perte d'autonomie fonctionnelle. Quels facteurs influencent non seulement la décision de se reloger, mais aussi le choix d'une coopérative d'habitation ou d'un OBNL d'habitation, soit deux options d'habitat communautaire abordable, mais aussi plus marginal au Québec? Comment l'expérience du déménagement est-elle vécue et quels facteurs contribuent à reconstruire le sentiment d'être chez-soi? Autant de questions auxquelles ce mémoire tente de répondre par le biais d'une recension des écrits et d'une enquête qualitative. Les objectifs de la recherche sont ainsi de comprendre cette expérience à travers le temps, en lien avec le parcours résidentiel antérieur et la reconstruction de la relation affective au logis. Deux volets ont été menés parallèlement pour compléter cette recherche. D'une part, une recension systématique des écrits sur le thème du relogement des aînés en perte d'autonomie ; d'autre part, 14 entretiens semi-dirigés auprès de personnes âgées s'étant relocalisées dans un habitat coopératif ou en OBNL. La synthèse des connaissances suggère que quitter un domicile connu est une décision complexe, voire difficile, impliquant plusieurs facteurs, dont le parcours de vie, la famille, les routines quotidiennes et la relation affective au domicile actuel. L'analyse thématique des entretiens, à partir des multiples facteurs identifiés dans la recension scientifique, a permis de cerner les plus invoqués par les aînés rencontrés pour justifier leur choix résidentiel, soit : la création ou le maintien de liens sociaux, le sentiment accru d'indépendance et de contrôle, ainsi que la présence d'entraide et de services au sein de l'immeuble. D'autres dimensions matérielles et économiques sont invoquées, mais indirectement à travers ces dimensions psychologiques ou sociales. Diverses composantes physiques du domicile et du quartier (les vues vers l'extérieur à partir du logement, l'espace de visite, les lieux communs, la gestion et l'administration de l'immeuble) semblent aussi influencer la relation affective au logis et la capacité de reconstruire le sentiment d'être chez soi. Les résultats de cette recherche suggèrent de consolider l'offre de logements communautaires abordables pour les personnes âgées en perte d'autonomie, ceux-ci leur permettant d'avoir accès aux services requis par leur situation, tout en conservant leur indépendance et leurs cercles sociaux.
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Vivre dans un secteur industriel à la fin de l'époque victorienne : pratiques et appartenances de ménages ayant résidé à l'Îlot des Palais (CeEt-30), à Québec, à travers leurs déchets céramiques et les sources archivistiques

Blouin Rondeau, Eli 03 February 2023 (has links)
Le secteur de l'îlot des Palais durant la seconde moitié du dix-neuvième siècle se trouvant à la limite de trois quartiers dans un environnement fortement industriel, nous nous sommes interrogés sur les pratiques des ménages y ayant résidé à ce moment. Il était question de voir si les pratiques de ces derniers correspondaient aux normes des groupes d'appartenance auxquels ces maisonnées ont pu s'identifier. Pour ce faire, plusieurs étapes alliant recherches historiques et étude de la culture matérielle ont été nécessaires. Spécifiquement, ce sont les céramiques découvertes dans des fosses à déchets liées à l'occupation domestique de deux bâtiments qui ont été comparées aux portraits des ménages y ayant résidé. Ces portraits ont été réalisés à partir de documents d'archives et de sources secondaires. À cette fin, l'archéologie sociale, dont l'archéologie des maisonnées, a été mise à contribution. Les études queer appliquées à l'archéologie ont aussi servi de trame de fond. Elles ont encouragé une remise en question de concepts souvent vus comme immuables, par exemple la famille ou les identités, en plus d'encourager une meilleure réflexivité. Ainsi, s'il nous a été possible de déterminer que de nombreux éléments reflètent des pratiques conformes aux prescriptions faites aux classes moyennes victoriennes, des nuances doivent être apportées. En effet, d'autres indices pourraient indiquer des pratiques liées à des appartenances diversifiées ou différenciées de la part de certains ménages ou individus. Nous en concluons que, si la céramique a fourni des indices quant aux pratiques et aux appartenances des maisonnées étudiées, elle n'est pas suffisante à elle seule. Les expériences humaines étant variées et fluides, une multitude de nuances doivent être apportées à nos interprétations. Malgré tout, cette étude a permis d'esquisser un portrait des résidents de ce secteur à une époque pour laquelle la composante industrielle du site avait jusqu'à maintenant préséance. / This study explores the domestic practices of households who, during the latter half of the nineteenth century, lived at the îlot des Palais site, at the intersection of three neighbourhoods in an industrial area of Quebec city. We wanted to examine if their practices complied with the norms of the social groups with which they may have identified. To this effect, the study of the associated material culture and archival documents was necessary. Specifically, we studied the ceramic assemblages found in trash deposits linked to the occupation of three dwellings, combined with information on the occupants. This was obtained through both archival documents and secondary sources. The theme of social archaeology, and specifically household archaeology was useful in the undertaking of this project, and queer archaeology served as a lens through which we questioned ourselves, and examined concepts often regarded as self-evident, such as family. This approach enabled us to better identify our biases and to consider a broader spectrum of possibilities regarding the identities and practices of the studied households. While we identified many elements indicating conformity to Victorian norms and practices of the middle-class, some elements suggest different practices which could have been linked to other groups or identities. The human experience is complex, varied, and fluid, and many nuances must be considered in our interpretations. Nevertheless, we achieved a more nuanced understanding of the daily lives and practices of the people in this area of the city that most archaeologists simply consider an industrial sector.
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Espace et travail urbains : le paysage professionnel de Québec, 1871-1901

Lanouette, Nicolas 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Bénéficiant de la vigueur des activités commerciales, de son rôle de capitale coloniale et de la prospérité des chantiers navals, la ville de Québec connaît une forte croissance économique et démographique dans la première moitié du XIXe siècle. Cependant, au tournant des années 1860, s'amorce une période de crise relative qui durera jusqu'à la fin du siècle, résultat de l'effritement des bases économiques de la ville. Longtemps considéré comme une période de stagnation économique et sociale de la ville, ces trois décennies correspondent plutôt à une phase des bouleversements durables dans les assises matérielles de la vie locale et dans la composition culturelle de la population. La transition profonde que connaît la ville suscite des interrogations sur l'incidence des changements économiques sur le paysage social de Québec. Comment cette transition se répercute-t-elle sur la différenciation socioprofessionnelle des espaces résidentiels? À partir des données géoréférencées des manuscrits des recensements de 1871 et 1901, l'analyse veut vérifier s'il y a des modifications dans la répartition des hommes et femmes en emploi selon les catégories socioprofessionnelles dans le dernier tiers du XIXe siècle. Elle veut aussi faire valoir la contribution des systèmes d'information géographique (SIG) dans l'étude de l'urbanisation de la société canadienne-française.
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De briques et de bois: contribution à l'histoire de l'architecture à Bruxelles :étude archéologique, technique et historique des matériaux de construction, XIII - XVIIIe siècle / From brick and wood: contribution to the history of architecture in Brussels :archaeological, historical and technical study of building materials used in the Brussels landscape, 13th-18th century

Sosnowska, Philippe 03 December 2013 (has links)
Cette enquête archéologique et historique vise à mettre en relief les rapports entre matériaux et immeubles au travers de l’histoire du bâti ancien bruxellois. <p><p>Des trois matériaux qui marquent le bâti bruxellois, deux seront étudiés :le bois et la céramique architecturale. Un troisième volet sera consacré à l’étude des remplois, recyclages et remaniements. Dans le temps imparti à ce travail, compte tenu des impératifs méthodologiques, des contraintes factuelles, il n’était pas possible de traiter de manière approfondie et novatrice des trois types de matériau. La pierre domine symboliquement (mais certainement pas quantitativement) le paysage bruxellois :son emploi caractérise en effet la production architecturale des grands ensembles monumentaux tels que l’Aula Magna, l’hôtel de Ville de Bruxelles ou encore la collégiale Saints-Michel-et-Gudule, pour ne citer que ces exemples. D’une manière générale pour l’ancien duché de Brabant, dans sa partie couvrant l’espace belge actuel, c’est le matériau le mieux étudié dans ses aspects divers (extraction, façonnage des blocs, mise en œuvre…). La pierre sera abordée indirectement, lorsque son emploi a des implications directes dans la mise en œuvre des matériaux étudiés. Une approche de l’ensemble des matériaux lithiques ainsi qu’une réflexion sur certaines mises en œuvre et le développement de futures pistes de recherche seront en outre proposées en conclusion.<p><p>Le choix s’est porté sur le bois et la brique, car leur emploi est, de manière générale, moins bien apprécié et moins connu en région bruxelloise par rapport à la pierre. Il fallait en fonder solidement l’étude. L’objectif est donc de pallier à cette lacune en proposant une lecture nouvelle de l’habitat selon des champs d’investigations spécifiques à l’histoire de la construction. La construction de typochronologies pour les planchers, les revêtements de sol, et la brique a pour but d’apporter aux archéologues des marqueurs chronologiques fiables pour l’interprétation et la construction de l’évolution des structures rencontrées. Mais pas seulement. La mise en place de ces typochronologies va de pair avec l’élaboration d’une réflexion sur l’ensemble des chaînes opératoires de la fabrication ou du façonnage des matériaux. Cette production n’est pas uniquement matérielle mais répond à des critères environnementaux, économiques, techniques et sociétaux. Il s’agit donc de comprendre ou d’ouvrir des pistes de réflexion pour appréhender les mécanismes qui ont permis aux bâtisseurs d’utiliser à Bruxelles une large gamme de matériaux et qui par ce biais a façonné le visage urbain bruxellois. L’apport de cette recherche, bien que se focalisant pour l’essentiel sur Bruxelles, a pour objectif de renouveler l’approche des matériaux de construction en apportant une base de références solides dans leur étude pour Bruxelles mais également pour les autres villes et de dépasser ainsi les méthodes traditionnelles d’histoire des formes pour développer une relation dialectique entre matériau, forme, usage et caractérisation sociale de la ville, de son habitat et de ses populations.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'habitat de la petite noblesse dans la partie nord de l'ancien comté de Hainaut, 15e-18e siècles: architecture, modes de vie et manières d'être / Gentry's settlement in the County of Hainault ,15th-18th centuries: architecture, ways of life, behaviours.

Mathieu, Clémence 13 September 2012 (has links)
Cette étude s’attache à comprendre ce qu’est un habitat seigneurial secondaire en Hainaut à la fin du Moyen Age et aux Temps Modernes. La disparition de la plupart des résidences de la haute noblesse en Hainaut, nous a amenée à nous pencher sur l’étude des habitats de la petite noblesse, dont le manque de reconnaissance, entrainant la démolition ou les transformations irréversibles de ces habitats, rend ces édifices sujets à l’oubli. Ajoutons à cela que, victimes d’une tradition castrale héritée du 19e siècle, archéologues et historiens de l’art ont bien souvent eu leur attention d’abord attirée par les grands châteaux et donc la haute noblesse, laissant de côté toute une tranche de la population noble et de leurs possessions. Notre étude a comme objectif majeur de comprendre comment ces habitats ont fonctionné comme structures de vie, mais aussi comme des architectures à travers lesquelles et par lesquelles les habitants pouvaient exprimer leurs identités. Dans cette optique, après avoir considéré les différents types architecturaux (types de plans, types de corps de logis, types de tours), suivant une typo-chronologie, nous considérons les matériaux utilisés et la distribution intérieure de ces édifices. <p>Ce sont ensuite les entourages de l’habitat en tant qu’espace construit, leur situation dans le paysage, et par rapport au relief, à l’hydrographie, aux villages, aux terres de cultures, et aux réseaux de communication, qui occupent une grande partie de l’étude. Les liens avec leurs habitants, ces membres de la « petite noblesse » sont ensuite considérés. Leurs fonctions, leurs origines et leurs zones de déplacements sont abordés, afin de mieux percevoir le rôle et la détermination de ce groupe social, qui s’avère être en rupture avec la haute noblesse. L’opposition traditionnelle entre villes et campagnes est dépassée, de même que la question des maisons principales et secondaires, au profit d’une approche plus fluide, favorisant une interaction entre villes et campagnes, et considérant les mouvements de population émergeant de l’un ou l’autre milieu. <p>La partie interprétative suit ensuite, permettant d’aboutir à une caractérisation de ce type d’habitat. Le but est notamment de mettre en lumière la relation entre les aspects défensifs et résidentiels des édifices. Pour ce faire, les éléments de défense active et passive sont examinés, ainsi que le degré d’efficacité de ces structures. <p>La suite de cette partie a pour but de replacer les habitats de la petite noblesse dans le contexte des types architecturaux des campagnes, de la haute noblesse et des villes du Hainaut et des anciens Pays-Bas, afin de mieux dégager les liens ou les ruptures entre les différents groupes sociaux et architecturaux. Les rapports avec les habitats ruraux sont établis en ce qui concerne les diverses composantes que sont les douves, les pont-levis, les orifices de tir, les espaces verts et les aménagements hydrographiques d’agrément, la basse-cour, les tours, les typologies des plans et de maisons, les matériaux et leur qualité de mise en œuvre, les intérieurs, les ouvertures et les styles, les armoiries et les millésimes. La catégorie intermédiaire que sont les habitats des élites rurales, est également abordée, puisqu’elle développe des types architecturaux ambigus et se rapprochant davantage des habitats de la petite noblesse que des autres ruraux. Cette catégorie est examinée d’un point de vue architectural et social./This research is aiming at understanding what is a gentry’s settlement in the County of Hainault at the end of the Middle Ages and during the Modern Times. The disappearance of most of the castles of the high nobility in Hainault, led us to study the gentry’s settlement. The lack of recognition of this kind of building is often leading to their destruction and irreversible transformations. There is also the fact that the archaeologists and art historians often inherited from the 19th century tradition, whose attention was mostly attracted by the main castles and the high nobility, forgetting by the same occasion a side of the nobility –the gentry- and his settlement.<p>The main objective of this research is to understand how these settlements were linked with their inhabitants, expressing their identities, ways of living and behaviours. In this framework, we first analyse the architectural typologies (plans, residential buildings, towers) in connection with the chronology, the materials, and the inner organisation of these buildings.<p>Afterwards, we consider the surroundings of the buildings, the location in the landscape, the relief, hydrography, the village, the lands, the communication net. The lesser nobility is also studied, through its functions, origins, movement areas, in order to have a better understanding of the role and definition of this social group which is distinctly separated from the high nobility. The traditional opposition between cities and countryside, and between the main and secondary housing, is overstepped, in order to reach a more flexible approach. We therefore consider the topic through an interaction between cities and countryside, and their inhabitants.<p>The rest of the research is dedicated to the interpretations, in order to draw the characterists of the gentry’s settlement. First, the relationships between the defensive and residential aspects are considered. The active and passive defensive elements are studied, as well as the efficiency of these structures.<p>Secondly, we replace the gentry’s settlement in the context of the other architectural types of the countryside, high nobility and cities of the county of Hainaut and the Southern Low Countries, in order to have a better understanding of the links and breaks between the different social and architectural groups. The link with the rural settlement is established concerning the following elements :drawbridges, moats, arrow slits, green spaces and water structures, farms, towers, plans and houses typologies, materials and their quality, interiors, openings and styles, coats of arms. The intermediate category of the settlement of the rural elites is also considered, as the architectural types are close to the gentry’s settlement. This category is examined on an architectural and social point of view.<p>The link with the settlement of the cities and the high nobility is also studied, allowing to see a lack of link between the different categories at least until the end of the 17th century. <p>In the last chapters, the gentry’s settlement of Hainault is replaced in the context of the Southern Low Countries, through a comparative approach. We also consider the link with this kind of settlement and the tradition and the modernity, as well as the link with the social status of their inhabitants and builders.<p>The conclusion is the occasion to remind all the characteristics of the gentry’s settlement in Hainault, and the evolution of the architectural types through the centuries. Some comparisons with the same kind of settlement in surroundings countries are also established, opening new research perspectives. In the epilogue, we consider the buildings on a conservation, restoration and preservation point of view. The state of the art of the legislative situation is given, and prescriptions for a better future conservation are drawn, in order to avoid a disappearance of the architectural information, together with an important part of the history.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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