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Le "Permo-Trias" du flanc sud du Haut Atlas de Marrakech : étude sédimentologique, cartographique et paléogéographique

El Arabi, Hassane 20 July 1988 (has links) (PDF)
Le 'Permo-Trias' du flanc sud du Haut Atlas de Marrakech peut être subdivisé en quatre formations, de bas en haut : La formation E1 : Conglomératique à paléosols correspondant à une sédimentation de type piedmont alimentée par un système de chenaux on tresses. La formation E2 : Silteuse à gréso-silteuse marquant une évolution vers le milieu supratidal, elle se réduit localement sur les paléohorsts et en direction du SW. La formation E3 : Gréseuse, de milieu fluviatile évoluant vers un milieu deltaïque, voire littoral. La formation E4 : Silto-argileuse de milieu supratidal, cachetée par les coulées basaltiques qui marquent la fin de la série ''permo-triasique'. Des corrélations ont été établies, d'une part entre les différents bassins du flanc sud et d'autre part avec la série classique du flanc nord de la chaîne, L'alimentation de la formation inférieure (E1) est essentiellement méridionale (Anti-Atlas) et accessoirement septentrionale (Massif Ancien du haut Atlas). Puis avec la formation IE3, s'ajoute une direction ENE-WSW due à un courant longitudinai guidé par la structure du bassin. Les encroûtements carbonatés sont nombreux : La disposition de ce bassin du flanc sud eln un couloir étroit entraîne un important conflnement et favorise le piégeage de nappes aquifères magnésiennes.. Les encroutements calcitiques se développent à la faveur de nappes de versants sur la bordure du bassin. La géochimIe confirme le caractère confiné de ce bassin. La paléogéographie a été précisée : Au Trias, le Haut Atlas n'apparait plus comme un fossé subsident mais comme un horst bordé au nord et au sud par deux hémi-grabens communiquant difficilement entre eux par des couloirs transverses. Ce dispositif résulte d'un régime tectonique en extension,guidé par des structures héritées.
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Genèse d'un pluton composite tardi-hercynien. Le Massif du Tichka, Haut Atlas occidental (Maroc)

Gasquet, Dominique 21 June 1991 (has links) (PDF)
Le Massif composite du Tichka a été étudié dans le but de préciser les mécanismes de sa formation, pour les raisons suivantes : il offre une coupe verticale de 2500m avec une qualité exceptionnelle d'affleurements qui permet de faire des observations et des échantillonnages en continu ; il montre une gamme de composition allant des gabbros aux leucogranites avec des relations spectaculaires entre les diorites et les granitoïdes contemporains. Les études de terrain, pétrographiques, minéralogiques, géochimiques, isotopiques (Sr et Nd) ont été utilisées pour mieux cerner sa genèse. De plus, l'étude des structures magmatiques et des propriétés rhéologiques des magmas a permis de mieux comprendre le mode d'ascension et de mise place du pluton. Le modèle génétique ainsi proposé peut être appliqué à d'autres associations plutoniques comparables, d'âges et d'environnements géotectoniques variés. Le Massif du Tichka s'est mis en place il y a 291 ± 5 Ma (isochrone Rb-Sr sur roches totales) dans des séries cambriennes au Nord de l'accident du Tizi n'Test (N70), branche de la faille Sud-Atlasique. La profondeur de cette mise en place a été estimée, par barométrie sur les amphiboles des plutonites, à 7 km environ, en accord (1) avec les estimations des épaisseurs de la pile sédimentaire encaissante et (2) avec les conditions thermobarométriques de développement des minéraux, par métamorphisme de contact, à proximité immédiate du pluton. Sur l'ensemble du massif, cinq groupes de roches ont été identifiés sur la base de critères de terrain, pétrographiques et géochimiques : gabbros, diorites (subdivisées en méladiorites, diorites communes et diorites hétérogènes), granodiorites-tonalites, monzogranites, leucogranites (subdivisés en leucogranites à biotite ± amphibole et leucogranites à deux micas). Toutes ces roches, mis à part les leucogranites à deux micas plus jeunes, sont contemporaines. L'étude des structures acquises' à l'état magmatique montre que: (1) le complexe est constitué de trois intrusions composites, à géométrie bien définie, sub - contemporaines, limitées au Sud par des écrans d'encaissant méta-volcanosédimentaire, et d'une intrusion de leucogranites à deux micas, localisée dans le Nord-Est, légèrement plus tardive et à géométrie mal définie; (2) la source magmatique a migré au cours du temps du Sud-Ouest vers le Nord-Est; (3) le mouvement de la composante décrochante dextre de l'accident du Tizi n'Test était -relativement faible par rapport à la composante inverse au moment de la mise en place; (4) les parties internes du massif montaient plus vite que, les parties externes lors de l'ascension des intrusions; (5) l'intrusion de leucogranites à deux micas, la plus récente, est constituée de petits corps diapiriques rassemblés autour du diapir kilométrique du Tasghimout; elle s'est mise en place alors que les autres intrusions étaient déjà cristallisées mais pas entièrement refroidies. Les études pétrographiques, minéralogiques, géochimiques, isotopiques (Sr et Nd) ont permis de proposer le type de genèse suivant: deux magmas basiques issus du manteau sous-continental par des taux de fusion différents, se mettent en place successivement en base de croûte. Le premier cristallise rapidement en évoluant peu et pratiquement sans contamination; il donnera le groupe des gabbros. Le second est soumis à un processus complexe qui allie cristallisation fractionnée et contamination (AFC) par la croûte. Il formera le groupe des diorites. La montée de ces magmas et de l'anomalie thermique qui les accompagne induit la fusion de la base de la croûte de nature hétérogène et litée. Cette croûte a été injectée de magmas basiques à intermédiaires peu de temps avant sa fusion. Son anatexie génère des magmas de composition granodioritique et monzogranitique. Le magma monzogranitique évolue par cristallisation fractionnée jusqu'à des leucogranites à biotite ± amphibole. Les magmas dioritique et granodioritique sont rassemblés à la profondeur de 15 à 20 km dans une chambre magmatique où une stratification est obtenue par convection et instabilité gravitaire et où des échanges entre les magmas, qui commencent à cristalliser, ont probablement eu lieu mais de façon limitée. Les leucogranites à deux micas qui forment l'essentiel de l'intrusion Nord-Est sont des granites de type S formés par anatexie de la croûte supérieure. Ils se mettent en place tardivement alors que le bâti avait un comportement cassant. La fin de l'activité magmatique est marquée par une activité hydrothermale localisée et par la mise en place de filons doléritiques. Le Massif du Tichka est de type calédonien post collision; les roches basiques qui le composent ont des caractères de basaltes intraplaques continentales plus précisément transitionnels et les granitoïdes ont des traits de granites post-collision. L'association du Tichka est de, type cafémique métalumineuse, transitionnelle à tendance suba1caline sodique. Les leucogranites à deux micas appartiennent au domaine alumino-potassique. Les calculs des densités et des viscosités des magmas montrent que (1) leur montée a pu se faire sous forme diapirique, (2) le magma dioritique a une viscosité plus faible (104 poises) que le magma granodioritique (106 poises) et (3) les viscosités peuvent s'inverser au cours de la cristallisation vers des températures de 850°C. L'évolution des viscosités au cours du refroidissement et l'inversion de leur courbe, permettent d'expliquer toutes les figures observées aux interfaces entre les diorites et les granodiorites synchrones. L'accident du Tizi n'Test (de direction N70) et, dans une moindre mesure, la zone faillée ouest-atlasique (subméridienne), à proximité desquels le Massif du Tichka s'est mis en place, ont joué un rôle important dans la genèse du pluton. Le premier a permis, en effet, par décompression adiabatique et introduction d'eau, la fusion du manteau et a facilité la montée des magmas basiques. Cette genèse est intracontinentale dans un bloc émergé (ou presque) depuis le Tournaisien ; elle se déroulerait dans cette période charnière entre la collision (épaississement) continentale carbonifère et la distension permienne. Par son histoire complexe impliquant des intrusions emboîtées multiples, des sources magmatiques nombreuses, des processus de genèse variés, le Massif du Tichka présente des affinités avec d'autres massifs hercyniens au Maroc ou ailleurs dans la chaîne varisque ouest européenne.
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Géologie, géochimie et géochronologie du gisement aurifère de Tamlalt-Menhouhou (Haut-Atlas oriental)

Pelleter, Ewan 23 May 2007 (has links) (PDF)
En raison de sa localisation particulière en bordure du craton Ouest Africain, le Maroc révèle une histoire géodynamique complexe qui commence au Paléoprotérozoïque et qui se poursuit jusqu'aux derniers évènements alpins. Ce polyphasage se traduit notamment par la formation de minéralisations télescopées dans le temps et dans l'espace. Le gisement aurifère de Tamlalt-Menhouhou se situe sur la bordure sud de la boutonnière paléozoïque de Tamlalt (Haut-Atlas oriental), jouxtant la limite entre la chaîne intra-cratonique atlasique du Haut- Atlas et la chaîne panafricaine de l'Anti-Atlas. Les minéralisations sont encaissées dans des formations volcano-sédimentaires de l'Ediacarien (âge U/Pb : 569 ± 8 Ma) probablement mise en place dans un contexte d'arrière-arc. Les roches felsiques néoprotérozoïques ont révélé le caractère fertile de la croûte néoprotérozoïque supérieure avec la présence d'une minéralisation barytique et d'une minéralisation ferrifère de type "Banded Iron Formations". Le secteur aurifère de Tamlalt-Menhouhou est recoupé par de nombreux décrochevauchements compatibles avec une tectonique cisaillante dextre. Deux minéralisations aurifères ont pu être identifiées : (i) une minéralisation aurifère primaire de type "Iron Oxide Copper Gold deposit" (IOCG) associée à un altération sodique (± calcique) caractérisée par un enrichissement en Au, Cu, Fe, Co, Ni, Mo, As, Sb, ± Bi, et (ii) une minéralisation aurifère secondaire de type "Shear zone related gold deposit" associée aux altérations argilleuses et phylliteuses localisées le long des décro-chevauchements. L'étude détaillée à la microsonde ionique effectuée sur les zircons hydrothermaux génétiquement associés au phénomène d'albitisation permet d'obtenir un âge Ordovicien supérieur de 449 ± 8 Ma pour la minéralisation aurifère primaire, ce qui constitue une première au Maroc. Cet âge est confirmé par la datation 40Ar/39Ar sur deux mono-grains de muscovites soulignant le potentiel des zircons à enregistrer des évènements hydrothermaux, et leur intérêt en métallogénie. La minéralisation aurifère secondaire est datée à 293 ± 7 Ma (Stéphano-autunien) par géochronologie 40Ar/39Ar sur des phengites associées à l'altération argilleuse et phylliteuse et aux veines de quartz aurifères. Cet âge est en accord avec celui proposé pour la phase cisaillante dextre tardi-varisque, et souligne l'importance de cette orogenèse pour la remobilisation de pré-concentrations métallifères.
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POTENTIALITÉS, DYNAMIQUE ET GESTION D'UNE FORMATION ARBORÉE À GENÉVRIER THURIFÈRE (JUNIPERUS THURIFERA L.) DES ATLAS MAROCAINS:<br />le cas de la vallée de l'Azzaden

Montès, Nicolas 28 September 1999 (has links) (PDF)
Dans la plupart des pays du Tiers-monde, et plus encore dans les zones montagneuses,<br />l'Homme puise directement dans son environnement naturel les ressources nécessaires à sa survie.<br />Ainsi, bien que rarement autarciques, les villages de la Haute montagne marocaine n'en sont pas<br />moins tributaires de ce que leur offre le milieu, et plus précisément la forêt, que ce soit pour<br />alimenter ou soigner le bétail, pour bâtir les maisons et les bergeries, ou encore pour se chauffer et<br />faire la cuisine. Mais cette très forte dépendance vis à vis de l'arbre, à laquelle s'ajoute une forte<br />croissance démographique, a un prix, comme en témoigne l'intense dégradation des écosystèmes<br />forestiers.<br />A travers l'étude du peuplement à genévriers thurifères de la vallée de l'Azzaden (Haut Atlas,<br />Maroc), nous nous sommes donc attachés (1) à préciser les potentialités et les ressources de cet<br />écosystème méditerranéen de haute montagne: réserve ligneuse et productivité (développement<br />d'une méthodologie originale non destructive d'estimation de la phytomasse), cycle du carbone et<br />des éléments minéraux; (2) à déterminer le rôle du facteur anthropique dans les processus de<br />dégradation des sols et de la végétation (modélisation de l'évolution régressive du peuplement), et<br />dans les difficultés de régénération naturelle du Genévrier thurifère.<br />Au-delà de la portée locale d'une recherche ciblée sur une espèce menacée de disparition à court<br />terme, et des implications écologiques, économiques et sociales de la déforestation d'une petite<br />vallée du Haut Atlas, cette étude relève d'une problématique plus générale. La vallée de l'Azzaden<br />peut, en effet, être considérée comme un modèle de fonctionnement d'un écosystème méditerranéen<br />perturbé par l'action anthropique, les données obtenues renseignant plus généralement sur les<br />problèmes globaux de la steppisation, du surpâturage, de l'épuisement des ressources énergétiques,<br />de l'érosion des sols et des variations du stock carboné des milieux semi-arides.
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Les relations entre diapirisme et sédimentation : exemple du Jurassique moyen de la région d'Imilchil, Haut-Atlas central, Maroc / Relationships between diapirism and sedimentation : Middle Jurassic of the Imilchil area, Central High-Atlas, Morocco

Joussiaume, Rémi 09 September 2016 (has links)
Le Haut-Atlas central est un bassin salifère structuré autour d’étroites rides diapiriques (i.e. salt walls) orientées ENE-OSO qui bordent de larges mini-bassins. L’impact de la compression cénozoïque étant relativement limitée, les structures diapiriques y sont particulièrement bien préservées. L’objectif de la thèse est d’analyser les relations entre la sédimentation et la croissance des rides diapiriques dans le cadre imposé par l’évolution du système sédimentaire, durant le Jurassique inférieur et moyen, dans la région d’Imilchil, au cœur du haut-Atlas central. Le Lias-Dogger enregistre le comblement du bassin atlasique à travers six séquences de transgression-régression de troisième ordre. Cette grande tendance régressive se manifeste par la succession de trois systèmes de dépôts. Un système carbonaté, du Toarcien au Bajocien supérieur, dont l’éventail de faciès oscille entre la rampe moyenne et la rampe externe distale. Au Bajocien supérieur l’apport de sédiments terrigènes dans le bassin provoque la disparition du système carbonaté qui est recouvert par une épaisse série sédimentaire mixte peu profonde. Ce système mixte perdure jusqu’au Bathonien inférieur puis il est progressivement remplacé par un système fluviatile silico-clastique. Les relations entre les mouvements diapiriques et la sédimentation peuvent être mises en évidence par une modification de la géométrie des dépôts, par des variations de faciès aux abords des diapirs, et/ou par des événements sédimentaires particuliers (surfaces d’érosion, brèches, niveau condensé). L’analyse de ces interactions en fonction des séquences de transgression-régression permet de définir une chronologie de l’activité diapirique. Elle est continue pendant le Jurassique inférieur et moyen mais connait une évolution polyphasée comprenant deux périodes d’activité majeure, du Toarcien à l’Aalénien terminal et du Bajocien supérieur jusqu’à ce que les diapirs soient scellés au Bathonien supérieur-Callovien inférieur. Ces deux périodes encadrent un épisode de plus faible intensité pendant la progradation et le développement de la rampe carbonatée bajocienne. Les interactions entre diapirisme et sédimentation sont synthétisées dans un modèle empirique à travers quatre types de prismes de dépôts, définis selon des critères géométriques et sédimentologiques, et qui rendent compte de la configuration du système sédimentaire, ainsi que de la position du diapir et de sa couverture au moment du dépôt : A plus grande échelle l’influence du développement des mini-bassins sur la sédimentation s’exprime par une distribution préférentielle des faciès sédimentaire dans les systèmes de dépôt carbonaté et mixte. Les faciès proximaux, et en particulier les faciès granulaires de haute énergie, se regroupent autour des rides diapiriques tandis que les faciès distaux de basse énergie se concentrent dans l’axe des mini-bassins. / The High-Atlas salt basin is formed by a set of ENE-WSW-trending and 15-to-80-kilometers-long narrow diapiric ridges (i.e. salt walls) bounding large mini-basins mildly deformed during Cenozoic shortening. The aim of this thesis is to analyze the relationships between sedimentation and diapiric growth during the Lower and Middle Jurassic in the Imilchil region (Central High-Atlas). In this area, the Lias and Dogger series form a large regressive trend composed by six third-order transgression-regression (T/R) sequences and characterized by the succession of three sedimentary systems. A carbonate system develop from Toarcian to Upper Bajocian, with a facies range from middle ramp to distal outer ramp. From Upper Bajocian, a terrigenous supply in the basin causes the end of the carbonate system and leads to the deposition of a thick shallow mixed unit. From Lower Bathonian, this mixed sedimentary system is gradually replaced by an alluvial silici-clastic system. Relationships between diapiric movements and sedimentation are interpreted from depositional geometries, facies variations in the vicinity of diapirs and/or particular sedimentary events (erosional surfaces, breccia, condensed levels). The analysis of these interactions, based on T/R sequences, enables to define a chronology of the diapiric activity in the Imilchil area. The activity is continuous during the Lower and Middle Jurassic but shows a non-linear development with two phases of high-intensity, one from Toarcian to Uppermost Aalenian, and one from Upper Bajocian. These two phases surround a period of low-intensity during the progradation and the development of the bajocian carbonate ramp system. Interactions between diapirism and sedimentation are summarized in an empirical model consisting of four types of depositional prisms defined by geometrical and sedimentological criteria. On a larger scale, the impact of the mini-basin on the sedimentation is characterized by a specific facies distribution in the carbonate and mixed depositional system. The high-energy granular facies are concentrated around the diapiric structures and the distal low-energy facies are deposited in the axis of the mini-basins.
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Evolution phanérozoïque du Craton Ouest Africain et de ses bordures Nord et Ouest / Phanerozoic evolution of the West African Craton and its northern and western boundaries

Leprêtre, Rémi 08 April 2015 (has links)
La dynamique des cratons reste, encore actuellement, énigmatique dans la mesure où ceux-ci sont souvent considérés comme des domaines stables à l’échelle des temps géologiques. Dans ce travail, nous avons reconstitué l’évolution d’un des plus grands cratons, le Craton Ouest Africain. Nous nous sommes également penchés sur l’étude de ses bordures nord et ouest (Anti-Atlas et marge atlantique respectivement). Cette étude utilise les méthodes de thermochronologie basse-température (traces de fission et (U-Th-Sm)/He sur apatite) ainsi que la géologie structurale. Le choix de ce craton est justifié par les multiples contextes géologiques dont témoignent ses bordures au cours du Phanérozoïque (plateforme, avant-pays distal, marge passive). Ces contextes variés au cours du temps en font donc une cible idéale pour évaluer l’influence des diverses forces susceptibles d’affecter le craton.Tout d’abord, suite à une subsidence importante au cours du Paléozoïque, le craton enregistre un refroidissement important entre le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur, postérieurement à l’ouverture de l’Atlantique Central. Cet événement n’est pas directement lié aux seuls processus affectant les marges passives puisque non seulement la marge est affectée, mais aussi l’intérieur du craton (jusque 800 km à l’intérieur des terres) et le domaine mobile non-cratonique au Nord. Ce refroidissement traduit une phase d’exhumation kilométrique qui permet alors le dépôt d’une épaisse séquence détritique sur la plateforme saharienne. L’hypothèse d’un raccourcissement comme explication n’est pas valide et l’hypothèse d’une anomalie thermique mantellique à cette époque rend mieux compte de cet événement d’érosion majeur. L’hypothèse thermique possède un autre avantage : celui de rendre compte du réchauffement qui suivit à l’Apto-Albien et au début du Crétacé supérieur, à la fois par le craton mais aussi par ses bordures, par le biais de la subsidence thermique.Deuxièmement, à partir du Crétacé supérieur, la tendance générale est au refroidissement dans toute la région étudiée, synchrone avec l’initiation de la convergence Afrique/Europe. La chaîne du Haut Atlas au Maroc représente à ce moment un témoin privilégié des déformations se produisant pendant le Cénozoïque. Nous avons déterminé un calendrier tectonique précis dans l’avant-pays méridional de la chaîne, afin d’avoir un point de comparaison avec l’enregistrement cratonique. Ainsi, une première phase tectonique se déroule à l’Eocène supérieur. Celle-ci fait écho à un événement de déformation de plus grande échelle qui affecte toute le craton, résultant sans doute d’une réorganisation de grande ampleur dans la dynamique de la convergence. La phase récente Plio-Quaternaire est bien décrite à l’échelle de l’Afrique du Nord dans la chaîne Atlasique, mais pourrait s’avérer trop récente pour pouvoir être décelée par nos thermochronomètres à l’intérieur du domaine cratonique. Enfin, une phase de soulèvement spécifique au domaine atlasique marocain est enregistrée pendant le Miocène inférieur-moyen et met en place des nappes dans la chaîne. Les thermochronomètres basse-température ne la détectent pas à l’intérieur du craton, et elle pourrait donc être géographiquement restreinte au domaine atlasique.Ce travail a démontré que l’absence de sédiments au cours du Méso-Cénozoïque, qui en première approche font de ce craton une zone dite « stable », occulte une réalité géologique autre, faite de la succession de plusieurs phases épeirogéniques. Une évaluation des processus à l’œuvre permet de proposer que les phénomènes mantelliques ainsi que les transferts de contraintes sont des acteurs majeurs à l’origine de ces mouvements. Néanmoins, la juste contribution de chacun de ces processus nécessite encore un travail approfondi. / The dynamic evolution of cratonic domains remains enigmatic as they are usually considered as stable through geological times. In this work, we unraveled the evolution of one of the largest cratonic area, the West African Craton (WAC), and its north and west boundaries (Anti-Atlas and Atlantic passive margin, respectively), through low-temperature thermochronology (apatite fission-track and (U-Th)/He thermochronology) and structural geology. The WAC was studied since its boundaries witnessed many different geological settings (platform, distal foreland, passive margin) during the Phanerozoic, making it a good candidate to evaluate the various driving forces acting on the craton.First, after a continuous Paleozoic subsidence, the craton records the most important cooling event between Late Jurassic and Early Cretaceous, postdating the onset of the Central Atlantic Ocean spreading. This event is unrelated to the sole passive margin in itself and affected both the craton (up to 800 km inland) and the mobile boundary in the north (Anti-Atlas and High Atlas). It represents kilometer-scale erosion that led to the deposition of thick detrital formations, the red beds, across the whole Saharan platform. This event is not characterized by shortening and is better explained through a mantle-related thermal anomaly during this exhumation. The thermal hypothesis explains the subsequent thermal subsidence undergone by the craton and its north boundary during the Aptian-Albian and the early stages of the Late Cretaceous.Second, from Late Cretaceous onward, dominant cooling trend has imprinted the thermal histories of the studied region, coevally with the onset of the Africa/Europe convergence.The High Atlas belt in Morocco is an accurate witness of the deformations occurring during Cenozoic times. We determined the precise tectonic schedule in the southern foreland of the belt and compared this evolution with the cratonic one. We show that the first Eocene tectonic event echoes to a major craton-scale deformation and results probably from a significant geodynamic change in the convergence zone. The Pliocene-Quaternary phase, well known at the North African scale, is only recorded in the Atlas belt, but might be too recent to have significantly imprinted the thermochronological record inside the craton. Finally, another uplift specific to the Moroccan Atlas Belt during Early to Middle Miocene led to the emplacement of tectonic nappes. This event is not recorded by LTT on the craton and may be restricted to its mobile boundary.This work demonstrates that, despite the lack of Mesozoic-Cenozoic sediment record that may advocate for a stable geological history, the West African Craton suffered significant epeirogenies during this period. Deep seated processes as well as stress transmission prove to be good candidates to account for these cratonic motions, although further work is needed to unravel the exact contribution of these various processes.
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Le Volcanisme permien et fini-triasique dans le Haut-Atlas de Marrakech (Maroc) : approche pétrologique et géodynamique

Pachtere, Philippe De 14 June 1983 (has links) (PDF)
L'étude de nombreuses coupes, complétée par une étude des caractères pétrologiques, minéralogiques et géochimiques a permis: de mettre en évidence un volcanisme permien d'affinité tholéiitique ; de préciser les caractères géodynamiques du volcanisme fini-triasique; d'envisager leur évolution dans le cadre général de l'ouverture de l'Atlantique . Le Volcanisme permien: Situé à la base de la série permienne continentale, ce volcanisme affleure de manière très locale à Annrar (Vallée de l'Ourika) et à Aguergour (Amizmizi). Il correspond à un empilement de 2 à 5 coulées peu épaisses (5 à 10 m chacune). Ce volcanisme d'affinité tholéiitique (continental), est marqué localement par un caractère hyperpotassique que masque parfois une spilitisation (paragenèse albite - chlorite - carbonates). Si la spilitisation, n'affectant que le sommet de certaines coulées, semble correspondre à une transformation hydrothermale au moment de l'épanchement, le caractère hyperpotassique affectant l'ensemble de certaines coulées, pourrait avoir une origine précoce par contamination du socle sous-jacent (Précambrien et Paléozoïque). Le Volcanisme Fini-Triasique: Situé au sommet de la série gréseuse triasique, ce volcanisme affleure de manière continue sur tout le' secteur considéré et s'intègre au sein d'un vaste trapp signant un épisode important, l'ouverture de l'Atlantique. Des observations de terrain complétées par une étude minéralogique (composition des pyroxènes) et géochimique (traces) ont montré que ce volcanisme est caractérisé par quatre formations (100 à 200 m) (Formations Inférieure, Intermédiaire, Supérieure et Récurrente). Celles-ci renferment chacune plusieurs coulées (parfois prismées) et sont séparées par des horizons sédimentaires. Une phase hydrothermale (silicieuse) est contemporaine de la mise en place de chaque épanchement où une zonalité de faciès (depuis des microdolérites porphyriques jusqu'à des dolérites intersertales microgrenues), a pu être mise en évidence. Des centres d'émission (Col du Tizi Ouzla), s'alignent selon une direction N 1100 et témoignent ainsi du rejeu d'an- ciens accidents tardi-hercyniens lors de la tectonique distensive triasique. A proximité des centres éruptifs, des formations transformées, correspondent à des lessivages à caractère deutérique de certains sommets de coulées (préhnite-calcite-silice) et ainsi qu'au piégeage du fluide hydrothermal au sein d'épanchements se succédant très rapidement dans le temps . La nature tholéiitique de ce volcanisme montre une évolution depuis des tholéiites continentales (Formation Inférieure), jusqu'à des tholéiites à caractère légèrement plus océanique (Formations Supérieure et Récurrente). Il proviendrait d'un processus normal de fusion partielle du manteau supérieur montrant une évolution en relation avec l'ouverture océanique. Le volcanisme permien et fini-triasique du Haut-Atlas occidental, présente un modèle géodynamique cohérent avec ceux évoqués actuellement dans le cas d'une zone de rift . Le volcanisme permien serait le témoin d'un stade de pré-rifting ; Le volcanisme fini-triasique serait contemporain du rifting.
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Sédimentologie et paléogéographie du Permo-Trias du Haut Atlas central (Maroc)

Elyoussi, Mohammed 08 October 1986 (has links) (PDF)
La série permotriasique du Haut-Atlas Central (Maroc) est étudiée sous divers aspects: L'étude stratigraphique, sédimentologique et paléontologique a permis de diviser cette série en six formations: F1 et F2 attribuées au Permien par analogie latérale. de faciès, de type torrentiel de comblement de bassins locaux; F3 d'âge difficile à préciser, la sédimentation est toujours continentale, mais de glacis, à croûtes et sols carbonatés; F4, F5 (elle-même subdivisée en trois membres F5a, F5b, F5c) et F6 d'age trias supérieur: l'étude paléontologique de plusieurs gîtes fossilifères (Lamellibranches, pollens, gymnospermes, traces de pas de vertébrés) précisent l'âge Carnien supérieur (= Tuvalien) du membre F5a. Le dépôt est marin littoral. Une tectonique synsédimentaire distensive, héritée de la tectonique hercynienne est mise en évidence. L'analyse des paléocourants, la typologie des zircons et l'étude pétrographique, ont permis de situer l'origine des sédiments dans un secteur localisé au Sud, Sud-Est et à l'Est du bassin étudié, plus précisément dans l'Anti-Atlas.
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Minéralisations à Au-Mo-Cu de la bordure orientale du massif du Tichka dans leur cadre géologique (Haut-Atlas occidental, Maroc)

Jouhari, Abdellatif 29 May 1989 (has links) (PDF)
Le massif du Tichka représente un des plutons "granitiques" hercynien du Maroc. Il est situé dans le Haut-Atlas occidental à environ 100 km au SW de Marrakech. Cette étude a montré que la partie orientale ainsi que les apophyses qui émanent de celle-ci sont caractérisées par la présence de cinq groupes pétrographiques (diorites. diorites quartziques, granodiorites. monzogranite et granitoïdes) tandis que son encaissant est fait d'une série volcano-sédirnentaire d'âge paléozoïque(Cambrien inférieur). L'ensemble a été structuré et métamorphisé lors de l'orogenèse hercynienne. L'origine du pluton reste l'objet de plusieur hypothèses(origine purement crustale ou origine double à la fois crustale et rnantéllique). Bien que limitée à la prise en considération des termes acides (qui affleurent dans la partie orientale) les argurnents géochimiques apportés dans la présente étude (éléments traces) plaident davantage pour la second hypothèse. On a montré aussi que le volcanisme du Cambrien inférieur est de nature calco-alcaline. Concernant les minéralisations,l' accent a été porté plus particulièrement sur les indices à molybdène (secteur d'!kissane), à cuivre (secteur du Tizi n'Israquen) et surtout à or (secteur d'Oukilal). Outre la description minéralogique détallée de ces indices (avec notamment la description d'un nouveau sulfure d'or, bismuth et plomb) à Oukilal, cette étude a permis de poser le problème de la genèse des minerais. Deux phases successives ont été reconues dans la mise en place de la minéralisation à molybdène. Une première phase (riche en molybdénite) à gangue quartzo-feldspathique, une seconde (moins riche) à gangue uniquement quartzeuse. Pour le cuivre,on a pu mettre en évidence l'existence d'une zonation verticale à l'intérieur des filons. Elle peut correspondre à des modifications physico-chimiques du fluide ascendant. Concernant l'or, trois stades de minéralisation ont été reconnus: le premier à mispickel (peu aurifère) surtout, le second à pyrrhotite (peu aurifère) plus pyrite, le troisième à paragenèse beaucoup plus complexe incluant notamment les élémenlts Cu, Pb, Zn, Bi, Te et Au. Ce troisième stade correspond à une fissuration tardive liée à la tectonique hercynienne. C'est lui qui a donné lieu à la cristallisation du sulfure d'or, bismuth, plomb signalé précédemment.
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L'art rupestre de la phase des cavaliers au Maroc : les sites de Foum Chenna (Vallée du Draa) et du Jebel Rat (Haut Atlas) : Analyse iconographique, thématique et proposition de chronologie / The Rock Art of the Phase of the Horsemen in Morocco : Foum Chenna (Draa Valley) and Jebel Rat (High Atlas) sites : Iconography, Themes and Chronology

Bravin, Alessandra 19 December 2014 (has links)
La première partie présente les caractères généraux de la phase dite « libyco-berbère » dans la littérature. La lecture minutieuse de la bibliographie y est suivie de l'analyse de la notion de « libyco-berbère », d'où il ressort que celle-ci ne permet pas de définir adéquatement la phase en question et qu'il est donc nécessaire de la remplacer par une nouvelle dénomination : la « phase des cavaliers ». Ses traits distinctifs sont passés en revue : introduction du cheval au Maroc, iconographie, style et en replaçant la problématique dans le contexte du Maroc du Ier millénaire av. J.-C. La deuxième partie a pour objet le plateau du Tizi 'n Tirghiyst, examiné sur la base des publications ainsi que de prospections sur le terrain. Cette approche permet de souligner sa complexité et son hétérogénéité, qui inclut la phase des cavaliers et des phases plus anciennes. La méthodologie utilisée comprend l'analyse des éléments iconographiques : le cheval et le harnachement, le cavalier et ses armes, les thèmes. La troisième partie est consacrée à l'examen de Foum Chenna. L'homogénéité du site est flagrante, en dépit de l'existence d'une phase plus ancienne sous-jacente à celle des cavaliers. L'étude minutieuse de ses éléments constitutifs conduit à l'identification de nouveaux thèmes et à la découverte de nouvelles inscriptions libyques.La quatrième partie est une comparaison des deux sites en vue de mettre en évidence analogies et différences et d'identifier les éléments permettant d'avancer une proposition chronologique.Les trois annexes sont respectivement les corpus de gravures de cavaliers du Rat, de Foum Chenna et la totalité des inscriptions libyques de Foum Chenna. / The first part presents the general characters of the phase known as "Libyco-Berber". After a thorough examination of the literature, the very notion of "Libyco-Berber" is analysed and recognized as being inadequate to define the phase and it is proposed a new denomination i.e. the "phase of the horsemen."Its specific characters are analysed from the point of view of the introduction of the horse in North Africa, in terms of iconography and style, all set in the historical context of Morocco's I millennium BC.The second part relates to the plateau of Tizi 'n Tirghiyst, examined on the basis of publications and through an accurate prospecting work. From this approach emerges the complexity and heterogeneity of the rock art of this area that includes not only the phase of the horsemen but also earlier phases. The methodology includes the analysis of the iconographic typical elements: the horse and harness, his weapons and the themes.The third part is devoted to the study of Foum Chenna, in the Draa Valley. It is immediately detected the homogeneity of the site although an older phase is present. The methodology for the analysis is the detailed study of individual elements that led to the identification of new themes and the discovery of new inscriptions in Lybic letters.The fourth part is devoted to the comparison between the two sites, to highlight similarities and differences, to identify elements for a chronology.The three annexes are respectively the corpus of engravings of the horsemen phase of the Rat, of Foum Chenna and the totality of the Libyan inscriptions of this site.

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