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Conséquences génétiques des variations climatiques du Quaternaire et distribution des espèces forestières Néotropicales : L'exemple du palmier Astrocaryum sciophilum

Girod, Christophe 20 December 2010 (has links) (PDF)
Les variations climatiques du Dernier Maximum Glaciaire ont fortement affecté la distribution des espèces dans les régions tempérées. Dans les régions tropicales, Haffer (1969) a émis l'hypothèse que la forte diversité spécifique des Néotropiques était liée aux variations climatiques du Quaternaire qui auraient fragmenté le couvert forestier en quelques zones "refuges" provoquant une diversification des espèces par spéciation allopatrique. Un tel effet du climat en Amérique du Sud reste cependant aujourd'hui toujours âprement débattu. Cette thèse a pour objectif de tester par des méthodes génétiques les attendus de la théorie des refuges en Guyane en retraçant l'histoire démographique d'Astrocaryum sciophilum, palmier inféodé aux forêts tropicales humides. L'utilisation de marqueurs microsatellites nucléaires et de séquences chloroplastiques nous a permis d'infirmer l'existence des zones refuges proposées par de Granville (1982) et par Tardy (1998). Bien que mettant en évidence une fragmentation de la forêt tropicale humide, la distribution de la diversité génétique ne laisse pas supposer l'existence de zones refuges en Guyane. Nous avons également montré l'absence de forêt tropicale humide sur la bande littorale antérieurement à 129 000 ans BP, ainsi qu'une recolonisation de proche en proche du littoral depuis le Nord-Ouest jusqu'à Kaw, antérieure au Dernier Maximum Glaciaire. Enfin, pour reconstruire l'histoire démographique d'A. sciophilum à une échelle spatiale très fine, nous avons utilisé la méthode d'inférence bayésienne MSVAR basée sur la théorie de la coalescence, qui permet de détecter et dater des changements de taille de population. Nous avons d'abord testé par simulation la performance de la méthode. L'application de MSVAR à notre jeu de données microsatellites a ensuite permis de mettre en évidence l'existence d'une diminution de taille des populations d'A. sciophilum quasi-généralisée en Guyane, à l'exception des populations de la région littorale située entre Sinnamary et Cayenne, également probablement liés à des évènements antérieurs au Quaternaire récent. Ce travail a ainsi permis de proposer de nouvelles hypothèses quant à l'impact des variations climatiques du Quaternaire ancien (antérieur à la dernière période glaciaire) qui semblent avoir eu des répercussions plus importantes sur la végétation que les variations « récentes » du dernier maximum glaciaire. Des études complémentaires seront nécessaires pour déterminer l'importance relative des différents évènements du Quaternaire dans la répartition des espèces forestières du Bouclier Guyanais et du Bassin Amazonien.
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Ecologie moléculaire de l’écosystème forestier tropical africain / Molecular ecology of the African tropical forest ecosystem

Bouiges, Axelle 25 February 2015 (has links)
L’objectif de ce projet est de réaliser l’étude d’écologie moléculaire, non pas d’une espèce isolée, mais d’un groupe fonctionnel. Dans l’écosystème forestier africain, certaines espèces sont caractéristiques de la forêt, d’autres de la savane, et ont connu des phases d’expansion et de régression au cours des changements climatiques du quaternaire. Leur génome a-t-il enregistré un signal commun de l’histoire démographique qui en a résulté ? J’ai travaillé sur 9 espèces du genre Zaprionus (Drosophilidae). J’ai obtenu pour six d’entre elles un jeu de données complet comprenant deux échantillonnages populationnels N=20 (15 dans un cas) pour 10 gènes nucléaires et un gène mitochondrial. J’ai cherché la trace d’expansions démographiques en utilisant le DT de Tajima, le FS de Fu, la distribution mismatch. Avec les horloges moléculaires disponibles, l’histoire démographique de chaque espèce a été explorée par des méthodes bayésiennes sous BEAST (ADN mitochondrial) ou dans un modèle avec recombinaison utilisant FastSimCoal (ADN nucléaire). Cinq espèces d’affinités forestières présentent la signature d’une expansion de population. C’est le cas de Z. aff. proximus, Z. davidi, Z. sepsoides, Z. taronus et Z. vittiger. Une sixième espèce, Z. indianus, semble avoir une histoire démographique plus complexe ce qui serait compatible avec son écologie savanicole. Les délais imposés par la lourdeur des outils numériques disponibles ont limité à ce stade l’exploitation complète de ces données. En conclusion, le génome de toutes les espèces, de savane ou de forêt, porte la signature des changements climatiques passés. Ceci valide les prémisses de notre approche d’une "génomique des écosystèmes". / The aim of this project was to carry out a molecular ecology study, not only on a single species, but on a whole functional group. In the africain forest ecosystem, some species are typical of the forest while others are typical of the savanna, and have undergone stages of expansion and regression during Quaternary climate changes. Do their genomes share a common signature of the ensuing demographic history? I worked on nine species from the Zaprionus genus (Drosophilidae). For six species, I was able to gather a complete dataset including two population samples of N=20 (15 in one case) for 10 nuclear genes and one mitochondrial gene. I investigated the signature of population expansion by using Tajima’s DT, Fu’s FS, and the mismatch distribution. The demographic history of each species was investigated using Bayesian methods including BEAST (for mtDNA) and a recombination model using FastSimCoal (for nuclear DNA), with available molecular clocks. Five forest-dwelling species show the signature of a population expansion: Z. aff. proximus, Z. davidi, Z. sepsoides, Z. taronus et Z. vittiger. A sixth species, Z. indianus, shows a more complex history in agreement with its dependence on savanna. The completion of the analysis of the whole dataset was precluded by the time-consuming numerical procedures involved. To conclude, the genome of all of these species – either form savanna of from the forest – shows the signature of past climatic changes, thus validating an "ecosystem genomics" approach.
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Méthodes bayesiennes pour l'estimation de l'histoire démographique et de la pression de sélection à partir de la structure génétique des populations.

Foll, Matthieu 21 December 2007 (has links) (PDF)
Les récents progrès, dans les domaines de la biologie computationnelle et des techniques de biologie moléculaire, ont conduit à l'émergence d'une nouvelle discipline appelée génomique des populations, et dont l'un des objectifs principaux est l'étude de la structure spatiale de la diversité génétique. Cette structure est déterminée à la fois par des forces neutres, comme la migration et la dérive, et des forces adaptatives comme la sélection naturelle, et trouve des applications importantes dans de nombreux domaines comme la génétique médicale ou la biologie de la conservation. Nous développons ici de nouvelles méthodes statistiques pour évaluer le rôle de la sélection naturelle et de l'environnement dans cette structure spatiale. Le modèle bayésien Dirichlet-multinomial de différenciation génétique est utilisé comme base à ces différentes méthodes. Dans un premier temps, nous proposons d'inclure des variables environnementales dans l'estimation de la structure génétique afin d'identifier les facteurs biotiques et abiotiques qui la déterminent. Ensuite, nous étudions la possibilité d'étendre le modèle Dirichlet-multinomial aux marqueurs dominants, devenus très populaires ces dernières années, mais affectés par différents biais de recrutement. Enfin, nous cherchons à séparer les effets neutres des effets de la sélection naturelle, afin, en particulier, d'identifier les régions du génome qui y sont soumis. Trois bases de données ont été analysées pour illustrer l'utilisation de ces nouvelles méthodes : des données humaines, des données de l'arganier du Maroc et des données de littorine. Finalement, nous avons développé trois logiciels implémentant ces différents modèles.
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Social, ecological and genetic structures of bottlenose dolphins, Tursiops truncatus, in the Normano-Breton gulf and in the North-East Atlantic / Structures sociale, écologique et génétique du grand dauphin, Tursiops truncatus, dans le golfe Normand-Breton et dans l'Atlantique Nord-Est

Louis, Marie 15 July 2014 (has links)
Les patrons de structuration des espèces animales à fine et à large échelles peuvent être façonnés par des facteurs environnementaux et des traits comportementaux individuels. Les objectifs de cette thèse combinant des approches sociales, génétiques, isotopiques et morphométriques sont de décrire et comprendre i) les structures sociale, écologique et génétique de la population de grands dauphins du golfe Normand-Breton (NB) et ii) la structure de population de l'espèce à l'échelle de l'Atlantique Nord-Est (ANE). Les grands dauphins du golfe NB forment une unique population génétique qui est composée de trois ensembles sociaux et écologiques distincts. Les associations entre individus semblent être influencées par l'écologie et non par les liens de parenté. La structure génétique du grand dauphin à l'échelle de l'ANE est hiérarchique, avec deux écotypes, l'un côtier et l'autre pélagique, qui sont chacun divisé en deux populations. Les populations côtières sont issues d'une population pélagique et auraient colonisé les habitats côtiers libérés lors de la dernière déglaciation, ce qui a permis la diversification de l'espèce. Cette structure semble maintenue par les spécialisations écologiques et le comportement social des individus. Par ailleurs, l'origine pélagique des grands dauphins du golfe NB pourrait expliquer certains de leurs traits sociaux. Pour conclure, les patrons de structuration à fine et à large échelles de ce prédateur supérieur semblent influencés par les comportements sociaux et écologiques, les conditions environnementales présentes et passées ainsi que par son histoire évolutive. L'absence de différences morphologiques marquées entre les deux écotypes pourrait s'expliquer par leur divergence relativement récente ou par un faible contraste entre les habitats pélagiques et côtiers dans l'ANE. Ce travail souligne l'intérêt de combiner de multiples approches à différentes échelles temporelles et spatiales pour comprendre la structure sociale et la structure de population d'espèces mobiles et cryptiques. Ces résultats ont également des implications majeures pour la conservation, en particulier pour la définition d'unités de gestion. / Complex interactions between environmental factors and behavioral traits may shape the fine and large scale structuring patterns of animal species. The objectives of this dissertation were to describe and understand i) the fine-scale social, ecological and genetic structures of bottlenose dolphins in the Normano-Breton (NB) gulf and ii) the population structure of the species at the scale of the North-East Atlantic (NEA) by combining social, genetic, stable isotope and morphometric approaches. Coastal bottlenose dolphins in the NB gulf form a single genetic population subdivided in three social and ecological clusters. Ecology but not kinship may influence association patterns. In the NEA, bottlenose dolphin genetic structure is hierarchical. They form two ecotypes, i.e. coastal and pelagic, each of them being further divided in two populations. This genetic structure was likely triggered by past changes in the environment (i.e. deglaciation) that created ecological opportunities for diversification. Ecological specializations and social behavior may maintain genetic divergence. In turn, the pelagic origin of bottlenose dolphins in the NB gulf may explain some of their social structure traits. Thus, an interaction between social and ecological behaviors, current and past environmental conditions, and evolutionary history may drive the fine and large scale structuring patterns of this top predator. The absence of strong differences in morphology between the two ecotypes may be explained by their relatively recent divergence or by low contrasts between the pelagic and coastal habitats in the NEA. This work highlights the power of combining approaches at different temporal and spatial scales for assessing the social and population structures of highly mobile and difficult to access species. The results have also major conservation implications especially for the designation of management units.
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Etude génétique des populations de langue Austro-Asiatique : de la famille linguistique au groupe de parenté / Genetic study of the Austroasiatic speaking populations : from the linguistic family to the descent group

Alard, Bérénice 22 November 2018 (has links)
La diversité génétique d’une population porte en elle la trace de pratiques culturelles et est un témoignage de certains éléments passés. Ainsi, la langue, qui peut agir comme une barrière culturelle à la reproduction, et le système de parenté, qui va déterminer quand, où et avec qui les individus se reproduisent, vont influencer la diversité génétique. L’objectif de cette thèse est de tenter de retracer les histoires démographiques de populations d’Asie du Sud et du Sud-Est, à plusieurs échelles culturelles, de la famille linguistique Austro-Asiatique aux groupes de filiation en utilisant des données génétiques. Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à la famille linguistique Austro-Asiatique. Les langues appartenant à une même famille linguistique descendent d’une même langue « mère » et nous avons voulu savoir si en plus de cette parenté linguistique, les locuteurs de ces langues partageaient une parenté génétique. Nous avons étudié la diversité génétique autosomale de populations parlant des langues Austro-Asiatiques et nous les avons comparées à des populations voisines appartenant à d’autres familles linguistiques. Nous n’avons pas pu mettre en évidence de parenté génétique particulière entre les populations parlant des langues Austro-Asiatiques. Ces résultats excluent l’hypothèse d’une origine commune des populations parlant des langues Austro-Asiatique et favorisent l’hypothèse d’une diffusion culturelle des langues Austro-Asiatiques. Puis, nous avons étudié la parenté génétique au sein de groupes de descendance dans huit populations d’Asie du Sud-Est. Les individus appartenant au même groupe de filiation disent descendre d’un même ancêtre commun, paternel dans les populations patrilinéaires ou maternel dans les populations matrilinéaires. Nous avons voulu savoir si l’ancêtre commun de ces populations est mythique ou biologique. Nous nous sommes intéressés aux diversités génétiques du chromosome Y et de l’ADN mitochondrial de huit populations d’Asie du Sud-Est : quatre populations matrilinéaires et quatre populations patrilinéaires. Nos données montrent que des individus appartenant à un même clan matrilinéaire sont fortement apparentés génétiquement au niveau de leur lignée maternelle, visible au niveau de leur ADN mitochondrial. A l’inverse, les individus appartenant à un même clan patrilinéaire ne sont pas plus apparentés génétiquement entre eux que deux individus pris au hasard dans la population au niveau de leur lignée paternelle, visible au niveau du chromosome Y. Ces résultats témoignent de réalités différentes entre les populations patrilinéaires et matrilinéaires d’Asie du Sud-Est avec un ancêtre commun réel dans les populations matrilinéaires et un ancêtre commun mythique dans les clans patrilinéaires. Pris ensemble, ces travaux rappellent la manière dont différents processus culturels ont laissé des signatures génétiques sur les diversités génétiques uniparentales et autosomales et illustrent la manière dont le généticien des populations peut utiliser ces diversités génétiques pour retracer l’histoire démographique des populations. / The genetic diversity of a population carries with it traces of cultural practices and is a testimony of certain past events. Thus, language, which can be a cultural barrier to reproduction, and the kinship system, which will determine when, where and with whom individuals reproduce, will influence genetic diversity. The aim of this PhD thesis is to try to retrace the demographic histories of populations of South and Southeast Asia, at several cultural scales, from the Austroasiatic language family to descent groups using the genetic data. Firstly, we studied in the Austroasiatic language family. Languages belonging to the same linguistic family come from the same "mother" language and we wanted to know whether, in addition to this linguistic kinship, the speakers of these languages shared a genetic kinship. We have studied the autosomal genetic diversity of Austroasiatic speaking populations and compared them to neighboring populations belonging to other linguistic families. We could not highlight any particular genetic kinship between populations speaking Austroasiatic languages. These results exclude the hypothesis of a common origin of populations speaking Austroasiatic languages and favor the hypothesis of a cultural diffusion of Austroasiatic languages. Then, we investigated genetic kinship in descent groups in eight Southeast Asian populations. Individuals belonging to the same descent group claim to descend from a common paternal ancestor, in patrilineal populations, or from a common maternal ancestor, in matrilineal populations. We wanted to know if the common ancestor of these populations is mythical or biological. We investigated the genetic diversities of the Y chromosome and mitochondrial DNA of eight populations in Southeast Asia: four matrilineal populations and four patrilineal populations. Our data showed that individuals belonging to the same matrilineal clan are closely genetically related to their maternal line, visible in their mitochondrial DNA. Conversely, individuals belonging to the same patrilineal clan are no more genetically related to each other than two individuals randomly selected from the population in their paternal line, visible on the Y chromosome. These results reflect different realities between the patrilineal and matrilineal populations of Southeast Asia with a real common ancestor in matrilineal populations and a mythical common ancestor in the patrilineal clans. Together, these results showed how different cultural processes have left genetic signatures on uniparental and autosomal genetic diversities and illustrated how the population geneticist can use these genetic diversities to trace the populations' demographic history.
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Estimation de l’histoire démographique des populations à partir de génomes entièrement séquencés. / Estimation de l’histoire démographique des populations à partir de génomes entièrement séquencés

Rodriguez Valcarce, Willy 20 June 2016 (has links)
Le développement des nouvelles techniques de séquençage élargit l' horizon de la génétique de populations. Une analyse appropriée des données génétiques peut augmenter notre capacité à reconstruire l'histoire des populations. Cette énorme quantité de données disponibles peut aider les chercheurs en biologie et anthropologie à mieux estimer les changements démographiques subis par une population au cours du temps, mais induit aussi de nouveaux défis. Lorsque les modèles sous-jacents sont trop simplistes il existe unrisque très fort d'être amené à des conclusions erronées sur la population étudiée. Il a été montré que certaines caractéristiques présentes dans l'ADN des individus d'une population structurée se trouvent aussi dans l'ADN de ceux qui proviennent d'une population sans structure dont la taille a changé au cours du temps. Par conséquent il peut s'avérer très difficile de déterminer si les changements de taille inférés à partir des données génétiquesont vraiment eu lieu ou s'il s'agit simplement des effets liés à la structure. D'ailleurs la quasi totalité des méthodes pour inférer les changements de taille d'une population au cours du temps sont basées sur des modèles qui négligent la structure.Dans cette thèse, de nouveaux résultats de génétique de populations sont présentés. Premièrement, nous présentons une méthodologie permettant de faire de la sélection de modèle à partir de l'ADN d'un seul individudiploïde. Cette première étude se limite à un modèle simple de population non structurée avec un changement de taille et à un modèle considérant une population de taille constante mais structurée. Cette nouvelle méthode utilise la distribution des temps de coalescence de deux gènes pour identifier le modèle le plus probable et ouvreainsi la voie pour de nouvelles méthodes de sélection de modèles structurés et non structurés, à partir de données génomiques issues d'un seul individu. Deuxièmement, nous montrons, par une ré-interprétation du taux de coalescence que, pour n'importe quel scénario structuré, et plus généralement n'importe quel modèle, il existe toujours un scénario considérant une population panmictique avec une fonction précise de changements de taille dont la distribution des temps de coalescence de deux gènes est identique a celle du scénario structuré. Cela non seulement explique pourquoi les méthodes d'inférence démographique détectent souvent des changements de taille n'ayant peut-être jamais eu lieu, mais permet aussi de prédire les changements de taille qui seront reconstruits lorsque des méthodes basées sur l'hypothèse de panmixie sont appliquées à des données issues de scénarios plus complexes. Finalement, une nouvelle approche basée sur un processus de Markov est développée et permet de caractériser la distribution du temps de coalescence de deux gènes dans une population structurée soumise à des événements démographiques tel que changement de flux de gènes et changements de taille. Une discussion est menée afin de décrire comment cette méthode donne la possibilité de reconstruire l'histoire démographique à partir de données génomiques tout en considérant la structure. / The rapid development of DNA sequencing technologies is expanding the horizons of population genetic studies. It is expected that genomic data will increase our ability to reconstruct the history of populations.While this increase in genetic information will likely help biologists and anthropologists to reconstruct the demographic history of populations, it also poses big challenges. In some cases, simplicity of the model maylead to erroneous conclusions about the population under study. Recent works have shown that DNA patterns expected in individuals coming from structured populations correspond with those of unstructured populations with changes in size through time. As a consequence it is often difficult to determine whether demographic events such as expansions or contractions (bottlenecks) inferred from genetic data are real or due to the fact that populations are structured in nature. Moreover, almost no inferential method allowing to reconstruct pastdemographic size changes takes into account structure effects. In this thesis, some recent results in population genetics are presented: (i) a model choice procedure is proposed to distinguish one simple scenario of population size change from one of structured population, based on the coalescence times of two genes, showing that for these simple cases, it is possible to distinguish both models using genetic information form one single individual; (ii) by using the notion of instantaneous coalescent rate, it is demonstrated that for any scenario of structured population or any other one, regardless how complex it could be, there always exists a panmitic scenario with a precise function of population size changes havingexactly the same distribution for the coalescence times of two genes. This not only explains why spurious signals of bottlenecks can be found in structured populations but also predicts the demographic history that actual inference methods are likely to reconstruct when applied to non panmitic populations. Finally, (iii) a method based on a Markov process is developed for inferring past demographic events taking the structure into account. This is method uses the distribution of coalescence times of two genes to detect past demographic changes instructured populations from the DNA of one single individual. Some applications of the model to genomic data are discussed.
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ORIGINE, DIVERSITE ET PHYLOGEOGRAPHIE DE LA FLORE GUINEO-CONGOLAISE DU DAHOMEY GAP: ORIGIN, DIVERSITY AND PHYLOGEOGRAPHY OF THE GUINEO-CONGOLIAN FLORA OF THE DAHOMEY GAP

Demenou, Boris 26 February 2018 (has links)
La présente thèse s’intéresse à l’histoire de la forêt tropicale Africaine de la région Guinéo-Congolaise (GC), plus particulièrement à l’histoire de sa fragmentation au niveau de la trouée du Dahomey ou Dahomey Gap (DG). Le DG est un corridor de savanes situé au niveau du sud Bénin et Togo et qui sépare la forêt GC en deux blocs :le bloc d’Afrique de l’ouest (WA) ou Haut Guinéen (UG) et le bloc d’Afrique centrale (CA), phytogéographiquement constitué du Bas Guinéen (LG) à l’ouest et du Congolais (C) à l’est. En effet, Les études de reconstitution des paléo-végétations dans le DG ont révélé que la forêt GC formait un seul bloc durant certaines phases interglaciaires et aurait subi une fragmentation durant les phases glaciaires. De plus, les études botaniques et phytogéographiques de la végétation actuelle du Bénin et du Togo (DG) ont révélé la présence d’îlots de forêts denses semi-décidues, de galeries forestières et de forêts riveraines qui contiennent des espèces typiques des forêts denses humides GC. Ces données pointent le rôle de barrière intermittente joué par le DG, mais on connaît mal l’origine de ces espèces GC du Dahomey Gap ni les conséquences évolutives des changements démographiques passés sur la diversité génétique de leurs populations. L’objectif principal de cette thèse est donc de déterminer avec une approche pluridisciplinaire l’origine des populations d’espèces GC du Dahomey Gap en vue de mieux comprendre l’histoire de la fragmentation de la forêt GC au niveau du DG et l’impact des changements climatiques passés sur la diversité intraspécifique. Pour atteindre cet objectif, au niveau interspécifique, (1) les patrons de diversité et de distribution géographique des espèces GC du DG ont été analysés afin de déterminer l’affinité ou origine WA et/ou CA de ces espèces. Ensuite, au niveau intraspécifique des données de microsatellites nucléaires et de génome chloroplastique entier ont été acquises afin de réaliser des analyses de diversité génétique, de phylogéographie et de l’histoire démographique des populations chez trois espèces d’arbres GC présentes dans le DG :Anthonotha macrophylla, Distemonanthus benthamianus et Terminalia superba. Pour chaque espèce nous avons tenté de déterminer (2) si les populations du DG de ces espèces se distinguent génétiquement des populations forestières, (3) si il y a des signatures génétiques de changements démographiques au sein des populations (changement de taille, fragmentation, fusion), (4) quelle est l’origine et la période d’installation des populations actuelles du DG et (5) quelles sont les capacités de dispersion des gènes et leur potentiel de colonisation. L’étude des patrons de diversité et de distribution géographique de la flore GC du DG montre que cette flore est partagée à 67 % par les deux blocs forestiers, mais qu’une plus grande proportion de ces espèces a une origine ou affinité CA (19,7%) que WA (13,3%). Elle montre aussi un patron est-ouest attendu (proportion d’espèces WA croissante vers l’ouest du DG), mais aussi nord-sud au niveau du Bénin (plus d’espèces WA vers le nord) suggérant le rôle potentiel de la chaîne de l’Atacora dans la colonisation du nord du DG par des espèces du UG.Au niveau génétique, les données de microsatellites nucléaires et de plastome montrent une forte structure génétique et une discontinuité génétique au sein des trois espèces séparant la population du DG avec celles des zones forestières indiquant une barrière passée au flux de gènes (1 pool génétique dans le DG, 1 pool génétique dans le WA et 3 pools génétiques dans le CA ou LG ;avec les données microsatellites nucléaires). Les inférences démographiques sur base des mêmes données microsatellites soutiennent le scénario d’origine par mélange de la population du DG pour les espèces D. benthamianus et T. superba tandis que pour A. macrophylla, c’est plutôt une origine CA. Les données de plastome quant à elles, soutiennent que la population du DG provient de la lignée LG (notamment depuis la ligne volcanique du Cameroun) des deux espèces D. benthamianus et A. macrophylla. Ce résultat concorde avec celui obtenu avec les données microsatellites de A. macrophylla mais pas pour D. benthamianus, laissant ainsi penser que l’origine de mélange obtenu pour cette espèce pourrait être due à un flux de gènes intense depuis le UG. Les datations à partir des données microsatellites nucléaires montrent que l’installation des populations des espèces T. superba et A. macrophylla date d’avant le Dernier maximum glaciaire (DMG), suggérant que certaines espèces GC du DG auraient survécu au DMG. Pour D. benthamianus, la population du DG proviendrait plutôt d’une colonisation post glaciaire notamment lors de l’Holocène humide. Cette étude montre aussi que les populations du DG des différentes espèces présentent une faible diversité génétique comparativement aux zones forestières. Cette faible diversité génétique est congruente avec le déclin de la taille efficace suivi d’une dérive génétique pour A. macrophylla et T. superba, et avec l’effet de fondation ou un goulot d’étranglement suivi d’une dérive génétique pour D. benthamianus; obtenus à partir des analyses démographiques.En conclusion, cette étude doctorale révèle donc la particularité génétique de la population du DG des trois modèles étudiés et supportent une origine LG (probablement depuis la ligne volcanique du Cameroun) de la population du DG de ces espèces avec un flux de gènes intense depuis le UG. Elle pointe aussi que la réponse des espèces GC du DG aux changements climatiques passées pourrait n’avoir pas été synchrone, probablement en raison de l’écologie de chacune des espèces. Les fragments forestiers du DG devraient faire l’objet d’attention particulière de conservation car, il n’est pas exclu que malgré leur faible diversité, les populations du DG aient subit une sélection génétique et qu’elles soient plus adaptées aux conditions climatiques sèches du DG, dans quel cas elles représentent une ressource phytogénétique potentiellement importante. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dynamique évolutive de la durée du cycle de mil : effet des flux de gènes et des pratiques paysannes / Dynamic evolution of pearl millet cycle length : effect of gene flow and farmers’ practices

Lakis, Ghayas 17 September 2012 (has links)
La domestication du mil (Pennisetum glaucum), dans le Sahel, a engendré une large gamme de variétés, très diversifiées pour de nombreuses caractéristiques agronomiques. En particulier, la diversité de la durée du cycle des variétés locales de mil est une composante essentielle des stratégies mises en œuvre par les agriculteurs pour faire face aux fluctuations des précipitations et assurer une certaine stabilité de la production. Au cours des dernières décennies, des évolutions dans les pratiques agricoles ont été observées, en réponse à des changements écologiques et sociaux. Une des conséquences de ces évolutions pourrait être l’existence de flux de gènes entre variétés à cycle court et variétés à cycle long du fait de l’émergence de situations de parapatrie entre ces deux types de variétés, naguère isolées. Par ailleurs, l’existence de recouvrement des périodes des floraisons de ces deux types variétaux a déjà été préalablement observée. Une telle situation amène donc à s’interroger sur la dynamique évolutive passée et actuelle de la diversité de la longueur du cycle du mil dans le Sahel. Dans la première partie de ma thèse, j’ai évalué les possibilités d’occurrence de flux de gènes entre variétés précoces et tardives de mil dans le Sud-ouest du Niger, en utilisant une approche comparative entre situations contrastées pour la distribution spatiale de ces deux types de variétés. J’ai réalisé : 1) une étude des périodes de floraison de deux variétés de mil (précoce (Haïni Kiré) : 75 à 95 jours entre le semis et la maturité et tardive (Somno) : 105 à 125 jours de durée de cycle) dans plusieurs champs paysans, et dans deux villages. 2) une analyse moléculaire à l’aide de 15 marqueurs microsatellites qui a permis l’estimation des niveaux de différenciation génétique entre populations de mils précoces et tardifs échantillonnés dans 4 villages (incluant les deux villages déjà cités) de la même région.Les résultats ont montré la possibilité effective de flux de pollen et l’existence d’introgressions génétiques entre variétés précoces et tardives. Les mécanismes qui pourraient permettre un maintien sur le long terme d’une différenciation phénologique entre les deux types variétaux malgré l’existence de ces flux de gènes, sont discutés.Dans la deuxième partie, j’ai utilisé une approche « gène candidat » combinée à une démarche de génétique des populations, pour tenter d’identifier des gènes qui auraient pu contribuer à la diversité de la durée de cycle chez le mil. Je me suis focalisé sur trois gènes du contrôle de la transition florale PgHd3a, PgDwarf8 et PgPHYC. Leur implication dans la diversité de la durée de cycle chez plusieurs espèces a déjà été montrée. J’ai estimé les niveaux de différenciation génétique entre les mils domestiques et sauvages, précoces et tardifs pour ces trois gènes J'ai aussi cherché à mettre en évidence, au sein de ces gènes, les empreintes éventuelles d’évènements sélectifs passés. Afin de prendre en compte l’histoire démographique des mils dans les tests de neutralité sélective, j’ai utilisé les données de polymorphisme nucléotidiques de 8 séquences témoins dans le cadre d’une approche Bayésienne.Les résultats obtenus suggèrent fortement que PgHd3a et PgDwarf8 ont été ciblés par la sélection durant la domestication. Cependant, les données ne soutiennent pas l’hypothèse d’un rôle potentiel des trois gènes candidats dans la différenciation de la durée de cycle entre les variétés locales précoces et tardives. L’approc / Domestication of pearl millet (Pennisetum glaucum) in the Sahel of Africa has produced a wide range of diversity in cycle duration of landraces. This diversity allows Sahelian farmers to outface the precipitation fluctuation and to ensure regularity in grain production. Due to ecological and social recent changes, modifications of farmer’s practices could be a factor promoting gene flow between the early and late flowering varieties by increasing the opportunity of neighboring and flowering overlap between them. Such a situation raises questions about the past and current evolutionary dynamics of phenological diversity in this crop.In the first part of my thesis I tried to evaluate the possibility of gene flow between pearl millet varieties in South-West Niger, through a comparative approach among contrasting situations pertaining to the spatial distribution of early and late landraces. Therefore I conducted: 1) a field study where we observed flowering periods, for two types of varieties (early type (Haïni Kiré): 75 to 95 days and late type (Somno): 105 to 125 days of cycle length) in several pearl millet fields, and in two villages 2) a molecular study that allows the assessment of the level of genetic differentiation between late and early flowering populations sampled from four villages (including the two where the field study was conducted) of the same region (Dallol Bosso), using microsatellite markers. I was able to demonstrate the occurrence of pollen flow between the two types of landraces and I also showed evidence of genetic introgression between early and semi-late landraces. Potential mechanisms that would allow for the maintenance of the phenological differentiation between these two varieties and despite the gene flow are discussed.In the second part of this work I used a candidate gene and a population genetics approach, to try to identify genes that may have contributed to the cycle length diversity in pearl millet. I focused on three flowering candidate genes, PgHd3a, PgDwarf8 and PgPHYC which have been shown to be involved in the cycle length genetic diversity in several species, in order to estimate the differentiation between wild and domestic pearl millets and between early and late landraces, on the basis of theses candidate genes. I also tried to track for the fingerprint of eventual past selective events within these candidate genes. To be able to distinguish the effects of selection from the effect of demographic events that occurred during the domestication process, I used 8 neutral STS loci and an Approximate Bayesian Computation approach.My results strongly suggest that PgHd3a and PgDwarf8 were likely targeted by selection during domestication. However, a potential role of any of the three candidate genes in the phenological differentiation between early and late landraces was not supported by our data. The Bayesian approach confirmed the idea, suggested by many authors, that the gene flow from the wild to the domestic genetic pool has contributed significantly to the genetic diversity of the domestic pearl millet.

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