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L’ἀναρχία (anarchia) en Grèce antique / Ἀναρχία (anarchia) in Ancient Greece

Laffon, Amarande 19 November 2016 (has links)
L’anarchia désigne au sens propre la vacance du pouvoir dans la sphère militaire (la mort du chef sur le champ de bataille) et dans la sphère politique (la vacance de la magistrature, en particulier éponyme). La notion est vite devenue plus générale et exprime au figuré le manque ou le refus du commandement. Elle se rapproche des sens d’insubordination, insoumission, indiscipline, licence et désordre. L’expérience effective de la vacance du pouvoir dans les cités grecques, sa représentation et sa conceptualisation constituent les axes principaux de cette recherche. L’anarchia est envisagée à l’échelle de l’âme, de la famille, de la cité, voire de l’univers. Elle engage une réflexion sur l’articulation entre deux principes a priori antagonistes, l’aspiration à la liberté et la nécessité de l’ordre, et par conséquent sur les fondements de l’exercice légitime du pouvoir. L’étude repose sur l’analyse précise des emplois du terme anarchia dans les sources épigraphiques, historiques, littéraires et philosophiques. La première partie envisage les vacances effectives des magistratures dans le cadre du cours normal ou d’une rupture du fonctionnement des institutions ainsi que les palliatifs mis en place. Les occurrences du terme anarchia concernent les cités d’Athènes, Thasos, Téos, Syros et Bérénikè. S’ajoutent les emplois problématiques des termes akosmia à propos du régime crétois par Aristote et atagia dans les inscriptions thessaliennes. La deuxième partie envisage l’évolution sémantique du terme de l’absence de chef à l’anarchie chez les historiens et les poètes tragiques et la place de l’anarchia dans les théories du commandement élaborées par Xénophon, Platon et Aristote. / The term anarchia refers literally to the absence of power, in the military sphere (that caused by the loss of a commander), and the political sphere (the absence of archontes, specifically the eponymous archon). The concept quickly generalised, coming to designate in the figurative sense the lack and want of power or the rejection and negation of power. It approaches the meanings of insubordination, rebelliousness, unruliness, licentiousness and disorder. The actual experience of power vacuum in the cities of Ancient Greece and how the Greeks represented it and conceptualised it are the three main lines of this research. Anarchia is conceived not only in the city but also in the soul of the individual, in the family, or even in the universe. It demands reflection on the articulation between two seemingly antagonistic principles, the desire for freedom and the necessity of order, and consequently upon the foundations of legitimate authority. This work relies on a precise analysis of the term anarchia in the epigraphic, historical, literary and philosophical sources. The first part deals with actual periods of power vacuum in the ordinary course of political life or in the context of institutional disruption and the implemented remedies. The term anarchia is employed in the cities of Athens, Thasos, Teos, Syros and Berenike. One must add the problematical use of the terms acosmia by Aristotle regarding the Cretan regime and atagia in the Thessalian inscriptions. The second part deals with the semantic evolution of the term from the absence of ruler to anarchy in the work of historians and tragic poets and the role of anarchia in the theory of leadership developed by Xenophon, Plato and Aristotle.
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Le roman policier grec (1953-2013) : les enjeux littéraires du genre policier en Grèce / Greek crime fiction (1953-2013)

Marcou, Loïc 25 October 2014 (has links)
Contrairement à ses homologues occidentaux (le detective novel britannique, le roman de détection français, le roman noir anglo-américain, le giallo italien), le récit policier grec est une terra incognita pour la recherche universitaire.Cette thèse ambitionne de combler cette lacune en s’intéressant à un genre qui, plus que tout autre, a eu mauvais genre en Grèce. Les deux questions qui constituent le fil d’Ariane de notre réflexion tournent autour de l’hellénité du genre (existe-t-il un roman policier grec doté de caractéristiques intrinsèques ?) et de son évolution en diachronie (y a-t-il continuum ou rupture entre l’ancienne et la nouvelle production policière hellénique ?). Notre thèse est construite en trois temps. Notre première partie s’intéresse aux raisons de la naissance tardive du genre en Grèce et à son histoire sur six décennies, de 1953 à 2013. Notre deuxième partie se penche sur la poétique du nouveau roman policier grec (1995-2013) en prenant pour point de comparaison l’ancienne production policière hellénique (1953-1967), celle de Maris et de ses épigones : Chairopoulos, Kakouri, Marakis, Markakis, Papagéorgiou. Au cours de cette deuxième partie, il est surtout question de l’identité générique du nouveau « polar grec » (roman de détection, roman noir, thriller, « polar méditerranéen » ?), des personnages qu’il met en scène et de la thématique de la ville. Enfin, notre troisième partie ambitionne de montrer que le nouveau roman policier hellénique mène une investigation sur l’histoire, la société et l’identité grecques. Plus qu’à l’anatomie d’un crime, le lecteur assiste en effet, dans la nouvelle production policière hellénique, à l’anatomie d’un pays. / In opposition to Western crime fiction (British and French detective novels, American hard-boiled crime fictions, Italian giallo), Greek crime fiction is totally unknown in the field of academic research (both in Greece and France).This thesis aims to fill this gap by focusing on a literary genre which, more often than not, has been badly seen by the Greek literary establishment. The two questions which drew our attention revolved around the Hellenic dimension of the genre (is there something as such as Greek crime fiction?) and around the evolution of Greek crime fiction over time (is there a continuity or a major shift between former and recent Greek crime fiction?).Our thesis is divided into three parts. The first part focuses on the belated emergence of the genre in Greece and on the history of Greek crime fiction from 1953 to 2013. The second part analyses the poetics of recent crime fiction production in Greece (1995-2013), in comparison to the novels or short stories of Greek writers of the fifties and sixties (authors such as Yannis Maris, Christos Chairopoulos, Athina Kakouri, Andronikos Markakis, Takis Papageorgiou). In our second part, we also try to identify the genre in which Greek crime fiction expresses itself (detective story? Hard-boiled story? Thriller? Mediterranean Noir?). Finally, we analyse the main characters who appear in the plot and the theme of the city. The third part aims at showing that contemporary authors of Greek crime fiction lead an investigation on the history of Greece (and its society) and on Hellenic identity. In a nutshell, recent Greek crime fiction is more focused on the anatomy of a country than on the anatomy of a crime.
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Les lois funéraires dans le monde grec du VIIe au IIIe siècle A.C. : analyse des motivations des législateurs

Lajeunesse, Maude 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / De nombreuses sources épigraphiques et littéraires attestent d'une activité législative en matière funéraire qui fut exercée dans l'ensemble du monde grec, depuis l'époque archaïque jusqu'à l'époque hellénistique. Traditionnellement considérés comme antisomptuaires, les règlements antiques sur les funérailles commencèrent à être étudiés en eux-mêmes seulement à la fin du siècle dernier. Or, les sources qui les évoquent sont riches d'instruction sur le peuple hellène, et leur contenu, comme des études récentes l'ont montré, va bien au-delà de la restriction du faste. Ainsi, le présent mémoire propose une analyse des diverses motivations à l'origine de la législation funéraire grecque, qui apporte un nouvel éclairage sur l'interprétation dichotomique traditionnellement véhiculée. En effet, de façon générale, les lois sur le deuil et les obsèques furent perçues par les uns comme ayant été inspirées exclusivement par des intérêts politico-économiques, tandis qu'elles furent considérées par les autres comme le fruit de croyances religieuses et cathartiques. L'appréhension des intentions législatives passe d'abord par une étude des textes dans leur individualité, afin de relever les informations sur les circonstances d'émission des lois, inhérentes à un contexte socio-politique particulier, ce qui fait l'objet du premier chapitre du mémoire. La compréhension du caractère singulier de chaque règlement est complétée dans la seconde partie par une analyse des diverses dispositions portant sur le traitement du défunt, le comportement des endeuillés, les pratiques et les croyances traditionnelles, ainsi que la dimension matérielle des obsèques. L'examen de ces diverses clauses, au regard d'autres sources qui témoignent des pratiques funéraires des Grecs, offre un portrait plus nuancé des diverses motivations à l'origine de ce vaste mouvement législatif, qui relevaient à la fois du domaine politico-économique et des sphères religieuse et culturelle.

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