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L'atelier bruxellois des du Quesnoy :catalogue raisonné et pratiques d'atelier

Patigny, Géraldine 07 May 2020 (has links) (PDF)
La dynastie du Quesnoy est constituée de Jérôme le Vieux (Béthune, ca 1570-Bruxelles, 1650), arrivé à Bruxelles en 1594, et de ses deux fils :François (Bruxelles, 1597-Livourne, 1643) et Jérôme le Jeune (Bruxelles, 1602-Gand, 1654). Néanmoins, seules la vie et l’œuvre de François du Quesnoy, qui avait connu à Rome une brillante carrière, avaient été l’objet d’études approfondies. La condamnation au bûcher de Jérôme le Jeune en 1654 pour sodomie avait entraîné dans son sillage la considération que la critique aurait pu porter à son œuvre. Ce dernier avait pourtant lui aussi connu une importante ascension sociale et artistique, en devenant le sculpteur, statuaire et architecte de la cour de Léopold Guillaume (1647-1656), alors gouverneur des anciens Pays-Bas. Cette thèse étudie sous un angle neuf la biographie et la production de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Les questionnements sous-jacents à la recherche portent autant sur le dynamisme et le contexte de la sculpture bruxelloise durant la première moitié du XVIIe siècle, que sur l’existence d’une transmission intergénérationnelle au sein de l’atelier. L’analyse des sculptures du catalogue tend, une fois dégagée des présupposés largement diffusés à travers l’histoire de la sculpture flamande, à présenter de manière inédite les apports et l’originalité de cet atelier. Ces apports avaient en effet été occultés d’une part, par l’importante contribution de François du Quesnoy et, d’autre part, par celle, non moins importante, de Rubens, envisagé par beaucoup comme l’unique fondateur de l’art baroque flamand. Ce travail fournit également le premier catalogue raisonné des deux artistes.La reconstitution du fonctionnement de l’atelier (composition, pratiques, collaborations extérieures, spécialisations, tâches principales et secondaires, matériaux mis en œuvre et technique) a permis de présenter de nombreuses découvertes et de montrer un changement dans la pratique de la sculpture entre le père et le fils ;cette reconstitution s’insère dans un cadre prédéfini par la corporation des Quatre Couronnés, dont l’organisation a aussi été étudiée dans ses rapports avec l’atelier. À partir d’une analyse pointue du catalogue des deux sculpteurs, plusieurs caractéristiques typiques de la manière des du Quesnoy et de nombreux apports, notamment à l’iconographie, ont été révélés. La particularité du schéma iconographique de plusieurs groupes figurant Sainte Anne et la Vierge, outre la nouveauté dans la présentation du thème, a permis d’établir pour la première fois une filiation entre l’œuvre de Jérôme le Vieux et de Jérôme le Jeune. Du Quesnoy le Vieux apparaît désormais comme un artiste ouvert à divers courants artistiques, mêlant l’art du XVIe siècle flamand et français, ainsi que l’antique. L’œuvre de Jérôme le Jeune, qui constitue une sorte de livre ouvert sur le parcours du sculpteur, entre Flandre, Italie et Espagne, a instillé dans la sculpture flamande une veine baroque originale. Ses productions ont souvent fixé dans le marbre certains évènements de l’histoire de ses commanditaires, au rang desquels l’évêque de Gand Antoine Triest (1576-1657) ou le gouverneur des anciens Pays-Bas du Sud, Léopold Guillaume. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Du fondouk de la nation à l’hôtel consulaire. Les dimensions spatiales et symboliques de la diplomatie dans le quartier consulaire de Tunis (XVIIe-XIXe)

El Ghali, Adnen 27 January 2021 (has links) (PDF)
This thesis describes the functioning and development of the consular triad made up of consuls, consular establishments as well as the physical and symbolic territories in which they are inscribed, in the Ottoman Regency of Tunis, covering the period from the construction of the first model building (1660) to the advent of the French Protectorate (1881). The research questions the materialisation of relations between powers through a series of formal practices and physical spaces with which cultural and social processes overlap purporting at cultivating differences in a quest for distinction and competition between states representatives.The collected data come from the study of sources and the examination of the consular and diplomatic archives of eight major powers having representatives in Tunis during the studied period. They are written in five languages mainly (French, Arabic, English, Italian, Spanish) and were analysed through the prism of global micro-history. This analysis included the consultation of the diocesan and congregational archives documenting the daily life of the Christian communities living under consular jurisdiction as well as the travel reports and the guides that completed the studies, descriptions, illustrations and memoirs assigned to scientists and other European officers on mission in the Regency.The research has allowed us to determine, from the 17th century, the position of these buildings in the city and to trace back the genealogy of the consular district. The thesis has also revealed the existence of three phases in the development of consular spaces. The first one (1660-1792) was initiated by the construction of the Fondouk des Français (1660) and it inaugurated a cumulative and linear process of consular houses multiplication and concentration in the lower part of the city. The granting of fondouk, its shape, dimensions, and location, testify to the importance of the nation and its place in the Regency’s diplomatic scene. Archetype of the origins, the fondouk will emancipate itself from its primitive typology by integrating spaces of conquest, symbols of privileges consecrating rank and prestige, in an atmosphere of competing powers and rising tensions with the hosting state.This first phase was followed by a second one of "overthrow of clarity" (1792-1816), following the outbreak of the French Revolution, marked by the loss of old powers and the appearance of new actors. This phase is followed by the third and final one (1816-1881) which arises in the shadow of nationalism, bureaucratisation and the assertion of the consular function as an economic and political institution. The burgeoning consular corps challenges the established order and engages in a quest for distinction and symbolic superiority demonstrated by a spatial conquest in the city. Ruptures and continuities are identified as milestones punctuating the changes in consular houses which, from the archetype of the fondouk, will gradually adopt the European model of town house (Hôtel particulier), by appropriating its architectural, ornamental and spatial elements. This process culminates in the establishment of the French consulate (1860) outside the walls in a hôtel particulier, signaling thus the death of the Fondouk des nations model.The representational work of consuls is also expressed in terms of mobility, submission but also circumvention of court ceremonial and reception rules. Geographical spaces are overlapped by symbolic spaces where a subtle war is played out, that of the conquest of privileges testifying to the rank of the State and its prestige. Everything becomes a pretext to treat "on the stronger foot" and any privilege is good to take and to maintain. Use of four-wheeled carriages, submission to the hand-kissing ceremony, wearing of sword and shoes during audiences with the Bey, provision of a country house, are subject to harsh negotiations with the local authorities who play with competition and egos by dispensing privileges and sermons according to its policy.Through its buildings, its specific territory forming a fragment of historic urban landscape and the consular habitus, the consular district constitutes a tangible and intangible heritage, revealed by the thesis, which needs to be known. Its recognition as a heritage is a prelude to its future protection, which has become urgent. / Cette thèse décrit le fonctionnement et l’essor de la triade consulaire composée des consuls, des établissements consulaires et de leurs territoires d’inscription, physiques et symboliques, dans la capitale de la Régence ottomane de Tunis, en couvrant la période allant de la construction du premier spécimen (1660) à l’avènement du Protectorat français (1881). La thèse questionne la matérialisation des relations entre puissances par une série de pratiques formelles et d’espaces physiques auxquels se superposent des processus culturels et sociaux visant à cultiver la différence sur fond de quête de distinction et de compétition entre puissances mandataires. Les données recueillies par l’étude des sources et le dépouillement des archives consulaires et diplomatiques de huit puissances disposant de représentants accrédités à Tunis en la période étudiée, principalement en cinq langues (français, arabe, anglais, italien, espagnol), s’est faite au prisme de la micro-histoire globale. Cette analyse a compris la consultation des archives diocésaines et congrégationnelles documentant la vie quotidienne des communautés chrétiennes sous juridiction consulaire ainsi que les relations de voyage et les guides qui sont venus compléter les études, descriptions, illustrations et mémoires commandités à des scientifiques et autres officiers européens en mission dans la Régence. Le travail entrepris a permis de déterminer, à partir du XVIIe siècle, la position de ces édifices dans la ville et de reconstituer le quartier consulaire en en dressant la généalogie. La thèse a mis au jour l’existence de trois phases de développement des espaces consulaires. Une première phase d’existence (1660-1792) est initiée par la construction de fondouk des Français (1660) et inaugure un processus cumulatif et linéaire de multiplication des représentations consulaires concentrées dans la partie basse de la ville. L’octroi de fondouk, sa forme, ses dimensions et sa position témoignent de l’importance que revêt la nation mandataire et de sa place dans l’échiquier diplomatique de la Régence. L’archétype des origines, figé dans sa typologie, va s’en émanciper en intégrant, sur fond de tensions et de contestations avec l’Etat hôte et les représentants des autres puissances, des espaces de conquêtes, symboles de privilèges consacrant le rang et le prestige de l’Etat mandataire. A cette première phase, succède, par suite de l’éclatement de la Révolution française, une deuxième de « renversement des clartés » (1792-1816), marquée par la disparition d’anciennes puissances et l’apparition de nouveaux acteurs. Cette seconde phase est suivie de la troisième et dernière (1816-1881) qui nait sur fond de nationalismes, de bureaucratisation et d’affirmation de la fonction consulaire comme institution économique et politique. Le corps consulaire en gestation bouscule l’ordre établi et s’engage dans un processus de quête de distinction et de supériorité symbolique se manifestant par une conquête de l’espace dans la ville. Ruptures et continuités sont identifiées en tant que jalons rythmant les mutations des maisons consulaires qui, de l’archétype du fondouk, vont adopter progressivement le modèle européen d’hôtel particulier dont ils s’approprient les éléments architecturaux, ornementaux et spatiaux par à-coups. Ce processus culmine avec l'installation du consulat de France dans un hôtel particulier (1860) hors-les-murs actant ainsi la mort du fondouk des nations. L’œuvre de représentation du consul s’exprime de même en termes de mobilité, de réception, de soumission et de contournement du cérémonial de cour. Aux espaces géographiques se joignent des espaces symboliques où se joue une guerre subtile, celle de la conquête de privilèges témoignant du rang de l’Etat et de son prestige. Tout est prétexte à traiter « sur le pied le plus fort » et tout privilège est bon à prendre et à préserver. Usage des carrosses à quatre roues, soumission au cérémonial du baisemain, port du sabre et des souliers lors des audiences avec le Bey, mise à disposition d’une maison de campagne, font l’objet d’âpres négociations avec le pouvoir local qui se joue des concurrences et des égos en dispensant privilèges et sermons au gré de sa politique. Par les bâtiments qu’il contient, par son territoire spécifique formant un fragment de paysage urbain historique et par l’habitus consulaire dont les rites ont façonné la pratique des lieux, ce quartier constitue un patrimoine matériel et immatériel, révélé par la thèse, qu’il incombe de faire connaître afin que sa reconnaissance soit un prélude à sa protection future, désormais urgente. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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