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KAPI ICINIKATEK : le territoire nommé des Apitipi8innikCouillard-Després, Jimmy 06 March 2024 (has links)
Géographiquement associés à la communauté de Pikogan, mais peuple d'une « Abitibi » bien plus grande, les Apitipi8innik entretiennent une relation avec le territoire qui dépasse largement les aspects fonctionnels. Cette relation s'étend jusque dans la langue, où les toponymes occupent une place de prédilection. Comprendre les relations entre les Apitipi8innik et leur territoire nommé est une volonté récente du milieu académique, qui émerge de la considération de phénomènes où les noms de lieux sont employés dans l'espace public comme outils de l'affirmation culturelle en territoire, comme porte-étendard d'un héritage culturel et comme un outil de maintien et de valorisation de la langue. Cette recherche vise la compréhension, la description et la diffusion des noms de lieux apitipi8innik et des relations que les Apitipi8innik entretiennent aujourd'hui avec leur territoire nommé. Il s'agit d'une recherche menée de pair avec les principaux intéressés, où les propos tenus et les finalités visées sont entrepris pour l'intérêt premier du peuple détenant le savoir ici analysé. Ainsi, des entretiens autour de séances de cartographie participative ou de parcours commentés ont complété et enrichi une compilation d'enquêtes toponymiques déjà publiées. Les objectifs d'assembler le savoir toponymique apitipi8inni, de le distinguer des autres toponymies en portant un regard sur ses caractéristiques et la mise sur pied de moyens visant le rayonnement du savoir recueilli ont amenés à une réflexion géographique sur ce qui s'avère être une question aussi linguistique, historique et politique. Les résultats de la recherche pourront permettre d'orienter l'utilisation de cette toponymie par les Apitipi8innik dans de « nouvelles » fonctions, allant de l'affichage à l'officialisation, de la pérennisation de la langue anicinape au tourisme culturel. / Geographically linked to the community of Pikogan, but people of a much larger "Abitibi", the Apitipi8innik have a relationship with their territory that largely exceeds its functionalist aspects. This relationship extends into the language, where toponyms occupy a central place. Understanding the relationship between Apitipi8innik and their "named territory" is a recent academical desire that emerges from the consideration of phenomena where place names are used in public space as tools for territorial and cultural affirmation, as a gateway to a cultural heritage and as a tool for the maintenance and enhancement of the language. This research aims to understand, describe and disseminate apitipi8innik place names and the relationships that Apitipi8innik maintain today with their named territory. There search was conducted with the main stakeholders and undertaken for the best interest of the people holding the knowledge being analyzed. Thus, interviews around participatory mapping sessions or "commented routes" completed and enriched previously published toponymic surveys. The objectives of gathering apitipi8inni toponymic knowledge, distinguishing other toponymies by looking at its characteristics, and putting in place means aimed at spreading the knowledge collected, have led to a geographical reflection on what must also be a linguistic, historical and political issue. The findings will hopefully guide the use of this toponymy by the Apitipi8innik in "new" functions, ranging from display to officialization and the perpetuation of the Anicinape language to cultural tourism.
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Appartenances culturelles et ethnologie des migrations : les Bretons migrants au Québec depuis 1950Guidroux, Linda 18 April 2018 (has links)
La migration bretonne vers les Amériques est remarquable par son importance et sa continuité. Selon Le Clech, pionnier et spécialiste de la migration bretonne, 550 000 Bretons ont émigré pour les États-Unis et 45 000 pour le Canada entre 1880 et 1970. Plusieurs études ont été réalisées en France et au Canada, par des historiens, décrivant les arrivées successives de Bretons en Amérique du Nord, les causes ou facteurs de leur migration, leurs lieux d’implantation et leur réinsertion sociale et professionnelle. Mais ces ouvrages traitent davantage de la migration vers les États-Unis, alors que le nombre de migrants bretons y est presque égal à celui du Canada. L’originalité de ma recherche réside dans le terrain d’observation choisi, à savoir la province du Québec, au Canada. En effet, les Canadiens français qui y résident, aujourd’hui appelés les Québécois, est un groupe minoritaire qui a subi des oppressions linguistiques et culturelles comparables à celles des Bretons. Par conséquent, ce terrain m’a semblé pertinent pour analyser les relations qu’ont établies les migrants bretons avec ce groupe minoritaire. D’autre part, l’intérêt qui m’a conduit à travailler sur la migration des Bretons au Québec est de découvrir comment leur appartenance culturelle régionale bretonne, autrement dit leur bretonnité, a été déterritorialisée, puis relocalisée en terre d’accueil. Je considère donc la migration comme une situation expérimentale au travers de laquelle j’ai tenté d’analyser comment se déconstruit, se reconstruit ou se construit une appartenance culturelle. En d’autre termes, pourquoi et comment certains migrants bretons du Québec expriment, valorisent, voire réinventent leur appartenance culturelle régionale bretonne à 6000 km de leur territoire d’origine ? Cette recherche m’a permis d’éclairer bien sûr les formes d’appartenance culturelle de la communauté bretonne en situation de mobilité géographique, mais également de contribuer à la connaissance et à la compréhension de celles d’autres communautés culturelles et ainsi de participer à l’enrichissement des connaissances dans les champs de l’anthropologie et l’ethnologie des migrations. / The Breton migration to the American continent is noticeable considering its number and its continuity. According to Le Clech, pioneer and specialist of the Breton migration, 55 000 Breton people have emigrated to the USA and 45 000 to Canada between 1880 and 1970. Some studies were carried out in France and Canada, by historians, which described the repeated arrivals of Breton people in North America, the reasons or factors for their migration, the places for their settlement and their social and professional reintegration. Nevertheless, these studies are more focused on the migration to the USA, while they are nearly the same number of Breton migrants in Canada. The originality of my research lies in the chosen field of observation, which is the province of Quebec, Canada. Indeed, the French Canadian who live there, as called today Quebecois, are a minority group who was subjected similare pressure toward their language and culture as the Breton people. Consequently, this field appeared to be pertinent to analyse the relations established between the migrants and this minority group. On the other hand, what interested me in the study of the migration of the Bretons was the discovery of the way their sentiment to belonging to the regional Breton culture, in other word their “Bretonness”, was taken from the territory of origin and relocated in the destination country. I consider therefore the migration as an experimental situation, through which I tried to analyse how a cultural belonging is unbuilt, rebuilt or built. In other words, why and how some Breton migrants in Quebec express, promote, or even recreate their cultural belonging 6000 km far from their territory of birth territory ? This research allowed me to throw light of course the different expressions of cultural belonging in a situation of geographical mobility. It also allowed me to contribute to the knowledge and the understanding of the belonging to other cultural communities and therefore to participate in enriching the knowledge in the field anthropology and ethnology of migrations.
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Idéologie et identité, l'Amérindien, le Canadien français et le Québécois entre 1945 et 1970Ruel, Christian January 1997 (has links) (PDF)
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Affiches de guerre, guerre d'affiches : l'évolution des nationalismes canadiens-français et Irlandais entre 1914-1918Dion, Aimée 02 November 2022 (has links)
Ce mémoire explique comment les représentations visuelles contenues dans les affiches extériorisent la mutation des cultures de guerre des sociétés canadienne-française et irlandaise pendant la Première Guerre mondiale. Nous montrons l'impact du conflit mondial sur les nationalismes de ces sociétés. Les affiches incarnent des marqueurs de l'identité nationale de ces sociétés minoritaires appartenant à l'Empire britannique. Les phénomènes sociohistoriques au Canada français et en Irlande sont documentés par les affiches de guerre entre 1914 et 1918. L'analyse comparative de ces affiches matérialise l'évolution nationaliste de ces sociétés sous l'impact des exigences de la guerre. Nous postulons qu'il y a convergence des cultures de guerre canadienne-française et irlandaise jusqu'en 1916. Entre 1914 et 1915, les organes de propagande de ces sociétés instrumentalisent les tendances nationalistes modérées préexistantes pour justifier la mobilisation à la guerre de l'Empire. Les expériences nationalistes de ces sociétés étaient similaires à l'aube du XXe siècle et pendant la première moitié de la guerre. À partir de 1916, ces trajectoires parallèles divergent en raison du contexte de guerre. En réaction à la crise de la conscription, la culture de guerre canadienne-française se nationalise à partir de 1916. En appropriant la guerre comme conflit mené au nom de l'ensemble des Canadiens, ces affiches renforcent le nationalisme autonomiste. La propagande présente le Dominion du Canada comme État belligérant autonome qui devait défendre ses intérêts nationaux par la guerre. À l'inverse en Irlande, la culture de guerre républicaine refuse la mobilisation à la guerre. Les affiches irlandaises contestataires étaient alimentées par les expériences de guerre du Rising, du Home Rule, mais surtout de la conscription qui ravive le mythe d'oppression historique par la Grande-Bretagne. Sous la forme de l'autonomisme au Canada et de l'indépendantisme en Irlande, l'évolution nationaliste et l'émancipation politique de ces sociétés sont imputables au contexte de guerre qui catalyse une distanciation de ces nations avec l'Empire britannique. / This thesis explains how the visual representations materialized by war posters express the mutation of French-Canadian and Irish war cultures during the First World War. We explain the impact of the global war on the nationalist trajectories of these minority societies belonging to the British Empire. As posters embody markers of national identity, the sociohistorical phenomena in French Canada and Ireland are therefore documented by war posters produced between 1914 and 1918. The comparative analysis of these posters materializes the nationalist evolutions of these societies through their reactions to the demands of total war. We postulate that French-Canadian and Irish war cultures converged until 1916. Between 1914 and 1915, the propaganda organizations exploited the pre-existing moderate nationalisms to justify French-Canadian and Irish mobilization towards the Empire's war. These nationalist experiences were similar throughout the early 20th century and during the first half of the war. However, these parallel trajectories diverged in 1916 due to events of the war. In response to the conscription crisis, French-Canadian war culture became nationalized after 1916. These posters strengthened Canadian autonomist nationalism by appropriating the war as a conflict waged in the name of all Canadians. As told by Canadian propagandists, Canada emerged as an autonomous belligerent state that had to defend its national interests through war. Conversely, the Republican war culture refused the Irish's participation in what came to be perceived as England's war. Radical nationalist posters were fueled by the war experiences of the Rising, Home Rule, but above all conscription, which revived the myth of historical oppression by Great Britain. Perceived through the achievement of autonomism in Canada and independence in Ireland, the nationalist evolution and political emancipation of these nations was attributable to the context of war which catalyzed a distancing from the British Empire.
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Entre identité et utilité en contexte globalisé : regard comparatif sur les (ré-)orientations contemporaines des dynamiques de l'euskera en Euskadi et du catalan en CatalogneAlain, Laurence 22 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 4 mars 2024) / Basé sur un terrain de recherche multisitué dans la Communauté autonome basque et la Catalogne en 2021, ce mémoire aborde dans une perspective comparative les réorientations des dynamiques des langues basque et catalane dans leurs communautés autonomes respectives en Espagne. Ancrée dans l'anthropologie du langage, cette étude analyse et compare les enjeux contemporains des pratiques langagières des locutorats et des efforts de pérennisation de ces langues après plus de cinquante ans d'aménagement linguistique. Cette recherche révèle une tension entre deux tendances dominant les pratiques et les imaginaires entourant les langues basque et catalane qui varient en fonction d'une valeur identitaire ou utilitaire attribuée aux langues. Ce clivage, variable selon les zones sociogéographiques et renforcé par les phénomènes de la globalisation, a des effets sur l'usage public des langues, l'efficacité de leur transmission, et l'engagement pour la militance linguistique, en plus d'impacter les vécus identitaires et expérientiels des locutorats. Les acteurs de la pérennisation basques et catalans, dans des momentum distincts, abordent désormais les défis inhérents en misant sur des référents, des ressources et des pratiques partagées afin de favoriser l'apprentissage et l'usage de la langue régionale chez l'ensemble des habitants des communautés autonomes. L'analyse comparative montre que, dans des contextes où la valeur des langues apparait identitaire ou utilitaire, la stratégie de normalisation langagière s'avère non viable comme objectif à long terme pour la pérennisation de l'euskera et du catalan. Par conséquent, alors que leurs locutorats s'appuient de plus en plus sur une idéologie d'authenticité réinventée et flexible axée sur l'appartenance à la communauté pour légitimer leurs pratiques, celle-ci constitue une piste intéressante pour réorienter les efforts de pérennisation langagiers, conciliant le local et le global. Les acteurs de ce secteur en sont conscients et commencent à emprunter cette piste où la langue a le potentiel d'acquérir une valeur nouvelle, lui permettant de continuer à être apprise, utilisée et, surtout, vécue. / Based on multi-sited fieldwork conducted in 2021 in the Basque Country and Catalonia, this thesis draws on a comparative approach to examine the reorientation of the dynamics of the Basque and Catalan languages in these autonomous communities in Spain. Rooted in the anthropology of language, this study analyses and compares the issues at stake in the language practices of speakers and the efforts to promote and perpetuate these languages in contemporary settings, after fifty years of language planning. This research highlights a tension between two trends in the practices and imaginaries concerning Basque and Catalan languages that vary according to an identitarian or utilitarian value attributed to languages. This divide, which differs across socio-geographical zones and is enhanced by the phenomena of globalization, has effects on the public use of languages, the efficiency of their transmission, and the commitment in linguistic militancy. This divide also impacts the identity and lived experiences of the speakers. Although agents of the Basque and Catalan languages sustainability efforts are working in distinct momentum, they now tackle the related challenges by relying on shared referents, resources, and practices to promote the learning and use of the regional language by all inhabitants of the autonomous communities. The comparative analysis shows that, in contexts where the value of languages appears either identitarian or utilitarian, the strategy of language normalisation proves unsustainable as a long-term objective for Basque and Catalan languages. Therefore, while these speakers rely increasingly on a reinvented and flexible ideology of authenticity focused on community membership to legitimize their practices, it appears as an interesting way to reorient Basque and Catalan sustainability efforts in a way to balance the local and the global. The agents of this sector are aware of it and begin to follow this path where regional languages may have the potential to acquire new value, enabling it to continue to be learned, used and, above all, lived. / Ikerlan honek 2021ean Euskal Autonomia Erkidegoan eta Katalunian egindako landa-lan batean du oinarria, eta euskarak eta katalanak zeinek bere erkidego autonomoan dituzten dinamiken orientazio eta berrorientazioak aztertzen ditu ikuspegi konparatibo batetik. Hizkuntzaren antropologiatik egindako ikerketa honek euskal eta katalan hiztunen hizkuntza-praktiken erronkak aztertu eta alderatu ditu, bai eta gaur egungo testuinguruan hizkuntza hauek sustatzeko eta iraunarazteko egiten diren ahaleginak ere, batean zein bestean hizkuntza-plangintza egiten hasi zirenetik 50 urte baino gehiago igaro diren honetan. Ikerketa honek etengabeko tentsioan dauden bi joera nagusi erakusten ditu euskara eta katalana inguratzen dituzten praktika eta iruditerietan, hizkuntzei egozten zaien balio identitario edo utilitarioaren arabera aldatzen direnak. Eremu soziogeografikoen arabera aldakorra den eta globalizazioaren fenomenoek indartzen duten bereizketa horrek eragina du hizkuntzen erabilera publikoan, haien transmisioaren eraginkortasunean eta militantzia linguistikoaren engaiamendu eta interesean; gainera, ondorioak ditu hiztunen bizipen identitario eta esperientziazkoetan. Hizkuntzen erronkei aurre egiteko, euskararen eta katalanaren iraupenaren aldeko eragileek, nahiz eta erritmo desberdinetan ari diren, partekatutako erreferente, baliabide eta praktikak lehenesten dituzte gaur egun hizkuntza erregionalaren ikaskuntza eta erabilera erkidego autonomoetako biztanle guztien artean bultzatzeko, edozein direlarik ere haien hizkuntza, jatorria eta lanbidea. Azterketa konparatiboak erakusten duenez, hizkuntzen balioa oraindik ere identitario edo utilitario moduan agertzen den testuinguruetan, hizkuntz normalizazioaren estrategia ez da epe luzeko helburu moduan bideragarria suertatzen euskararen eta katalanaren iraupenerako. Ondorioz, badirudienez hiztunak, beren praktikak legitimatzeko, erkidegoaren parte izatearen sentimenduan ardaztutako autentikotasun-ideologia berrasmatu eta malgu batean oinarritzen direla, hori pista interesgarria litzateke euskara eta katalana sustatzeko eta iraunarazteko egiten diren ahaleginak berrorientatzeko eta tokiko errealitateak eta errealitate globala uztartzeko. Hain zuzen ere, ikerketako datuek erakusten duten bezala, sektore honetako eragileak jakitun dira horretaz, eta hasiak dira pista horri jarraitzen, oharturik hizkuntzak balio berri bat bereganatzeko boterea daukala, eta balio berri horrek aukera emango diola ikasia, erabilia eta, batez ere, bizia izaten jarraitzeko. / A partir d'un estudi en diversos espais de la Comunitat Autònoma Basca i de Catalunya l'any 2021, aquesta tesi aborda des d'una perspectiva comparada les reorientacions de les dinàmiques del basc i del català a les seves respectives comunitats autònomes a Espanya. A partir de la disciplina de l'antropologia de la llengua, aquest estudi analitza i compara els reptes contemporànies de les pràctiques lingüístiques dels parlants i els esforços per promoure aquestes llengües, després de més de cinquanta anys de planificació lingüística. Aquest estudi revela una tensió entre dues tendències dominant les pràctiques i els imaginaris entorn del basc i el català, que varien en funció del valor identitari o utilitari atribuït a les llengües. Aquesta fractura, que varia segons els àmbits sociogeogràfics i ve reforçada pels fenòmens de globalització, té efectes en l'ús públic de les llengües, l'efectivitat de la seva transmissió, i el compromís per l'activisme lingüístic, a més d'incidir en la identitat i les vivències identitàries i experiències dels parlants. Els actors de la sostenibilitat basca i catalana, encara que amb impulsos diferents, aborden els reptes inherents apostant per referències, recursos i pràctiques compartides per promoure l'aprenentatge i l'ús de la llengua regional entre tots els residents de les comunitats autònomes. L'anàlisi comparativa mostra que, en contextos en què el valor de les llengües apareix ja sigui en termes d'identitat o d'utilitat, l'estratègia de normalització lingüística es mostra inviable com a objectiu a llarg termini per a la sostenibilitat del basc i el català. En conseqüència, quan els seus parlants aposten cada cop més per una ideologia d'autenticitat reinventada i flexible centrada en la pertinença a la comunitat per legitimar les seves pràctiques, sembla que aquesta ideologia constitueix una via interessant per reorientar els esforços de sostenibilitat del basc i el català per conciliar el local i el global. Els actors del sector de la promoció i la sostenibilitat en són conscients i comencen a recórrer a aquesta estratègia, segons la qual la llengua té el potencial d'adquirir un nou valor, permetent que continuï sent apresa, usada i, sobretot, viscuda. / Basada en un trabajo de campo en la Comunidad Autónoma Vasca y Cataluña en 2021, esta monografía trata desde una perspectiva comparativa de las reorientaciones de las dinámicas de las lenguas vasca y catalana en sus respectivas comunidades autónomas. Este estudio realizado a partir de la antropología del lenguaje ha analizado y comparado los retos actuales de las prácticas lingüísticas de los hablantes y de los esfuerzos que se realizan para promover y perpetuar estas lenguas, más de 50 años después de que se iniciara la planificación lingüística. Esta investigación muestra dos tendencias dominantes en tensión en las prácticas y los imaginarios que rodean al euskera y al catalán y que varían en función de un valor identitario o utilitario que se atribuye a las lenguas. Esta división, variable por ámbitos sociogeográficos y reforzada por los fenómenos de la globalización, influye en el uso público de las lenguas, en la eficacia de su transmisión y en el compromiso por la militancia lingüística, además de tener consecuencias en las vivencias identitarias y experienciales de los hablantes. Aunque los actores que trabajan en los esfuerzos de promoción vascos y catalanes lo hacen a diferentes ritmos, ambos afrontan los retos de la lengua apostando actualmente por referentes, recursos y prácticas compartidas para favorecer el aprendizaje y el uso de las lenguas regionales entre todos los habitantes de las comunidades autónomas. El análisis comparativo muestra que, en contextos en los que el valor de las lenguas sigue apareciendo como identitario o utilitario, la estrategia de normalización lingüística no resulta viable como objetivo a largo plazo para la sostenibilidad del euskera y del catalán. Por lo tanto, mientras sus hablantes se apoyan cada vez más en una ideología de autenticidad reinventada y flexible basada en la pertenencia a la comunidad para legitimar sus prácticas, ello constituiría una pista interesante para reorientar los esfuerzos que se realizan para fomentar y perpetuar el euskera y el catalán y conjugar las realidades locales con la realidad global. Los actores de este sector son conscientes de ello y empiezan a seguir esta estrategia en que la lengua puede adquirir un valor nuevo, que le permitirá seguir siendo aprendida, utilizada y, sobre todo, vivida.
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Évolution des processus identitaires subjectifs et intersubjectifs d'élèves franco-québécois et atikamekw nehirowisiwok au cours d'une séquence de français oralDesgagné, Joanie 09 April 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 28 mars 2024) / Dans cette recherche, nous nous intéressons à l'évolution des processus identitaires subjectifs et intersubjectifs d'élèves franco-québécois et atikamekw nehirowisiwok au cours d'une séquence de français oral inspirée de la pédagogie de la réconciliation. Nous soutenons que l'enseignement du français oral, par l'entremise des cercles interculturels de l'imaginaire, peut contribuer à la quête de reconnaissance des élèves, à l'expression de soi et à l'affirmation de soi, à une meilleure conscience de soi et des autres dans une dynamique d'assimilation et de différenciation, à une plus grande compréhension de ses relations avec l'apprendre et le savoir et permet, en outre, de soutenir la dynamique de réconciliation dans le contexte scolaire urbain. En cohérence avec une approche inspirée de la phénoménologie pour l'analyse de nos résultats, nous avons conçu, dans un esprit de partenariat avec des experts du milieu autochtone et urbain, une séquence didactique et pédagogique qui se fonde sur la pédagogie interculturelle, l'ethnologie de l'interculturel et l'approche groupale en psychologie de l'identité. Notre dispositif intègre les traditions orales atikamekw et franco-québécoise pour soutenir la réception, l'interprétation et la production de récits oraux dans le cours de français oral. Ce dispositif a ensuite été expérimenté par la chercheure dans une classe de français au secondaire en milieu urbain québécois où se côtoient les élèves atikamekw nehirowisiwok et franco-québécois. Notre approche se veut cohérente avec l'interactionnisme symbolique et l'épistémologie autochtone. Notre méthodologie qualitative vise la compréhension approfondie de l'expérience de six élèves par l'entremise de récits phénoménologiques et d'une présentation diachronique du parcours identitaire de deux Atikamekws et de quatre Franco-Québécois. L'étude confirme que les élèves arrivent à exprimer une forme de réconciliation avec soi et les autres dans une perspective subjective et intersubjective de l'identité et ce, grâce aux échanges vécus pendant les cercles interculturels de l'imaginaire et aux récits oraux produits et reçus.
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La transmission et la transformation des habitudes alimentaires des immigrants vietnamiens de QuébecIto, Sayaka 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente le rôle des habitudes alimentaires dans la formation et la sauvegarde de la culture des personnes immigrées, soulignant le rapport entre identité et alimentation. Pour ce faire, nous examinons comment les immigrants vietnamiens de Québec conservent, transmettent et transforment leurs traditions alimentaires à travers les générations. La famille est un noyau fondamental et primordial de la culture vietnamienne. Nous observons donc la relation entre les parents d'une part, qui transmettent à leurs enfants leur culture et jouent un rôle important dans la construction de l'identité, et d'autre part, les enfants qui héritent de cette culture et qui la transforment dans le contexte nord-américain. En examinant également l'évolution de la structure familiale des Vietnamiens qui se révèle, entre autres, dans les tâches culinaires, nous essayons de comprendre les modalités d'intégration de cette population. / This present report examines the effects of food practices on the formation and the preservation of immigrant culture specifically by studying relationships between identity and food. I will examine how Vietnamese immigrants living in Québec City preserve, transmit and transform their food traditions from one generation to another. Family is a fundamental and paramount place of the transmission of culture in Vietnamese society. I will thus observe the relation between parents, on the one hand, who transmit their culture to their children and play an important role in the construction of their children's identity, and on the other hand, children who inherit this culture from their parents and who transform it in order to adapt to the North-American context.
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Ni Amérindiens ni Eurocanadiens : une approche néomoderne du culturalisme métis au CanadaMichaux, Emmanuel 23 April 2018 (has links)
Dans une perspective post-structurale qui s’inscrit dans le courant de l’anthropologie historique, cette thèse décrit le phénomène d’ethnicisation récente de groupes qui se désignent comme métis dans l’est du Canada. Le but est de comprendre cet événement en l’abordant en tant que processus culturel et en le qualifiant de culturalisme. L’analyse s’appuie principalement sur des entrevues menées dans plusieurs régions du Canada auprès d’individus d’origine canadienne-française qui affirment leur héritage autochtone. L’organisation politique des Métis de l’Est constatée au cours de ces dernières décennies engendre une confrontation de perspectives avec l’ordre socioculturel dominant. Les autorités canadiennes expriment en effet de sérieuses réserves quant à cette demande de reconnaissance qui se fait de plus en plus insistante. Plutôt que de s’en tenir à cette dimension politicojuridique du phénomène, la thèse montre qu’il existe de part et d’autre de cette dialectique complexe des résistances culturelles, des logiques, des visions du monde et des mémoires collectives difficilement compatibles. Cette thèse s’arrête tout particulièrement sur les préoccupations des Métis pour la continuité culturelle, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement de gibier et de poisson à des fins alimentaires. Ceux-ci ont conscience que des aspects considérés comme centraux de leur héritage culturel sont aujourd’hui menacés, tout particulièrement dans le contexte du développement du capitalisme et de ses répercussions sur la scène sociopolitique. Ils font appel à leur mémoire et expriment leur conscience collectivement partagée du changement, d’une altération de leurs spécificités qui représente la raison culturelle de leur affirmation ethnique. Par son approche comparative et multisituée, mais aussi par l’utilisation de données de terrain encore peu exploitées en études métisses dans l’est du Canada, la thèse répond d’une manière inédite à ce phénomène d’ethnicisation. La perspective post-structurale adoptée est susceptible de permettre une meilleure compréhension des enjeux et des défis qui se profilent depuis la fin du XIXe siècle pour les Métis de l’Est. J’entends vérifier si le culturalisme des Métis représente le moment d’une action collective culturellement spécifique face à des événements singuliers. / Adopting a post-structuralist perspective in line with historical anthropology, this thesis examines the recent ethnicisation phenomenon involving groups from eastern Canada who designate themselves as “Métis”. The aim is to make sense of this event by considering it as a cultural process identified as “culturalism”. The study relies mainly on interviews conducted in various regions of Canada with individuals of French-Canadian descent who emphasize their native ancestry. Eastern Métis have started getting organized on the political scene within the last decades, and this has caused their perspectives to confront those of the dominant socio-cultural order. Indeed, the Canadian authorities express some serious reservations about this increasingly pressing call for recognition. Rather than considering solely the political and legal dimensions of this phenomenon, this research unveils cultural resistances as well as conflicting logics, world views and collective memories found on both sides of this complex dialectics. This thesis focuses on the study of the concerns of the Métis with regards to cultural continuity, especially when it comes to providing game and fish for food purposes. They are aware that certain essential aspects of their cultural heritage are now threatened, especially in a context of capitalist development that impacts on the sociopolitical scene. The Métis call upon their memory and express their collective awareness of change which they view as a modification of their specificities and that is in fact the cultural cause for their efforts towards ethnicity. Using a comparative and multi-sited approach as well as fieldwork data seldom exploited in eastern Canada Métis studies, this research sheds a new light on the phenomenon of ethnicisation. The post-structural perspective adopted here is meant to allow a better comprehension of the issues and challenges that eastern Métis have been confronted to since the nineteenth century. I discuss the way Métis culturalism can be considered as the moment when culturally specific collective action arises, in the face of particular events.
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L'influence de l'acculturation sur le comportement du consommateur en fonction des sous-cultures d'origine : une application aux immigrés algériens / The influence of acculturation on consumer behavior based on sub-cultures of origin : Case of algerian immigrantsBenabdallah, Mounia 17 October 2011 (has links)
Cette thèse porte sur l'influence de l'acculturation sur le comportement du consommateur en fonction des sous-cultures d'origine, appliquée au cas des immigrés algériens. Notre objectif est de comparer les processus d'acculturation du consommateur en fonction de sa sous-culture d'origine. L'idée est donc de dépasser la seule influence de la culture d'origine (l'Algérie dans cette recherche) sur le processus d'acculturation, pour comparer les influences de deux sous-cultures (la sous-culture oranaise et la sous-culture kabyle). Nous nous basons sur le calcul des distances culturelles pour identifier la proximité culturelle entre la sous-culture d'origine et la culture d'accueil. Nous considérons dans cette recherche le consommateur comme membre d'un groupe ethnique, est nous nous intéressons à l'auto-identification du consommateur à des sous-cultures. Le modèle de recherche traite la question suivante : « l'auto-identification ethnique du consommateur à une sous-culture d'origine influence-t-elle différemment l'acculturation du consommateur selon les sous-cultures? Si oui, l'impact de l'acculturation sur le comportement de consommation sera-t-il également distinct en fonction des sous-cultures ? ». Des variables modératrices sont mobilisées (revenu, durée de résidence, âge d'arrivée dans la culture d'accueil, nostalgie, matérialisme). Pour construire et tester notre modèle de recherche, deux études ont été menées. Premièrement, une étude qualitative a été effectuée dans les sous-cultures d'origine puis dans le pays d'accueil afin d'explorer les situations avant et après changement de culture. Deuxièmement, une étude quantitative a été menée sur les deux fronts également (les deux sous-cultures d'origine et la culture d'accueil) pour tester la fiabilité et validité des échelles de mesure, ainsi que la validation des hypothèses de recherche. / This thesis focuses on the influence of acculturation on consumer behavior based on sub-cultures of origin, applied to the case of Algerian immigrants. Our goal is to compare the acculturation process of the consumer at the sub-culture level. The idea is to go beyond the influence of culture of origin (Algeria in this research) on the process of acculturation, to compare the influences of two subcultures (Oranian and Kabyle). We use the calculation of cultural distance to identify the cultural proximity between the sub-culture of origin and the host culture. We consider in this research the consumer as a member of an ethnic group, and so we focus on self-identification of the consumer to his sub-cultures. The research model addresses the question, «does ethnic self-identification of the consumer to a sub-culture of origin influence the acculturation differently depending on the sub-cultures? If so, will the impact of acculturation on consumer behavior be different according to the sub-cultures? ". Moderating variables are mobilized (income, length of residence, age of arrival in the host culture, nostalgia, materialism). To build and test our research model, two studies were conducted. First, a qualitative study was conducted in the sub-cultures of origin and the host country to explore the situations before and after change of culture. Second, a quantitative study was conducted on the two fronts as well (the two sub-cultures of origin and the host culture) to test the reliability and validity of measurement scales and the validating research hypotheses.
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A COR NA UNIVERSIDADE: um estudo sobre identidade étnica e racial de professores/as negros/as da Universidade Federal do Maranhão no Campus do Bacanga / COULEUR DANS L'UNIVERSITÉ: un étude sur l'identité ethnique et raciale des professeurs noires de l'Université Fédéral du Maranhão dans le Campus BacangaSilva Júnior, Raimundo Nonato 20 December 2011 (has links)
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Previous issue date: 2011-12-20 / FUNDAÇÃO DE AMPARO À PESQUISA E AO DESENVOLVIMENTO CIENTIFICO E TECNOLÓGICO DO MARANHÃO / Cet étude s‟agit de la question ethnique et de race des professeurs noirs et ses pratiques quotidiennes dans le contexte universitaire. Son but est d‟analyser la question de l‟identité ethnique-race, particulièrement la noire, discutant les processus de construction de l‟actuel cadre de professeurs de l‟Université Fédéral du Maranhão / UFMA. Dans l‟organisation du texte, on décrit sur le noir dans la société brésilienne et sa trajectoire historique dans de différents moments dans les relations sociales et de race. Ensuite, on réfléchi sur le processus de construction des identités de professeurs universitaires. Pour appuyer cet étude, on s‟est servi de ses bibliographies Carvalho (2002); Munanga (1996); Ribeiro (2004) Segato (2006) Santos (2004), Bachelard. (1996), Certeau (1994), Le Goff (1994) Hall (2005) e Castells (1999), d‟entre autres. Les sujets sélectionnés pour l‟étude ont été 08 professeurs de l‟Université Fédéral du Maranhão, Campus Bacanga, étant quatre hommes et quatre femmes des Centres de Sciences et Enseignement de l‟UFMA, à savoir : Centre de Sciences Humaines (02), Centre de Sciences Sociales (02), Centre de Sciences Exactes et Technologiques (02) et Centre de Sciences Biologiques et de la Santé (02). L‟instrument pour collecter les donnés a été l‟interview semi-structurée. On a analysé les réponses des sujets à propos de la construction d‟identités ethniques et de race dans le contexte de l‟UFMA. On espère aider à contribuer dans le champ des études des relations ethniques et de race dans le contexte académique local, régional et peut-être international. / O presente estudo versa sobre a identidade étnica e racial de professores/as negros/as e suas práticas cotidianas no contexto universitário. Objetiva analisar a questão da identidade étnico-racial, particularmente a negra, discutindo os processos de construção do atual quadro docente da Universidade Federal do Maranhão/ UFMA. Na organização do texto, descreve-se sobre o negro na sociedade brasileira, e sua trajetória histórica em diferentes momentos nas relações sociais e raciais. Em seguida, faz-se uma reflexão sobre o processo de construção das identidades de professores e professoras universitários/as. Para subsidiar nosso estudo, utilizou-se, dentre outras, as seguintes fontes bibliográficas: Carvalho (2002); Munanga (1996); Ribeiro (2004) Segato (2006) Santos (2004), Bachelard. (1996), Certeau (1994), Le Goff (1994) Hall (2005) e Castells (1999). Os sujeitos do estudo selecionados foram 08 docentes da Universidade Federal do Maranhão, Campus do Bacanga, sendo quatro homens e quatro mulheres dos Centros de Ciências e Ensino da UFMA, a saber: Centro de Ciências Humanas (02), Centro de Ciências Sociais (02), Centro de Ciências Exatas e Tecnológicas (02) e Centro de Ciências Biológicas e da Saúde (02). O instrumento de coleta de dados utilizado foi entrevista semi-estruturada. Analisam-se respostas de nossos sujeitos do estudo no tocante à construção de identidades étnicas e raciais no contexto da UFMA. Percebeu-se que os entrevistados não possuem as mesmas representações diante das questões que envolvem o negro/a na universidade e na sociedade. Bem como, observamos pouca presença destes como docentes nesta IFES. Espera-se contribuir para o campo de estudo das relações étnicas e raciais no meio acadêmico local, regional e quiçá internacional.
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