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The infinitive and the -ing as complements of verbs and adjectives of fearFisher, Ryan 12 April 2018 (has links)
La nature de la distinction entre l'infinitif avec to et la forme en -ing en anglais a été le sujet de beaucoup de discussions parmi les grammairiens au fil des années. Cependant, de toutes les approches proposées, aucune n'est capable de bien expliquer cette distinction pour les verbes et les adjectifs qui expriment la peur. Des catégories telles que 'général vs spécifique,' hypothétique vs réalisé,1 ou 'factif vs non-factif ne s'appliquent pas à cette classe sémantique. De même, tenter d'expliquer la différence sur une base temporelle ne porte pas fruit, car nous avons l'impression que l'événement que désigne les deux compléments est toujours subséquent par rapport à celui du verbe de la principale. Cette étude se veut une explication sur le choix du complément avec les verbes et les adjectifs qui expriment la peur en appliquant la théorie de la psychomécanique du langage. Cette étude propose également une explication pour les rapports de contrôle et de temporalité qui existent entre les verbes (ou les adjectifs) de la principale et le complément, soit l'infinitif ou la forme en -ing. Cette explication sera fondée sur trois paramètres: 1) le contenu sémantique du complément, 2) la fonction du complément par rapport au verbe de la principale et 3) le signifié lexical du verbe principal. / The nature of the distinction between the -ing and to-infinitive complement has been the subject of much discussion and debate amongst grammarians over the years. Of the approaches taken, however, none can successfully explain this distinction with respect to verbs and adjectives of fear. Categories such as 'general versus specific,' 'potential versus actual,' and 'factive versus non-factive' do not apply to this semantic class. Likewise, any attempt to define the difference on temporal grounds is to no avail, as the event denoted by both complements is felt to be subsequent to that of the main verb in time. This study will attempt to provide an explanation for the choice of complement with respect to verbs and adjectives of fear through the application of a meaning-based linguistic theory known as the Psychomechanics of Language. Under this theoretical framework, this study will also propose an explanation for the temporal and control effects which exist between the matrix verbs (or adjectives) and their to-infinitive or -ing complements. This explanation will be based on three explanatory parameters: (1) the meaning of the complement, (2) the function of the complement with respect to the matrix verb, and (3) the lexical meaning of the matrix verb itself.
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L'aspect verbal en croate contemporain : étude des valeurs aspectuelles de l'infinitif / Verbal aspect in contemporary Croatian : a study of aspectual values of the infinitive abstractLe Calvé-Ivičević, Évaine 16 October 2015 (has links)
L’évidence morphologique de l'aspect verbal dans les langues slaves en fait un sujet d'étude bien connu, mais ce domaine demeure peu exploré pour ce qui est de la langue croate. Ce travail, qui s'appuie pour l'appareil théorique sur plusieurs travaux traitant de l'aspect verbal et des valeurs aspecto-temporelles en BCMS et dans d'autres langues slaves, complète dans un premier temps les connaissances sur le comportement aspectuel de l'infinitif et dresse une liste de ses valeurs aspectuelles dans toutes ses fonctions, notamment en tant que complément des verbes modaux des domaines sémantiques pouvoir, devoir et vouloir. Au-delà de cette analyse, il offre une série d'algorithmes établis sur les facteurs (im)perfectivants, et permettant de résoudre le problème du choix aspectuel dans de multiples situations données. Posant comme prémisse que les informations contribuant à déterminer les choix et les valeurs de l'aspect sont pour une bonne partie recelées dans le sémantisme du verbe à l'infinitif et le procès qu'il dénote, ce travail explore l'influence des propriétés de la situation référentielle sur le choix aspectuel. Afin d'éviter une confusion entre valeurs aspectuelles et contenus sémantiques, sont traités séparément l'infinitif indépendant, l'infinitif complément de verbes de modalité, puis des verbes modaux. Il s'avère que les facteurs qui motivent le choix de l'aspect des infinitifs sont d'origines différentes et relèvent de la nature de la notion verbale et des propriétés du procès référentiel. En ce qui concerne l'impact du semi-auxiliaire, il n'est lié au choix de l'aspect que dans la mesure où il contribue à créer une situation référentielle. / Due to its morphological markedness, the verbal aspect in Slavic languages is a well-known subject of study, but this area remains little explored in terms of the Croatian language. This thesis, whose theoretical apparatus is based on several works dealing with the verbal aspect as well as aspectual and temporal values in BCMS and other Slavic languages, completes the knowledge about the behavior of the aspectual infinitive, and lists its aspectual values in all its functions, including a complement of verbs expressing modality, namely, "can", "must" and "want". Together with this analysis, the thesis offers a series of algorithms developed on the factors of (im)perfectivation, which answer the question of aspectual choice in many given situations. Posing as a premise that the information that helps to determine aspectual choices and values is mainly harbored in the semantics of the infinitive and the act it denotes, this thesis explores the influence of referential situation properties on the aspectual choice. To avoid confusion between aspectual values and semantic content, we treated the independent infinitive and infinitive complement of modality or modal verbs separately. The results of the study show that the factors that motivate the choice of infinitives have different origins and deal with the properties of verbal concept and reference situation. The semi-auxiliary verb has some influence only insofar it helps to create a reference situation.
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Les constructions causatives du français et du chinois / The causative constructions in french and in chineseHu, Xiaoshi 19 October 2017 (has links)
Cette thèse est centrée autour des problèmes concernant les constructions causatives du français et du chinois, elle se veut une contribution empirique et théorique à l’étude formelle des systèmes verbaux du français et du chinois. Il sera montré que la défectivité en traits des têtes de phases joue un rôle important motivant la formation des constructions au sein de ces deux langues. Concernant la construction causative en faire du francais, nous allons utiliser l’interprétation de respectivement comme test pour justifier son statut bi-propositionnel? et l’examen des relations quantificationnelles va montrer que le vP causativisé dans le complément de faire constitue une phase défective, sélectionnée par une autre tête fonctionnelle phasale. De plus, la défectivité du vP causativisé et les traits-phi intégrés aux clitiques donnent lieu aux distributions des différents clitiques. A la différence de la construction causative du francais qui implique un TP défectif dans une structure bi-propositionnelle, les verbes causatifs du chinois sélectionnent directement un v*P phasal et il n’y a plus de projection fonctionnelle intervenante. Il sera montré que le chinois fait aussi la distinction entre les Temps fini et infinitif, bien qu’une telle distinction ne se manifeste pas sur les formes morphologiques des verbes. Cette thèse va aussi examiner la corrélation entre les verbes rang/jiao/gei, nous allons montrer que leurs fonctions causative et passive désignent différentes structures argumentales, et il n’y a pas de relation dérivationnelle entre ces deux structures argumentales de ces verbes. En ce qui concerne la perspective théorique, il sera montré qu’il y a quatre structures phasales possibles correspondantes à de différentes structures argumentales des verbes causatifs du francais et du chinois? et cette thèse va aussi explorer la pertinence de la condition d’impénétrabilité de phase et de la condition de minimalité par rapport aux différentes opérations de la syntaxe étroite. / This dissertation concentrates on the problems concerning the causative constructions in French and in Chinese, it constitutes empirical and theoretical contributions to the formal study of French and Chinese verbal systems. It will be shown that the feature defectivity of phasal heads plays a key role motivating the formation of constructions in the two languages. Concerning the causative construction of faire in French, we will use the interpretation of Respectively as test to justify its bi-clausal status; and the exploration of the quantificational relations will show that the causativized vP in the complement of faire determines a defective phase, selected by another phasal functional head. In addition, the defectivity of the causativized vP and the phi-features integrated in the clitics result in the distribution of different types of clitics. Different from the causative construction in French involving a defective TP in a bi-clausal structure, Chinese causative verbs sub-categorize directly a phasal causativized v*P, and there is no other intervening phasal projections. It will be shown that Chinese distinguishes finite and infinitive Tenses as well, even such a distinction may not be manifested on verb forms. Concerning the verbs rang/jiao/gei in Chinese, we will show that their causative and passive functions carry out the different argument structures; and there is no derivational relation between the two argument structures of these verbs. Concerning the theoretic perspective, it will be shown that there are four phasal structures corresponding to the different argument structures of the causative verbs in French and in Chinese. In addition, this thesis will also explore the performance of the phase impenetrability condition and of the minimality condition with respect on different operations of the narrow syntax.
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Grammaire de l'infinitif injonctif / Grammar of the injunctive infinitiveKhodabocus, Nooreeda 09 December 2016 (has links)
L’infinitif est souvent présenté comme un mode qui ne présente ni les marques de temps, ni de personne, ni de nombre. De ce fait, la grammaire traditionnelle le classe parmi les formes non personnelles du verbe avec le gérondif et le participe. Cependant, l’infinitif sert à exprimer un ordre, un conseil, une interdiction, entre autres actes directifs. On le retrouve dans les modes d’emploi de divers produits, dans les recettes de cuisine, dans le code de la route, dans les libellés de conseil, pour ne citer que quelques exemples. Selon les grammaires, dans cet emploi, l’infinitif serait utilisé à la place de l’impératif, dont il serait l’équivalent. Au vu de ces affirmations, cette thèse se propose d’étudier les caractéristiques de l’infinitif injonctif. Pour ce faire, nous nous intéressons à la catégorisation de l’infinitif et aux propriétés de l’injonction. En effet, l’utilisation de l’infinitif injonctif soulève des questions. Le texte injonctif est associé à un acte d’intimation à l’action ; il s’agit d’un acte directif par lequel un locuteur veut agir sur le comportement de son destinataire. Alors comment expliquer qu’une forme qui serait non personnelle et intemporelle puisse être employée dans un genre qui s’inscrit résolument dans une situation de communication où la présence d’un locuteur ne fait pas de doute, et où le message est destiné à un public déterminé ? Notre recherche a permis de montrer que l’infinitif est une forme verbale à part entière, avec des particularités qui lui sont propres. Notre étude sur corpus vient confirmer cette position au vu de l’organisation des constituants très riche de l’infinitif injonctif / The infinitive is often described as a mood which does not possess time, person or number markers. Hence, traditional grammars classify it as impersonal, along with the gerund and the participial. However, the infinitive can express an order, an advice, and a prohibition, among other directive speech acts. It is used in instruction manuals, in cooking recipes, in traffic regulation texts, in advisory texts, to name a few. According to grammars, in such cases, the infinitive is used instead of the imperative. It would thus be similar to the imperative. On the basis of these statements, this thesis intends to study the characteristics of the injunctive infinitive. To do this, we consider the categorisation of the infinitive as well as the properties of the injunctive discourse. Indeed, the use of the injunctive infinitive raises questions. The injunctive text relates to a directive speech act through which the speaker attempts to get the addressee to perform the action described. How is it, then, that an impersonal and tenseless verb form can be used in a discourse which is clearly linked to a communication situation where there is no doubt as to the existence of a speaker and where the speech is directed towards a particular audience? Our research shows that the infinitive is a verb form in its own right, with its own unique features. Our corpus-based study confirms this fact, as shown by the rich syntactic possibilities with the injunctive infinitive.
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La périphrase verbale "venir de + infinitif" et ses équivalents dans quelques langues, particulièrement l'espagnol et le latin: étude syntaxique et sémantiqueDominicy, Marc 15 December 1975 (has links)
Ce travail se situe dans le cadre de la Théorie Standard Étendue, à laquelle certaines modifications sont apportées, notamment quant à l’association d’une règle sémantique aux opérations transformationnelles. Il est montré que ce type d’approche permet d’assigner à chaque phrase une description sémantique (une forme logique) apte à représenter un phénomène crucial comme la présupposition (sémantique). L’étude empirique porte sur la périphrase verbale « venir de + infinitif » et ses équivalents dans plusieurs langues qui recourent soit à une autre périphrase (par exemple, l’espagnol « acabar de + infinitif »), soit à l’emploi d’un adverbe (latin « modo », anglais « just », etc.) accompagnant une forme de parfait ou de prétérit. On soutient qu’à ces expressions de surface très diverses correspond une forme logique sous-jacente combinant un opérateur d’accompli à un opérateur de restriction portant sur un adverbe de temps (« maintenant » / « alors », etc.). De nombreux phénomènes, tant synchroniques que diachroniques, trouvent leur explication dans un tel cadre, en particulier la concurrence entre « venir de + infinitif » et « ne faire que (de) + infinitif » dans l’histoire du français.<p><p>This research work has been carried out in the framework of a modified version of Extended Standard Theory where semantic rules are associated to transformations. It is shown that this approach allows assigning to each sentence a semantic description (i.e. a logical form) able to represent such a crucial phenomenon as (semantic) presupposition. The empirical study bears on the French verbal periphrasis « venir de + infinitive » and its equivalents in several languages where we find either another periphrasis (like, for instance, Spanish « acabar de + infinitive ») or an adverb (Latin « modo », English « just », etc.) modifying a perfect or preterite form. It is argued that such highly diverse surface forms should receive an underlying logical form that combines an « accomplished/completed » operator to a restriction operator taking a time adverb (« now » / « then », etc.) under its scope. Numerous synchronic or diachronic data can be accounted for in such a framework, in particular the competition between « venir de + infinitive » and « ne faire que (de) + infinitive » in the history of French.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le supin roumain et la théorie des catégories mixtesElena, Soare Negoita 13 December 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie la distribution et les propriétés de la forme appelée "supin" dans la grammaire traditionnelle du roumain, dans le cadre de la grammaire générative et dans une démarche comparative. Dans l'analyse proposée, le supin et le participe roumain sont un seul item lexical. Le statut du supin n'est pas mixte, mais verbal ou nominal en fonction du contexte. On montre que le participe - supin y compris - repose sur une opération d'externalisation de l'argument interne, qui se réalise différemment selon les environnements syntaxiques. Cette proposition sert aussi à expliquer certaines propriétés spéciales de la nominalisation du participe. On étudie le statut des domaines maximaux du supin: Groupe Prépositionnel ou Proposition non finie, et la structure des propositions participiales dont le "supin verbal" est générateur, qui sont d'un type particulier, à statut d'argument ou de prédicat.
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