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Changement et stabilité des représentations sociales de l'homosexualité dans un contexte intergroupe : une étude sociologiqueRobitaille, Josée January 1997 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Nature et déterminants des phénomènes de violences en milieu scolaire/Nature and factors of violence in schoolsGaland, Benoît 07 September 2001 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, plus de 6000 élèves et 1500 membres d'équipes éducatives provenant de 50 écoles ont participé à des études visant à mieux comprendre la nature et les déterminants des phénomènes de violence en milieu scolaire. La thèse s'articule autour de quatre questions principales.
Nous nous sommes d'abord interrogés sur la nature et l'ampleur des phénomènes de violence à l'école. Les résultats des enquêtes réalisées invitent à recadrer le problème. D'une part, l'image globale de l'école qui se dégage des réponses des élèves semble dominée par des aspects positifs. D'autre part, ce qui « fait violence » ne se compose pas principalement d'agressions physiques, mais plutôt de petits incidents considérés comme un manque de respect, de désengagement et d'ennui, de tensions relationnelles entre élèves, entre membres des équipes éducatives, entre enseignants et élèves, etc.
Nous nous sommes ensuite posés la question du poids respectif de différentes variables dans les phénomènes qui font violence à l'école. Les résultats obtenus indiquent une faible influence des caractéristiques socio-démographiques et scolaires des élèves sur les différents phénomènes étudiés, sauf au niveau des différences entre établissements, où la concentration au sein de certains établissements d'un public relégué par le système scolaire agit comme un facteur de risque. Mais quel que soit le niveau d'analyse, les résultats suggèrent une influence appréciable des perceptions qu'ont les élèves des pratiques d'enseignements auxquelles ils sont confrontés, des perceptions qu'ils ont de la qualité des relations proposées par les enseignants, et de leur sentiment d'appartenance à leur école.
Puis, nous nous sommes demandés sur quoi se fondent ces perceptions des élèves. Les résultats présentés indiquent que celles-ci sont relativement indépendantes des caractéristiques socio-démographiques et scolaires et ne sont pas le simple reflet des différences individuelles entre élèves. Ces perceptions semblent partiellement partagées par les élèves d'une même classe, montrent une convergence certaine avec les perceptions des enseignants et ont des effets parallèles à des manipulations expérimentales correspondant aux pratiques auxquelles elles se réfèrent. Au total, les perceptions qu'ont les élèves de leur environnement scolaire semblent bien refléter des variations contextuelles.
Enfin, nous nous sommes interrogés sur l'étendue ou la transversalité des effets de ces perceptions du contexte scolaire. Les résultats laissent penser que ces perceptions ont des effets cohérents sur une large gamme de phénomènes (motivation, relations intergroupes, transgression, agression, etc.). Ces résultats suggèrent qu'un même paramètre du contexte peut avoir des effets sur plusieurs dimensions de la vie d'une personne. Les résultats indiquent en outre que les perceptions relatives aux aspects pédagogiques sont fortement associées à celles relatives aux aspects relationnels, ce qui suggère que les effets sont surtout dus à des configurations de facteurs plutôt qu'à des facteurs isolés. Etant donné leur caractère transversal, il est possible que tous ces effets soient sous-tendus par des processus communs, comme par exemple ceux proposés par la théorie de l'auto-régulation.
Les implications pratiques de ces résultats sont détaillées au niveau des pratiques mises en œuvre par les équipes éducatives, au niveau de la gestion des établissements et au niveau de la régulation de l'institution scolaire.
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Enjeux des modèles politiques d'intégration pour les relations intergroupes.Kamiejski, Rodolphe 12 December 2011 (has links)
Le processus de catégorisation sociale occupe une place centrale dans la psychologie des relations intergroupes comme fondement des stéréotypes, des préjugés et de la discrimination. Il est aussi au cœur des débats sur les modèles politiques d’intégration interrogeant différentes voies possibles du vivre ensemble. Pour construire une société harmonieuse et cohésive, doit-on être aveugle aux différences ethniques, culturelles ou religieuses comme le prône la tradition républicaine française et donc éviter la catégorisation, ou faut-il, au contraire, reconnaître et mettre en valeur les différences culturelles et religieuses à l’instar d’une politique de multiculturalisme ? L’objectif général de cette thèse est de combler le manque de recherche sur une telle problématique en France en examinant de manière systématique l’influence du modèle républicain et du multiculturalisme sur les relations intergroupes, croisant le point de vue du groupe majoritaire et des populations minoritaires.Une première série d’études (N=338) visait à développer un instrument mesurant l’adhésion aux principes du modèle républicain. Elles révèlent deux facteurs distincts caractérisant cette adhésion : la citoyenneté, associée au à des attitudes favorables à l’égard du multiculturalisme et des minorités, et la laïcité, porteuse de préjugés et de conservatisme. L’étude 3 menée auprès de minoritaires (N=42) atteste du traitement égalitaire qui caractérise la citoyenneté, promotrice d’intégration et non d’assimilation.Dans une deuxième partie, l’étude 4 s’intéressait à analyser l’incidence causale des modèles d’intégration par leur induction expérimentale auprès de minoritaires Maghrébins (N=126). Les résultats montrent que ces modèles génèrent des effets positifs sur le bien-être, l’identification aux groupes et des orientations égalitaires. Elle souligne aussi le rôle du contact occasionné par la présence d’un expérimentateur du groupe majoritaire ou minoritaire.Usant du même protocole expérimental, une troisième et dernière partie empirique étudiait les attitudes du groupe majoritaire après induction des modèles d’intégration et des situations de contact. L’étude 5 (N=82) atteste que le multiculturalisme véhicule moins d’intolérance comparée au modèle républicain français au contact d’un expérimentateur majoritaire, mais conduit à une augmentation de l’hostilité intergroupe après rencontre d’un expérimentateur immigré. L’étude 6 (N=93) réduisant le statut hiérarchique avec un compère Maghrébin confirme la responsabilité du multiculturalisme dans l’expression d’un biais défavorable aux minorités. L’ensemble de ces résultats appuie l’idée d’effets bénéfiques partagés par les deux modèles mais distingue aussi des conditions limites à leur application. / The process of social categorization is central to the psychology of intergroup relations as the cognitive basis of stereotyping, prejudice and discrimination. It is also very much involved in current political debates about integration models and ways of managing cultural and religious diversity. In order to develop an harmonious and cohesive society, should one be blind to cultural, ethnic or religious differences as advocated by the French republican tradition, and thus avoid ethnic or religious categorization, or to the contrary, should one recognize, accept and value cultural and religious differences as advocated in a multiculturalism policy? The general aim of this thesis is to examine in a systematic manner the impact of the Republican model, and of the multiculturalism model, on intergroup relations from the perspective of both majority and minority group members.In a first series of studies (N = 338), an instrument designed to measure attitudes toward the principles of the Republican model was developed. The results indicate two distinct dimensions underlying these attitudes: republican citizenship, a dimension related to positive attitudes toward multiculturalism and minority groups, and secularism, a dimension related to prejudice and conservatism. Study 3 confirms among minority group members (N = 42) that citizenship is an egalitarian dimension, positively related to integration as an acculturation strategy rather than assimilation.In a second part, Study 4 tested the experimental effects of the integration models among participants of North African origin (N = 126). The results revealed a positive effect of both models on well-being, group identification and egalitarianism. The group membership of the experimenter (minority vs. majority group member) was also shown to be important.Using the same experimental paradigm, a third and final part concerns the reactions of majority group members. Study 5 (N = 82) showed that multiculturalism is more effective than the Republican model to reduce prejudice but only when the experimenter is a majority group member. The reverse is observed when the experimenter is a member of a minority group. Study 6 (N=93) showed that this effect does not stem from the fact that the minority group member has the high status of the experimenter..Overall, the results suggest that both models can generate positive effects but that there are conditions that can prevent the materialization of these effects.
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Comment les comportements verbaux sont-ils liés à l'évolution des représentations mentales dans un contexte de négociation : études expérimentales dans le cadre de négociations-projetsSimon, Julien 18 June 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'examiner les liens entre la communication et les représentations mentales. Les représentations mentales renvoient à la manière dont les négociateurs perçoivent les différents éléments de la négociation, comme l'objet négocié ou les relations intergroupes. Des études antérieures ont permis d'observer que les représentations mentales des négociateurs évoluent au cours de la négociation. D'après certains auteurs, ces modifications auraient pour origine la communication, et notamment l'orientation distributive (c'est-à-dire, visant à faire du bénéfice au détriment de l'autre parti) ou intégrative (c'est-à-dire, visant à créer une solution satisfaisante pour les deux partis) des comportements verbaux. A partir d'une revue de littérature, il était supposé qu'à l'issue de la négociation, les attitudes des négociateurs à l'égard du projet négocié convergeraient et qu'une amélioration des perceptions intergroupes (mesurée par la différenciation intergroupe, le biais de favoritisme pro-endogroupe et le biais d'homogénéisation de l'exogroupe) serait observée. Il était également attendu que les comportements verbaux intégratifs favorisaient davantage que les comportements verbaux distributifs la convergence des attitudes, l'amélioration des perceptions intergroupes et la satisfaction des négociateurs. Quatre études ont été mises en place pour vérifier ces hypothèses. Chacune d'entre elles utilisaient des simulations de négociations autour de projet. Les résultats indiquent bien une convergence des attitudes et une meilleure perception intergroupe. En revanche, les liens observés entre les comportements verbaux distributifs et intégratifs et l'évolution des représentations mentales sont plus complexes que ceux attendus
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Préserver la distinctivité pour améliorer les relations intergroupes par la recatégorisation : d’un Common Ingroup à un Common Outgroup / Preserving distinctivness to improve intergroup relations by recategorizing : from a Common Ingroup to a Common OutgroupParant, Aymeric 25 November 2014 (has links)
Partant du constat que la catégorisation des individus en un « Nous » et un « Eux » peut suffire à provoquer un traitement inégal des membres de ces groupes, certaines stratégies ont proposé d’atténuer la frontière ainsi créée en recatégorisant l’ensemble des membres des deux groupes au sein d’un ensemble supraordonné. Cependant, cette stratégie peut s’avérer inefficace, voire contreproductive, précisément quand elle menace les fonctions remplies par les identités initiales. Parmi ces fonctions, la possibilité de se définir comme différents des autres (ie. la distinctivité) est particulièrement concernée. La présente recherche a pour objet de tester, à travers 5 études : 1) si la recatégorisation provoque effectivement une menace sur la distinctivité 2) ses conséquences sur les biais intergroupes 3) la pertinence d’une stratégie de préservation de la distinctivité par l’ajout de catégories sociales.Les résultats ont montré, sur des groupes minimaux, mais aussi nationaux, que de la recatégorisation émanait une menace qui s’exprime tant sur des mesures implicites qu’explicites du biais intergroupe même si des processus propositionnels semblent modérer l’impact de la menace sur ces derniers. De plus, proposer des catégorisations supplémentaires a permis de réduire cette menace et le biais intergroupe associé, sans faire émerger d’effet délétère mesurable.Ces résultats soulignent l’apport de croiser les approches fonctionnelles et sociocognitives des catégorisations sociales et incitent à reconsidérer ces dernières non pas nécessairement comme des problèmes, mais également comme ressources dans les stratégies visant à l’harmonisation sociale. / On the premise that categorising individuals into “Us” and “Them” can be enough to elicit unequal treatment between the members of those groups, some strategies suggest recommend to blur group boundaries by recategorising all the members of both groups into one superordinate group. However, this strategy may prove inefficient or even counterproductive, precisely when it threatens initial identities functions. Among those functions, being able to define oneself as different from the others (ie. distinctiveness) is especially affected. This research aims at testing, in 5 studies: 1) if indeed recatégorisation produces a threat to distinctiveness 2) its consequences on intergroup bias 3) the relevance of a distinctiveness preservation strategy by social categories addition.Results, on both minimal and national groups, showed that a threat stemmed from recatégorisation which had impact on both implicit and explicit measures of intergroup bias, although propositional processes seem to moderate threat’s influence on the latter. Moreover, offering additional categorization allowed for a threat and related intergroup bias reduction, with no measurable harmful effect arising.These results underline the contribution of putting together functional and sociocognitive approaches of social categorisations and encourage rethinking the latter not necessarily as issues but also as resources in social harmonization strategies.
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The importance of language : the impact of linguistic vitality on intergroup tensionsMedeiros, Mike 08 1900 (has links)
Cette thèse vise à mieux comprendre les tensions ethniques. Ceci est fait en explorant, dans une étude en quatre parties, l'une de ses caractéristiques les plus importantes mais sévèrement négligées: la langue. S’inspirant des traditions de recherche de la sociolinguistique, de la psychologie sociale et de la science politique, cette thèse fournit une analyse en profondeur de l'influence de la langue sur les relations intergroupes. Elle le fait, spécifiquement, en se concentrant sur l'influence que la vitalité linguistique, la santé sociale d'une langue, a sur les tensions sociales. Cette thèse propose un cadre théorique dans lequel le niveau de vitalité linguistique contribue à générer des griefs culturels qui ont une incidence par la suite sur les relations intergroupes.
Le premier article explore la relation macro entre la vitalité linguistique et l'intensité des conflits intergroupes. Les résultats, dérivés de données de l'Atlas UNESCO des langues en danger dans le monde et du projet Minorities at Risk (MAR), démontrent une relation curvilinéaire où les niveaux bas et élevé de vitalité linguistique génèrent une intensité inférieure au niveau modéré de vitalité. Ces résultats confirment que la vitalité linguistique est un déterminant important des tensions ethniques fondées sur la langue d'une manière générale, mais encore davantage pour les pays ayant plusieurs minorités linguistiques.
Le deuxième article explore l'influence de la vitalité linguistique sur la confiance politique. Il utilise des données de l'Atlas UNESCO des langues en danger dans le monde ainsi que des données du European Social Survey (ESS). Les résultats soutiennent un modèle de médiation dans lequel la vitalité linguistique influence positivement la confiance politique d'une manière directe ainsi qu’indirectement par le biais de la discrimination perçue.
Le troisième article cherche à isoler la séquence socio-psychologique qui relie la vitalité linguistique aux tensions intergroupes. Des données de sondage originales ont été recueillies auprès de francophones du Québec, de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et du Manitoba. Les résultats d’analyses de régression multiple soutiennent une séquence socio-psychologique dans laquelle la menace endogroupe influence les attitudes envers l’exogroupe par le biais de la menace perçue comme étant causée par l’exogroupe. Ainsi, ces constats soulignent l'importance des perceptions de la vitalité linguistique pour les attitudes intergroupes.
Le quatrième article, produit en collaboration avec Patrick Fournier et Veronica Benet-Martinez, utilise un protocole expérimental pour déterminer le rôle causal de la vitalité linguistique sur les attitudes intergroupes. Les résultats démontrent que le type d'information, positif ou négatif, au sujet de la vitalité linguistique influence les perceptions de menace envers une langue. Cependant, les résultats quant à l'impact de l’information à propos de la vitalité linguistique sur les attitudes envers l’exogroupe, l’appui à la souveraineté et l'identité subjective sont moins évidents.
Cette thèse permet de mieux comprendre les tensions intergroupes en démontrant le rôle important que joue la vitalité linguistique sur des phénomènes macros ainsi que sur les attitudes des individus. / This dissertation seeks to add to the understanding of ethnic tensions. It does so by exploring in a four-part study one of its most important but severely overlooked features: language. Combining research traditions from sociolinguistics, social psychology and political science, this dissertation provides an in depth analysis of language’s influence on intergroup relations. It does so, specifically, by concentrating on the influence that linguistic vitality, the social health of a language, has on social tensions. This dissertation puts forward a theoretical framework in which linguistic vitality is presented as fueling cultural grievances, which subsequently impact intergroup relations.
The first article explores the general macro-social relationship between linguistic vitality and intergroup conflict intensity. Using data from UNESCO’s Atlas of the World’s Languages in Danger and from the Minorities at Risk (MAR) project, the results show a curvilinear relationship in which low and high levels of linguistic vitality generate lower conflict intensity than moderate vitality levels. The findings support linguistic vitality as being an important determinant of language-based ethnic tensions in a general manner, but even more so for countries with multiple linguistic minorities.
The second article explores the influence of linguistic vitality on political trust. The results of the analyses, using survey data from the European Social Survey (ESS) and linguistic vitality data from UNESCO’s Atlas of the World’s Languages in Danger, show that linguistic vitality positively influences trust in national institutions and that perceptions of linguistic discrimination decrease political trust. The findings further indicate that the status of a language, how ‘official’ it is, also positively affects trust in national institutions. Therefore, language is clearly underscored as being an important dimension of political trust.
The third article seeks to isolate the socio-psychological sequence which connects linguistic vitality and intergroup tensions. Original survey data was gathered from Francophones in Quebec, Ontario, New Brunswick and Manitoba. The findings, using stepwise regression analyses, support a socio-psychological sequence in which in-group threat influences attitudes towards the out-group through the mediation of perceived threat caused by the out-group. Thus, these findings emphasize the importance of linguistic vitality perceptions on intergroup attitudes
The fourth, and final, article, in collaboration with Patrick Fournier and Verònica Benet-Martínez, uses an experimental design to ascertain the causal role of linguistic vitality on intergroup attitudes. The results demonstrate that the type of information, positive or negative, on linguistic vitality influences perceptions of threat towards a language. However, results about linguistic vitality information’s impact on out-group attitudes, support for sovereignty and subjective identity were less one-sided.
This dissertation permits to shine new light on group tensions by highlighting the important role that linguistic vitality plays on macro-social phenomena and micro-individual attitudes.
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Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de NatashquanBourgeois, Annie 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet l'étude des relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec. Plus spécifiquement, il s'agit d'une étude de cas de deux groupes situés sur la Basse-Côte-Nord du Québec, soit les Innus de Nutashkuan et les Macacains de Natashquan. La réalisation de ce mémoire est alimentée par une importante recherche documentaire et deux séjours sur le terrain effectués lors des étés 2007 et 2008 au cours desquels trois méthodes ont été privilégiées, soit l'observation participante, les entrevues individuelles ainsi que l'analyse d'un discours public. Il y est proposé d'analyser les relations interculturelles des deux groupes dans une perspective diachronique, soit depuis le début de leur cohabitation en 1855 à aujourd'hui, à l'aide du concept d'intérité proposé par le sociologue et philosophe français, Jacques Demorgon. Demorgon définit le concept d'intérité comme étant « l'ensemble des conditions dans lesquelles se déroulent les interactions et l'ensemble des moyens que sont les stratégies et, enfin, l'ensemble des résultats que sont les cultures » (Demorgon, 2006, p.3). De cette définition découle la structure de ce mémoire. Dans un premier temps, nous proposons une analyse des conditions dans lesquelles se sont définies les relations entre les groupes à l'étude. Ensuite, nous nous intéressons aux stratégies mises en place par les deux groupes culturels afin de faire face aux diverses problématiques rencontrées au sein des espaces de rencontres que sont le religieux, le politique, l'économique et l'informationnel. Puis, nous présentons les résultats découlant de la dynamique relationnelle de ces deux groupes. Pour ce faire, nous nous intéressons à un évènement interculturel créé en collaboration par les deux communautés : le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie, en plus de proposer une analyse des relations interculturelles dans la vie quotidienne à Natashquan.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intérité, interculturel, autochtone, allochtone, Innus, Macacains, Côte-Nord.
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Relations sociales de propriété et clôture sociale : sociologie historique de l'origine du nationalisme polonais dans les partitions prussiennes et autrichiennesBrière Provencher, Mathieu 08 1900 (has links) (PDF)
Le nationalisme est une notion tenue pour acquise et banalisée dans la vie sociale, pourtant ses impacts sont concrets et se manifestent par la séparation des groupes humains entre les membres et les non-membres de la nation. Ces clôtures sociales sont tellement bien installées dans les sociétés qu'il est difficile d'identifier à quel moment elles sont apparues. Des débats de la sociologie historique récente contrastent quant à l'émergence du nationalisme, les principales hypothèses varient de l'époque de la Grèce antique jusqu'à la fin de XIXe siècle. Notre démarche s'inscrit dans un courant moderniste du nationalisme dont les protagonistes affirment son avènement au cours du XIXe siècle. Pour arriver à comprendre les origines sociales du nationalisme polonais, nous aurons recours à la sociologie historique issue de l'école anglo-saxonne du marxisme politique. La théorie de relations sociales de propriété permet de mettre en relief les nombreux événements et conflits contingents qui conditionnent l'émergence du nationalisme en Pologne. Cette recherche se base sur des données secondaires principalement des théories du nationalisme, des travaux d'historiens de la Pologne et de la sociologie historique de l'Europe centrale. Nous affirmons que le nationalisme polonais est le résultat de l'élaboration de nouvelles clôtures sociales lors de la formation de l'État allemand et autrichien et l'avènement du capitalisme en Europe centrale. La perspective comparative permet de conclure sur un ensemble de caractéristiques communes au nationalisme polonais et au nationalisme des États tutélaires, tout en constatant un immense contraste quant aux mécanismes qui conduisent à leur formation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Europe centrale, Brubaker, nationalisme, clôtures sociales, communauté imaginée, relation sociale de propriété, sociologie historique, Pologne, XIXe siècle
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Une analyse sociohistorique des communautés imaginées des Balkans aux XIXe et XXe sièclesTheurillat-Cloutier, Fanny 10 1900 (has links) (PDF)
C'est au travers du prisme nationaliste qu'on a tâché de comprendre et de résoudre les conflits en ex-Yougoslavie, étudiés souvent comme des conflits entre Serbes, Croates, Bosniaques, Albanais, etc. Mais qui sont au juste les fameux « groupes nationaux » dont il est question? Le sociologue américain Rogers Brubaker dirait qu'on a fait acte ici de groupisme (groupism) en prenant pour acquis des groupes dont les clôtures sociales sont loin d'être incontestées. Pour reprendre une idée d'Etienne Balibar, il a bien fallu « instituer dans le réel cette unité imaginaire contre d'autres unités possibles ». Ce mémoire se propose de relire comment se sont construites les clôtures sociales nationalistes dans les Balkans occidentaux tout au long du XIXe et du XXe siècle et contre quels autres types de clôtures sociales concurrentes. L'objectif est de jeter un regard nouveau sur le nationalisme à partir d'une approche moderniste, tout en dépassant ses limites habituelles que sont les modèles trop généraux et la réification des groupes nationaux. Pour ce faire, notre démarche combine l'approche de Rogers Brubaker avec celle de la théorie des relations sociales de propriété. Une hypothèse centrale est que ce processus est intrinsèquement lié aux conflits sociaux autour de l'appropriation des surplus politiques, économiques et culturels. Nous voulons repenser l'imbrication dynamique des institutions, des rapports de pouvoir, des relations sociales d'appropriation et de la constitution d'une identité collective. Les communautés imaginées nationales ont progressivement pris la place prépondérante face à d'autres formes d'appartenance. Tout d'abord inexistantes dans l'Empire ottoman, d'un côté elles se sont par la suite constituées sur la base des Églises auto-céphales serbe et grecque. De l'autre, elles ont permis à la petite noblesse et la bourgeoisie croate de s'affirmer face aux nationalistes hongrois. Sous la première Yougoslavie, les discriminations vécues principalement par les populations non-slaves cristallisent pour la première fois le sentiment d'appartenance nationaliste chez les classes dominées. Ainsi, à la création de la deuxième Yougoslavie, une structure fédérale sur des bases nationalistes est négociée et c'est le long de ces lignes qu'elle finira par imploser, du fait d'inégalités politiques et économiques. Durant la période couverte, les définitions des divers groupes nationaux ont connu maintes transformations, que ce soit au niveau des marqueurs de la nationalité (langue, religion, ethnicité, etc.), des populations incluses et exclues et des objectifs poursuivis par la clôture sociale nationalitaire. Aujourd'hui, après avoir redéfini les clôtures sociales au profit des élites locales, les catégories nationales sont la référence douloureuse à un passé récent qui a reconfiguré la région en homogénéisant le territoire, mais aussi le sentiment d'appartenance.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Balkans, Brubaker, catégories nationales, communautés imaginées, nationalisme, relations sociales d'appropriation, sociologie historique, Yougoslavie, XIXe siècle, XXe siècle.
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Orientations d'acculturation des communautés d'accueil et des immigrants à Paris et à Los Angeles /Barrette, Geneviève, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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