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Diversités culturelles et construction identitaire chez les jeunes appartenant aux différents groupes ethniques au Kazakhstan : approche comparative / Cultural diversity and identity construction amongst young people belonging to different ethnic groups in Kazakhstan : comparative approach

Jumageldinov, Askar 17 December 2009 (has links)
L’orientation essentielle de notre thèse concerne spécifiquement les relations intergroupes et les constructions identitaires en situation de pluralité culturelle, dans des contextes de changements sociaux importants et de ruptures idéologiques profondes. Nous nous intéressons au domaine particulier des sociétés post-soviétiques. Les changements politiques qui ont accompagné, au Kazakhstan, la chute du système en vigueur durant l’ex-URSS ont été à l’origine de nouvelles catégorisations sociales et ethniques : ethnie titulaire (Kazakhs) et non-titulaires (autres ethnies). Cette nouvelle classification a induit des changements importants au niveau des représentations de l’identité nationale et des rapports entre groupes ethniques. En effet, l’objectif idéologique du Kazakhstan est devenu celui de former une nouvelle nation sur la base de l'identité kazakhe mais celle-ci se heurte à l'opposition des groupes ethniques minoritaires et suscite l’élaboration des nouvelles stratégies identitaires destinée à réagir à la tendance d’unification de ce modèle Etat-Nation. Nous avons choisi pour notre étude la région centrale du Kazakhstan, où les contacts interculturels sont particulièrement soutenus du fait de la présence de plusieurs ethnies. Notre but est, en premier lieu, d’analyser les liens entre l’appartenance à un groupe ethnique donné et la construction de l’identité nationale ; et, en second lieu, l’effet de la construction identitaire sur les relations entre les différents groupes. Compte tenu de nos objectifs de recherche et des réalités du contexte sur lequel porte notre étude, nous avons retenu l’idée d’une méthodologie à la fois quantitative et qualitative : le questionnaire spécifiquement adapté à notre terrain et l’entretien semi-directif explicitant les variabilités interethniques. L’échantillon que nous avons retenu est composé de 371 jeunes âgés de 15 à 31 ans et représentatif des différents groupes ethniques en présence (Kazakhs, Russes et autres ethnies minoritaires). / Our thesis is mainly orientated on relations between groups and the construction of identity in a situation of cultural plurality. These mechanisms are studied in a context of important social changes and deep ideological fractures. We will focus more specifically on the post Soviet societies. The fall of the political system of the former USSR led to political changes in Kazakhstan. From these changes originated a new social and ethnic organization : appointed ethnic groups (Kazakhs) and non appointed ethnic groups (others ethnic groups). This new classification led to some considerable changes in the representation of the national identity and the relations between ethnic groups. The new ideological objective of Kazakhstan was indeed to build a new nation based on the Kazakh identity. However it encountered the opposition of minority ethnic groups which encouraged the development of new identity strategies so as to react to the unification tendency of this State - Nation's model. For our study, we have chosen the centre region of Kazakhstan where cross cultural contacts are particularly important due to the presence of several ethnies. Firstly, our goal is to analyse the links between the belonging to an ethnic group and the construction of the national identity. Secondly, we will interest ourselves to the effects of identity construction on the relationships between the different ethnic groups. Considering our research objectives and the reality of the context on which was based our study, we applied a both qualitative and quantitative methodology: the questionnaire is specifically adapted to our field and the semi – directive interview explains the interethnic variabilities. Our sample is composed of 371 young people aged from 15 to 31 years old, who represent the different ethnic groups in presence (Kazakhs, Russian and others minorities ethnic groups).
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La détection de la discrimination par un observateur : le rôle de la catégorisation sociale du discriminateur et de la victime et de la légitimité du comportement du discriminateur / Discrimination détection by an observer : Social categorization of perpetrator and victim, and the legitimacy of perpetrator's behavior

Bastart, Jennifer 18 December 2012 (has links)
Dans ce travail de thèse, nous avons tenté de répondre à la question suivante : Comment un observateur extérieur –ou témoin– détecte-t-il une situation observée comme discriminatoire ? Notre objectif était donc d'élaborer un modèle général de détection de la discrimination de la part de l'observateur extérieur. En nous basant sur les conceptions scientifiques, légales et profanes de la discrimination, ainsi que sur la littérature traitant de cet objet, nous avons formulé la thèse suivante. La discrimination étant conceptualisée comme un comportement intergroupe contre-normatif, la détection de la discrimination serait déterminée par a) la différenciation des catégories sociales du discriminateur et de la victime et le caractère de leur échange, et b) l'évaluation de la légitimité du comportement du discriminateur. La première partie de ce travail de thèse traite du premier point cité. Nous avons défendu l'hypothèse que la détection de la discrimination était fonction de la perception de l'échange entre le discriminateur et la victime comme intergroupe plutôt qu'interpersonnel. Afin de tester cette hypothèse, nous avons manipulé la distinctivité catégorielle des groupes sociaux du discriminateur et de la victime, ainsi que le rapport entretenu entre le discriminateur et la victime. Les cinq études de la première partie permettent de soutenir l'hypothèse que la catégorisation sociale des acteurs et la perception de leur échange détermine la détection de la discrimination. La seconde partie de ce travail de thèse traite du second point cité. Nous avons défendu l'hypothèse que la légitimité perçue du comportement du discriminateur modère l'effet de la distinctivité catégorielle sur la détection de la discrimination. Les deux études de la seconde partie fournissent des arguments empiriques qui soutiennent cette hypothèse. Globalement, l'ensemble de ce travail permet d'appréhender le processus de détection de la discrimination comme relevant de l'interaction entre un processus perceptif –la catégorisation sociale des acteurs–, et un second processus, davantage délibératif, qui implique l'évaluation normative du comportement du discriminateur et/ou de ses motivations. / In this research, we attempt to answer the following question: How a distant observer – or witness – will detect an observed situation as discriminatory? Our aim is to elaborate a general model of discrimination detection by the distant observer. Based on scientific, legal, and lay definition of discrimination, we propose the following argument: As discrimination is defined as a counter-normative intergroup behavior, discrimination detection will depend on a) the distinctiveness of both perpetrator and victim social categories, and by the nature of these actors exchange, and b) the perceived legitimacy of the perpetrator's behavior. The first part of this research deals with the first point quoted above. We made the hypothesis that discrimination detection will depend on the nature of the perceived exchange between the perpetrator and the victim as intergroup rather than interpersonal. In order to test this hypothesis, we manipulated the distinctiveness of the respective social categories of perpetrator and victim. The five studies of this research first part support the hypothesis that the social categorization of perpetrator and victim and the following perception of their exchange impact discrimination detection. The second part of this research deals with the second point quoted above. We defended the hypothesis that the perceived legitimacy of the perpetrator's behavior moderates the effect of social categories distinctiveness on discrimination detection. The two studies of the second part of this work support this hypothesis. Broadly speaking, this work allows to understand the discrimination detection process as the interaction between a perceptive process –the social categorization of the actors–, and a deliberative process, which imply the normative evaluation of perpetrator's behavior and/or motivations.
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Enjeux des modèles politiques d'intégration pour les relations intergroupes.

Kamiejski, Rodolphe 12 December 2011 (has links)
Le processus de catégorisation sociale occupe une place centrale dans la psychologie des relations intergroupes comme fondement des stéréotypes, des préjugés et de la discrimination. Il est aussi au cœur des débats sur les modèles politiques d’intégration interrogeant différentes voies possibles du vivre ensemble. Pour construire une société harmonieuse et cohésive, doit-on être aveugle aux différences ethniques, culturelles ou religieuses comme le prône la tradition républicaine française et donc éviter la catégorisation, ou faut-il, au contraire, reconnaître et mettre en valeur les différences culturelles et religieuses à l’instar d’une politique de multiculturalisme ? L’objectif général de cette thèse est de combler le manque de recherche sur une telle problématique en France en examinant de manière systématique l’influence du modèle républicain et du multiculturalisme sur les relations intergroupes, croisant le point de vue du groupe majoritaire et des populations minoritaires.Une première série d’études (N=338) visait à développer un instrument mesurant l’adhésion aux principes du modèle républicain. Elles révèlent deux facteurs distincts caractérisant cette adhésion : la citoyenneté, associée au à des attitudes favorables à l’égard du multiculturalisme et des minorités, et la laïcité, porteuse de préjugés et de conservatisme. L’étude 3 menée auprès de minoritaires (N=42) atteste du traitement égalitaire qui caractérise la citoyenneté, promotrice d’intégration et non d’assimilation.Dans une deuxième partie, l’étude 4 s’intéressait à analyser l’incidence causale des modèles d’intégration par leur induction expérimentale auprès de minoritaires Maghrébins (N=126). Les résultats montrent que ces modèles génèrent des effets positifs sur le bien-être, l’identification aux groupes et des orientations égalitaires. Elle souligne aussi le rôle du contact occasionné par la présence d’un expérimentateur du groupe majoritaire ou minoritaire.Usant du même protocole expérimental, une troisième et dernière partie empirique étudiait les attitudes du groupe majoritaire après induction des modèles d’intégration et des situations de contact. L’étude 5 (N=82) atteste que le multiculturalisme véhicule moins d’intolérance comparée au modèle républicain français au contact d’un expérimentateur majoritaire, mais conduit à une augmentation de l’hostilité intergroupe après rencontre d’un expérimentateur immigré. L’étude 6 (N=93) réduisant le statut hiérarchique avec un compère Maghrébin confirme la responsabilité du multiculturalisme dans l’expression d’un biais défavorable aux minorités. L’ensemble de ces résultats appuie l’idée d’effets bénéfiques partagés par les deux modèles mais distingue aussi des conditions limites à leur application. / The process of social categorization is central to the psychology of intergroup relations as the cognitive basis of stereotyping, prejudice and discrimination. It is also very much involved in current political debates about integration models and ways of managing cultural and religious diversity. In order to develop an harmonious and cohesive society, should one be blind to cultural, ethnic or religious differences as advocated by the French republican tradition, and thus avoid ethnic or religious categorization, or to the contrary, should one recognize, accept and value cultural and religious differences as advocated in a multiculturalism policy? The general aim of this thesis is to examine in a systematic manner the impact of the Republican model, and of the multiculturalism model, on intergroup relations from the perspective of both majority and minority group members.In a first series of studies (N = 338), an instrument designed to measure attitudes toward the principles of the Republican model was developed. The results indicate two distinct dimensions underlying these attitudes: republican citizenship, a dimension related to positive attitudes toward multiculturalism and minority groups, and secularism, a dimension related to prejudice and conservatism. Study 3 confirms among minority group members (N = 42) that citizenship is an egalitarian dimension, positively related to integration as an acculturation strategy rather than assimilation.In a second part, Study 4 tested the experimental effects of the integration models among participants of North African origin (N = 126). The results revealed a positive effect of both models on well-being, group identification and egalitarianism. The group membership of the experimenter (minority vs. majority group member) was also shown to be important.Using the same experimental paradigm, a third and final part concerns the reactions of majority group members. Study 5 (N = 82) showed that multiculturalism is more effective than the Republican model to reduce prejudice but only when the experimenter is a majority group member. The reverse is observed when the experimenter is a member of a minority group. Study 6 (N=93) showed that this effect does not stem from the fact that the minority group member has the high status of the experimenter..Overall, the results suggest that both models can generate positive effects but that there are conditions that can prevent the materialization of these effects.
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Dynamique identitaire et partitions sociales : le cas de l'identité "raciale" des noirs en france

Perrin, Caroline 12 December 2011 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche a pour but d'investiguer du point de vue psychosocial l'identité " raciale " de la population des Noirs en France en particulier dans leur rapport avec les Blancs afin de mettre au jour les dynamiques identitaires qui existent entre les groupes.Le cadre théorique relève de la catégorisation sociale et plus particulièrement de l'un de ses développements, à savoir le concept des partitions sociales. Cette conception postule l'existence de plusieurs types de relations intercatégorielles (les partitions) qui permettent d'appréhender la nature du positionnement identitaire des individus dans le cadre d'une relation intergroupe (en fonction de l'intérêt identitaire de chacun) en y ajoutant un aspect dynamique à travers la notion de co-construction. La méthodologie utilisée relève principalement des représentations mutuelles, c'est-à-dire des représentations intercatégorielles (la représentation que l'on a de sa catégorie d'appartenance et celle que l'on a de l'exogroupe considéré) qui nous permettent de dégager les dynamiques identitaires existant entre des groupes socio-culturellement différents. Dans cette perspective, une série de d'études a été mise en œuvre. La première a mis en évidence l'existence de stratégies identitaires différentes de la part des Noirs antillais selon qu'ils vivent en Métropole ou aux Antilles. Les Antillais de Métropole s'insèrent dans une partition communautaire alors que ceux des Antilles semblent adopter une stratégie d'évitement en se recatégorisant à un niveau supraordonné. La deuxième étude a montré qu'en fonction de leur interlocuteur (opérationnalisé par les mots inducteurs " Black ", " Blanc " et " Beur "), les Français d'origine Afro-antillaise, Européenne ou Maghrébine adoptaient des positionnements identitaires différents. Enfin, une troisième étude a permis de dégager l'existence d'une discrimination implicite vis-à-vis des Noirs en France s'appuyant sur un stéréotype structuré de la même façon qu'aux États-Unis mais ne s'exprimant pas explicitement. De façon générale, ces études semblent montrer que l'appréhension des relations interethniques par le biais des partitions (et non plus en simples termes d'endofavoritisme ou d'exodéfavoritisme) permet de mieux comprendre les relations existant entre différentes communautés dans un contexte intra-national.
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Rôle des identités sociales dans la représentation sociale de la fatigue en France et en Syrie / The role of sociales identities in the social representation of the fatigue in France and Syrie

Saimouaa, Khaled 09 November 2015 (has links)
Depuis quelques années, plusieurs facteurs comme la charge d’entraînement sont considérés comme liés aux problèmes d’adaptation des athlètes à l’entraînement. La fatigue est l’un de ces problèmes perçu par les athlètes. Physiologiquement, la fatigue peut se définir comme une diminution au cours du temps de la capacité d’un muscle à générer une force ou une puissance lors d’un exercice donné. Cependant, d’un point de vu social, la fatigue renvoie à une autre réalité qui varie en fonction des groupes sociaux. Cette représentation de la fatigue, propre à chaque groupe, doit être envisagée comme une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée. Dans ce travail doctoral, nous nous intéressons à la représentation de la fatigue en France et en Syrie et plus précisément à la représentation sociale de l'athlète fatigué et de la personne non pratiquante fatiguée dans chacun des ces pays. La connaissance sociale de la fatigue est abordée par le biais des théories liées à la fatigue physiologique, à la catégorisation sociale et plus particulièrement à la théorie de l'identité sociale et à la théorie de la représentation sociale. À la suite de cette construction théorique, six études principales ont été réalisées afin de déterminer la représentation de la fatigue de chaque groupe dans les deux pays. Les deux premières études cherchent à mettre en évidence les éléments constitutifs de la représentation sociale de la fatigue issus du dictionnaire des synonymes en français et en arabe. Dans le domaine sportif, la fatigue et la forme restent à l'avantage des athlètes comparés au groupe non pratiquant le sport. C'est par le jeu de catégorisation les athlètes parviennent à établir une comparaison sociale favorable pour leur groupe. Les quartes études suivantes s'intéressent à la représentation de la fatigue à partir de deux groupes sociaux donnés dans les deux pays. À partir de l'utilisation de l'outil RepMut, nos résultats permettent de voir que la représentation de la fatigue est différente en fonction du groupe social interrogé (sportifs, non sportifs) et du pays d'origine de ses membres (France, Syrie). En France, il s'avère qu'au niveau catégoriel, seuls les athlètes sont en mesure de se positionner de façon satisfaisante face à la fatigue, alors qu'en Syrie les athlètes sont en mesure de se positionner favorablement aussi à une situation de fatigue que de pleine forme. / For a few years, many factors, such as the burden of training, are considered to be linked to the athletes’ difficulties to get used to training. The fatigue is one of the perceived problems by the athletes. Physiologically, the fatigue can be defined as “the decrease of a muscle’s capacity over time to exert force or power during a given exercise”. However, from the social point of view, the interpretation of fatigue is different and varies according to the social groups. This representation of the fatigue, specific to each group, should be considered as “a form of knowledge, socially developed and shared. In this doctoral thesis, we focus on the representation of fatigue in France and in Syria, more precisely on the social representation of being fatigued (worn out/tired/exhausted) among athletes and non-athletes in these two countries. The form of social knowledge of fatigue is approached via theories related to the physiological fatigue, the social categorization and in particular, via the theories of social identity and social representation. After the construction of the theoretical framework, six studies have been carried out in order to ascertain the representation of fatigue in each group of the two countries.The first two studies sought to highlight the elements of the social representation of fatigue in the French and Arabic dictionary. In the field of sports, low fatigue and better physical shape remain more to the athletes benefit then the non-practicing sport group. That why athletes seek to establish a favorable social position in their group by using social categorization. In the following research, four of the studies are interested in the representation of fatigue from two groups coming from two differents countries. Results using our ‘RepMut’ tool allow us to see that the representation of fatigue is different depending on the social group interviewed (sports, non-sport) and the country of origin of its members (France, Syria). In France, it appears that on a categorical level, only athletes are able to position themselves satisfactorily in the case of fatigue only, while in Syria the athletes are able to position themselves satisfactorily in the cases of fatigue and well being.
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Construire la confiance de ses collaborateurs : une approche contingente de l'efficacité des pratiques de leadership du manager / Building trust with subordinates : a contingency approach to the effectiveness of the manager's leadership practices

Dupont, Marie-Aude 21 September 2012 (has links)
Comment le manager peut-il construire la confiance de ses collaborateurs ? Pour répondre à cette question de recherche, nous nous intéressons aux pratiques de leadership, identifiées par les spécialistes du domaine comme un déterminant majeur des évaluations de confiance envers le manager. En clarifiant les modes de production de confiance dans la relation managériale, nous proposons de classer les pratiques de leadership en deux catégories, les pratiques d'appartenance d'une part et les pratiques d'échange d'autre part. Pour cela, nous menons une première étude exploratoire qui nous permet de relier les pratiques d'appartenance et d'échange aux deux formes de confiance envers le manager. En outre, le pouvoir de position du manager émerge des analyses comme une variable conditionnant l'efficacité des différentes pratiques à construire la confiance. Dans une visée confirmatoire, nous testons le modèle de recherche ainsi établi sur un échantillon d'anciens diplômés de grandes écoles d'ingénieurs françaises. Nos résultats nous amènent à considérer qu'un manager disposant d'un fort pouvoir sur les intérêts de ses collaborateurs doit privilégier l'échange de ressources comme principale stratégie de construction de la confiance. A l'inverse, un manager disposant d'une faible marge de manoeuvre sur les intérêts de ses collaborateurs doit favoriser l'appartenance au groupe pour construire la confiance de ces derniers. Notre approche contingente de la construction de la confiance envers le manager présente de nombreux apports pour identifier les leviers managériaux de production de confiance en fonction du contexte / How can a manager build trust with his subordinates? To answer this research question, we focus on leadership practices, identified by specialists in the field, as a major determinant of the perceptions of trust towards a manager. By clarifying the ways in which trust is produced in a managerial relationship, we propose classifying leadership practices into two categories: membership practices and exchange practices. To do so, we first conduct an exploratory study that allows us to link membership and exchange practices to two forms of trust in a manager. Furthermore, the manager's positional power emerges as a variable that conditions the effectiveness of the two leadership practices. From a confirmatory view, we test our research model on a sample of alumni from a major French engineering school. Our results suggest that a manager exercising strong positional power over the interests of his subordinates must favor an exchange of resources as a principal strategy in building trust. Conversely, a manager with limited power over the interests of his subordinates will need to promote group membership to build trust with his subordinates. Our contingency approach to trust building has many contributions for identifying the managerial levers of trust creation, depending on the context, and provides recommendations for professionals, particularly within the area of managerial competence development
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Professionnalisation des étudiants infirmiers et construction identitaire : une approche par les représentations du métier et sous l'angle de la catégorisation sociale inter IFSI / Professionalization of nursing students and identity building up : an approach based on representations of the profession and from the angle of cross-IFSI social categorization

Barraud, Catherine 11 June 2013 (has links)
Le processus de professionnalisation des infirmières en France semble se baser préférentiellement sur une professionnalisation par les savoirs et les activités. La professionnalisation des individus par la construction d'une identité professionnelle est peu interrogée. Adoptant un regard psychosocial, nous nous proposons dans ce travail d'appréhender le développement identitaire professionnel des étudiants infirmiers. La construction de l’identité professionnelle des étudiants infirmiers s’appuie d’une part sur l'élaboration et l'évolution des représentations socioprofessionnelles de la profession infirmière et d’autre part, dans les relations intergroupales et sur le processus de catégorisation sociale qu'adoptent les étudiants infirmiers tout au long de leur formation. Réalisée dans quatre Instituts de Formation de la région Aquitaine auprès d’étudiants en début et en fin de formation, l’enquête allie méthode quantitative et méthode qualitative en deux séquences : des entretiens de groupe restreint et naturel ont été effectués en début et en fin d’année scolaire ; un questionnaire a été administré en milieu d’année scolaire aux promotions dans leur totalité. Les résultats montrent une différence et une évolution dans les représentations socioprofessionnelles qu’ont les étudiants de leur future profession. Une distinction est repérée non seulement selon l’année de formation mais aussi selon l’IFSI d’origine. La catégorisation sociale inter IFSI montre une évolution dans les modalités de catégorisation selon les IFSI et peu de corrélation avec les années de formation. / The professionalization process of nurses in France seems to be preferentially based on knowledge and activities. The professionalization of individuals through the building up of a professional identity is hardly taken into account. In this study, we suggest to examine the professional identity development of nursing students from a psychosocial viewpoint. The building up of nursing students’ professional identity rests on the elaboration and development of socio-professional representations of the nursing profession on the one hand, and of cross-group relationships and the process of social categorization embraced by nursing students through their training on the other. Conducted among beginning and advanced students in four Training Institutes of the Aquitaine Region, this two-stage survey combines quantitative and qualitative methods: small, spontaneous group interviews were conducted at the beginning and end of the school year; the full student body was also given a questionnaire halfway through the school year. The results indicate differences and changes in the students’socio-professional representations of their future profession. Differences were observed not only depending on training level but also depending on the students’ home IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers - Nursing Assistant Training Institute). The cross-ISFI social categorization reveals changes in categorization methods depending on the IFSI, and little correlation with training levels.
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Dynamique identitaire et partitions sociales : le cas de l'identité "raciale" des noirs en france / Identity dynamics and social partitions : the case of identity "racial" Blacks in France

Perrin, Caroline 12 December 2011 (has links)
Ce travail de recherche a pour but d’investiguer du point de vue psychosocial l’identité « raciale » de la population des Noirs en France en particulier dans leur rapport avec les Blancs afin de mettre au jour les dynamiques identitaires qui existent entre les groupes.Le cadre théorique relève de la catégorisation sociale et plus particulièrement de l’un de ses développements, à savoir le concept des partitions sociales. Cette conception postule l’existence de plusieurs types de relations intercatégorielles (les partitions) qui permettent d’appréhender la nature du positionnement identitaire des individus dans le cadre d’une relation intergroupe (en fonction de l’intérêt identitaire de chacun) en y ajoutant un aspect dynamique à travers la notion de co-construction. La méthodologie utilisée relève principalement des représentations mutuelles, c'est-à-dire des représentations intercatégorielles (la représentation que l’on a de sa catégorie d’appartenance et celle que l’on a de l’exogroupe considéré) qui nous permettent de dégager les dynamiques identitaires existant entre des groupes socio-culturellement différents. Dans cette perspective, une série de d’études a été mise en œuvre. La première a mis en évidence l’existence de stratégies identitaires différentes de la part des Noirs antillais selon qu’ils vivent en Métropole ou aux Antilles. Les Antillais de Métropole s’insèrent dans une partition communautaire alors que ceux des Antilles semblent adopter une stratégie d’évitement en se recatégorisant à un niveau supraordonné. La deuxième étude a montré qu’en fonction de leur interlocuteur (opérationnalisé par les mots inducteurs « Black », « Blanc » et « Beur »), les Français d’origine Afro-antillaise, Européenne ou Maghrébine adoptaient des positionnements identitaires différents. Enfin, une troisième étude a permis de dégager l’existence d’une discrimination implicite vis-à-vis des Noirs en France s’appuyant sur un stéréotype structuré de la même façon qu’aux États-Unis mais ne s’exprimant pas explicitement. De façon générale, ces études semblent montrer que l’appréhension des relations interethniques par le biais des partitions (et non plus en simples termes d’endofavoritisme ou d’exodéfavoritisme) permet de mieux comprendre les relations existant entre différentes communautés dans un contexte intra-national. / Our research work investigates - from a psycho-social point of view - the «racial» identity of the black population in France, notably in their relation with the white population, so as to point up the identity dynamics that exist between the various groups. The theoretical framework is related to social grouping and one of its developments, i.e. the concept of social partitioning. Such conception is based on the existence of several types of inter-category relations (partitioning) that allow apprehending the nature of individuals’ identity positioning within the framework of an inter-group relation and make it dynamic through the notion of co-construction. Our methodology is based mainly on mutual, i.e., inter-category representations (the representation one has of his/her category, of the exogroup(s)), leading to the definition of the identity dynamics that exist between groups with socio-cultural differences. In this perspective, a series of studies has been carried out. The first study demonstrated, the introduction of identity strategies different from the Antilleans blacks as they live in the Métropole or the Caribbean. The Antilleans of Métropole are part of a community partition, while those of the West Indies seem to adopt an avoidance strategy by a recategorized superordinate level. The second study shows that, depending on who addresses them (expressed by the inducing words «Black», «Blanc», «Beur») i.e., French persons of African or Antilleans origin, of European origin, or from the Maghreb, adopted a different identity positioning. Lastly, a third study highlights the existence of an implicit discrimination towards Black people in France, resting on a stereotype similar to that observed in The United States of America, but not explicitly mentioned. In general, these studies demonstrate that the apprehension of inter-ethnical relations expressed in terms of partition (rather than simply in terms of endo-favoritism or exo-defavoritism) and thus help us understand the relationships that exist between various communities in an intra-national context.
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La co-construction des positionnements identitaires des enseignants et des élèves en EPS / The co-construction of the identical positionings of teachers and pupils in physical education

Mangin, Florent 21 January 2015 (has links)
Ce travail doctoral s'intéresse aux positionnements identitaires des enseignants et des élèves induits par la relation que la scène sociale en Éducation Physique et Sportive instaure entre eux. Ces positionnements sont abordés par le biais des théories liées à la catégorisation sociale et plus précisément la théorie de l'identité sociale, la théorie de l'auto-catégorisation et les partitions sociales. Si les partitions sociales sont un prolongement des deux premières théories, elles possèdent également leurs propres fondements théoriques, issus de la psychologie sociale du langage, qui offrent de nouvelles perspectives liées à l'approche de la catégorisation sociale. Un premier travail de réflexion a ainsi été mené pour proposer une relecture de certains principes de la catégorisation sociale. À la suite de cette construction théorique, trois études principales ont été réalisées afin de déterminer le poids des pré-jugements portés par la scène sociale de la classe sur les processus de catégorisation sociale lors de la mobilisation des identités d'enseignants et d'élèves en EPS. Dans un contexte où l'enseignant est institutionnellement le dominant hiérarchique, les élèves perçoivent-ils des espaces identitaires leur permettant d'occuper une position sociale satisfaisante au sein de cette relation imposée? La première étude, s'articulant autour de trois sous-études, cherche à déterminer le poids de la scène sociale sur les effets de catégorisation sociale. Dans une scène sociale à l'avantage des hommes (football), les femmes, contrairement à ce qui était attendu, cherchent à établir une position sociale favorable pour leur groupe par le jeu de la catégorisation sociale. La deuxième étude s'intéresse aux différentes insertions identitaires sur lesquelles les enseignants et les élèves en EPS peuvent s'appuyer lors de leurs interactions. Les résultats montrent, à partir de l'analyse des verbatim d'une séance d'EPS, que si le contexte prédétermine leurs relations sur la base de leurs rôles sociaux, d'autres espaces identitaires sont co-construits et investis sans pour autant remettre en cause les règles de la scène sociale. Enfin, la troisième étude propose une cartographie des positionnements identitaires qu'implique la relation intergroupe enseignants-élèves en EPS. À partir de l'utilisation de l'outil RepMut, il s'avère qu'au niveau catégoriel, seuls les enseignants sont en mesure de se positionner de façon satisfaisante. En effet, le rôle d'élève qu'instaure la relation à l'enseignant ne permet aux élèves de bénéficier d'une position catégorielle que s'ils usent d'une dimension de comparaison différente de celle établie par la scène sociale. En conclusion, ce travail montre qu'en EPS, et a priori de façon plus générale, la relation enseignants-élèves ne permet qu'aux premiers d'occuper une place sociale conforme à celle attendue. En effet, face à l'enseignant, il semble bien difficile pour les élèves d'investir le rôle que l'école attend d'eux. / This doctoral work is interested in the identical positionings of the teachers and the pupils led by the relation that the social scene in Physical Education establishes between them. These positionings are approached by means of the theories bound to the social categorization and more precisely the theory of the social identity, the theory of the auto-categorization and the conception of the social partitions. If the social partitions establish a continuation of the first two theories, they also rest on their own theoretical foundation, based on social psychology of the language. The goal of the first work was to propose a review of certain principles of the social categorization. This proofreading leaned in particular on the idea that the positionings of every group co-build themselves from the relation intergroup, and that the positions adopted by each are not necessarily symmetric. Following this theoretical construction, three main studies were led to determine the weight of pre-judgments carried by the social scene of the classroom on the processes of social categorization during the mobilization of the identities of teachers and pupils in Physical Education. More precisely, in a context where the teacher is institutionally the hierarchical dominant of the pupils, the pupils do perceive identical spaces allowing them to occupy a satisfactory social position within this relation. The first study, articulating around three sub-studies, tries to determine the weight of the social scene on the effects of social categorization. Contrary to what was expected in this social scene to the advantage of the men (soccer), the women manage to establish a favorable social position for their group by the game of the social categorization. The second study focuses on the various identical insertions on which teachers and pupils in Physical Education can lean during their interactions. The results show, from the analysis of the verbatim of a session of Physical Education that, if the context predetermines their relations on the basis of their social roles, other identical spaces are co-built and invested without questioning the rules of the social scene. Finally, the third study proposes a mapping of the identical positionings which implies the relation intergroup teachers-pupils in physical education. The tool RepMut allows to highlight that at the category-specific level, only teachers are capable of positioning in a satisfactory way. Indeed, the relation to the teacher does not allow pupils to benefit from a satisfactory category-specific position, if it is not by using dimensions of comparison different from that established by the social scene. In conclusion, this work shows that in Physical Education, and prejudice in a more general way, the relation teachers-pupils allows only the first ones to occupy a social place in compliance with that waited. Indeed, in front of the teacher, it seems difficult for pupils to invest the role for which the school expects from them.
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Approche cognitive de la relation entre l’image de soi et la satisfaction professionnelle dans les groupes d’appartenance : cas des fonctionnaires du ministère du travail, de l’emploi et de la prévoyance sociale du Gabon / Cognitive approach of relation between the self image and the job satisfaction in the groups of memberships : case of the officials of the Ministry of Labour, Employment, and Social Welfare of Gabon

Abang Sako, Astha 08 January 2010 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’étudier les concepts « Image de soi » et « satisfaction professionnelle » dans les groupes d’appartenance du travail, dans une approche cognitive et conative (affect et ses effets). Il s’agit de montrer que l’Image de soi au travail est liée aux différents niveaux de satisfaction des sujets face à leur emploi. Ces niveaux de satisfaction dépendent de leur niveau d’attentes. La satisfaction professionnelle repose donc sur le sujet et non sur l’emploi lui-même. C’est pourquoi, cette notion s’insère dans un système comprenant, d’une part, les aspects de l’emploi et ses avantages et, d’autre part, l’individu et ses attentes. L’étude porte sur 63 sujets, une population relativement réduite d’un point de vue statistique mais avec laquelle nous avons pu mettre en lumière des résultats intéressants que, par prudence, nous considérerons comme valables pour ladite population seulement.À la lumière de l’analyse corrélée des divers paramètres explorés, l’étude révèle qu’il existe réellement un système d’attentes « théoriques », strictement inhérentes au sujet, et un système d’attentes diversifiées issu des différences individuelles et culturelles. La satisfaction des fonctionnaires du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance Sociale du GABON est tributaire des avantages matériels que leur emploi leur procure (bureau climatisé et équipé, voiture de service, salaires et primes…), associés à des aspects extérieurs au travail (logement de standing, revenus complémentaires, reconnaissance sociale…). Tous ces éléments participent à la construction de l’image de réussite qu’ils renvoient aux autres. Et cette image est fortement tributaire de l’image que ces fonctionnaires se font d’eux-mêmes, associée à leurs attentes. À la lumière de cette étude expérimentale qui repose aussi sur une étude théorique consacrée à la psychologie du travail dans le contexte de la fonction publique et, plus spécifiquement au vécu des fonctionnaires au travail (leur représentation de leur position, directement dans la structure, mais aussi à l’extérieur, dans la société qu’ils côtoient), il apparaît que l’image de réussite requiert une image positive de soi, révélatrice d’un sentiment de satisfaction professionnelle et personnelle. Les résultats de notre expérimentation tendent à vérifier, cette dernière affirmation, étude qui appelle des recherches plus approfondies. / The objective of this research is to study the concepts of “self-Image” and “Satisfaction” in the membership of groups working in a cognitive and conative (affects and effect). It is shown that self-image at work is linked to different levels of satisfaction issues facing their jobs. These levels of satisfaction depend on their level of expectations. Job satisfaction is thus based on the subject and not on the job itself. Therefore, this concept fits into a system comprising, first, aspects of employment and benefits and, secondly, the individual and his expectations.The study covers 63 subjects, a relatively small population of a statistical point of view but with which we could highlight some interesting results that, by caution, we consider as valid only for that population.In light of the analysis correlated the different parameters explored, the study reveals that there is actually a system of expectations “theoretical” strictly inherent to the subject, and a variety of expectations from the individual and cultural differences. The satisfaction of officials of the Ministry of Labour, Employment, and Social Welfare of Gabon depends on the material benefits that their jobs provide them (room air-conditioned and equipped, car service, salaries and bonuses…), related to aspects outside the work place (luxury housing, additional income, social recognition…).All these elements contribute to building the image of success they relate to others. And this image is strongly dependent on the image that these officials are themselves associated with their expectations. In light of this experimental study is also based on a theoretical study devoted to the psychology of work in the context of public service and, more specifically to the experiences of staff at work (their representation of their position, directly in the structure, but also outside in the society around them), it appears that the image of success requires a positive self-image, revealing a sense of professional and personal satisfaction. The results of our experiments tend to verify this last statement, which calls for study of further research.

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