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Acheter des fruits et légumes locaux sur mon chemin : analyse de la fréquentation et des premiers effets du Marché solidaire CadillacHébert, Myreille 12 1900 (has links)
Les systèmes alimentaires alternatifs font partie des stratégies prometteuses pour améliorer l’accès aux fruits et légumes (FL) frais des populations défavorisées et mal desservies. Peu de données probantes existent pour saisir leur portée et leur efficacité. Suite à l’implantation d’un kiosque maraîcher à la sortie d’une station de métro de Montréal, cette étude vise à analyser l’évolution de sa fréquentation, du profil de ses utilisateurs et les caractéristiques des utilisateurs rapportant une augmentation de leurs achats de FL au cours des deux premières saisons. Deux sources de données ont été analysées : les données de ventes recueillies par une application de paiement mobile et une enquête répétée auprès des utilisateurs (2016, n=214 ; 2017, n=151). Une augmentation significative de la fréquentation a été observée, les utilisateurs de 2017 achetaient plus au kiosque. Une plus grande proportion d’entre eux le fréquentait hebdomadairement et rapportait une consommation d'au moins 5 FL/jour. Les utilisateurs de 2017 étaient majoritairement plus favorisés qu’en 2016. En 2017, 23% affirmaient acheter davantage de FL, comparativement à 12% en 2016. Les caractéristiques des 23% correspondraient davantage à la population ciblée. Par ailleurs, ils étaient plus susceptibles de fréquenter le kiosque hebdomadairement, de percevoir peu abordables les FL de leur quartier et de ne pas avoir accès à une automobile. Un an après son ouverture, le kiosque affiche un certain succès, mais sa capacité à rejoindre les populations défavorisées est mitigée. Au-delà de l'amélioration de l'accès physique, l’ajout d’incitatifs réduisant les barrières économiques serait plus efficace pour diminuer les inégalités de santé. / Alternative food systems have the potential to enhance physical and economic access to fruits and vegetables (FV) for vulnerable and underserved populations. The evaluation of their scope and their effectiveness requires additional efforts. Following the implementation of a FV stand next to a subway station in Montreal, this study aims to determine the evolution of its attendance, shoppers’ profile and the characteristics of shoppers reporting an increase in their FV purchases between the first and second season. Two sets of data were collected: details of all sales data and on-site surveys (2016, n = 214; 2017, n = 151). A significant increase in attendance was observed: 2017’s shoppers purchased more FV at the stand. A larger proportion of 2017 shoppers frequented it weekly and reported an intake of at least 5 FV / day. However, a larger proportion were wealthier. In 2017, 23 % of shoppers reported an increase of their FV purchases. compared to 12% in 2016. These 23% of shoppers would have characteristics of the originally targeted deprived population. They were also more likely to attend the stand weekly, to perceive FV’s neighborhood unaffordable and not to have access to a car. One-year post-implementation, the FV stand present a potential success. However, its reach to disadvantaged populations is mixed. Beyond improving physical access, include incentive strategies to reduce economic barriers would be relevant in reducing social and health inequalities.
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Dépannage alimentaire et migrants : associations entre l’insécurité alimentaire, les compétences alimentaires et la qualité de l’alimentation chez les utilisateurs au QuébecBonin, Sarah 12 1900 (has links)
Contexte : Au Canada, de nombreuses personnes issues de la migration sont confrontés à l’insécurité alimentaire (IA), une problématique préjudiciable à la qualité de l’alimentation. Un nombre croissant d’organismes de dépannage alimentaire incluent des programmes visant l’amélioration des compétences alimentaires. Toutefois, la relation entre l’IA et la qualité de l’alimentation des migrants demandeurs d’aide alimentaire et la potentielle modification d’effet par les compétences alimentaires ont été peu étudiés. Objectif : Examiner l’association entre le niveau d’IA, les compétences alimentaires et la qualité de l’alimentation chez les demandeurs d’aide alimentaire issus de la migration. Méthode : Les données sont extraites d’un sous-échantillon de la cohorte PARCOURS, constitué de nouveaux utilisateurs de banques alimentaires migrants au Québec (n=224) au recrutement. Les variables d’intérêt ont été mesurées à l’aide de questions adaptées de l’Enquête sur la santé de collectivités canadiennes. Des analyses linéaires multiples basées sur des familles de modèles ont été menées pour chaque indicateur de qualité de l’alimentation soient la consommation de fruits et légumes (FL) et la variété. Résultats : Au sein de l’échantillon, le score de variété moyen était de 16/20 et la consommation médiane de FL était de 3 fois par jour. Une fois ajusté, le niveau d’IA n’était associé ni à la consommation de FL ni à la variété de l’alimentation. Aucune modification d’effet par les compétences alimentaires a été observée. Conclusion : Chez les migrants demandeurs d’aide alimentaire, leur niveau d’IA n'est pas associé à la qualité de leur alimentation peu importe leurs compétences alimentaires. / Background: Many people with a migrant background in Canada face food insecurity (FI), an issue with detrimental outcomes on diet quality. A growing number of food assistance services, which remain the principal intervention supporting Canadians living in food-insecure households, now
include programs aiming to improve food skills. However, little is known about the relationship between FI and diet quality of migrants using food assistance services as well as the potential effect modification of food skills on this association. Objective: To examine the association between FI levels, food skills, and diet quality among migrant food assistance beneficiaries.
Method: Data were drawn from a subsample of the PATHWAY study at baseline, including new
food bank users with an immigrant background in Quebec (n=224). Variables of interest were measured using questions adapted from the Canadian Community Health Survey. Multiple linear regressions were performed for each food quality indicator, namely fruit and vegetable (FV) consumption and diet variety, based on predefined families of models. Results: Among participants, the median frequency of FV consumption was three times per day, and the mean score for variety reached 16/20. When adjusted, FI levels were not associated with either FV
consumption or diet variety among food assistance users with a migrant background. No effect
modification by food skills was observed. Conclusion: Among migrants seeking food aid, their FI
level is not associated with the quality of their diet, regardless of their dietary skills.
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Environnement alimentaire et consommation de fruits et légumes à Hochelaga-MaisonneuvePlascencia, Erika Nayeli 08 1900 (has links)
Depuis maintenant plusieurs années la recherche en santé met l’accent sur le rôle de
l’environnement alimentaire pour mieux comprendre les mécanismes qui influencent les
comportements alimentaires, notamment en milieu urbain défavorisé. La littérature scientifique
sur le sujet pour le Canada et le Québec est encore relativement peu fournie, en particulier sur le
sujet de l’impact de l’environnement alimentaire du consommateur.
Cette étude vise à analyser les associations entre certaines caractéristiques de
l’environnement alimentaire incluant l’environnement alimentaire communautaire et du
consommateur sur la consommation de fruits et légumes dans un quartier défavorisé de
Montréal.
L’étude se focalise sur Hochelaga-Maisonneuve, quartier pour lequel il existe de données
détaillées sur la consommation de fruits et légumes d’un échantillon de 381 individus ainsi que
sur les caractéristiques à l’intérieur de 17 supermarchés du territoire. Un indicateur composite
de l’environnement alimentaire communautaire et du consommateur a été créé et utilisé dans
des modèles de régression linéaire afin d’estimer l’effet de l’environnement alimentaire sur la
consommation de fruits et légumes auprès de 381 individus, en contrôlant pour les facteurs
sociodémographiques.
Les résultats suggèrent que le fait de fréquenter un marché ou une fruiterie est la seule
variable ayant un effet statistiquement significatif sur la consommation de fruits et légumes.
Cependant, la grande majorité de l’échantillon s’approvisionne dans quatre supermarchés du
quartier. Cette limite est probablement la raison pour laquelle nous ne mesurons pas d’effet
significatif du prix et de l’environnement du consommateur en général. D’autres variables
explicatives telles que la densité des commerces et la distance parcourue par les individus n’ont
pas été observées comme ayant un effet significatif. / For several years now, research has emphasized the role of food environments in influencing eating behaviors, especially in underprivileged urban areas. As for Canada and Quebec, the scientific literature is still relatively limited, especially concerning the impact of the consumer environment.
This study strives to analyze the impact of the food environment including both community and consumer food environment on fruits and vegetables consumption in a disadvantaged neighborhood of Montreal.
The study includes a sample of 381 individuals living in Hochelaga-Maisonneuve and the characteristics of 17 supermarkets in the neighborhood. After creating a composite indicator of the community and consumer food environment and using linear regression models, these data provide an estimate on the effect of the food environment and of each factor, after controlling for the socio demographic variables, on the fruit and vegetable consumption of 381 individuals.
Data shows that attending a market or a fruit store is the only variable having a statistically significant effect on the consumption of fruits and vegetables in this sample. However, the vast majority of participants acquire their supplies from only four supermarkets. This limit is probably the reason why we do not observe an effect of price and of the general consumer environment. Others explicative variables as the density of healthy shops and the distance travels by the participants had not a significant effect.
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