The main objective of this research is to look at the topic of everyday life from a dynamic perspective. The definition of everyday life that this thesis stands upon, i.e. the presence of a subject in the world with the other(s) outlines also two main sources of its dynamics: the world and the other. The essential aim of this thesis is to show that the different attitudes towards the world and the other in the works of Husserl and Lévinas consequently influence the understanding of the everyday life as such, as well as the requirements it imposes upon the subject. The chapter dedicated to Husserl presents his concept of the world as a horizon, the irreplaceable position of perception in our access to the world and the creation of the other within the subject itself. On the contrary, Lévinas stresses the separation of the subject and he understands the world and the other as inherently belonging to this never-ending process. The motive of dependence and responsibility of the subject for the other belongs to the most significant differences between the two philosophers. Whereas Husserl proposes us a subject in the world which he accesses via perception and in which he encounters the other, Lévinas shows us subject that is born to the pre-reflexive and intersubjective world from which he first has to...

Předkládaná práce je nesena snahou o zodpovězení otázky: V čem spočívá nesoulad filosofie? Nemůže být Lévinasova etika chápána jako doplnění Heideggerovy ontologie? Na zmíněné otázky je hledána odpověď prostřednictvím vpravení se do možného "dialogu" mezi Heideggerem a Lévinasem. Odlišné pojímání bytí u obou filosofů se odhalí nejenom jako možná příčina sporu, ale i jako důvod, kvůli kterému by nemohla být Lévinasova a Heideggerova filosofie nikdy komplementární. Lévinas na rozdíl od Heideggera, který je neustále na cestě bytí, bude rozvíjet veškerá svá témata na rovině "autrement qu'être", hranicemi bytí. Odlišný přístup k bytí se ukáže jako důvod, proč nemohou Heidegger Lévinasem při tematizování etiky, vztahu člověka se světem, smrti a času nalézt společnou řeč. Klíčová slova ět, smrt, čas

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

The main objective of this research is to look at the topic of everyday life from a dynamic perspective. The definition of everyday life that this thesis stands upon, i.e. the presence of a subject in the world with the other(s) outlines also two main sources of its dynamics: the world and the other. The essential aim of this thesis is to show that the different attitudes towards the world and the other in the works of Husserl and Lévinas consequently influence the understanding of the everyday life as such, as well as the requirements it imposes upon the subject. The chapter dedicated to Husserl presents his concept of the world as a horizon, the irreplaceable position of perception in our access to the world and the creation of the other within the subject itself. On the contrary, Lévinas stresses the separation of the subject and he understands the world and the other as inherently belonging to this never-ending process. The motive of dependence and responsibility of the subject for the other belongs to the most significant differences between the two philosophers. Whereas Husserl proposes us a subject in the world which he accesses via perception and in which he encounters the other, Lévinas shows us subject that is born to the pre-reflexive and intersubjective world from which he first has to...

Ces recherches se proposent de prendre le pouls de l’actuelle sur-utilisation de l’idée de responsabilité, plus particulièrement en philosophie. Loin d’être une idée nouvelle, elle plonge ses racines dans le commencement de notre civilisation et cherche, entre autres, à mesurer la qualité de l’humain. Depuis peu toutefois, cette idée a vécu maintes aventures, en ce qu’elle définit désormais de part en part et avant toute liberté autonome, la subjectivité. Ainsi, cette nouvelle responsabilité veut essentiellement signaler deux choses: premièrement, qu’une certaine conscience philosophique et scientifique souveraine en est venue historiquement à négliger autrui et à effriter le tissu social, deuxièmement, que l’individu est d’abord fondamentalement responsable de l’autre que lui. Cependant, les mutations récentes de l’agir humain rendent difficile, bien que nécessaire, l’expression concrète de cette responsabilité. C’est pourquoi l’éducation et la diffusion de l’information demeurent des priorités fondamentales en démocratie, afin que les individus puissent atteindre une véritable perception de leur responsabilité et, toujours devant une incertitude incontournable, afficher leur attachement à l’humain et à ce qui le dépasse.

Dans ce travail nous avons d’abord cherché à présenter la psychose. Nous avons fait appel à deux symptômes cardinaux, le délire et l'hallucination, et à deux catégories nosoiogiques traditionnelles, la paranoïa et la schizophrénie. A ces concepts classiques nous avons tenté d’insuffler une dynamique et une extension philosophiques en citant des auteurs et des travaux qui se situent à la jonction des deux disciplines (psychiatrie et philosophie). La rencontre psychiatrique est une forme particulière de relation interpersonnelle. Par souci de clarté, nous avons distingué la rencontre diagnostique de la rencontre thérapeutique qui représentent deux scènes séparées où les enjeux théoriques de l’interaction se posent en termes différents. Pour la rencontre diagnostique, une analyse épistémologique a été proposée, faisant appel à la distinction husserlienne des attitudes naturaliste et personnaliste. La rencontre thérapeutique a été envisagée à partir d’un modèle qui distingue quatre approches principales : objective-descriptive, psy chanalytique, phénoménologique-existentielle et interpersonnelle. L’analyse a été ensuite étendue au cas particulier de la psychose et aux formes contemporaines de psychothérapie. La psychose n ’est-elle pas un obstacle insurmontable à cette qualité de communication qu’on appelle le dialogue? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé deux philosophes du XXe siècle, Martin Buber et Emmanuel Lévinas. Buber décrit deux manières de communiquer. La première privilégie la proximité et l’unité, la seconde consent à la distance et à la séparation. Dire Tu, c’est sortir de soi, engager la totalité de son être, assumer flimmédiateté de la relation. Dire Cela, c’est rester confiné à l’intérieur de soi, refuser la présence et la réciprocité. Lévinas conçoit la relation avec autrui comme une responsabilité sans limite. L’égalité et la symétrie sont des illusions néfastes. Le tiers introduit une contradiction dans l’asymétrie de la relation et rend possible la justice, la réciprocité des droits et des devoirs. Toute rencontre véritable confronte le patient psychotique à un dédoublement de sa vie relationnelle, à une mise en concurrence des interlocuteurs. Nous avons appliqué les catégories bubériennes et l’éthique lévinassienne à la situation particulière de la rencontre psychiatrique avec un sujet psychotique. L’épisode fécond ne témoigne-t-il pas aussi des dangers du Je-Tu? Le handicap social du schizophrène ne se manifeste-t-il pas d’abord dans la sphère, plus précieuse qu’il ne paraît, du Je-Cela? Les intuitions de Lévinas, sa conception de la subjectivité comme responsabilité unilatérale et illimitée, comme otage, révèlent à leur tour 1’ « incondition » du psychotique. La psychose est à la fois une expérience relationnelle et une pathologie de la relation. Celle-ci affecte la communication avec soi, avec le monde et avec autrui. Ce travail vise à clarifier les multiples facettes de l’expérience psychotique, à rendre compte de la diversité des points de vue et des savoirs. Il offre ensuite une analyse épistémologique de la rencontre psychiatrique avec un sujet psychotique en distinguant les deux étapes de la relation : celle du diagnostic et celle du traitement. Il interpelle enfin deux philosophes du dialogue, Martin Buber et Emmanuel Lévinas, avec, en toile de fond, cette question préliminaire : la psychose n’est-elle pas un obstacle insurmontable à cette qualité de la relation qu’on appelle le dialogue? Nous montrerons que toute rencontre véritable confronte le patient psychotique à un dédoublement de sa vie relationnelle mais que malgré les obstacles, un travail de rapprochement demeure toujours possible.

In ihrem großen Werk Le Deuxième Sexe (1949) fragt Simone de Beauvoir, was eine Frau sei. Über diese Frage sind anscheinend nicht endende Debatten geführt worden, und eine Antwort, die auf einer rein biologischen Begründung beruht, ist längst nicht mehr ausreichend. Im Anschluss an diese Frage kann weiter gefragt werden, was das Weibliche sei. Über diesen Terminus sind in der Geschichte mindestens genauso viele Versuche unternommen worden. Der französische Philosoph Emmanuel Lévinas, Zeitgenosse Simone de Beauvoirs, ist mit seiner Ethik des Anderen in Frankreich und über die Grenzen hinaus bekannt geworden. In seiner Philosophie taucht der Begriff ‚des Weiblichen‘, später auch ‚die Frau‘ oder ‚Mutter‘ immer wieder auf. In nahezu all seinen größeren Werken sind diese Begriffe präsent. Die chronologische Aufarbeitung, die Analyse der Weiterentwicklung sowie die Deutung und Funktion beziehungsweise die Aufgabe des Weiblichen in den einzelnen Wer-ken und dem Gesamtwerk ist in der Forschungslandschaft bisher nicht erfolgt. Eine solch allumfassende Analyse kann ein Aufsatz nicht leisten. Daher ist es das Ziel, die Funktion und Interpretationsmöglichkeit des Weiblichen vorerst nur in einem Werk, Le Temps et l’autre, herauszuarbeiten.

Thesis (MA (Philosophy))--University of Stellenbosch, 2006. / A brief introduction to the ethical philosophy of Emmanuel Levinas Emmanuel Levinas’ ethics is based on the Other/other. He argues that we are in an asymmetrical relationship with our neighbour that pre-destines us with ethical responsibility even before consciousness or choice. In the face-to-face encounter an infinity and alterity about our neighbour is revealed, which is irreducible to my ontological grasp and thereby compels me to respond to him. It is also through this relation that our humanity is released as our solipsistic all-for-myself becomes a being-for-the-other. Furthermore, the I is irreplaceable, thereby making each of us ethically responsible for our neighbour to the point of responsibility for his material misery. This paper introduces this stance with the aim to underscore it. A brief discussion on the priority of ethics before ontology in the philosophy of Emmanuel Levinas The incessant theme of Levinas’ writing over 25 years has been “Ethics as First Philosophy,” which is synonymous with “The Subject’s Ethical Responsibility for his Neighbour.” This paper is a short discussion of this theme of the origin of ethics. Levinas’ arguments on pre-original time, the Infinite, language and human corporeality by which he establishes a subjectivity that is not fundamentally determined by intentionality and self-sameness, but by the proximity of our neighbour, will be considered. For Levinas it is this relation to the Other that answers the question of the meaning of being and is also the first word of words. First Philosophy is accordingly to be found in the face-to-face which is a subordination of knowledge to a mode of meaning beyond totality.

Thesis (MPhil)--University of Stellenbosch, 2000. / ENGLISH ABSTRACT: Article I: Subject and the realisation of ethical responsibility. The Idea of the Infinite in Levinas' Totality and Infinity. In Totality and Infinity Emmanuel Levinas writes about the categorical character of the ethical responsibility that the subject owes to the other. The confrontation with the suffering other puts the subject's natural self interest into question, and brings him to realise an ethical responsibility of which he cannot unburden himself. The question arises as to what in the constitution of the subject makes him susceptible to the realisation of ethical responsibility. This article illustrates that in order to accentuate ethical responsibility as strongly as he does, Levinas needs to take a quasi-metaphysical step. The "trace of the infinite" that "creation" has left on the finite subject, predisposes the subject to the appeal of the other. Levinas' use of words such as "God", "the Good", "creation" and "the Idea of Infinity" does not have a theological or a mystical underpinning. These metaphysical concepts are philosophical figures of speech that Levinas borrows from Plato and Descartes. Article II: Levinas and the question of socio-ethical responsibility in South Africa. The philosophy of Emmanuel Levinas contains far-reaching consequences for social ethics. This article gives an account of its significance for the South African situation. The lines that are taken up with regard to the question of guilt for the injustice in the South African social reality, are of two kinds. Either one is held guilty because of committing a gross human rights violation, or one is held guilty because of profiting from the apartheid system at the cost of others. Both these approaches depart from a concern with the historical processes that brought the injustices about. Levinas, however, offers an alternative approach. While he will more or less go along with the previous two approaches, he points to an ethical imperative with which the actual social reality confronts us. One can be held responsible, simply because one has always already done too little for those who are destitute. The ethical subject's pre-original openness to the appeal of others, makes him susceptible to the realisation of ethical responsibility. This is explained in a concise exegesis of Levinas' s work. The article concludes by considering the question of whether philosophers ought to give an account of the good social order, and whether they ought to tell us how it is to be reached. / AFRIKAANSE OPSOMMING: Artikel I: Subjek en etiese verantwoordelikheidsbesef. Die Idee van die Oneindige in Levinas se Totality and Infinity. In Totality and Infinity skryf Emmanuel Levinas oor die kategoriese aard van die verantwoordelikheid wat die subjek aan die ander verskuldig is. Die subjek se natuurlike eie-belang word ter diskussie gestel deur die konfrontasie met die misdeelde ander. Dit bring die subjek tot die besef van 'n verantwoordelikheid wat hy nie kan ontloop nie. Die vraag kan gevra word na wat in die konstitusie in die subjek, die subjek vatbaar maak vir die verantwoordelikheidsbesef. Hierdie artikel voer aan dat Levinas - ten einde etiese verantwoordelikheid so nadruklik te aksentueer - nodig het om 'n kwasi-metafisiese stap te neem. Die "spoor van die oneindige" wat die "skepping" op die eindige subjek nagelaat het, maak die subjek ontvanklik vir die aanspraak van die ander. Levinas se gebruik van woorde soos "God", "die Goeie", "skepping" en "die Idee van die Oneindige" het nie 'n teologiese of 'n mistiese onderbou nie. Hierdie metafisiese begrippe is filosofiese spraakfigure wat Levinas aan die werk van Plato en Descartes ontleen. Artikel II: Levinas en die vraag na sosiaal-etiese verantwoordelikheid in Suid-Afrika. Die denke van Emmanuel Levinas hou verreikende implikasies in vir sosiale etiek. Hierdie artikel gee rekenskap van die betekenis daarvan vir die Suid-Afrikaanse situasie. Twee lyne van argumentasie word normaalweg opgeneem met betrekking tot die vraag omtrent skuld vir die ongeregtigheid in die Suid-Afrikaanse sosiale werklikheid. 'n Mens word skuldig gehou of omdat mens 'n growwe menseregte skending begaan het, Of omdat 'n mens uit die apartheidsisteem gewen het ten koste van andere. Albei hierdie benaderings het as eerste oorweging die historiese prosesse wat die ongeregtighede teweeg gebring het. Levinas bied egter die moontlikheid van 'n altematiewe benadering. Terwyl hy meerendeels sal saamstem met genoemde twee benaderings, wys hy op 'n etiese imperatief waarmee die sosiale werklikheid self ons konfronteer. "n Mens kan verantwoordelik gehou word, bloot omdat 'n mens altyd alreeds te min gedoen het vir diegene wat misdeeld is. Die subjek het 'n voor-oorspronklike openheid vir die aanspraak van andere. Die maak die subjek ontvanklik vir die etiese verantwoordelikheidsbesef. Die artikel sluit af met 'n bespreking van die vraag of filosowe konkrete rekenskap van die goeie sosiale orde behoort te gee en moet aandui hoe dit bereik behoort te word.

L'écriture dans une langue « d'adoption » est un phénomène littéraire de plus en plus courant. À ce jour, la contextualisation qui en est faite gravite principalement autour de l'identitaire et de l'exil, et néglige une approche moins biographique, plus attentive à ce que l'on pourrait appeler une poétique du bilinguisme, en filiation avec la philosophie du langage de Walter Benjamin. Le concept d'une langue pure, résonnant dans le silence de chacune des langues comme une présence antérieure, peut permettre d'accéder à cette ouverture des mots, et contribuer à réaliser leur simultané pouvoir de dévoilement et de dérobade, comme une invitation à l'écoute attentive de ce qui se dit à travers eux. de Silvia Baron Supervielle, écrivaine et traductrice francophone d'origine argentine, témoigne de l'extériorité inhérente aux langues. L'analyse du mémoire essaye de manière suggestive, par un agencement de concepts philosophiques complémentaires, de rendre palpable cette voix singulière dans trois publications de genres différents : réflexions philosophiques sur les langues (l'alphabet du feu), journal de lectrice et de poète (Le pays de l'écriture), poème en prose (La frontière). Il s'agit moins de formuler une théorie de l'entre- deux-langues que de montrer l'ouverture du verbe générée par l'écriture d'une langue à l'autre. / Writing in an «adopted» language has become more and more a common literary phenomenon. To date, its contextualisation mostly emphasizes on the topics of identity and exile, and neglects a less biographic approach, that would more likely refer to a poetic of bilingualism in the tradition of Walter Benjamin's philosophy of language. The concept of a pure language, resonating within the silence of each language like the evidence of an elapsed presence, can help to access this opening-dimension of words, their concurrent power of both unveiling and eluding what they supposedly name; it might lead to an attention on what's being said through them. The work of Silvia Baron Supervielle, a francophone writer and translator of Argentinian origin, testifies this exteriority inherent to all languages. By configuring complementary philosophical concepts, the thesis' analysis aims, in a suggestive way, to make this singular voice palpable in three publication of different genres: philosophical reflections on language (L'alphabet du feu), a diary of a reading poet (Le pays de l'écriture), and a poem in prose (La frontière). It intends less to develop a theory of the in-between-language than rather to show the opening of the word, generated by the writing from one language to the other.