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Le rituel de la Tente tremblante comme héritage algonquien : exploration comparativeDuval, Véronique January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La synthèse automatique de paraphrases comme outil de vérification des dictionnaires et grammaires de type sens-texteLareau, François January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'aménagement linguistique en Afrique au lendemain des indépendances : l'expérience guinéenne : rétrospective et perspectivesKaba, Sékou 20 April 2018 (has links)
Contrairement aux autres continents, l'Afrique ne semble pas, dans son ensemble, avoir pris conscience, depuis près d'un demi-siècle de souveraineté, le lien indissociable entre la promotion de ses propres langues, son développement et son indépendance. C'est là, croyons-nous l'un des mobiles évidents de son retard. De quelques expériences de gestion du bilinguisme africano-européen initiées çà et là et qui se sont distinguées par l'improvisation, le tâtonnement et l'irréalisme, rares sont celles qui ont survécu de nos jours. Face à cette impasse, les élites politiques et les experts se doivent de collaborer en vue d'un aménagement adapté, réaliste et efficace du paysage linguistique dans les pays africains. Tel est l'effort auquel nous avons tenté de contribuer dans le cadre guinéen. Les évaluations et les résultats de ces expériences menées sans succès le démontrent, la gestion des langues en contact aux fins de leur utilisation dans la vie publique n'est pas une aventure quelconque. C'est une opération qui est parfaitement contrôlable dans la mesure où une programmation initiale, conçue et élaborée en fonction des spécificités nationales, devient le schéma directeur d'une réforme linguistique. Nous visons précisément par la présente thèse, la constitution d'éléments d'ordres théorique et pratique de ce schéma, dans la perspective d'une reconsidération de l'aménagement linguistique en Guinée. Sur la base des études théoriques et de cas, notre contribution a consisté d'abord à réunir et analyser la somme d'expériences disponibles. De là, nous sommes passé à la conception d'un cadre méthodologique de référence des opérations, permettant aux différents partenaires impliqués dans la définition, la conduite et l'application d'une réforme linguistique, de savoir d'où partir, où aller, sur quoi s'appuyer et à travers quel cheminement. Ce cadre se veut aussi un tremplin à la portée des hommes politiques confrontés à des problèmes de développement dont la solution réside pour l'essentiel dans des décisions de caractère linguistique.
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Étude lexico-sémantique et historique de l'émergence et du traitement de la notion de pluralité sémantique en linguistique allemande et française au XIXᵉ siècleGignac, Nicolas 24 October 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2024 / La littérature contemporaine en histoire de la linguistique et plus spécifiquement de la sémantique s'intéresse au développement épistémologique des théories de formation des mots et du changement de sens. L'intérêt pour ce développement principalement théorique expose cependant une tache aveugle en histoire de la sémantique, soit l'établissement d'un ensemble de signes entourant la notion de pluralité sémantique (communément appelée polysémie depuis la fin du XIX$\mathsf{^e}$ siècle). La présente étude de sémantique lexicale s'intéresse donc à mieux comprendre comment les savants français et allemands du XIX$\mathsf{^e}$ siècle -- principaux instigateurs des recherches sur le sens lexical -- appréhendent lexicalement, sémantiquement et conceptuellement cette pluralité des sens avant sa formalisation à la fin du siècle. L'étude s'appuie sur un corpus du XIX$\mathsf{^e}$ siècle composé de 16 travaux allemands et 14 travaux français portant sur la langue, circonscrits par la littérature contemporaine en histoire de la linguistique pour leur apport clef au développement de la sémantique comme domaine scientifique. Près de 200 termes et formulations entourant la notion de pluralité sémantique (p. ex. *polysémie*, « la multiplicité des acceptions ») ou un aspect de la signification (p. ex. un sens « métaphorique », un sens « propre ») ont été extraits par script informatique, puis triés et annotés manuellement pour alimenter des analyses quantitatives et qualitatives. Celles-ci permettent d'observer en synchronie, en diachronie et d'une tradition culturelle et scientifique à l'autre (franco-allemande) les divers termes et formulations mobilisés dans le corpus ; leur valeur sémantique et leur contexte d'utilisation (p. ex. l'activité métalangagière). Les résultats obtenus et leur interprétation mettent, entre autres, en évidence certaines dissonances avec la littérature contemporaine. En effet, l'on note à travers le corpus une forte stabilité de la valeur sémantique des termes et formulations qui réfèrent à la pluralité sémantique et à ses divers aspects. Mise en saillie par cette stabilité, une instrumentalisation de la pluralité sémantique comme outil descriptif nous laisse voir une conceptualisation frappante et manifeste du phénomène dès le début du XIX$\mathsf{^e}$ siècle. Les résultats invitent donc à nuancer davantage l'établissement de cette nomenclature linguistique liée à la notion de pluralité sémantique et (re) mettent en perspective le pivot de conceptualisation supposé par la littérature contemporaine à partir du terme *polysémie* popularisé par Michel Bréal à la fin du XIX$\mathsf{^e}$ siècle, pivot qui laisse planer l'absence préalable d'une conception proprement linguistique de la pluralité sémantique. Cette étude comble ainsi le vide, en histoire de la linguistique, lié au foisonnement terminologique autour de la notion de pluralité sémantique et de son appréhension sémantique et conceptuelle à l'orée de la formalisation des études sur le sens au XIX$\mathsf{^e}$ siècle, plaide pour une approche nuancée du développement des idées linguistiques et illustre de quelle façon des éléments de la linguistique de corpus peuvent être incorporés dans les études en sémantique (lexicale) et en histoire de la linguistique. / The current literature on the history of linguistics, and semantics in particular, focuses on the epistemological development of theories of word formation and meaning change. However, the interest in this mainly theoretical development reveals a blind spot in the history of semantics, namely the establishment of a set of signs surrounding the notion of semantic plurality (commonly referred to as *polysemy* since the late 19$\mathsf{^th}$ century). The present lexical semantics study aims to understand how nineteenth-century French and German scholars - the main instigators of research on lexical meaning - lexically, semantically, and conceptually grasped this plurality of meanings before its formalization at the end of the century. The study is based on a 19th-century corpus of 16 German and 14 French texts that have been identified in the current literature on the history of linguistics as key contributions to the development of semantics as a scientific field. Nearly 200 terms and phrases surrounding the notion of semantic plurality (e.g., *polysemy*, "the multiplicity of meanings") or an aspect of meaning (e.g., a "metaphorical" meaning, a "proper" meaning) were extracted by computer script, then manually sorted and annotated to feed quantitative and qualitative analyses. These analyses provide a synchronic and diachronic view of the different terms and phrases used in the corpus, as well as their semantic value and context of use (i.e. metalinguistic activity), from one cultural and scientific tradition to another (Franco-German). The results and their interpretation highlight, among other things, some discrepancies with the contemporary literature. Indeed, throughout the corpus there is a strong stability in the semantic value of terms and phrases that refer to semantic plurality and its multiple facets. This stability highlights the instrumentalization of semantic plurality as a descriptive tool, revealing a striking and obvious conceptualization of the phenomenon since the early 19$\mathsf{^th}$ century. The results suggest that the establishment of this linguistic nomenclature associated with the notion of semantic plurality needs to be further refined, and these put into perspective the conceptual pivot assumed by contemporary literature through the use of the term *polysemy*, popularized by Michel Bréal at the end of the 19$\mathsf{^th}$ century; a pivot that suggests the prior lack of a proper linguistic conception of semantic plurality. This study thus fills the gap in the history of linguistics related to the terminological development around the notion of semantic plurality, as well as its semantic and conceptual understanding around the early formalization of 19th-century research into meaning, argues for a nuanced approach to the development of linguistic ideas, and illustrates how elements of corpus linguistics can be incorporated in (lexical) semantics and in the history of linguistics. / Die aktuelle Literatur zur Geschichte der Linguistik konzentriert sich auf die epistemologische Entwicklung der Theorien der Wortbildung und des Bedeutungswandels. Das Interesse an dieser vornehmlich theoretischen Entwicklung lässt jedoch eine Lücke in der Geschichte der Semantik erkennen, nämlich die Entwicklung eines Zeichenensembles um den Begriff der Bedeutungsvielfalt (seit Ende des 19. Jahrhunderts allgemein als *Polysemie* oder *Mehrdeutigkeit* bezeichnet). Die vorliegende Studie zur lexikalischen Semantik versucht daher, besser zu verstehen, wie die französischen und deutschen Gelehrten des 19. Jahrhunderts - die Hauptinitiatoren der Erforschung der lexikalischen Bedeutung - diese Bedeutungsvielfalt lexikalisch, semantisch und konzeptuell erfasst haben, bevor sie am Ende des Jahrhunderts formalisiert wurde. Die Studie stützt sich auf ein Korpus von 16 deutschen und 14 französischen Werken des 19. Jahrhunderts, die in der aktuellen sprachgeschichtlichen Literatur aufgrund ihres entscheidenden Beitrags zur Entwicklung der Semantik als wissenschaftlicher Disziplin beschrieben werden. Nahezu 200 Termini und Formulierungen, die den Begriff der Bedeutungsvielfalt (z.B. *Mehrdeutigkeit*, „die Vielfalt der Bedeutungen") oder einen Aspekt der Bedeutung (z.B. eine „metaphorische" Bedeutung, eine „eigentliche" Bedeutung) umgeben, wurden per Computerskript extrahiert und anschließend manuell sortiert und annotiert, um quantitative und qualitative Analysen zu ermöglichen. Diese erlauben es, die verschiedenen im Korpus verwendeten Termini und Formulierungen, ihren semantischen Wert und ihren Verwendungskontext synchron, diachron und von einer kulturellen und wissenschaftlichen Tradition zur anderen zu untersuchen. Die erzielten Ergebnisse und ihre Interpretation zeigen unter anderem gewisse Dissonanzen mit der aktuellen Literatur. Tatsächlich lässt sich im gesamten Korpus eine starke Stabilität des semantischen Werts von Termini und Formulierungen feststellen, die sich auf die Bedeutungsvielfalt und ihre verschiedenen Aspekte beziehen. Die Instrumentalisierung der Bedeutungsvielfalt als Beschreibungsinstrument, die durch diese Stabilität unterstrichen wird, deutet auf eine auffällige und offensichtliche Konzeptualisierung des Phänomens seit Beginn des 19. Jahrhunderts. Die Ergebnisse laden daher zu einer weiteren Nuancierung der Entwicklung dieser linguistischen Nomenklatur in Verbindung mit dem Konzept der Bedeutungsvielfalt ein und stellen den Dreh- und Angelpunkt der Konzeptualisierung, der in der heutigen Literatur mit dem von Michel Bréal am Ende des 19. Jahrhunderts populär gemachten Begriff der Polysemie angenommen wird. Die Studie schließt somit die Lücke in der Geschichte der Linguistik, die mit der terminologischen Vielfalt des Begriffs der Bedeutungsvielfalt und seiner semantischen und konzeptuellen Erfassung an der Schwelle zur Formalisierung der Bedeutungsstudien des 19. Jahrhunderts verbunden ist, plädiert für eine nuancierte Behandlung der Entwicklung linguistischer Ideen und zeigt, wie Elemente der Korpuslinguistik in der (lexikalischen) Semantik und der Geschichte der Linguistik integriert werden können.
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Analyse de ruptures de cohérence évènementielle liées à l'emploi des connecteurs dans des textes de rédacteurs fonctionnels québécois francophonesPivin, Felicia 13 December 2023 (has links)
Sans formation spécialisée en rédaction, des adultes utilisent leurs habiletés rédactionnelles en tant qu'étudiants, chercheurs d'emploi, employés ou entrepreneurs. Nous les appelons rédacteurs fonctionnels. Ces derniers publient leurs textes sur un blogue, dans un magazine ou dans un livre édité. Ces textes font souvent l'objet d'une révision linguistique. Au moment d'en effectuer la lecture, les réviseurs doivent parfois relire des passages pour saisir la relation entre des informations. Cette difficulté de lecture semble provoquée parfois par l'absence d'un connecteur, parfois par l'emploi d'un connecteur qui ne permet pas au lecteur d'identifier une relation vraisemblable entre les évènements. Les connecteurs sont des outils linguistiques servant à marquer les relations (ex. cause, restriction, but). Leur présence, bien qu'elle ne soit pas toujours requise, et leur emploi judicieux contribuent à faire en sorte que l'arrimage des énoncés au niveau évènementiel soit réussi. Or, dans certains cas, l'absence ou l'emploi d'un connecteur fait en sorte que le lecteur doit déployer un grand effort cognitif pour identifier cette relation entre les énoncés. Ces phénomènes engendrent une rupture de cohérence au niveau évènementiel. Dans ce mémoire, nous avons voulu comprendre les conditions dans lesquelles la cohérence au niveau évènementiel peut être perturbée par l'absence ou l'emploi plus ou moins adéquat de connecteurs. Pour ce faire, nous avons analysé 18 rédigés par 12 rédacteurs fonctionnels québécois francophones. Il ressort de notre analyse que la compétence des rédacteurs de notre corpus, en ce qui a trait à l'emploi des connecteurs, est très inégale. Si des ruptures ont été observées dans 12 textes (d'une à huit ruptures par texte), il reste que six textes ne présentent aucune rupture. Nos résultats font état de 41 ruptures, dont 33 résultent de l'absence d'un connecteur. De ce nombre, 13 ruptures touchent l'articulation de l'addition et 9, l'articulation de la conclusion.
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Questions and quantifiers : an inquiry in natural language metaphysicsShimelman, Wendy Aviva 13 April 2018 (has links)
Cette thèse traite des questions quantifiées (QQs) et, plus spécifiquement, de trois phénomènes : « Pair-List Readings » (PLRs), « Weak Islands » (WIs) et « Intervention Effects » (IEs). Nous observons que, dans plusieurs cas, il existe contraintes sur l’interprétation des QQs qui s’avèrent purement linguistiques. Par exemple, ni la logique ni la pragmatique n’empêche de répondre à la question Who did few girls see? par l’usage d’ une « pair list »; néanmoins, on ne le ferait pas spontanément. La question fondamentale qui sous-tend cette thèse est la suivante : quelles présuppositions ontologiques soutiennent le mieux une sémantique explicite des langues naturelles? Cette recherche contribue à l’ensemble de preuves que la langue naturelle quantifie sur au moins deux domaines, celui des individus et celui des évènements. Nous avons conçu une méthode novatrice pour tester les intuitions des locuteurs quant aux « conditions de réponse » des questions. Elle nous a permis de constater que des phrases interrogatives quantifiées peuvent être ambigües et avoir a la fois une lecture dite « d’objet » et une autre dite « d’événement ». Nous démontrons que les conditions de vérité de la réponse PL à une QQ sont celles de sa lecture événement. Nous postulons est que les possibilités d’interprétation d’une QQ dépendent de l’interaction des valeurs de deux paramètres : le domaine de quantification, (celui des événements ou celui des individus, E or D) et le type sémantique de la phrase sujet, (référentiel ou quantificatif, < d> ou < < dt> t> ). Une lecture PL résulte de la combinaison [E, < d> ]. Les WIs se produisent de la combinaison *[ E, < < dt> t> ]. Nous avançons l’hypothèse que les langues naturelles ne génèrent pas cette combinaison, et qu’elle est exclue à cause d’un « type mismatch ». Les combinaisons [D, < d> ] et [D, < < dt> t> ] donnent lieu toutes les deux a une lecture « objet ». Les IEs sont dus à la combinaison de celle-ci avec un autre élément (« WH-AGENT ») qui s’interpose. Nous proposons deux alternatives pour la sémantique des QQs. La première est algébrique et emploie des « alternative sets »; la deuxième est dynamique. Ici, nous suggérons que l’opérateur interrogatif, Q, fonctionne à la manière d’un quantificateur adverbial comme généralement ou toujours. Cette approche permet un traitement plus uniforme des phrases déclaratives et interrogatives et elle contribue à l’unification de la sémantique des expressions nominales et verbales. / This dissertation looks at quantified questions (“QQs”) and, specifically, at Pair-List readings, Weak Islands and Intervention Effects (“PLRs, ” “WIs” and “IEs”). In many cases, we observe that there are constraints on the interpretation of QQs that are irreducibly linguistic. Although no logical or pragmatic constraint precludes understanding, say, Who did few girls see? as a request for a pair-list, that interpretation is unavailable. The “big question” that structures this project is: What ontological presuppositions best support an explicit semantics for natural language? We contribute to the growing body of evidence that natural language quantifies over at least two basic domains, viz., individuals and events. We develop a somewhat novel method of testing speakers’ intuitions with regard to the “answerhood conditions” of questions. We found, first, that some quantified interrogatives can be ambiguous between an object- and an event-related reading. The truth conditions of the PL response to a quantified question are those of its event-related reading. The truth conditions of responses to non-quantified in-situ questions are also those of the event-related reading; the truth conditions of responses to raised quantified questions are those of the object-related reading. We hypothesize that the interpretive possibilities in QQs are a function of the values of two parameters: the domain being quantified over (events or individuals, E or D) and the type of the subject phrase (referential or quantificational, < d> or < < dt> t> ). A PL reading results from the combination [E, < d> ]. WIs are the product of the “combination” *[E, < < dt> t> ]. We hypothesize that there are no extant examples of this combination in natural language – a type mismatch precludes it. Both the combinations [D, < d> ] and [D, < < dt> t> ] yield object-related readings. IEs result from the combination of the combination [D, < < dt> t> ] and an intervener, “WH-AGENT.” We develop two proposals for the semantics of QQs. The first is algebraic and makes use of “alternative sets.” The second is dynamic. Here, the question operator, Q, is treated like an adverbial quantifier of the ilk of usually or always. This approach permits a more uniform treatment of the semantics of nominal and verbal expressions and of declaratives and interrogatives.
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Analyse de quelques problèmes dans la répartition et la hiérarchisation des informations dans des textes écrits en français par des étudiants universitaires québécoisChamberland, Anne-Émilie 19 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur les deux dimensions propres à la cohérence informative, soit la répartition de l’information, qui se manifeste par l’utilisation d’une structure syntaxique plutôt qu’une autre (phrase active ou passive, phrase neutre ou emphatique, complément de phrase en tête ou en fin de phrase, entre autres) selon le caractère ancien ou nouveau de l’information, et la hiérarchisation de l’information, qui s’exprime par l’alternance entre les structures syntaxiques juxtaposées (ou coordonnées) et subordonnées selon le statut d’idée principale ou secondaire des informations. L’analyse de 39 textes argumentatifs écrits en français par des étudiants universitaires québécois nous a permis de constater que plusieurs scripteurs possédaient une maîtrise imparfaite de ces deux dimensions : sur 39 textes analysés, 20 contenaient au moins une maladresse dans la gestion de la saillance des énoncés en fonction du statut des informations. Cette constatation nous a inspiré quelques exercices en lien avec la cohérence informative.
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The distributivity of coordinated constituents under negative scopeSmith, Caitlin Vanessa 13 April 2018 (has links)
Dans cette étude, nous postulons que si certains phénomènes présents dans la langue naturelle reflètent fidèlement les principes sémantiques de la langue artificielle, telle que la logique formelle, alors ces principes doivent être universellement reconnus par toute langue humaine. Nous nous concentrons sur un phénomène bien étudié dans la langue anglaise, le fait que l'opérateur disjonctif or puisse donner des interprétations collectives et distributives sous la portée de la négation. Ce phénomène reflète les lois de De Morgan, un théorème de la logique formelle qui décrit l'interaction entre la conjonction, la disjonction, et la négation. Nous proposons que ce même phénomène est également présent dans la langue française. mais qu'il ne se trouve pas dans le contexte de la négation propositionnelle forte. Nous concluons que cette divergence n'est pas duc à une différence fondamentale entre les propriétés sémantiques du or anglais et du ou français, mais plutôt qu'elle est à cause du fait que l'opérateur disjonctif ou est un terme de polarité positive, puisque cet opérateur a effectivement la capacité d'exprimer un sens collectif dans certains autres contextes qui sont favorables aux TPPs. Nous comparons cette notion à quelques études antérieures sur le sujet. telles que celle de Szabolcsi (2002) sur la langue hongroise et celle de Goro (2003) sur la langue japonaise, qui ont également conclu que les opérateurs disjonctifs dans leurs langues d'étude respectives peuvent être considérés comme des tenues de polarité positive. / In this study, we posit that in order for phenomena occurring in natural language to mirror structures of meaning present in artificial language, such as first-order logic, these structures must be universally recognized by all human languages. We focus on a specific phenomenon occurring in the English language in which the disjunctive operator or is able to bear both distributive and collective meanings under negative scope. This semantic principle mirrors De Morgan's Laws. a theorem in formal logic that describes the interaction between conjunction, disjunction, and negation. We propose that this same phenomenon is present in the French language, though it does not occur in cases of strong clause-mate negation. We conclude that this discrepancy is not due to a fundamental difference in the logical properties of the English or and the French ou, but rather due to the fact that the French disjunctive operator ou is a positive polarity item, as it is able to bear a collective reading in PPI-friendly environments. We compare this finding to some previous studies on the matter such as those of Szabolcsi (2002) on Hungarian and Goro (2003) on Japanese, who both also conclude that the disjunctive operators in their respective languages of study may be considered as positive polarity items.
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Les marques de commerce : étude comparative du Petit Robert et du Petit Larousse illustréSéfrioui, Yasmina 11 April 2018 (has links)
De nos jours, nous sommes envahis par les marques de commerce. Celles-ci font partie intégrante de notre vocabulaire. D'ailleurs, de nombreuses marques de fabrique trouvent droit de citer dans les dictionnaires généraux monolingues de la langue française, dictionnaires destinés, en principe, aux mots de la langue et non aux noms propres. De ce fait, ce présent travail propose une étude comparative du traitement lexico graphique de ces noms dans deux ouvrages de référence de grande diffusion, à savoir le Petit Robert (PR) et le Petit Larousse Illustré (PLI). Cette analyse comparative comprendra deux volets, un premier diachronique consacré aux PR 1967 et 2001, et un autre synchronique destiné à l'étude du PR 2001 et du PLI 2002. Les marques de commerce se révèlent à nous dans la plupart de nos activités quotidiennes. Elles sont parfois même envahissantes. Ces noms finissent par se fixer dans le vocabulaire et plusieurs d'entre eux trouvent droit de citer dans les dictionnaires généraux monolingues de la langue française. Fondamentalement, ces ouvrages ont pour fonction de décrire les mots ordinaires, c'est-à-dire les noms communs. Or le statut des noms déposés est ambigu. On les considère souvent comme des noms propres. Cela n'empêche pas les lexicographes de les inclure dans leurs dictionnaires. Cette recherche est une étude comparative du traitement lexicographique des noms de marque dans deux ouvrages de référence de grande diffusion, à savoir le Petit Robert (PR) et le Petit Larousse Illustré (PLI). Elle comprend deux volets : le volet diachronique qui consiste à comparer deux éditions du PR, soit le PR 1967 et le PR 2001 ; le volet synchronique qui consiste à comparer deux ouvrages concurrents et contemporains, soit le PR 2001 et le PLI 2002.
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Le Futur et le Conditionnel : valeur en langue et effets de sens en discours. Analyse contrastive espagnol / françaisAzzopardi, Sophie 28 November 2011 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse se donne pour objectif de mettre en évidence le fonctionnement des différents effets de sens produits en discours par le futur et le conditionnel à partir d'une valeur en langue unique de chacun de ces temps, dans une perspective contrastive entre l'espagnol et le français. La première partie interroge les notions de temporalité, d'aspectualité et de modalité, ainsi que les théories énonciatives qui sous-tendent toute recherche sur le temps verbal pour déterminer les cadres théoriques dans lesquels s'inscrit cette analyse et définir la valeur en langue du futur et celle du conditionnel sur lesquelles on s'appuie. Dans une seconde partie, on se propose de mettre en évidence le mécanisme d'actualisation de cette valeur aspectuo-temporelle dans la production de différents effets de sens de ces deux temps dont le fonctionnement est similaire en espagnol et en français. La troisième partie est consacrée quant à elle à l'analyse d'un fonctionnement différent dans les deux langues étudiées : l'effet de sens conjectural.
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