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Paléogéographie d'un territoire : la cité des Bituriges Cubi

Maussion, Anne 06 February 2003 (has links) (PDF)
À l'intérieur du territoire des Bituriges Cubi (Indre, Cher et ouest de l'Allier), les informations archéologiques concernant l'occupation rurale ont fait l'objet d'une série d'analyses, spatiales et quantitatives. À l'aide d'un système d'information géographique (SIG), elles ont été largement corrélées entre elles ainsi qu'avec les informations environnementales. Ainsi, le rôle déterminant de différents facteurs (réseau hydrographique, exposition des versants, etc.) dans l'implantation rurale gallo-romaine a nettement été mis en évidence. Ce sont les sols qui paraissent avoir le plus influencé la répartition des habitats ruraux gallo-romains. L'environnement des exploitations agricoles antiques regroupe généralement des types de sols variés et complémentaires. Les sols argileux lourds, aux potentiels agricoles variables, ainsi que les sols alluviaux et colluviaux y sont particulièrement bien représentés. En revanche, les terres hydromorphes ont été significativement rejetées.
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Leuques et Médiomatriques à La Tène moyenne et finale

Féliu, Clément 25 October 2008 (has links) (PDF)
Les cités gauloises des Leuques et des Médiomatriques occupent une grande partie de l'Alsace et de la Lorraine, ainsi que des territoires situés dans la Sarre, le Palatinat et le pays de Bade. L'étude de l'organisation de l'habitat, essentiellement fondée sur des données de fouille, a été menée en trois temps. Une première partie dresse le cadre historique, dans lequel se sont développées les deux cités. Leurs frontières ont été précisées par l'analyse régressive des diocèses médiévaux, vérifiée par des éléments de toponymie, d'épigraphie et par les sources archéologiques et numismatiques. Dans un deuxième temps, les sites d'habitat ont été étudiés à travers la distinction classique évoquée par César : oppidum, vici, aedificia. Ils ont ensuite été regroupés en fonction de leur caractère isolé ou groupé. Enfin, l'organisation des deux cités a fait l'objet d'une analyse spatiale, qui en a montré les principales composantes.
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Emergence et développement de l'archéologie préhistorique en Midi Toulousain entre 19e et 20e siècle

Dubois, Sébastien 12 December 2011 (has links) (PDF)
Dès le milieu du XIXe siècle, Toulouse apparaît comme un pôle dynamique du développement des études en archéologie préhistorique. " Laboratoire " d'expériences institutionnelles de la jeune discipline, enseignements universitaires, revues, sociétés savantes et musées toulousains favorisent en effet l'implantation d'une communauté scientifique dont l'examen sociologique révèle l'ampleur des réseaux à différentes échelles, notamment à travers l'étude des correspondances et archives personnelles de ces premiers préhistoriens.Parmi les nombreuses personnalités scientifiques ayant participé à ce développement et favorisé l'essor des recherches en ce domaine, la figure d'Emile Cartailhac (1845-1921) apparaît comme emblématique de cette communauté savante. La longue et prolifique carrière de ce scientifique provincial, son engagement dans la structuration de la communauté locale, ses relations avec les savants français et étrangers ainsi que son implication active dans les grands débats de son époque le placent au cœur d'une problématique visant à redéfinir le rôle de ces érudits locaux dans la constitution des savoirs entre XIXe et XXe siècle. Ce travail propose donc à travers l'étude de la pensée et de la production de ce préhistorien toulousain, notamment par l'examen de ses archives personnelles, une lecture de l'histoire de la discipline et des apports de ces savants d'envergure " secondaire ".
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LA MOBILITE RECENTE DES LITTORAUX PROVENCAUX : ELEMENTS D'ANALYSE GEOMORPHOLOGIQUE

Morhange, Christophe 27 January 1994 (has links) (PDF)
Résumé d'une thèse de doctorat en Géographie Physique présentée par Christophe Morhange, sous la direction de Madame Mireille Lippmann Provansal. 269 p., 157 fig. et 2 ann. Université de Provence, Institut de Géographie, unité de rattachement C.N.R.S. U.R.A. 141 et formation doctorale C.N.R.S. U.R.A. 903. Dans un premier temps nous avons analysé la montée relative du niveau de la mer depuis 5000 B.P. sur les côtes rocheuses de la Méditerranée nord-occidentale, grâce à un enregistreur biologique, la corniche à Lithophyllum lichenoides. L'objectif était d'établir des courbes de référence sur des portions de secteurs rocheux différents. Dans une deuxième partie, nous présentons les informations paléo-bathymétriques obtenues à partir des fouilles archéologiques sur côte meuble, afin de mieux cerner la part de chaque facteur : eustasie, géodynamique, bilan sédimentaire et pression anthropique, dans la variabilité du trait de côte. Une dernière partie est consacrée à l'étude des impacts anthropiques sur le fonctionnement de la calanque du vieux Port de Marseille depuis le Néolithique final. Une annexe complète ce travail. Nous présentons un petit atlas des bioconstructions à Lithophyllum, en insistant sur les dégradations des bioconstructions actuelles. Les principaux résultats obtenus sont les suivants : 1. Variations relatives du niveau de la mer sur côtes rocheuses - La similitude entre les nuages de points obtenus dans les différentes stations (diagrammes âge/profondeur et âge/vitesse), dans le cadre de substrats différents, plaide en faveur d'une montée relative du niveau marin sous la dépendance de facteurs globaux (eustatique ou isostatique). Toutes les stations indiquent des ralentissements constants des vitesses globales de montée relative du plan d'eau depuis environ 4500 ans. La transgression marine holocène semble s'achever en Provence vers 500 ans après J.C. Sur côte rocheuse, cette quasi-stabilisation historique de la montée relative du niveau de la mer se matérialise par le développement de larges et épaisses bioconstructions (figures 1 et 2). - Nous insistons sur l'absence d'indice de stationnement marin holocène supérieur au niveau marin actuel sur les côtes de Provence et de Haute Corse. De plus, aucun indice de stationnement ou d'oscillation du niveau marin au cours des 4500 dernières années n'a pu être mis en évidence. - La vitalité du placage de thalles de Lithophyllum, au dessus des bioconstructions, pose un double problème, suggérant à la fois une légère variation positive du plan d'eau, pouvant correspondre à la montée eustatique séculaire enregistrée par les marégraphes. 2. Variations relatives du niveau de la mer sur côtes meubles (Lacydon, actuel Vieux Port de Marseille) - Entre 4000 et 500 ans avant J.C., la vitesse maximale de montée relative du niveau marin est d'environ 0,03 cm/an. Elle est identique à la vitesse de montée sur côte rocheuse pour des âges et des profondeurs comparables. - Entre 500 ans avant J.C. et 250 ans après J.C., la montée relative du niveau de la mer est beaucoup plus rapide (0,13 cm/an). Cette donnée peut autant traduire des déformations du substrat ou des tassements des formations superficielles que la plus faible précision des mesures sur côte meuble. Cependant, la vitesse de montée du niveau de la mer décélère rapidement. En effet, elle est divisée au moins par deux en sept siècles. Cette décélération constante est donc comparable à celles analysées sur côtes rocheuses. - Depuis le V siècle après J.C., le plan d'eau s'est à peu près stabilisé au niveau actuel. Nous n'avons découvert aucun indice de stationnement (ou de pulsation) marin historique supérieur au niveau marin actuel à Marseille ou à Toulon. Au Lacydon, comme sur côte rocheuse, le niveau marin connaît donc une montée relative de plus en plus lente. C'est la décélération constante des vitesses de montée relative du niveau de la mer qui aboutit à une quasi-stabilisation de celui-ci à l'époque actuelle (figure 3). 3. Morphogenèse et impacts anthropiques au Lacydon Dans un contexte transgressif du plan d'eau, le Lacydon connaît une importante progradation des surfaces émergées et un repli concommittant des surfaces en eau. Cette évolution morphologique "paradoxale" s'explique par un bilan sédimentaire positif lié à la conjoncture de l'anthropisation et de l'évolution morpho-climatique des milieux continentaux (figure 4). Sur la rive nord, trois évènements marquent l'histoire paléo-écologique de ce rivage : - Les premiers indices d'une anthropisation du littoral du Lacydon sont décelés, vers 2300 ans B.C. (Néolithique final). Les deux sites, de la rive nord et est du Lacydon, enregistrent les premiers effets d'une érosion des sols, sans doute d'origine anthropique. - La première crise de l'environnement littoral a lieu, vers 1900 ans B.C., caractérisée par la "mort" du maërl, contemporaine d'un envasement et d'un rejet anthropique massif d'huîtres (première crise écologique d'origine anthropique). La part de l'Homme, dans l'histoire écologique du Lacydon, apparaît donc déterminante dès le début de l'Age du Bronze. Cette crise de 3900 B.P. (environ 1900 ans avant J.C.) traduit la transformation du milieu naturel en espace géographique. Le Vieux Port de Marseille, est donc un haut lieu d'activités depuis près de quatre millénaires. Cependant, les apports détritiques restent encore modestes, à l'Age du Bronze, suggérant une occupation du sol sur les collines relativement peu dense et insuffisante pour engendrer une crise érosive. - Quand les Phocéens se sont implantés vers 600 ans avant J.C., la rive nord du Lacydon était donc déjà un écosystème marin fortement dégradé. L'urbanisation des collines de Saint Laurent, de la butte des Moulins, puis de la colline des Carmes, vont entraîner une crise détritique sans précédent et sans comparaison sur les autres rives. Nous l'avons désignée comme la crise détritique phocéenne. Nous interprétons cet épisode comme le passage d'un système morphogénique "naturel" à un système morphogénique urbain, et non pas comme une érosion seulement accélérée. Il est probable que la dégradation climatique régionale, mise en évidence sur d'autres sites de Basse-Provence entre 600 et 300 ans avant J.C., a joué un rôle en favorisant des écoulements concentrés et en augmentant la compétence des cours d'eau. Le site topographique accentue ces phénomènes. Les versants raides induisent une réponse hydro-sédimentaire immédiate aux processus d'urbanisation. En revanche, la rive est, à l'aval du talweg de la Canebière, enregistre une histoire sédimentaire plus calme. Les marécages côtiers, à l'écart de l'urbanisation grecque puis romaine, sont à l'origine d'une réponse sédimentaire tamponnée des effets des fluctuations climatiques et des pressions anthropiques. Nous notons cependant une progradation d'origine terrigène à l'époque grecque et une transgression marine à l'époque romaine. Au total, plus que la remontée relative du niveau de la mer, le facteur anthropique apparaît, à l'échelle historique, déterminant dans la mobilité des littoraux provençaux. Depuis 4000 ans, les principaux changements côtiers sont dûs davantage aux activités humaines, dans un contexte climatique favorable au déplacement des débris jusqu'au littoral, qu'aux variations des niveaux marin ou terrestre. Le colmatage par envasement et l'artificialisation des rives ont en effet largement compensé la remontée historique relative du niveau moyen de la mer. Trois conclusions de cette recherche doivent être finalement soulignées : - La transgression holocène semble perdurer jusque vers 1400-1200 B.P., c'est à dire au haut Moyen-Age. - Le part de l'Homme, dans l'histoire sédimentologique de la calanque du Lacydon, apparaît déterminante à la charnière Néolithique final-Age du Bronze (vers 4000 ans B.P. environ). - Plus que la remontée relative du niveau de la mer, le facteur anthropique apparaît, à l'échelle historique, déterminant dans la mobilité des littoraux provençaux.
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De la formalisation du traitement des données stratigraphiques en archéologie de terrain

Desachy, Bruno 12 December 2008 (has links) (PDF)
Le chapitre 1 situe historiquement la notion de stratigraphie archéologique, de la fouille sans stratigraphie, à la stratigraphie verticale basée sur les coupes de terrain, puis à l'état de l'art actuel fondé sur l'axiomatisation proposée par Edward Harris en 1979. Le chapitre 2 est une relecture des concepts de cette dernière approche, préalable à leur formalisation. Celle-ci, développée dans le chapitre 3 en recourant à des outils mathématiques simples, permet de proposer un algorithme d'obtention du diagramme stratigraphique, intégrant la notion d'incertitude. Ce traitement s'insère dans la notion plus large de " système d'information stratigraphique " (chapitre 4). Enfin le chapitre 5 évoque, d'un point de vue théorique et pratique, le statut de l'information stratigraphique. <br /> Le volume 2 présente les outils informatiques issus de ce travail : le module de création de diagrammes stratigraphiques Le Stratifiant, et l'exemple de base de données Stratibase.
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Dynamiques socio-environnementales durant l'Antiquité: approche micro-régionale du peuplement en Languedoc oriental

Fovet, Élise 17 December 2010 (has links) (PDF)
Cette étude d'archéologie spatiale s'intéresse à l'évolution du peuplement antique dans une zone relativement restreinte, située dans l'arrière-pays languedocien, en marge des pôles majeurs du peuplement régional. Ce travail s'inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental effectuées ces dernières décennies. La contribution spécifique de ce travail réside dans une analyse plus poussée du rôle du milieu géographique - physique et humain - dans l'évolution de l'occupation du sol, appréhendée sur la longue durée, du VIIe siècle avant J.-C. au VIIe siècle après J.-C. Deux axes de recherche ont été développés : la caractérisation des ressources agropastorales - en faisant notamment usage des ressources de la télédétection satellitaire -, et la modélisation du réseau de communication - conçue par la méthode des cheminements optimaux. S'appuyant sur un secteur d'étude riche du point de vue de la documentation archéologique (recueillie dans le cadre de programmes de prospection pédestre systématique réalisés entre la fin des années 70 et la fin des années 90), ce travail méthodologique s'intègre dans le programme de recherche ArchaeDyn.
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Les relations entre la Bohême et la Gaule du IVe au Ier s. av. J.-C.

Pierrevelcin, Gilles 25 September 2010 (has links) (PDF)
Ce travail se propose d'étudier les relations entre la Bohême et la Gaule du IVe au Ier s. av. J.-C., principalement à partir d'une reprise de la documentation antérieure, issue de l'histoire de la recherche et de travaux monographiques concernant des types d'objets particuliers. Un corpus de 61 types d'artefacts, représentant 230 individus a ainsi pu être établi, constituant autant de " marqueurs de contacts " entre ces deux régions. Ces marqueurs permettent de mettre en avant une dynamique dans les contacts, à la fois au niveau chronologique et spatial. Le rôle de certains sites (Stradonice, Manching) ou de certaines régions (Suisse, Rhin-Moselle) est ainsi souligné. L'analyse des données qualitatives et quantitatives est complétée par des recherches sur les formes de contacts qui peuvent être envisagées (échanges, migrations, etc.). Cette deuxième phase du processus d'analyse a permis de mettre en avant un certain nombre de difficultés méthodologiques, démontrant ainsi que les données archéologiques seules sont nécessaires mais non suffisantes pour répondre à ces questions.
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Les Confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne

Yahiaoui, Nora 01 February 2003 (has links) (PDF)
Le sujet traite de l'occupation romaine des Confins Occidentaux de la Maurétanie Césarienne. Le territoire étant vaste, nous l'avons limité, d'est en ouest, de l'oued El Mellah à l'oued Moulouya, du nord au sud, du littoral à la noua praetentura (voie romaine extrême sud des territoires occupés). Les phases historiques étudiées sont : la période maurétanienne [XIIe siècle à +40] et la période provinciale romaine jusqu'à la conquête arabe [ dynastie des Idrissides +40 à +68]. Trois ensembles d'études ont structuré cette recherche : une étude des sites, une étude du matériel archéologique [inscriptions et objets], enfin une reconstitution historique de l'occupation militaire, civile et religieuse des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne. La première étape indispensable à mon sens fut l'étude géographique des territoires concernés, en vue d'une reconstitution de la géographie antique. Pour cela nous commençons par localiser et identifier tous les sites antiques de ces confins de la Césarienne. La géographie de Ptolémée et l'Itinéraire d'Antonin sont les premières données que nous traitons. Elles sont suivies des informations laissées par les auteurs arabes du moyen âge, dont les deux principaux sont El Bekri et Al Hassan al Wazzân dit Léon l'Africain. Cela ne va pas sans une étude toponymique des sites, basée sur les données des auteurs antiques et des auteurs arabes, visant à comprendre le mode d'occupation romain : militaire et urbain. Nous constatons que ces toponymes sont plus souvent d'origine romaine que d'origine africaine, ce qui révèle le premier mode de l'occupation romaine, à savoir militaire. Cette localisation des sites est suivie d'une étude proprement géographique : géomorphologie, hydrologie, climat et conséquences sur la flore et la faune. La restitution géographique repose également sur les informations des auteurs anciens (grecs et latins) et des auteurs arabes. Nous en venons à une première partie de l'étude historique de ces confins césariens : la période maurétanienne, avec l'étude de la population autochtone ; suivie de la phase de l'occupation militaire romaine. La localisation des tribus est possible à partir des informations laissées en grande partie par Ptolémée, puis d'autres auteurs grecs et latins, enfin par les auteurs arabes du moyen âge dont Ibn Khaldoun. C'est donc à partir de ces données qu'il est possible de dresser une carte des tribus maures (sous réserve de nouvelles donnes). Il s'ensuit une chronique de la période maure, allant de la période libyco-punique à la royauté maurétanienne, jusqu'à l'arrivée des Romains ; enfin les différentes révoltes africaines en réponse à cette occupation romaine. Avec cet ensemble d'informations nous sommes plus disposés à comprendre les témoignages visibles : l'étude archéologique des sites que nous avons répartis en deux groupes selon leur position géographique. Les sites des territoires du littoral sont : Mersa Ben Mehidi [Lemnis ?], Tabarit, Ghazaouet [Ad Fratres], Honaïne [Gypsaria / Artisiga], Rachgoun et Takembrit [Portus Sigensis et Siga], Camérata [Camarata], Aïn Temouchent [Albulae]. Les sites des territoires intérieurs sont : Aïn el Hammam [Tepidae], Damous [Calama ?], Ouled Mimoun [Altava], Tlemcen [Pomaria], Maghnia [Numerus Syrorum], Aïn Reggada. L'étude de chaque site comprend un historique des recherches, les différentes publications, les témoignages des anciens, la position topographique du site, les vestiges visibles, les vestiges probables, les environs du site enfin la chronologie historique du site ; tout cela variant en fonction des données acquises. Le matériel archéologique dont nous avons fait usage pour cette thèse est composé de : - Quatre-vingt seize inscriptions de toutes celles qui furent inventoriées dans le Corpus Inscriptionum Latinarum, dans l'Année Epigraphique et dans divers articles spécifiques. Nous avons considérés toutes les inscriptions pourvues d'un intérêt historique. Elles sont de cinq natures : politiques, civiles, religieuses, funéraires et militaires. Les sites pour lesquels il fut possible de regrouper de tels documents sont : - Albulae et sa région [23 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 117/118 à 501], - Siga [2 inscriptions, l'une civile datée entre 218 et 222 et une militaire non datée], - Altava et sa région [39 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 201/209 à 529], - Pomaria et sa région [12 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 217/218 au IIIe siècle], - Numerus Syrorum [17 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 217/218 à 402]. Toutes ces inscriptions sont un support d'étude nous permettant d'analyser le présence humaine des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne, à savoir les différentes occupations romaines, ou influences, dans le cadre militaire, civil et religieux. - Le matériel archéologique en général. Il est davantage le résultat de découvertes fortuites que celui de réelles fouilles. Seule Siga connu de telles investigations. C'est dans ce site que fut découvert le plus grand nombre d'objets remontant à l'époque punique. Quatre catégories d'objets : les céramiques, les lampes, les pierres et marbres, puis les divers : - Siga [le matériel est très important : céramiques, lampes, pierres et divers autres objets pour la plupart découverts dans la nécropole romaine], - Albulae [céramique, lampes, marbres, pierres, bronzes et fer ; les endroits exacts et les conditions de découverte sont souvent inconnus], - Altava [céramique, lampes, pierres, métal, bronzes, argent, fers ; une bonne partie du matériel fut découvert dans les deux nécropoles d'Altava], - Pomaria [une céramique, une lampe, et un cadran solaire], Aïn Reggada [une table d'autel paléochrétien]. Le traitement des données des, différents sites, documents, inscriptions et matériels archéologiques, qu'il me fut possible d'amasser, permet d'établir une reconstitution de l'histoire antique de l'ensemble des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne. L'occupation militaire de ces confins fut la première approche physique des Romains. La question qui se pose alors est de savoir si l'intention première des Romains était une simple exploitation ou une implantation durable. Cette occupation militaire est matérialisée par des postes militaires [Altava, Pomaria, Numerus Syrorum, Aïn Khial, Albulae] recouvrant le territoire de manière à occuper tous le points stratégiques. Les voies romaines sont des impératifs d'organisation stratégique militaire, des obligations d'approvisionnement et des nécessités économiques pour le drainage des marchandises. L'étude de ces voies s'établi à partir des bornes milliaires, des témoignages antiques et témoignages des auteurs arabes. Ces voies recouvrent tout l'espace, du nord au sud [la Noua praetentura limite le sud] et d'est en ouest [la voie de Numerus Syrorum / Siga étant la dernière voie officielle à notre stade de connaissance]. Nous soulevons également le problème de ralliement entre les confins extrêmes ouest de la Césarienne et les confins extrêmes est de la Tingitane. Ce chapitre prend fin avec deux grandes interrogations : le retrait des troupes romaines à la fin du IIIe siècle met-il fin à l'Afrique romaine ? De quelle manière s'est fait le retour de la domination romaine au lendemain du passage des Vandales ? Dans un second temps nous abordons l'organisation civile, en commençant par les structures institutionnelles : la Maurétanie Césarienne, province impériale, le statut administratif des sites de ces confins [du cantonnement militaire au rang de "cité romaine"] ; les structures fiscales et commerciales : l'urbanisme, la ville, le mode fiscale et ses ressources, le monde rural et les exploitations des ressources.
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Pétroarcheologie du mortier de chaux gallo-romain. Essai de reconstitution et d'interprétation des chaînes opératoires : du matériau au métier antique

Coutelas, Arnaud 10 March 2003 (has links) (PDF)
La recherche pétroarchéologique sur les mortiers de chaux gallo-romains s'appuie sur une méthodologie analytique simple, fondée sur les observations en microscopie optique en transmission, apportant le maximum d'informations sur le matériau et les différentes étapes de sa chaîne opératoire. Ce travail nous a permis de tracer les traits généraux du métier (les pratiques communes des structores et tectores antiques), d'établir les relations entre les compositions des mortiers et leurs fonctions architecturales « primaires » et « secondaires », puis de percevoir quels sont les marqueurs et les motivations des adaptations de recettes. L'importance de l'environnement géologique est démontrée, puisqu'il induit des choix économiques et techniques, obligeant parfois au remplacement de matières premières. Il pose aussi les limites géographiques de « l'intérêt » de la propagation des « innovations », souvent liées à des problèmes locaux d'approvisionnement en matières premières. Les notions de propriétés « voulues », « manquées » et « involontaires » permettent toutefois de comprendre ce qui, dans le système complexe du métier du mortier de chaux, sera générateur de durabilité ou au contraire de variabilité des recettes, en réponse à la qualité apparente et immédiate du matériau. Actuellement, seule une étude des mortiers selon leur emploi et pour une « région » restreinte permet de percevoir des évolutions chronologiques à valeur de datation. L'étude des mortiers de construction des édifices de la ville d'Arles apparaît en ce sens exemplaire : des mortiers issus d'un même patrimoine local montrent des utilisations parfaitement circonscrites dans le temps, nous permettant d'avancer des hypothèses de datation pour des maçonneries mal datées ou à datation encore sujette à controverse.
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Villes, réseaux et systèmes de villes : contribution de l'archéologie

Garmy, Pierre 12 December 2009 (has links) (PDF)
L'ouvrage est conçu en deux parties : la première envisage la ville singulière comme entité socio-spatiale, identifiée par le truchement du travail des archéologues. Au-delà des débats conceptuels récents, il s'agit d'examiner la pratique de l'archéologie urbaine, dans ses multiples aspects, institutionnels et méthodologiques, avant d'ouvrir une réflexion sur ses développements actuels dans quatre domaines spécifiques (archéo-morphologie, chorématique, archéologie du bâti et paléoenvironnement) où résident un élargissement potentiel des champs et des approches et l'exploration de nouveaux paradigmes. La seconde partie considère la ville en réseaux et en systèmes, d'un point de vue théorique d'abord, puis en illustrant, par trois études de cas, l'idée que la ville ne se définit pas seulement en soi par ses caractéristiques propres mais aussi, et sans doute surtout, dans les rapports d'interactions spatiales qu'elle entretient avec d'autres villes et avec le territoire.

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