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Les déclarations gouvernementales en Belgique (1944-1992). Étude de lexicométrie politique

Deroubaix, Jean-Claude 11 September 1997 (has links) (PDF)
Résumé Saisir la politique à travers son discours, mesurer en quelque sorte le discours politique des uns et des autres pour mieux les comparer et mettre en évidence en quoi, au-delà de la lecture immédiate et quotidiennement politique, ces discours nous renseignent sur le fonctionnement de la société, voilà les objectifs que nous nous sommes assignés tout au long de cette recherche. Le plan de l'exposé s'ajuste étroitement à la stratégie de recherche qui vise à mener de front sans jamais les confondre une réflexion sur l'objet (le vocabulaire du discours politique gouvernemental belge tel qu'il s'exprime entre 1944 et 1992 dans la déclaration liminaire à la prise de fonction d'un nouveau cabinet ministériel), sur la méthode (le choix, la critique et éventuellement la construction de méthodes qui sans être nécessairement nouvelles dans leur principe le sont dans leur mise en œuvre) et sur l'interprétation (en distinguant bien les deux sens du mot selon qu'il s'agisse de l'interprétation linguistico-socio-politique ou de l'interprétation statistique). L'application des méthodes statistiques de la lexicométrie à un corpus de textes politiques n'est pas une simple opération mécanique. En effet comme pour toute application statistique dans quelque discipline que ce soit, le fait de soumettre des “ données ” formellement bien conditionnées à une procédure ou à un ensemble de procédures statistiques, par la grâce à l'informatique, suffit à la production de résultats. On peut imaginer qu'à ce stade commence le travail du chercheur et celui du lexicologue politique en l'occurrence. Nous savons que ce patron est évidemment irréaliste, qu'une recherche se construit et que, d'une certaine façon, elle demeure indissociable d'une réflexion sur les méthodes et sur l'interprétation. Dans cette recherche-ci en particulier, la découverte de la dominance d'un facteur temporel dans la structuration du vocabulaire politique gouvernemental nous a mené à définir une méthode spécifique pour mettre en évidence ce facteur, pour essayer de l'analyser et de comprendre le processus d'évolution du langage politique qui lui est sous-jacent. Ainsi, la production de ce résultat de lexicologie politique a-t-il été indissociable d'une réflexion sur les problèmes de méthodes d'analyse du vocabulaire. La recherche de la structure du vocabulaire des coalitions gouvernementales s'est faite en construisant, pas à pas, une méthode. Le choix des méthodes est intrinsèquement lié au projet de recherche. Nous avons tenu à expliciter à chaque fois pourquoi nous utilisions une méthode et en quoi celle-ci permettait d'atteindre nos objectifs de manière efficace. Nous étions parti de l'hypothèse que le champ lexical des discours gouvernementaux était essentiellement parcouru par les lignes de force principales du domaine politique en régime de démocratie représentative de masse, c'est-à-dire les lignes de force qu'engendre la polarisation entre la gauche et la droite politique, ou celles que définissent en Belgique les polarisations communautaires (entre Flamands et francophones) et philosophiques (entre catholiques et laïques), nous avons cependant conclu à la continuité gouvernementale comme ligne principale de structuration du vocabulaire. Les textes des déclarations des gouvernements belges écrits et prononcés pour obtenir la confiance des Chambres législatives au moment de l'entrée en fonction d'un nouveau cabinet entre 1944 et 1992 forment une série chronologique textuelle lorsqu'ils sont étudiés du point de vue de la distribution du vocabulaire. Les gouvernants puisent dans plusieurs stocks lexicaux pour faire leur déclaration : Un stock est commun à toutes les déclarations et caractérise la déclaration gouvernementale comme genre de littérature politique, stock dont on peut penser que le segment “ le gouvernement qui se présente devant vous ” et la forme “ confiance ” sont de bons représentants ; à coté de ce stock lexical commun subsistent plusieurs autres stocks qui fournissent durant des périodes déterminées leur lot de vocabulaire. C'est la mise en évidence de ces vocabulaires plus fréquemment employés durant une période déterminée qui nous conduisit à qualifier ce corpus de “ chronique textuelle ”. Le cheminement de la recherche nous a tout d'abord conduit à mettre en œuvre l'analyse factorielle des correspondances et des méthodes de classification automatique. L'abandon de notre hypothèse d'un champ lexical principalement polarisé entre la gauche et la droite au profit d'une hypothèse de structuration temporelle du corpus découle de l'AFC du tableau lexical (tronqué en ne retenant que les formes de fréquence supérieure ou égale à 10) qui révèle un effet “ Gutmann ” sensible sur le plan des axes 1 et 2 (forme en S des projections des points-déclarations). Cet aspect de chronique textuelle est confirmé par la comparaison entre l'ordre naturel de rédaction des déclarations et celui de leur représentation sur le premier axe. Une première définition du contenu lexical de la structure temporelle est proposée grâce à l'étude de la répartition des formes. L'hypothèse d'un effet temporel dévoilé par l'analyse factorielle est mis en évidence aussi à travers les méthodes de classification. Ces méthodes ont permis d'affiner la caractérisation des lignes de forces dégagées par l'analyse factorielle en fournissant des typologies de vocabulaire, en répartissant en classes disjointes les différentes sortes de vocabulaire selon leur fréquence d'usage par les gouvernements successifs. Certaines de ces classes de vocabulaire peuvent être envisagées comme des pots communs, des urnes spécialisées ou générales dans lesquelles ont puisé les gouvernements pour bâtir leur discours. Pour détecter les classes de vocabulaire responsables de l'aspect chronologique, nous avons construit une méthode de classification qui tient compte de la connexité deux à deux des déclarations. Ce qui a permis de distinguer les classes de vocabulaire dont l'usage a varié dans le temps, des classes de vocabulaires d'usage stable ou d'usage accidentel. Nous avons dès lors pu proposer un mode de fonctionnement du renouvellement du vocabulaire des discours gouvernementaux qui puisse rendre compte de la chronologicité de l'ensemble. L'intérêt des méthodes utilisées pour aboutir à ce diagnostic et à cette hypothèse de fonctionnement est d'utiliser peu d'hypothèses a priori tant du point de vue statistique (car les méthodes utilisées appartiennent essentiellement au domaine de la statistique descriptive) que du point de vue de la production sociolinguistique (ou politico-linguistique). Guidée par les données lexicales du corpus, notre démarche n'exclut cependant pas une volonté de définir des méthodes applicables à d'autres corpus. La démarche nous semble exportable : choisir (ou construire) la méthode qui permettra de mettre en évidence plus clairement, plus précisément les phénomènes étonnants déjà découverts, et cela au fur et à mesure du dévoilement des structures, des avancées partielles dans la compréhension. Dans la pratique, cette démarche n'a rien de linéaire. D'autres voies ont été envisagées ; nous avons tenu, dans un chapitre consacré aux expériences, à rendre compte d'au moins l'une d'entre elles : l'usage des distances de Levenshtein pour mesurer la “ dissemblance ” entre textes de déclarations en fonction de la manière dont les formes sont agencées dans le discours. Il nous semble qu'au prix de modifications dans l'application, il émerge peut-être un point de vue statistique intéressant sur le vocabulaire et sa mise en œuvre attestée dans un corpus. Enfin, un dernier apport consiste dans ce qui pourrait paraître, assez secondaire : la mise au point d'une méthode standardisée de choix des exemples qui satisfasse à des critères statistiques (les exemples doivent contenir beaucoup de formes appartenant à la liste à illustrer) et contribue à l'interprétation (en mettant en évidence, les formes d'intérêt dans le segment exemplaire). L'outil de recherche d'un exemple proposé doit être considéré comme une généralisation des concordanciers et autres outils de mise en évidence de contextes car il s'agit d'une méthode de visualisation de contextes communs à plusieurs formes lexicales. Le diagnostic de “ chronologicité ” est déduit d'un travail statistique d'analyse du vocabulaire; nous en proposons aussi une interprétation. Plusieurs facteurs concourent à “ fabriquer ” le caractère chronologique du corpus : le rituel de l'énonciation, la mission dévolue au gouvernement et le mode de composition du gouvernement, chacun de ces facteurs n'étant pas indépendant des autres. Le rituel de l'énonciation est un facteur de détermination de la déclaration gouvernementale comme style de discours politique ; il contribue au moins partiellement à la constitution du stock lexical commun. À ce titre, son action devrait être neutre du point de vue de la chronologicité. Toutefois, le rituel de la présentation officielle du gouvernement devant les chambres (qui représentent la nation) implique que le discours soit un discours rassembleur qui s'adresse à la totalité des électeurs et pas seulement à ceux qui ont voté pour la majorité. Ce discours, par définition, se doit de gommer les éléments partisans qui sont présents dans les discours électoraux. De ce fait, ce discours va puiser une partie de ses thèmes dans l'actualité politique, dans les problèmes politiques du moment, mais en mobilisant le vocabulaire commun en usage dans l'ensemble du monde politique pendant la période qui a précédé sa demande de confiance et non un vocabulaire partisan. Les problèmes liés à la guerre, à la mise en place de la Sécurité sociale, à la “ crise ” énergétique, à la transformation institutionnelle n'ont jamais été résolus le temps d'un seul gouvernement. On conçoit donc qu'ils induisent des effets de périodisation dans le vocabulaire du corpus : plusieurs gouvernements successifs vont s'y référer jusqu'à ce qu'ils disparaissent provisoirement ou définitivement de la liste des problèmes de l'heure. Le rituel conduit à diminuer l'impact du lexique partisan dans le discours de présentation, mais il favorise l'émergence d'un vocabulaire caractéristique de la période politique. Sans l'imposer, le rituel implique donc une mise en retrait des aspects partisans du programme politique. Le rôle dévolu au gouvernement comme représentant de l'État renforce cette pression sur l'effacement, dans le discours inaugural, de l'idéologie partisane. Au nom de la continuité de l'État, il conduit à utiliser le vocabulaire des gouvernements précédents pour marquer cette volonté de permanence dans la gestion des problèmes du moment. La contrainte de gestion “ raisonnable ” des affaires d'État, que s'imposent les gouvernements, aligne le discours sur l'actualité politique plutôt que sur la mise en œuvre d'un bouleversement idéologique. Enfin, les cabinets qui ont été investis de l'autorité exécutive durant la période 1944-1992 ont été essentiellement des cabinets de coalition. L'atténuation des programmes est le propre de la discussion autour de la formation d'un gouvernement, la recherche du compromis l'impose. Sans oublier qu'il n'est pas inutile de laisser du flou dans le programme de gouvernement, de recourir donc plus à l'énoncé des problèmes à prendre en considération qu'à la proposition de solutions concrètes. Ceci favorise encore la reprise des thèmes d'actualité et leur vocabulaire plus que la mobilisation d'un vocabulaire partisan. La périodisation du corpus répond donc à une périodisation de la vie politique belge autour de thèmes imposés par la situation sociale, économique, communautaire ainsi que par la situation internationale. La politique partisane est peu présente dans le discours gouvernemental car elle s'exprime dans le discours des partis et dans celui des parlementaires. Le gouvernement unifie le discours partisan dominant. La présence quasi constante dans l'exécutif d'une famille politique (les partis catholiques) inhibe les ruptures ; cette famille se succède à elle-même, ne se désavoue pas et fait du discours gouvernemental un discours “ neutralisé ”. Ceci ne signifie nullement que l'action du gouvernement soit neutre. L'idéologie bien entretenue d'un discours gouvernemental empreint de raison, responsable et qui place l'intérêt de l'État et de la Nation au-dessus des querelles de partis est éminemment favorable aux partis qui se réclament du centre (comme les partis sociaux-chrétiens) au détriment de leurs partenaires plus marqués dans le champ politique traditionnel (libéraux et socialistes) ou communautaire (Volksunie, FDF, Rassemblement wallon). L'exposé de programme gouvernemental se distingue du discours partisan en ce qu'il prétend réunir la totalité de la nation dans un projet commun, laissant au discours partisan le rôle de réunir les électeurs du parti autour d'un programme d'éventuel “ projet commun ”. Les vocabulaires utilisés portent la marque de cette division politique des tâches. En somme, transparaissent dans le discours gouvernemental les éléments, les mots, d'une “ culture ” politique commune aux milieux dirigeants. Cette “ culture ” qui transcende les différences entre partis évolue surtout sous la poussée de la transformation de la société et en fonction des mutations politiques extérieures surtout en Belgique, petit pays soumis aux influences de nations plus puissantes.
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L'émergence contrariée d'un groupe d'entrepreneurs politiques en Égypte : Le cas du hizb Al-Wasat / The emergence of a political entrepreneurs group in Egypt : The case study of the Hizb Al-Wasat

Steuer, Clément 18 November 2011 (has links)
Le hizb Al-Wasat (parti du centre) a été fondé en 1996 par des Frères musulmans égyptiens dissidents. Son existence n'ayant jamais été reconnue par la Commission des partis, il appartient depuis 14 ans à la catégorie des partis taht al-tâ'sîs (en voie d'institutionnalisation). L'objectif de cette thèse est de comprendre comment les membres du Wasat s'efforcent d'avancer vers leur objectif – devenir des professionnels de la politique – avec peu de moyens et une marge d'action légale très réduite pour les organisations appartenant à cette catégorie.Ce travail s'appuie principalement sur deux corpus : une série de 29 entretiens menés au Caire au printemps 2008 avec la quasi-totalité des membres du Comité exécutif du Wasat et avec des membres d'autres mouvements d'opposition, et la « série textuelle chronologique » constituée par les quatre programmes du Wasat tels qu'ils ont été présentés lors de chaque saisine de la Commission des partis (1996, 1998, 2004 et 2009). Si ce dernier corpus se prête à une analyse lexicométrique, les travaux résultants de la transcription des entretiens – du fait de leur hétérogénéité – ont dû faire l'objet d'une catégorisation. Ce sont les données catégorisées qui ont ensuite été quantifiées et traitées statistiquement.Cette étude montre que le Wasat a évolué tant au niveau de la composition lexicale de ses énoncés programmatiques (passage d'un discours militant à un discours technocratique) que dans sa composition (aux militants fréristes des débuts sont venus s'adjoindre de nouveaux membres présentant des trajectoires militantes très différentes de celles des fondateurs). Par ailleurs, le Wasat a su se ménager une place dans un espace situé aux frontières des champs politique et intellectuel, notamment à travers les relations entretenues avec les intellectuels de la Wasatiya. Enfin, les membres de ce parti se sont insérés dans les réseaux de l'opposition égyptienne, et jouent un rôle dans son animation. / Hizb Al-Wasat (the Center party) was founded in 1996 in Egypt by a group of former Muslim Brothers. Since it has never been formally accepted by the Party committee, it spent the 14 last years as a taht al-tâ'sîs (waiting for institutionalization) party. The objective of this thesis is to understand how the Wasat members are trying to achieve their goals – becoming professional politicians – with a little legal margin due to their taht al-tâ'sîs situation.This work is mainly relying on two corpuses: 29 interviews done in Cairo during the spring of 2008 with almost all the members of the Wasat executive committee and with several members of other opponent organizations, and the “chronological textual series” compounded of the four Wasat programs, as they have been presented to the Party committee for each of its case submissions (1996, 1998, 2004 and 2009). This last corpus has been studied through a lexicometric analysis. But the transcripts of the interviews – due to their heterogeneity – have first been translated into French, and then been categorized. Lastly, the categorized data have been studied by the means of statistics.Results of this study are showing that the semantic field of the Wasat program evolved since the beginning (from a militant to a technocratic discourse), as well as its membership (it attracted new members, with a different political background from founders). In addition, Wasat members succeed to manage for themselves a place in a space located at the boundaries of the intellectual and the political fields, particularly through their relations with some Wasatiya intellectuals. Finally, this party members became a part of the Egyptian opposition network, inside which they are playing a leading role.
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L’élaboration des politiques environnementales au prisme de l’Analyse d’Impact de la Commission européenne :discours, gouvernementalité et performativité

Jempa Kanko Mutombo, Emilie 07 December 2015 (has links)
Cette thèse interroge la performativité de l’instrumentation au cœur du processus de prise de décision de l’union européenne en étudiant la procédure d’analyse d’impact de la Commission européenne (AI-CE), et son application en particulier aux politiques environnementales. Mise en place en 2002 afin d’évaluer les impacts économiques, sociaux et environnementaux des propositions émises par la CE, la procédure d’AI est formellement l’instrument de la stratégie de développement durable (SDD), mais elle est aussi un pilier de la politique de ‘Better Regulation’ (BR) (« Mieux légiférer ») et penche progressivement dans le sens de ce second agenda avec une préférence pour l’analyse coûts-bénéfices et le choix d’instruments non légaux. En réponse à la question de la rationalité et de la performativité de l’AI-CE, la thèse défendue dans cette recherche conçoit l’analyse d’impact de la CE comme une technique de la gouvernementalité néolibérale placée au cœur de la fabrique des politiques environnementales de l’UE, en appui notamment sur l’opération de monétarisation des impacts. L’hypothèse est celle du renforcement du discours de la modernisation écologique, avec pour effet de contribuer au phénomène d’économicisation des problématiques environnementales dans le sens d’un nécessaire alignement sur l’étalon d’une utilité économique. Pour mener à bien ce projet, la thèse déploie une analyse du discours de la CE et combine analyse de documents, entretiens et analyse lexicométrique. A la suite de nos investigations, il s’avère que les résultats sont partiellement congruents par rapport à l’hypothèse introduite supra. En effet, la mise en œuvre du dispositif n’entraine, pour les cas spécifiques étudiés, ni la monétarisation systématique, ni même la quantification systématique des impacts environnementaux d’une part, ou le choix systématique d’instruments volontaires ou de marché d’autre part. De plus, l’analyse lexicométrique nous permet de mettre en évidence la cohabitation de deux types de gouvernementalités distinctes, bien que se chevauchant partiellement, au travers des discours de la modernisation écologique et de la gouvernementalité verte. Cependant, nous constatons également le poids et la force structurante du terme et de la notion de « coût » et le recours systématique à un registre de justification économique de l’action environnementale au travers de ressorts typiques du discours de la modernisation écologique, avatar de la gouvernementalité néolibérale. En dépit de l’incomplétude de la réalisation des engagements pris par la CE, ou de ce fait même, nous constatons que la mise en œuvre de l’AI-CE contribue à l’économicisation de la fabrique des politiques environnementales comme insertion des problématiques environnementales dans une logique d’utilité économique et à la subordination de l’évaluation des impacts « économiques, sociaux et environnementaux » à la question du coût de l’intervention et aux critères de comparaison favorables à la dimension économique. / This PhD thesis questions the performativity of the European Commission Impact Assessment (EC-IA) as decision-support instrument at the heart of the European policy process in the case of European environmental policy-making.Adopted in 2002, the EC-IA is meant to address “all” significant economic, social and environmental impacts of the EC proposals. It is an instrument of the Sustainable Development strategy, as well as of the Better Regulation agenda. It will progressively mainly contribute to this second agenda, with a focus of the guidelines on cost-benefit analysis and non-legal instruments.Questioning the EC-IA rational and performativity, the thesis conceives the EC-IA as a neoliberal governmentality technique within the European environmental policy-making process, among other leaning on the monetisation of impacts. The hypothesis is the reinforcement of the ecological modernisation discourse, contributing to the economicisation of environmental issues, with economic utility as yardstick.Following our investigations (made of discourse analysis, combining document analysis, interviews and lexicometry), it turns out that results are only partially congruent with our research hypothesis. As a matter of fact, the implementation of the EC-IA does not involve, for the case studied, systematic monetisation, nor quantification of environmental impacts or the systematic proposal of voluntary or market instruments. Moreover, the lexicometric analysis highlights two parallel types of governmentalities, partially overlapping, with the ecological modernization and green governmentality discourses.However, we also highlights the important weight and structuring strength of the word and concept of “cost”, and the systematic economic justification of environmental action, a.o. through storyline elements typical of the modernization discourse, avatar of neoliberal governmentality. In spite of the partial implementation of the EC-IA guidelines, or du to this incompleteness, we observe that EC-IA implementation contributes to the economicisation of the making of European environmental policies through the embedding of environmental issues in an economic utility logic, and through the subordination of the assessment of “economic, social and environmental” impacts to the question of the cost of action and to comparison criteria in line with the economic dimension. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vers une herméneutique matérielle numérique. Corpus textuels, Logométrie et Langage politique

Mayaffre, Damon 30 April 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire essaye de dire en peu de mots - moins de 100 pages - ce que j'ai pu développer ailleurs trop longuement - 1100 pages d'ouvrages ; 600 pages d'articles. Les références bibliographiques ont été volontairement limitées pour réduire le feuilleté scientifique et l'écho intertextuel ; les notes de bas de page ont été autant que possible comptées afin ne pas multiplier les excursus ; le ton direct, libre, sans détour s'écarte en partie des précautions universitaires habituelles dans l'espoir d'égayer la lecture. En tant que mémoire de synthèse, ce travail laisse le plus souvent de côté le corps des démonstrations pour ne dire que l'essentiel : la cohérence du parcours de recherche depuis 12 ans, les résultats obtenus, les convictions scientifiques naïves ou profondes. En complément, le lecteur sera renvoyé, au fil des pages, aux deux volumes d'articles et aux deux ouvrages joints au dossier.
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Typologie contrastive des pronoms personnels en hongrois et en mordve erzya / Contrastivity typology of personal pronouns in Hungarian and Erzya Mordvin language

Hevér-Joly, Krisztina 29 January 2015 (has links)
La présente thèse constitue une étude typologique contrastive des allomorphies pronominales dans deux langues finno-ougriennes : en hongrois et en mordve erzya. On entend ici par typologie contrastive une approche typologique fondée sur la mise en contraste des structures de deux ou plusieurs langues, y compris des langues de la même famille linguistique, afin d’explorer des propriétés à la fois spécifiques et universelles. De ce point de vue, le hongrois et le mordve s’avèrent particulièrement pertinents en termes de structuration des systèmes de marques pronominales, en raison de propriétés morphologiques caractéristiques de l’ouralien central et oriental, tels que l’existence d’une double conjugaison (subjective et objective, voire « objective définie », en mordve), qui induit des séries allomorphiques complexes, tout en suivant des principes réducteurs universels (syncrétisme, sous-spécification et surspécification de certaines marques ou conditions de marquage morphonologique). Cette thèse comprend neuf chapitres, distribués sur trois volets. Le premier volet décrit les structures et les étapes de la modélisation des systèmes pronominaux dans les deux langues. Dans le premier chapitre, nous présentons des généralités historiques et structurales du hongrois et du mordve erzya, ainsi que la place que ces langues occupent parmi les langues finno-ougriennes, du point de vue de la classification et de la typologie. Une série de particularités importantes pour la compréhension des deux systèmes, en termes d’organisation structurale, concerne les propriétés allomorphiques des unités fonctionnelles et relationnelles de type pronominal, telles que l’harmonie vocalique, les suffixes casuels, le système verbal, et l’ordre des mots. Le deuxième chapitre concerne le lien entre les pronoms personnels et des catégories grammaticales fondamentales telles qu’animacité, nombre, personne, définitude, et aboutit à la conclusion que c’est le pronom personnel qui est particulièrement marqué par ces catégories grammaticales – les mêmes qui peuvent avoir, dans les langues du monde, une incidence sur la construction ou l’organisation des systèmes de classes flexionnelles. Le troisième chapitre présente une approche historiographique du hongrois et du mordve erzya; le quatrième chapitre propose une réanalyse de la flexion pronominale erzya, en suivant les mêmes principes que ceux jadis préconisés par András Kornai dans son analyse du système de la flexion nominale du hongrois (Kornai 1994), dans la mesure où ce modèle morphologique traite l’affixation comme une opération sur des traits combinés. Le deuxième volet de cette recherche développe des études de cas exploratoires dans une perspective de TAL : un corpus d’erzya littéraire et un corpus d’erzya biblique sont analysés contrastivement en suivant les démarches et le paramétrage requis par le logiciel Trameur. Le troisième volet sort de l’analyse des registres stylistiques au sein d’une langue donnée pour revenir à une typologie contrastive structurale hongrois-mordve. Dans le dernier chapitre, nous proposons une synthèse de ces deux aspects de la typologie contrastive : contrastes de registres intralangue, contraste de structures interlangues, en fonction d’un ensemble de paramètres partagés. La synergie entre la méthode lexicométrique et la typologie générale constitue l’un des principaux apports heuristiques de cette thèse, dont le but est de développer une typologie des langues finno-ougriennes qui tienne davantage compte de la contrastivité des structures et de leur relativisme que des grands traits catégoriels interlangues, davantage sujets aux biais empiriques et méthodologiques que peuvent recéler les grands corpus. / This dissertation provides a contrastive and typological study of pronoun allomorphy in two Finno-Ugric languages: Hungarian and Erzya Mordvin. Contrastive typology is a typological approach aiming at contrasting the structures of two or more languages, including from the same language family, to explore specific and universal properties. From this standpoint, Hungarian and Mordvin are particularly relevant as to the structure of pronoun markers, due to some morphological characteristics of the central and eastern languages of the Uralic language family, such as double conjugation paradigms (subjective and objective, moreover the "objective definite inflectional paradigm" in Mordvin). This results in complex allomorphic patterns, while following universal principles (syncretism, sub-specification and over-specification of certain markers, or the conditions of morphonologic exponence). The first part describes the structures and modelling stages of the pronominal system in both languages. In the first chapter, we present historical and structural generalities about the Hungarian and Mordvin Erzya languages, and the place they occupy within the Finno-Ugric group, from the point of view of classification and typology. A series of important features to understand the two systems in terms of structural organization, concerns the allomorphic properties of functional and relational units of pronominal type such as vowel harmony, the casual suffixes, the verbal system, and word order. The second chapter deals with the relationship between personal pronouns and basic grammatical categories such as animacity, number, person, definiteness, and concludes that it is the personal pronoun that is most marked by these grammatical categories - the same that may affect, in the languages of the world, the construction or organisation of inflectional classes. The third chapter is a historiographical approach of Hungarian and Erzya to show the outline of the research on the evolutionary periods of both systems. The fourth chapter provides a reanalysis of pronominal inflection in Erzya, following the same principles as those previously recommended by András Kornai's analysis of the nominal inflection system of Hungarian (Kornai, 1994), as it deals with the morphological model considering affixation as an operation on the combined features. The second part of this research develops exploratory case studies from the perspective of NLP (French: TAL) a literary corpus and a biblical corpus of Erzya are analysed following the steps and the settings required by the Trameur software. The third part departs from the contrastive analysis of stylistic registers within a given language to return to a Hungarian-Mordvin contrastive structural typology. In the last chapter, we propose a synthesis of these two aspects of contrastive typology: contrasting registers of intralanguage, contrast-linguistic structures, based on a set of shared parameters. The synergy between the lexicometric method and the general typology is one of the main contributions of this thesis’s heuristics to develop a typology of Finno-Ugric languages that takes greater account of the contrastivity of structures and their relativism as major categorical traits of interlanguage, resulting more sensitive to empirical and methodological biases that may conceal a large corpus.

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