Spelling suggestions: "subject:"métaphysique"" "subject:"métaphysiques""
71 |
Heidegger lecteur de NietzscheComeau, Alexandre January 2008 (has links) (PDF)
Nous cherchons à comprendre la position qu'occupe Nietzsche dans la pensée de Heidegger. D'emblée cette position nous est donnée: il est le dernier métaphysicien et le suprême nihiliste. Heidegger prétend que Nietzsche s'inscrit à l'intérieur du grand mouvement nihiliste, qu'il est un autre philosophe de la tradition occidentale, mais aussi, et avant tout, le dernier de ceux-ci, celui qui tire les conclusions. La question centrale qui guide notre réflexion est la suivante: En quel sens la philosophie de Nietzsche peut-elle être entendue par Heidegger comme l'ultime possibilité du développement de la métaphysique? Cette question fondamentale en contient plusieurs autres, auxquelles nous répondrons dans cet exposé. D'abord, en quoi Nietzsche est-il encore un penseur métaphysique, qu'est-ce qui fait qu'il participe au mouvement de la pensée occidentale, qu'est-ce qui l'attache à cette pensée? En guise de réponse, nous expliquerons ce qu'est la métaphysique selon Heidegger: elle est onto-théologie et concerne l'être de l'homme. Ces trois formes caractéristiques sont aussi présentes dans le discours de Nietzsche. La justice, la volonté de puissance et l'éternel retour du même sont les catégories de sa philosophie. Ces traits saillants seront tour à tour étudiés, en démontrant comment ils sont mutuellement interconnectés. La seconde question dérivée de la question conductrice originale est la suivante: Pourquoi Nietzsche est-il le dernier penseur de la tradition, quel est le sens de l'extrémité qu'est Nietzsche? Nous tenterons de montrer ce qu'apporte l'auteur dans l'histoire de l'être et en quel sens il est résultat, en le mettant en relation avec les cercles de réflexion qu'il vient clore sous l'angle de l'être conçu comme a priori possibilisant. Nous verrons aussi en quoi la temporalité de l'éternel retour constitue l'achèvement de la pensée métaphysique du temps.
Ensuite, nous tenterons de répondre à une troisième question, à savoir: Quel monde le trépas de la métaphysique produit-il, quel est le résultat de l'histoire de l'oubli de l'être? Nous chercherons alors l'essence de la technique moderne avant de voir comment la pensée de Nietzsche rend possible cette essence, comment elle entre en relation avec et permet le déploiement de cette époque qui est caractérisée par la commission de toute énergie sans raison. Une autre question se pose en relation avec la question originale: Au sommet du nihilisme occidental, quelle est dorénavant la tâche de la pensée? Comme toute la lecture de Nietzsche par Heidegger se veut une explication du second avec (ou contre) le premier, c'est-à-dire une prise de position de Heidegger par rapport à la métaphysique et à son dernier représentant, il nous faut voir comment il entend la dépasser, ou plutôt faire le saut de l'autre côté de cette dernière, afin que, peut-être, l'être sorte de l'oubli où il s'est par lui-même réfugié. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Heidegger, Nietzsche, Nihilisme, Volonté de puissance, Éternel retour du même, Valeur, Justice, Être, Technique, Arraisonnement, Histoire, Philosophie, Allemagne.
|
72 |
La logique quantique comme fondement de la métaphysique de la mécanique quantiqueRoussin, Daniel January 2009 (has links) (PDF)
Notre thèse est une analyse philosophique dont le but est de spécifier la métaphysique de la mécanique quantique et d'en déterminer les fondements logiques. Depuis le début de sa formulation, des problèmes d'interprétation ont surgi en mécanique quantique. La cause principale de ces problèmes est, d'après nous, le choix d'une métaphysique, entendue comme positionnement par rapport à l'existence des entités théoriques étudiées par la mécanique quantique. D'autre part, il existe en philosophie des sciences un débat entre le réalisme scientifique et ses opposants antiréalistes. En philosophie analytique, Dummett a déplacé les débats métaphysiques du terrain de l'ontologie vers le terrain logico-sémantique. En effet, selon son analyse, les débats métaphysiques sont des débats à propos du choix d'une logique. Selon Dummett, une métaphysique réaliste a pour fondement la logique classique et une métaphysique antiréaliste a pour fondement une logique non classique. Par contre, le choix d'une logique doit être justifié par une théorie sémantique qui doit elle-même être justifiée par un modèle de la signification. L'approche logico-algébrique de la mécanique quantique a donné naissance à la logique quantique comme champ de recherche. Ce champ de recherche tente de déterminer la structure logique de la mécanique quantique par des structures d'ordre ou algébriques. Par exemple, la logique classique est interprétée par une algèbre de Boole tandis que la logique quantique standard est interprétée par la structure de treillis orthomodulaire. Nos hypothèses sont que la métaphysique de la mécanique quantique est antiréaliste et que la structure formelle de la logique quantique est une algèbre booléenne partielle transitive. Nous faisons l'hypothèse additionnelle que la logique quantique que nous défendons possède une assignation de valeurs de vérité probabilitaire conditionnelle dans laquelle la valeur de vérité d'un énoncé quantique est identifiée à la probabilité que lui attribue la théorie quantique et est conditionnelle à l'état du système quantique. Pour la détermination de la métaphysique de la mécanique quantique, la méthode utilisée est l'application de l'analyse dummettienne des débats métaphysiques à la classe des énoncés de la mécanique quantique. Pour la détermination de la logique quantique, nous nous inscrivons dans l'approche logico-algébrique de la mécanique quantique. Le choix de la structure algébrique ainsi que celui de l'assignation de valeurs de vérité sont justifiés par des contraintes sémantiques provenant de la théorie sémantique quantique et du modèle de la signification. L'analyse dummettienne appliquée à la classe des énoncés quantiques soutient un antiréalisme radical puisque, pour cette classe, la bivalence est inacceptable et le modèle de signification est le modèle justificationniste. En montrant que les conjonctions et disjonctions d'énoncés quantiques portant sur des observables incompatibles n'ont pas de signification, le modèle justificationniste de la signification justifie la structure algébrique que nous proposons. La signification des énoncés quantiques revient à une signification expérimentale. De plus, la signification des énoncés quantiques revient à une signification expérimentale. De plus, la théorie sémantique quantique que nous avons construite dont l'assignation probabilitaire fait partie, est justifiée également par le modèle justificationniste de la signification. L'originalité majeure de notre recherche est sa méthode, c'est-à-dire le fait de combiner une analyse dummettienne de la métaphysique de la mécanique quantique et une exploration des logiques quantiques existantes. Autant pour la spécification de la métaphysique que pour la détermination de la logique quantique, les justifications sont issues, en fin de compte, du modèle de la signification qui s'applique à la classe des énoncés quantiques. Un autre point important et original de notre thèse est la construction de la théorie sémantique quantique qui permet d'expliquer la compositionnalité des énoncés quantiques. Grâce à la théorie sémantique quantique, la logique quantique que nous proposons, en l'occurrence la logique quantique booléenne partielle, est vérifonctionnelle. Plutôt que de nous servir des arguments habituels que nous rencontrons en sciences et en philosophie des sciences pour prendre position dans le débat opposant le réalisme et l'antiréalisme qui a lieu en mécanique quantique, nous nous servons d'une thèse que Dummett a développée en philosophie analytique pour y parvenir. Notre recherche vient appuyer, par le biais de la philosophie analytique, tout un courant de pensée antiréaliste à propos de la mécanique quantique qui existe en physique et en philosophie des sciences. Notre contribution se situe sur le plan de l'interprétation logique et métaphysique de la mécanique quantique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Philosophie de la physique, Mécanique quantique, Métaphysique, Dummett, Logique quantique, Structures algébriques et d'ordre.
|
73 |
What Can Philosophical Literature Do? The Contribution of Simone de BeauvoirScheu, Ashley King January 2011 (has links)
<p>"What Can Philosophical Literature Do? The Contribution of Simone de Beauvoir" examines Simone de Beauvoir's existentialist aesthetic theory of the philosophical novel alongside two fictional works, L'invitée (1943) and Le sang des autres (1945), which constitute Beauvoir's first experiments in writing works of this hybrid genre. Throughout this dissertation, I mobilize Beauvoir's theoretical and literary writing to challenge implied notions that literature somehow acts as a supplement to philosophy and that philosophical literature does not offer distinct advantages to the philosophical system.</p><p>In her theoretical writings on philosophical literature - including "Littérature et métaphysique" (1945), her auto-analysis of her novels in La Force de l'âge (1960), her contribution to the forum, Que peut la littérature? (1965), and her lecture, "Mon expérience d'écrivain" (1966) - Beauvoir confronts a potential impasse in the conception of the philosophical novel, which risks devolving into being either a roman à thèse or a concrete example of a pre-existing philosophical system. This aesthetic impasse becomes particularly acute when Beauvoir begins to write ethical fiction after WWII. This dissertation catalogs Beauvoir's unique philosophical solutions to this aesthetic problem, and in turning to L'invitée and Le sang des autres, demonstrates that Beauvoir's aesthetic innovations open up readings of her novels to new insights about her contributions to twentieth-century literary and philosophical thought, including her thought on separation from the other - solipsism and skepticism - and on connection to the other - love, Mitsein, and reciprocal recognition. </p><p>In chapter one, I point to Beauvoir's formulation of the philosophical-literary impasse in "Littérature et métaphysique" and enumerate how this impasse has worked its way into the critical reception of L'invitée. Beauvoir resolves this aesthetic problem through her concept of the philosophical-literary work as a particularly strong appeal to the reader's freedom. In chapter two, I read L'invitée with Beauvoir's aesthetic insights in mind, which has the effect of freeing Beauvoir's novel from the philosophical binds of Sartre's theory of the Look in L'être et le néant. In L'invitée, Beauvoir accounts for and also goes beyond conflict and domination by building a multiplicity of looks through her theme of spectacle in her novel (dance, theater). In chapter three, I show how Beauvoir's turn to ethics and engaged literature after WWII once again raises the specter of the roman à thèse. I thus delineate the differences between engaged literature and the roman à thèse, differences which rely upon the existentialist notion of engaged literature as a dévoilement or unveiling of ethical issues. Finally, in chapter four I show the ways in which Le sang des autres both falls into the traps of the roman à thèse on the one hand and on the other resists that trap through its unveiling of her characters' world as Mitsein and the ambiguous ethical problem of empathy within Mitsein.</p> / Dissertation
|
74 |
La notion de vérité chez Thomas d'Aquin dans son commentaire des Sentences du Lombard : traduction et commentaireTurcotte, Mélanie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
|
75 |
Critique aristotélicienne des substances platonicienne dans les livres M-N de la Métaphysique : stratégies et enjeux à travers deux exemplesLeclair-Dufour, Nicolas January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
|
76 |
Le réel dans l'oeuvre poétique d'Yves Bonnefoy / The real in the poetic theory of Yves BonnefoyGeronta, Constantia 12 January 2017 (has links)
Qu’ est-ce que signifie le réel pour un poète si reconnu, comme Yves Bonnefoy ? Quelle est la relation entre le réel et sa théorie poétique ? Constitue-il, le réel, une catégorie essentielle de sa théorie poétique ? Quelle est la place de la présence ? Comment elle se situe par rapport aux grands courants de la pensée du XXème siècle et aux Poèmes ? Quel est le rôle des essais critiques et des sciences comme la psychanalyse, la sémiotique et la philosophie quant à l’ étude du réel ? Finalement, quel rôle y jouent le langage et la poésie ? Le réel est une catégorie ontologique qu’ on distingue du terme de la réalité. En outre, le réel est un autre mot pour désigner le défaut et l’ excès de chaque étant en comparaison de tout ce qui le forme. Avec son premier recueil, Anti-Platon, Bonnefoy pose les fondements de sa propre ontologie qui attaque l’ idéalisme à la fois antique ( la philosophie platonicienne ) et moderne ( Hegel ) et qui reconnaît le rôle du sensible. Après Pierre Écrite, la présence remplace la notion de sensible et elle devient la notion-clé de son œuvre. La présence est l’ émergence soudaine de la chose dans son évidence. Aussi, est-elle ‘’une intuition de l’ universel dans le particulier’’ et l’ expérience de l’ unité, de l’ altérité et de l’ échange. En outre, les essais critiques et les études sur le langage, la poésie, la sémiotique, la psychanalyse et la philosophie, mettent en scène le projet poétique de Bonnefoy comme totalité. / What does real mean for a poet as recognized an Yves Bonnefoy? What is the relationship between the real and his poetic theory? What is the role of presence? How it is placed compared to the main currents of twentieth century’s thought and Poems? What is the role of critical essays and sciences like psychoanalysis, semiotics and philosophy regarding the study of real? Last but not least, what role does language and poetry play? The real is an ontological category that is distinguished by the term reality. In addition, the real is another word for default and excess of each being compared to all that form it. With his first book, Anti-Plato, Bonnefoy lays the foundation of his own ontology that attacks idealism both ancient ( Plato’s philosophy ) and modern ( Hegel ) and recognizes the role of the sensible. After Written Stone ( Pierre Écrite ), the presence replaces the term of sensible and becomes the key-concept of Bonnefoy’s work. Presence is the sudden emergence of the thing in it’s obviousness. Also, it is ‘’an intuition of the universal in the particular’’ and the experience of unity, of otherness and exchange. Thus, it offers a vision of renewing the poetic act. In addition, critical essays and studies on language, poetry, semiotics, psychoanalysis and philosophy, set the poetic project of Bonnefoy as a totality
|
77 |
Spectre, aporie, responsabilité : le concept de justice de Jacques Derrida en trois déclinaisonsLesage, Samuel-Élie 08 1900 (has links)
No description available.
|
78 |
L'Action, synthèse de l'être : analyse de l'Action de Maurice Blondel à la lumière du "vinculum substantiale" de Leibniz / The action, synthesis of being : analysis of the Action of Maurice Blondel in the light of vinculum substanlism of LeibnizTouko, Arinte 27 June 2016 (has links)
Notre thèse veut montrer que l’Action est une synthèse de l’être. L’action ici est entendue dans la perspective de Blondel qui montre - dans sa thèse française, l’Action de 1893, et sa thèse latine, le ‘’De vinculo Substantiali et substantia composita apud Leibnitium’’ – que tout être est confronté à l’action, lieu d’adéquation entre la Volonté voulante et la Volonté voulue. La Volonté voulante est l’idée perçue que l’être contingent veut, dans et par l’action, faire advenir dans le temps et l’espace. L’action réalisée par l’être contingent est ce que Blondel appelle la Volonté voulue. Chez Blondel cette tentative de l’être de réaliser une adéquation entre ce qu’il perçoit et ce qu’il réalise est utopique car il n’arrivera jamais à réussir une adéquation parfaite. Mais le but poursuivi par notre thèse est de déterminer le mode de réalisation de cette adéquation, mode par lequel l’être se découvre être fini habité par l’infini qu’il quête consciemment ou non par son action. C’est un effort par lequel l’être contingent veut entrer en communion avec l’infini ou la transcendance qui est en dialogue avec son immanence. Dans cet effort de communion avec l’infini en lui, l’action apparaît comme le lieu d’une synthèse de l’être, un instantané de l’être. L’être dès lors n’est complètement lui-même que dans l’action où il n’est plus réduit uniquement au phénomène, mais à un phénomène habité par un noumène qui est dans la philosophie de l’action la transcendance.Blondel choisit de partir de l’action parce que ce thème lui permet, après analyse, d’asseoir un système intégral qui établit une unité foncière de toute la réalité à partir de toutes les actions singulières. Le sens et la logique de la vie trouvent leur explication dans l’action. Il y a dans une action une logique et une orientation vers un point déterminé. Ce point est pour Blondel le surnaturel. Ce qui fait dire à Maurice Blondel : «Qu’à partir du premier éveil de la vie sensible jusqu’aux plus hautes formes de l’activité sociale, se déploie en nous un mouvement continu dont il est possible de manifester à la fois l’enchaînement rigoureux et le caractère foncièrement volontaire». La vie consisterait, dans la perspective blondélienne, à une tentative de jonction des actions singulières en une seule, ce point déterminé, qui est une action médiatrice qui recueille toutes les actions individuelles sans qu’il n’ait de comparaison entre elles et cette action médiatrice. C’est à cette condition que les actions singulières ont du sens, c’est-à-dire par leur participation à l’Action médiatrice. Par cette participation à cette action première, les êtres seconds achèvent en eux l’œuvre universelle de la création. Cette œuvre englobe « tout l’ordre sensible, scientifique, moral et social ».On ressent, entre les lignes de l’Action de 1893 qui a été écrite au plus fort de la crise moderniste, une autre action, celle-là christologique, une action médiatrice par laquelle tente de s’établir un pont entre le monde empirique et le monde surnaturel.Ce monde surnaturel avec qui, dans l’Action de 1893, l’être contingent, par son action, veut être en adéquation est explicitement nommé dans la thèse latine dans laquelle cette adéquation est une chose de faite et cela grâce à un principe que Leibniz appelle le « Vinculum Substantiale ». Celui-ci réalise l’adéquation parfaite en transformant des éléments matériels en éléments spirituels. Tout porte à croire que l’action ne poursuit que ce but : la spiritualisation du monde empirique par laquelle la multiplicité d’êtres qui caractérise ce monde retourne vers une source unique et commune qui est le surnaturel contre lequel dans la thèse française, l’immanence vient buter. Mais sur un plan empirique, l’action comme synthèse de l’être est le lieu de l’effort d’adéquation entre l’immanence et la transcendance.Ce que notre thèse tente de montrer dans ses différentes parties. / Our thesis wants to show that the action is a synthesis of being. The action which ‘s here analyzed in the Blondel’s perspective, shows - in its French thesis, 1893 Action, and in his Latin thesis, ''De vinculo Substantiali et substantia composita apud Leibnitium'' - that every being is confronted with the share, instead of matching the willing Will and willed Will. The willing Will man has contempleted in himself is what he tries in his life to realize. The action the creature made in his life is what Blondel has called willed Will. For Blondel to change completely what we perceive in what we want to do is utopian enterprise. But the aim of our thesis is to determine in what conditions it is possible to equalize what we perceive with what we realize. Enterprise by which creature discovers in himself he’s inhabited by the infinite which he looks for in his action. It is an effort by which the creature want to be in communion with the infinite and transcendence which is in dialogue with its immanence. In this effort to be in communion with the infinite, the action appears as a place of synthesis of being. Being therefore is not reduced only to the phenomenon, but a phenomenon inhabited by a noumenon which is called Transcendence in the philosophy of the action.Blondel chooses to begin by the action because it gives him the opportunity to built his system wich establishes a fundamental unity of all reality, unity which is starting from all individual actions. For him sense and logic of life can be explained by the action. There is in the action, logic and orientation towards one particular point. This point is, for Blondel, the supernatural. What made Blondel says that from the first form of life to the highest forms of social activity, there is a continuous movement of which it is possible to demonstrate the logic and the link between all stages of movement. Life would mean, in Blondel's perspective, a reunification of actions of all beings in one action which is the universal Mediator's Action. The Mediator's Action contains all actions, and it does not have comparison between individual actions and univeral Mediator's Action. It is in this condition the individual actions have sense, that is to say that , by their participation in the universal Mediator’Action. By their participation in the Mediator’s Action the creatures complete in them the work of the creation. This work includes sensible, scientific, moral and social orders.We feel, between the lines of the 1893 Action which was written at the height of the modernist crisis, another action, this one is the Christological action by which the Mediator tries to establish a bridge between the empirical world and the supernatural world. This supernatural world which, in the 1893 Action, creature by its action want to be linked is explicitly named in the Latin thesis in which this link is done by one principle that Leibniz called "Vinculum Substantiale". This principle realizes the perfect link by converting the material elements in spiritual elements. All indications are that the action doesn’t pursue only this goal: the spiritualization of the empirical world in which the multiplicity of beings that characterizes this world back to a single common source, which is the supernatural against which in the French thesis, the immanence abuts. But on an empirical level, the action as a synthesis of being is the place of the effort to make a link between immanence and transcendence.That our thesis attempts to show in its different parts.
|
79 |
La plénitude ontologique du vide / The ontological fullness of the voidKopacz, André 17 April 2015 (has links)
Ce titre de plénitude ontologique du vide signifie que le vide n’est pas un néant, un rien ou une absence définitive mais, au contraire, l’affirmation en son autosuffisance de la présence à l’état pur. Le vide est plein de la présence pure, mieux il s’identifie à elle. De l’atomisme antique à la Révolution scientifique en passant par la Renaissance, de Démocrite à Newton via Bruno, d’Aristote à Descartes en tant que ses plus éminentes adversaires, le vide n’a cessé de hanter tant le champ de la métaphysique que celui de la science, celui de l’expérience comme celui de l’imaginaire. Après avoir tenté de l’expulser de la physique au moyen de la notion d’éther, la cosmologie contemporaine redécouvre le rôle essentiel du vide dans le devenir et peut-être l’origine de l’univers. Aujourd’hui, c’est au tour de la métaphysique de soupeser à nouveaux frais le poids du vide dans le cadre de la problématique qui lui est propre. Si le vide, en tant que lieu par excellence de l’exposition de la présence, projette l’ontologie fondamentale vers sa véritable dimension, la question de l’être telle que l’entendait Heidegger prend alors toute son amplitude, non plus mondaine mais cosmologique. C’est alors tous les concepts fondamentaux heideggériens (monde, temporalité, Dasein) qui doivent être réévalué à l’aune de cette nouvelle image de la pensée imposée par la nécessité du vide. L’heideggerianisme indique-t-il ainsi une avancée ou marque-t-il une régression par rapport aux pensées cosmologiques de la métaphysique classique ? Car c’est bien une toute autre image de la pensée que celle des déconstructions qu’il s’agit de fonder, celle où les concepts de présence, de substance, de fondement et même d’Absolu recouvrent toute leur actualité. / The title of ontological fullness of the void means that the void is not a nothingness, a mere nothing or a definitive absence but, on the contrary, an assertion in its self-sufficiency of the presence in the pure state. The void is full of the pure presence, better it is identified with it. From ancient atomism to the scientific Revolution including the Renaissance, from Democritus to Newton via Bruno, from Aristotle to Descartes as their most eminent opponents, the void did not stop haunting both the field of the metaphysics and that of the science, that of the experiment as that of the imagination. Having tried to expel it from the physics by means of the notion of ether, the contemporary cosmology rediscovers the essential role of the void in the future and maybe the origin of the universe. Today, it is in the turn of the metaphysics to feel the weight at new expenses of the weight of the void within the framework of the problem of its own. If the void, as pre-eminently place of the exhibition of the presence, throws the fundamental ontology towards its real dimension, the question of the being such as heard it Heidegger takes then all its amplitude, either worldly but cosmological. It is then all the fundamental heideggerian concepts (world, temporality, Dasein) that must be revalued in the alder of this new image of the thought been imperative by the necessity of the void. Does the heideggerianism so indicate an advance or does it mark a regression with regard to the cosmological thoughts of the classic metaphysics? Because it is well very another image of the thought which that of the deconstructions which it is a question of basing, that where the concepts of presence, substance, foundation and even Absolute recover all their present situation.
|
80 |
Introduction à la phénoménologie cosmologique d'Eugen Fink. / Introduction to the cosmological phenomenology by Eugen FinkChaberty, David 25 May 2011 (has links)
Il s'agira d'envisager, en français, l'oeuvre du philosophe allemand Eugen Fink (1905-1975), dont le corpus complet n'est disponible qu'en allemand. Ce sera donc une "introduction" à sa pensée. A cet égard nous nous demanderons quelle est la continuité de la pensée dite du jeune Fink et de celle du Fink dit "de la maturité". Nous montrerons, contre certains préjugés, la continuité problématique, - cosmologique -, du penseur allemand. A la lumière de l'oeuvre ultérieure nous proposerons d'abord une nouvelle interprétation de la pensée du jeune Fink en même temps que son originalité vis à vis des maitres de Fribourg (Husserl, Heidegger). Dans une seconde partie nous exposerons une structure problématique que nous soutenons être celle du Fink de la maturité: d'abord une théorie du questionnement métaphysique, à la lumière de laquelle Fink réevalue les problèmes philosophiques fondamentaux: c'est à dire d'abord une cosmologie originale, une théorie de la phénoménalité fondamentale, à partir desquelles Fink repense de façon originale l'histoire de la métaphysique (antique et moderne). Après un appendice sur son interprétation de Nietzsche (qui prend son sens dans ce qui précède), nous concluerons sur sa position sur les problèmes qui lui furent contemporains (anthropologie et ontologie). / Tue purpose of this work is to introduce in french to german thinker Eugen Fink (1905-1975), which is most unknow in french. We will see the relation between the "young" Fink and the "old" Fink, and the continuity between the both period of his thought. First we will read newly the classics texts of the young Fink, and show the cosmological dimension of his thought, and then we will see how the "old" Fink drive his philosophy: with a theory, - new -, of the philosophical wondering, which drive to a new cosmology; from here, Fink read and think newly the history of metaphysics. To end, we will compare the Fink's thought with the theory of the man, from one side, and with the ontology of the last Heidegger, from the other side. This will be the first introduction to the whole Fink's thought in french.
|
Page generated in 0.0329 seconds