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La liberté dans la pensée de Martin Heidegger / Freedom in Martin Heidegger's ToughtÖksüzan, Umut 16 December 2010 (has links)
Dans le présent travail de thèse, nous nous proposons de mettre en lumière les raisons pour lesquelles Heidegger donne le coup d’envoi à un questionnement de longue haleine et de grand ampleur sur la question de la liberté à la suite de la publication, en 1927, de son chef d’oeuvre, Etre et Temps. Nous nous efforcerons de formuler et d’élaborer progressivement deux thèses à la lumière des objections heideggeriennes adressées à la conception kantienne et à la doctrine schellingienne de la liberté. Notre première thèse est que la radicalisation heideggerienne de la conception kantienne de la liberté, développée dans le cadre d’une « métaphysique du Dasein », ne permet pas de découvrir un contexte philosophique dans lequel une problématique plus originelle de la liberté pourrait être formulée puisque le questionnement heideggerien de la liberté se réduit en dernier ressort en une répétition de la démarche transcendantale de Kant et en un exemple d’application remarquable de cette démarche à une question non kantienne, à savoir la question de l’être. Notre deuxième thèse est qu’à partir de la thèse de la différence ontologique et au prix de l’oubli du concept schellingien de l’absolu, l’investigation heideggerienne de la liberté ne donne lieu qu’à une forme sécularisée de la théologie dialectique de Schelling, qui prend en garde malgré son caractère panthéiste la thèse de la bonté divine et la doctrine de la révélation de la dogmatique chrétienne. Dans la perspective ontologique proprement heideggerienne, l’être fondé dans la liberté, dans le fondement du fondement (Grund des Grundes), dans l’abîme (Abgrund) se manifeste à travers ce qu’il rend possible, c’est-à-dire l’étant / In this thesis, we tried to highlight the reason for which Heidegger initiates an investigation of large scale on the question of freedom after the publication of Being and Time. We tried to formulate and elaborate progressively two theses in the spot of objections that Heidegger addresses to the Critique of Kant and to the Schellingian theology of freedom. Our first thesis is that the Heideggerian radicalization of Kantian conception of freedom developed in the framework of metaphysics of Dasein does not allow to the discovery of a philosophical context from where a more original problematic of freedom could be formulated and the Heideggerian questioning is nothing but a repetition of it and a remarkable application example for elaborating a non Kantian question, to namely the question of Being. Our second thesis is that from the thesis of ontological difference and further to forgetting Schellingian concept of absolute, Heideggerian questioning only could develop a secularized variant of theological dialectics of Schelling, which despite its pantheistic view affirm the thesis of divine goodness and the doctrine of revelation of Christian dogmatics. In Heideggerian ontological perspective, the Being (Sein) melted in the freedom, in the ground of ground (Grund des Grundes), in abyss (Abgrund) manifests itself through what it renders possible, that is to say through being (Seiende)
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La correspondance des arts chez Vincent d’Indy : étude de ses pratiques musicales, picturales et de ses écrits au regard de son environnement socio-culturel, philosophique et artistique / Vincent d'Indy’s art correspondence : a study of the cultural, philosophical and artistic influences that shaped the musical compositions, artwork and writing of Vincent d'IndyLeflot, Thomas 13 November 2010 (has links)
Célèbre compositeur et enseignant, Vincent d’Indy est moins connu pour l’intérêt qu’il porta tout au long de sa vie aux beaux-arts. Il pratiqua le dessin et la peinture pendant plusieurs décennies et parcourut l’Europe à la recherche des plus beaux sites historiques et des plus fameux musées. Sa fréquentation des artistes et des mécènes dans les Salons et les expositions lui permit d’avoir de fructueux échanges avec de nombreux plasticiens. Son obsédante référence à la nature dans ses aquarelles apparaît également dans ses poèmes symphoniques ou ses opéras. Cette thématique bucolique s’inscrit dans une sphère d’influence romantique qui jalonne ses compositions. Enfin, son approche de l’histoire de la musique est réhaussée de multiples références esthétiques. Elles nous éclairent sur ses influences, d’Émile Mâle à John Ruskin en passant par Félicité de Lamennais. / The celebrated composer and professor Vincent d'Indy is less well-known for his lifelong interest in the arts. He drew and painted for many decades, and he travelled throughout Europe looking for the most beautiful historical sites as well as the most famous museums. Associating with artists and patrons of art in salons and exhibitions enabled him to benefit from contact with numerous painters or sculptors. His constant reference to nature in his watercolours was also apparent in his symphonic poems or operas. This rustic theme places him in a field of romantic influence in which compositions blaze a trail. Also, his approach to the history of music is heightened by the many aesthetic references which throw light on his influences, such as Émile Mâle, John Ruskin or Félicité de Lamennais.
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La notion de vérité chez Thomas d'Aquin dans son commentaire des Sentences du Lombard : traduction et commentaireTurcotte, Mélanie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La preuve ontologique de l'existence de Dieu chez DescartesLaperle, Erik 08 1900 (has links)
Ce projet de mémoire de maîtrise portera sur Descartes et la preuve dite "ontologique"
de l'existence de Dieu. La présentation qui sera faite de cette preuve, de ses tenants et de ses aboutissants, tiendra compte: premièrement, du rôle et du statut de celle-ci dans l'ordre des raisons métaphysiques; deuxièmement, des relations entre la preuve "ontologique" et la preuve dite "par les effets"; et troisièmement, des différentes oeuvres de Descartes dans lesquelles il est question de l'argument ontologique. Ainsi, cette analyse permettra de noter les différences relatives qu'il pourrait y avoir chez Descartes quant au fond ou à la forme de cet argument. Nous évoquerons notamment la position différente qu'occupe cette preuve dans deux écrits, soient les Méditations métaphysiques (1641) et les Principes de la philosophie (1644). Ce genre d'analyse nous permettra de nous pencher sur le débat initié par Martial Guéroult et Henri Gouhier concernant la place de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au sein de l'ordre des raisons métaphysiques ainsi que ses relations avec la preuve "par les effets". La
postérité de ce débat sera également considérée. Aussi, nous serons à même de poser la
question à savoir s'il y a une évolution de la preuve "ontologique" de l'existence de Dieu au fil des oeuvres dans la pensée de Descartes. En résumé, dans ce mémoire, nous aborderons deux problématiques: la question de l'autonomie ou de la non autonomie de la preuve "ontologique" par rapport à la preuve "par les effets", et le questionnement quant à la possibilité d'une évolution de la place et de la nature de la preuve dite "ontologique" de l'existence de Dieu dans les écrits de Descartes. / This master thesis project will focus on Descartes and the "ontological" proof of the existence of God. The presentation will be made of this proof, its ins and outs.
It will take into account: first, the role and status of the latter in the order of metaphysical
reasons; second, the relationship between the "ontological" proof and the "through the effects" proof; and third, the various writings of Descartes in which it is question of the ontological argument. Thus, this analysis will note the differences there might be in Descartes thought regarding the substance or form of this argument. We will discuss on the different position this proof occupied in two writings: the Meditations (1641) and the Principles of Philosophy (1644). This type of analysis will allow us to focus on the debate initiated by Martial Guéroult and Henri Gouhier concerning the place of the "ontological" proof of the existence of God in the order of metaphysical reasons as well as its relations with the "through the effects" proof. The posterity of this debate will also be considered. Also, we will be able to ask the question whether there is an evolution of the "ontological" proof of the existence of God in the thought of Descartes over his writings. In summary, in this thesis, we address two issues: the question of autonomy or non-autonomy of the "ontological" proof in relation with the "through the effects" proof; and the question about the possibility of an evolution of the place and nature of the "ontological" proof of the existence of God in the writings of Descartes.
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Le problème de l’ontologie dans le Vorlesungen über Metaphysik de Immanuel Kant / The problem of ontology into immanuekl Kant’s Vorlesungen über MetaphysikLorini, Gualtiero 27 October 2010 (has links)
Le projet s’addresse à la résignification kantienne du concept de “metaphysique”, à partir de l’évolution de la notion d’ontologie dans les Vorlesungen über Metaphysik contenues dans le volume XXVIII de l’Akademie Ausgabe. Á la base de la recherche on entende mettre en relation Kant entre la tradition logique du siècle 17º et 18º, pour comprendre la façon dans laquelle Kant (peut) se confront avec la terminologie de la tradition, et en particulier avec la médiation de Wolff et Baumgarten de la metaphysique leibnizienne.An (peut) traiter de passer d’une conception de la metaphysique de façon deductive capable de rendre la raison de la réalité sur la base de principes qui s’imposent à celle-là, sans en être des déscrivés, à une conception inductive, dans laquelle est par l’examen de la réalité même qu’on peut en tirer les lois.Les Leçons semblent le lieu dans laquelle l’ontologie plus émerge comme instrument de cette résignification, qui voit intéressés: approche méthodologique, autonomie de la raison et l’absolue urgence d’une exigence normative. / The aim of the project is to study the new meaning gained by the concept of “metaphysics” through the evolution of the notion of ontology in the Vorlesungen über Metaphysik, placed in the XXVIII volume of the Akademie Ausgabe. As foundation of the research, we want to put into relationship Kant and the logical tradition of the 17º and 18º century, in order to understand the way in which Kant confronts himself with the technical terms of the tradition, in particular with the mediation of the leibnizian metaphysics represented by Wolff and Baumgarten. Here there is a step from a deductive conception of metaphysics to an inductive one. While the first can explain the reality starting from principles imposed on it, in the last the laws of reality are gained through an analysis of the reality the same.The lessons seem to be the place in which the ontology emerges in the best and clearest way as the instrument to get the new meaning of the metaphysics, we are target to: here we find a methodological approach, the autonomy of reason and the absolute urgency of a normative exigency.
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Entendre la métaphysique. Les significations de la pensée de Descartes dans l’œuvre de Heidegger / Hearing Metaphysics : The Meanings of Descartes’ Thought in Heidegger’s WorkPerrin, Christophe 30 March 2012 (has links)
En se mettant passionnément à son écoute, Heidegger nous a permis d’entendre la métaphysique d’une manière inouïe. Par un juste retour des choses, dans un geste inédit, il s’agira ici de mieux entendre Heidegger en se mettant patiemment à l’écoute d’un métaphysicien précis : Descartes, ou plutôt à l’écoute de ce qu’il nous en dit. Car loin d’être anecdotiques, les significations de la pensée de Descartes dans l’œuvre de Heidegger révèlent fidèlement les orientations de celui-ci, en et hors métaphysique. Comme il sied en herméneutique, il sera donc question de sens, celui que l’on prend n’étant pas moins indifférent à celui que l’on donne que celui que l’on donne n’est innocent de celui que l’on prend. / Heidegger shows us a new way to understand metaphysics by attending patiently to it. In this work, I would like to pay attention to Heidegger and to what he has to say about one metaphysician in particular, namely Descartes. Heidegger’s understanding of Descartes’ thought should not be considered as anecdotal since it brings to light his own path outside and within the metaphysical domain. I will adopt here a hermeneutic approach: focusing on the meaning one chose as well as on the meaning the other gave, we show how the former influenced the latter.
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Dieu et l'infini dans la métaphysique de Descartes : origines, significations, prolongements / God and the infinite in descartes’ metaphysicsArbib, Dan 12 December 2012 (has links)
Parce que l’infinité divine n’est pas une évidence théologique, Descartes travaille à lui donner un sens particulier : à la fois instauratrice des vérités créées dans les lettres du printemps1630 et nom divin par excellence selon les exigences de la philosophie première en 1641, elle endosse des déterminations incontestablement dionysiennes (l’incompréhensibilité) en même temps qu’elle relève au plus haut point de la métaphysique en voie de constitution (idea maxime vera). La détermination de la situation de l’infinité de Dieu chez Descartes au regard d’autres concepts du corpus (immensité, indéfini), de ses rapports au concept aristotélicien d’apeiron et de son histoire médiévale (Thomas d'Aquin, Bonaventure, Henri de Gand, Scot) et moderne (Suarez, Bérulle, Montaigne), doit permettre de faire voir la tension interne dont l’infinité grève la métaphysique cartésienne. / Because divine infinity is not a theological obvious fact, Descartes works to give him a particular meaning : at the same time founder of the eternal truths in the letters of printemps1630, and the divine name par excellence according to the requirements of the first philosophy in 1641. Then, infinity both assumes dionysian characteristics (incomprehensibility) and fulfils the requirements of the metaphysics in the process of constitution (idea maxime vera). The determination of the situation of God's infinity in Descartes with regard to the other concepts of the corpus (unlimitedness, indefinite), of its relationships with the Aristotelian concept of apeiron and its medieval history (Thomas d' Aquin, Bonaventure, Henry of Ghent, Scot) and modern (Suarez, Bérulle, Montaigne), allows to show the internal tension the infinite burdens Cartesian metaphysics.
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Wittgenstein ou l'expression de la transcendance / Wittgenstein or the expression of transcendenceLemaire, Jacques 18 June 2012 (has links)
Le travail de Wittgenstein exemplifie la transcendance dont se nourrit la philosophie. En effet, la recherche de fondements à notre langage, par la mise en œuvre d'un idiome logique, génère des préoccupations ontologiques insondables. De même, le désir de créer une grammaire purement descriptive révèle l'arbitraire des critères de l'ordinaire. Enfin, la négation quasi obsessionnelle d'une intériorité active ne fait pas obstacle à son retour dans les thèmes de la volonté, du silence et de l'éthique. L'Éthique dite ineffable et la volonté, dans le sens de Schopenhauer, s'imposent comme les invariants d'un Sujet en marge d'un monde dit sans valeur dans lequel, logique, éthique et esthétique ne peuvent se dire. Ici, le silence de Wittgenstein ouvre sur un non-dit éloquent. En recherchant des fondements ou des règles à notre langage, tout en expulsant certains objets hors du dicible, Wittgenstein exprime le désir de mettre en place un point de vue synoptique sur notre forme de vie. Mais en fait, il se retrouve prisonnier des entrelacs qui relient l'immanence et la transcendance.Ces investigations ne peuvent être dissociées, chez ce contemporain de la naissance de la psychanalyse, d'une attitude tendancielle à la sublimation des problèmes philosophiques sur fond de crise identitaire. Son attitude face aux choix, sa difficulté à donner un assentiment, son rapport ambigu au religieux, au mystique et à l'identité, sont soulignés comme les points aveugles de son expression. Ces thèmes révèlent une transcendance intrinsèque à son œuvre et une résistance forte de la métaphysique.Le travail de Wittgenstein est pris ici comme un exemple paradigmatique de la philosophie analytique, philosophie entrée en conflit contre l'abus d'expressions métaphysiques accusées de nous livrer aux illusions trompeuses. / Wittgenstein's work exemplifies transcendence which feeds philosophy. The search for foundations to our language, by the implementation of a logical structure generates unfathomable ontological concerns. Similarly, the dream of a purely descriptive grammar reveals the arbi-trariness of criteria of the ordinary. Finally, the obsessive denial of an active interiority does not preclude his return to willpower, silence and ethical themes. Ethics, as ineffable, and will, in the sense of Schopenhauer, are invariants of a philosophical subject on the sidelines of a world without value, in which, the logical, ethical and aesthetic could not be said. Here, Witt-genstein's silence opens on an eloquent unsaid. Searching for foundations or rules to our lan-guage, while expelling some objects in the indescribable, Wittgenstein expressed the desire to provide a synoptic view of our form of life. In fact, he finds himself prisoner of interlaces between immanence and transcendence.These investigations cannot be separated with this contemporary of the birth of psychoanaly-sis, a trend attitude to the sublimation of philosophical problems on substance of identity cri-sis. His attitude to choice, his difficulty to give consent, his ambiguous report to the religious, the mystic and identity are underlined as blind expression points. These themes reveal an in-herent transcendence in his work and the resistance of the metaphysical.Wittgenstein's work is seen as a paradigm of analytic philosophy, philosophy came into con-flict against the abuse of metaphysical expressions accused of deceptive illusions for us.
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La « cognitio de anima secundum quod habet esse » comme fondement de la métaphysique chez Francisco Canals / « Cognitio de anima secundum quod habet esse » as the groundwork of metaphysics in the thought of Francisco CanalsVial, Alberto 10 December 2011 (has links)
Cette thèse voudrait faire connaître la pensée de Francisco Canals, philosophe catalan qui s’inscrit dans la tradition de la philosophie thomiste mais avec beaucoup de particularités. L’œuvre de Canals est principalement un effort de fondation de la métaphysique, dans le sillage de Joseph Maréchal.Nous présentons un élément qui transperce toute l’œuvre de Canals: l’auto-connaissance de l’âme. Nous allons voir si la doctrine de Canals sur la cognitio de anima secundum quod habet esse, un des fondements de la métaphysique selon lui, peut être considérée comme un élément central et structurant de toute sa pensée. Nous pensons, en effet, que cet élément permet à Canals d’avoir une vocation systématique et une compréhension unitaire de toute la philosophie.Une présentation unitaire et systématique de la pensée originale de Canals constitue une invitation à considérer plus cet auteur et sans doute un apport à l’Académie. / The aim of my thesis is for the reader to become acquainted with the thought of Francisco Canals, a Catalan philosopher whose work builds on the tradition of thomistic philosophy yet with many specific particularities. Canals’ work is mainly an attempt to lay the ground for metaphysics, building on Joseph Maréchal’s work. In this thesis I will focus on one aspect underlying the whole of Canals’ work : the soul’s knowledge of itself. My aim is to assess the extent to which Canals’ theory on cognitio de anima secundum quod habet esse, which is, according to him, one of the fundamental bases of metaphysics, may be considered a core element and a driving principle for the whole of his thought. Indeed my view is that this one point is what enables Canals to develop a systematic and comprehensive understanding of the whole of philosophy. This unified and systematic approach to Canals’ original thought should be taken as an invitation to give greater importance that author and shall hopefully be considered helpful in the academic field.
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Restauration et déconstruction de la métaphysique. Heidegger, Bergson / Restoration and destruction of metaphysic in France and Germany in the 20th Century : Bergson, HeideggerSarafidis, Karl 07 January 2011 (has links)
Les suites du spiritualisme en France et celles de l'idéalisme en Allemagne ont donné lieu à deux figures majeures de la pensée du XXème siècle : Bergson et Heidegger. La reprise du projet ancestral de la philosophie première conduit chacun à l'exigence d'un dépassement des structures conceptuelles de la tradition en vue de repenser à nouveaux frais, l'être selon le temps. Ainsi, à propos de la méthode proposée de part et d'autre, le premier pas consiste à articuler leur entente de la question "Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? " dans la perspective d'un renversement du principe ontothéologique dont celle‐ci procède. Puis, après une lecture suivie de leur manière d'établir le concept d'un temps fondamental, et un examen critique de l'interprétation que Heidegger donne de l'idée bergsonnienne de durée, l'étude tente d'éprouver la divergence de leur confrontation à Aristote comme représentant de la conception naturelle d'un temps dérivé. Cette épreuve ultime visant à dégager de façon explicite leur position vis-à-vis d'une étape cruciale dans l'installation du règne de la métaphysique occidentale contribue dès lors à repenser les conditions d’un échange dont leurs projets respectifs pourraient au final bénéficier l’un l’autre / The after-‐effects of spiritualism in France and those of idealism in Germany have led to two major figuresin XXth century thought: Bergson and Heidegger. The resurgence of the ancestral project of first philosophy conducted them both to demand an overcoming of traditional conceptual structures with a view to think being once again in regards to time. Thus, concerning both methods, the first step would be to articulate their understanding of the question "why something rather than nothing?" in the perspective of a reversal of the onto-‐theological principle of which it proceeds.Then, after a sustained reading of their way of establishing the concept of fundamental time, and a critical examination of the interpretation Heidegger gives of the Bergsonian idea on duration, our study attempts to test their diverging confrontation ofAristotle as a representative of the natural conception of derivative time. This ultimate test which aims to release in an explicit way their position in regards to a crucial stage in the installation of the reign of occidental metaphysics contributeshenceforth the rethinking of the conditions of an exchange from which their respective projects could both finally benefit
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