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Martin Heidegger et la philosophie transcendantale : sources, contextes et développements de la pensée de Heidegger (1919- 1927) / Martin Heidegger and transcendental philosophySlama, Paul 05 May 2017 (has links)
On part d’une difficulté d’interprétation qui a partagé les commentateurs concernant le statut transcendantal de la philosophie de Martin Heidegger. En effet, alors que beaucoup des concepts fondamentaux d’Être et temps (1927) semblent résister à une interprétation transcendantaliste (le Dasein, le « on », le comprendre, l’ustensilité, la tournure, l’angoisse, l’appel), au sens où il désignent la façon dont nous sommes immédiatement au monde, sans la médiation d’un sujet constituant, Heidegger désigne lui-même l’orientation générale de son traité comme une orientation transcendantale. En effet, la temporalité couronne l’édifice, et fonde même l’existence dans sa dimension la plus concrète. De quel transcendantal Heidegger fait alors usage, s’il refuse le sujet comme substance, et qu’il n’y a donc plus d’instance subjective constitutive de l’expérience ? On défend une interprétation pratique de ce transcendantal : le fondement est bien la quête de Heidegger, mais en tant qu’il est toujours à fonder par un Dasein libre et responsable de lui-même. Cette interprétation que nous appelons « praxiologico-transcendantale » permet d’inscrire Heidegger dans une tradition métaphysique bien déterminée, en montrant comment sa philosophie s’élabore contre les conceptions transcendantalistes des néokantiens, en montrant aussi comment Husserl et Scheler lui donnent les outils phénoménologiques pour associer pratique et transcendantal, et enfin en l’inscrivant dans une tradition dont Kant fut le précurseur dans quelques textes, et dont Fichte fut le vrai fondateur : un kantisme qui décrit un sujet pratique, au moyen de l’union des deux première Critiques. Ainsi, loin de rompre avec la métaphysique en 1927, Heidegger en régénère-t-il une figure fondamentale dont on essaie d’indiquer les concepts cruciaux. / This PhD work starts from a difficulty of interpretation that had divided commentators, concerning the transcendental status of the Martin Heidegger’s philosophy. Indeed, whereas many basic concepts in Sein und Zeit (1927) appear to resist a transcendentalist interpretation (« Dasein », « Man », « Verstehen », ustensility, « Angst », « Ruf »…), because they designate the way we are immediatly in the world without the mediation of a constituting subject, Heidegger indicates the treaty’s general direction as a transcendental direction. Indeed, the temporality crowns the building, and grounds existence in its most concrete dimension. What is the Heidegger’s transcendental, if he refuses the subject as substance, and if there is therefore no more constituting subject for experience ? We defend a practical interpretation of this transcendental : the ground is indeed the quest of Heidegger, but as it is always to be found by a free and responsible for himself Dasein. This interpretation, that we call « praxiologico-transcendental », allows to link Heidegger to a well determined metaphysical tradition, by showing how his philosophy confronts neokantian’s transcendentalist conceptions, by showing also how Edmund Husserl and Max Scheler provide phenomenological tools for joining praxis and transcendental, and finally by locating him within a tradition of which Kant was the precursor in some texts, and of which Fichte was the true founder : a kantism that describes a practical subject, by means of the union of the two first Critique. Thus, far from breaking with metaphysics in 1927, Heidegger regenerates one of its fundamental figure, of which we try to indicate crucial concepts.
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Métaphysique de l’Art et esthétiques du goût. Une relecture dialogique d’Alexander Gottlieb Baumgarten / Metaphysic of Art and aesthetics of taste. A dialogical reading of Alexander Gottlieb BaumgartenBouchat, Gilda 08 March 2011 (has links)
Le présent ouvrage souhaite montrer que la création de l’esthétique philosophique par Alexander Gottlieb Baumgarten, ainsi que la multiplication des écrits théoriques sur l’art orientés à partir de la problématique du goût, sont deux tentatives différentes de répondre à la question métaphysique du dualisme des substances ainsi qu’aux problèmes posés par leurs interactions réciproques. L’enjeu de cette recherche est double. Il s’agit, d’une part, de donner la réplique à Kant qui, dans un note devenue célèbre de la CRP, affirme qu’« esthétique » et « critique du goût » sont des termes synonymes. Il sera démontré que ces deux termes ne sont pas synonymes, qu’esthétique philosophique et critique du goût ne sont pas deux manières équivalentes de questionner l’art, bien qu’elles partagent, sur le plan ontologique, un certain nombre de présupposés. D’autre part, et c’est là que l’enjeu historiographique croise l’enjeu philosophique, nous verrons que ces présupposés ne sont pas propres au 18e siècle mais proviennent d’une longue tradition des rapports texte-image, du statut théologique et ontologique de l’image, de la représentation sculptée, de la mímêsis. Aussi, l’intérêt des questions formulées à partir du constat de l’échec patent de la métaphysique de l’Art et du caractère très largement insuffisant des esthétiques du goût dépasse largement le cadre du siècle des Lumières. / This book intends to demonstrate that the creation of philosophical aesthetics by A. G. Baumgarten, as well as the multiplication of theoretical writings about art guided by the problematics of taste, are two different ways to propose a solution to solve the metaphysical question of the dualism of substances and the problem of theirs mutual interactions. The stake is double. First, it is a response to Kant, who says in a CPR’s note which became famous that « aesthetics » and « critics of taste » are the same thing. It will be shown that it is not the case, although those two approaches share similar presuppositions. We will also see, and on that point the historiographic stake meets the philosophical one, that those presuppositions are not specific to the 18th century but came from the long tradition of text-image relations, of theological and ontological status of image, of carved representation, of mímêsis. So, the interest of the questions which are formulated because of the evident failure of metaphysics of Art and the failings of aesthetics of taste exceeds widely the framework of Enlightenment.
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Temps et individuation : le sens du transcendantal dans la philosophie de Kant et de Husserl : métaphysique, ontologie, phénoménologie / Time and individuation : the meaning of the transcendental in the philosophy of Kant and Husserl : metaphysics, ontology, phenomenologyMasselot, Nathanaël 21 November 2015 (has links)
La notion d’individu fait l’objet d’une intuition triviale. Notre expérience nous la livre si naturellement qu’elle semble constituer le socle élémentaire de toute ontologie naïve. Mais en philosophie, le problème de l’individuation ouvre un vaste champ de problèmes métaphysiques traités dans la postérité scolastique d’Aristote. Dénoncée et ré-élaborée dans l’ontologie fondamentale de Heidegger comme métaphysique du Dasein à la faveur d’une critique de Kant, prolongée et dépassée dans la phénoménologie de la donation, la métaphysique semblerait évacuée de la pensée moderne post-kantienne, a fortiori de la phénoménologie, si Husserl ne lui restituait pas un problème évincé par l’ensemble des phénoménologies du sujet : l’individuation. Faisant de l’individuation le problème de « la constitution de l’être individuel (donc “factuel”) en général et d’après ses formes fondamentales essentielles » accompagné de « la résolution de la problématique transcendantale la plus profonde », Husserl, en 1918, porte cet enjeu à son paroxysme. Rédigeant les Manuscrits de Bernau, il se livre à un projet ambitieux et doublement étonnant en ce qu’il sonne comme une résurgence métaphysique au cœur de sa phénoménologie et invite à une lecture phénoménologique de Kant alternative à celle de Heidegger. La première partie de cette étude s’emploie à faire apparaître le sens transcendantal du problème de l’individuation par rapport à l’approche métaphysique traditionnelle. Cette mise au jour invite à établir, deuxièmement, en quel sens il existe bien un problème d’individuation au cœur de la Critique de la raison pure, mobilisant la synthèse et l’imagination dans la constitution du phénomène kantien. Une troisième partie analyse la manière dont le temps se présente chez Kant et Husserl comme un opérateur transcendantal adapté à la résolution de ce problème. Elle s’efforce de présenter à la fois l’affinité de leur traitement et ce qui les distingue l’un de l’autre. Une quatrième et dernière partie montre de quelle manière le problème de l’individuation jette, chez Husserl, une lumière nouvelle sur l’eidétique et sur le concept de constitution. / The notion of the individual is the object of a trivial intuition. It is so naturally delivered by our experience that it seems to constitute the basic core of any kind of naïve ontology. But in philosophy, the problem of individuation opens up a wide range of metaphysical issues that have been tackled in the wake of Aristotle’s scholastic posterity. Denounced in Heidegger’s fundamental ontology and recast as the metaphysics of Dasein which is critical of Kant, then extended and exceeded within the phenomenology of givenness, Metaphysics would appear to have been abandoned by the modern post-kantian (especially phenomenological) legacy until Husserl came to restore an issue pushed aside by every kind of subjective phenomenology : namely, individuation. By making individuation the issue of “the constitution of the individual human being (thus “factual”) in general and according to its essential fundamental forms” along with “the resolution of the deepest transcendental problem”, Husserl, in 1918, made this central issue reach its height. While writing the Bernau Manuscripts, he undertook a project which is ambitious and remarkable for two reasons : first, because it appears to be a metaphysical resurgence within his phenomenology, and then second, because it engages a phenomenological reading of Kant, yet not Heidegger’s. The first part of this analysis aims at highlighting the transcendental meaning of the issue of individuation in comparison with the traditional metaphysical approach. Secondly, this invites us to see to what extent there is indeed an issue of individuation at the core of the Critique of Pure Reason, relying on synthesis and imagination in the constitution of the Kantian phenomenon. The third part accounts for time in Kant and Husserl as the transcendental operator fitted to the solving of this problem. It endeavours to analyse what makes them similar and what sets them apart. The fourth and last part reveals how the problem of individuation sheds a new light on eidetics and Husserl’s concept of constitution.
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Nietzsche ou la métaphysique de la séduction / Nietzsche or the metaphysics of seductionMérieau, Antoine 30 September 2015 (has links)
Tout est force, or la force agit comme séduction : elle est une relation qui modifie et se modifie. Dionysos est le dieu de la séduction, que Socrate tente de renverser par la modification de la tragédie. Socrate, Platon et les philosophies traditionnelles sont des individus et des pensées réactifs : ils refusent la séduction, mais pour cela doivent séduire le monde pour le figer, et séduire d’autres individus pour qu’ils adhèrent à leur pensée. Ce refus du devenir et de la transformation inaugure cependant toute une histoire humaine. Nietzsche veut renverser cette histoire, c’est-à-dire la séduire, afin de produire le surhomme. Pour ce faire, il faut inverser le langage, le défaire de l’identité pour le faire renouer avec la métaphore : sortir du figement pour retrouver la métamorphose. Le style et l’art permettent cela, ainsi que la sophistique. De cette façon, Nietzsche trouve un langage et une logique permettant une forme de connaissance ne trahissant pas la séduction, mais au contraire l’affirmant : sa pensée agit comme une force, transformant ce qu’elle « connaît ». La séduction est le système métaphysique décrivant le monde comme un jeu de séduction, autrement dit de forces en lutte. Cette métaphysique se décrit elle-même comme une force parmi les autres, luttant contre les autres. La pensée nietzschéenne est féminine : elle est double, contradictoire, stylée et masquée. Elle révèle la contradiction inhérente à toute pensée, et particulièrement dans celles qui rejettent la contradiction en se fondant sur l’identité, comme c’est le cas des métaphysiques traditionnelles. Elle reconnaît même la possibilité de sa propre inversion, c’est-à-dire qu’elle peut elle aussi devenir réactive en figeant par sa description le monde du devenir. / Everything is force. Now, force acts as seduction : it is a relation that modifies and is modified. Dionysus is the god of seduction, that Socrates attempts to topple by modifying tragedy. Socrates, Plato and traditional philosophies are reactive individuals and forms of thinking : they refuse seduction, but to do so, they have to seduce the world to freeze it, and seduce other individuals for them to embrace their line of thought. This refusal of becoming and transformation nevertheless opens up a whole human history. Nietzsche intends to topple this history, that is to say, to seduce it, in order to produce the superman. In order to do so, language needs to be reversed and parted from identity, for it to revive metaphor : break the freezing to renew with metamorphosis. Such a process is allowed by style and art, as well as sophistics. Thus, Nietzsche finds a language and logic allowing a form of knowledge which doesn’t betray seduction, but on the contrary, asserts it : his thinking acts as a force transforming what is « known » by it. Seduction is the metaphysical system which describes the world as a game of seduction, that is to say of struggling forces. Such metaphysics describes itself as a force among the others, struggling against the others. Nietzschean thinking is feminine : it is double-sided, contradictory, stylish and masked. It reveals the inherent contradiction in all forms of thinking, particularly in those rejecting contradiction on the basis of identity – and such is the case in traditional metaphysics. His thinking even acknowledges the possibility of its own inversion, that is to say that it can also become reactive, freezing the world of becoming by its description.
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L’oggetto in generale. L’orgoglio dell’ontologia da Clauberg a Leibniz / L’objet en général. L’orgueil de l’ontologie de Clauberg à Leibniz / The object in general. The pride of ontology from Clauberg to LeibnizRagni, Alice 30 September 2016 (has links)
Par le néologisme ontologia (1606), on indique à l’époque moderne la science générale, autre que la théologie, dont l’objet est l’ens quatenus ens est avec ses propriétés transcendantales. De cette tradition, qui voit le jour dans le cadre de la Schulmetaphysik, ce travail examine l’âge « post-claubergien », c’est à dire les années qui suivent la diffusion et la réception de l’Ontosophia (1647) de Johannes Clauberg et notamment la troisième et dernière édition de son écrit, la Metaphysica de ente (1664), qui témoigne de son adhésion au cartésianisme. Cette phase de la Schulmetaphysik est marquée par la question de l’organisation de la métaphysique sur la base de la « dissociation », non plus de la « partition », entre la doctrine générale de l’étant (ontologia ou ontosophia) et la science des substances immatérielles (pneumatica ou pneumatologia). Cette « canonisation » de l’ontologie est attestée dans les lexiques philosophiques, mais elle est confirmée aussi par les critiques qui sont adressées à l’« ontologisation » de la métaphysique et jusqu’au rejet leibnizien de l’ontologie. Les traités d’ontologie suivent la tendance à une restriction de leur objet selon son fundamentum in re (« ontologie réelle ») ou à une extension de cet objet au pure intelligibile (« ontologie noétique »). On examine en dernier lieu la question de l’identité de l’ontologie et de la prima philosophia et, de celle-ci, le caractère de science post-physique. En ce sens, Jean-Baptiste Du Hamel et Ehrenfried Walter von Tschirnhaus, figures étrangères au contexte réformé et protestant, s’engagent dans des tentatives originales de légitimation non seulement « horizontale » (formelle), mais aussi « verticale » (subjective) de l’ontologie. / In early modern philosophy the neologism ontologia (1606) comes to indicate the general science, other than theology, whose object is the ens quatenus ens est, along with its transcendental properties. The present work analyses the “Post-Claubergian” period of the ontology tradition, which originated in the Sculmetaphysik context. These were the years that followed the circulation and reception of Johannes Clauberg’s Ontosophia (1647) and what would become its third and last edition, Metaphysica de ente (1664), which included the new elements of Clauberg’s Cartesianism. This period of the Schulmetaphysik is connected mainly to the question of the organization of metaphysics, based on the “dissociation”, and no longer “partition”, between the general science of being (ontologia or ontosophia) and the science of immaterial substances (pneumatica or pneumatologia). The “canonization” of ontology is attested by philosophical lexicons, but also by the criticism directed to the “ontologization” of metaphysics, up to Leibniz’s refusal of ontology. Treatises of ontology tend to limit their object on the basis of its fundamentum in re (“real ontology”) or to extend it to the pure intelligibile (“noetic ontology”). Finally, this study considers the question of the identity of ontology with prima philosophia and the nature of this latter as a post-physical science. In this sense, Jean-Baptiste Du Hamel and Ehrenfried Walter von Tschirnhaus, both stranger to the Protestant and Riformed scolastic context, provide an original attempt to establish ontology not only “horizontally” (formally), but also “vertically” (subjectively).
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L’amour imparfaitement rationnel : la conception de l’amour dans la moralité kantienneKenny, Katherine January 2012 (has links)
Cette thèse cherche à expliquer le concept de l’amour chez Emmanuel Kant. Elle essaye de catégoriser les différentes définitions de ce concept. Elle tente d’analyser ces définitions en utilisant trois clés d’analyse : la raison et l’émotion, la liberté et la communauté et la distance et la proximité. L'amour kantien est aussi analysé dans la perspective de la nature du sujet kantien pour le comparer au devoir d’amour.
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Immédiateté et médiation dans le discours sur l'être chez Aristote et Hegel / Immediaty and mediation in the discourse on being in Aristotle's and Hegel's philosophyCharfeddine, Slim 04 December 2014 (has links)
Telle la nature qui aime à se cacher, la médiation apparaît d’abord comme médiation absente ou oubliée. L’ontologie se développe spontanément comme discours qui affirme l’immédiateté de l’être. Mais si l’être est immédiateté, c’est-à-dire identité simple à soi-même, alors le discours sur l’être est impossible. Seule la médiation, qui est l’identité négative, ou encore l’identité qui se réalise par le truchement de l’altérité, de la différence permet à l’ontologie de se réaliser comme discours sur l’être. Mais non seulement le concept de médiation rend possible l’ontologie, mais elle éclaire de manière remarquable la Métaphysique d’Aristote. C’est pourquoi nous proposons une lecture de la Métaphysique qui montre son unité thématique via le concept de médiation.Ensuite, le coeur de la médiation est la logique que nous saisissons dans ces principaux moments : tout d’abord comme philosophie platonicienne du langage qui saisit la prédication comme unité du même et de l’autre, puis véritablement comme logique syllogistique fondée sur le moyen-terme, véritable médiateur des termes de la conclusion, et enfin comme logique spéculative hégélienne. Pour terminer, le concept de médiation permet de rendre raison d’une certaine cohérence de l’histoire de la philosophie, et notamment de classer les réponses types(au sens d’un idéal-type) concernant le problème central de l’ontologie à savoir le rapport entre l’être et le discours. Notamment nous étudierons deux périodes de l’histoire de la philosophie :l’antiquité de l’affirmation parménidienne de l’immédiateté de l’être à la médiation aristotélicienne conçue comme finalité ou actualisation d’une puissance, ou entéléchie, et la modernité de Descartes à Hegel qui voit un mouvement analogue s’opérer en son sein mais à partir du concept d’Infini en acte et non plus à partir de l’être. / As Nature - which loves to hide - mediation appears at first as missing or forgotten. Ontology develops spontaneously as a discourse affirming the immediacy of being. But if being is immediate, that is to say simple identity in itself, then no discourse on being is possible. Only mediation, which is negative identity, or even identity which exists through the articulation of otherness, enables ontology to exist as a discourse on being. But not only does the concept ofmediation enable ontology, but it also remarkably enlightens Aristotle’s Metaphysics. That is why we suggest an interpretation of Aristotle’s Metaphysics which shows its thematical unity through the concept of mediation.Then, the core of mediation is logic grasped thanks through the following steps : first of all through Plato’s philosophy of language, that interprets predicating as unity of the same nessand of the difference, then through Aristotle’s syllogistic logic based on the middle term, the true mediator of the terms of the conclusion, and finally through Hegel’s speculative logic.Finally, the concept of mediation enables the reader to somewhat make sense of the Historyof Philosophy and especially to sort typical answers (that is ideal types) regarding ontology’sforemost disputed point i.e. the relationship between being and discourse. Moreover, we will study two periods in the History of Philosophy : ancient philosophy starting from Parmenides’claim that being is immediate to Aristotle’s mediation, perceived as a purpose or the actualization of a potentiality or even entelechy and modern History from Descartes to Hegel during which a similar movement occurs but with a different starting point : the concept of actual infinity vs the concept of being.
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La raison du plus fort : le sol dans la pensée de Heidegger, son rôle dans l'achèvement de la métaphysique / Reason of the strongest : ground in the thought of Heidegger, its part in the metaphysical consummationManan, Patrick 24 September 2014 (has links)
Étude la pensée de Heidegger autour de la thématique du sol ou raison et de son rapport ou identité avec l'animalité, singulièrement pour ce qui touche à la question de l'achèvement de la métaphysique / Investigating into the thought of Heidegger about the thematic of earth and its relationships with animality, particulary concerning the question of metaphysical consummation
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Rien d’autre que l’être. Recherches sur l’analogie et la tradition aristotélicienne de la phénoménologie / Nothing else than being. A study on analogy and the Aristotelian tradition of Phenomenology / Nient’altro che l’essere Ricerche sull’analogia e la tradizione aristotelica della fenomenologiaMariani, Emanuele 25 October 2010 (has links)
L’analogie est la réponse résolutive autant qu’aporétique au problème de l’unité et de la différence, scellée dans la multiplicité déroutante des significations de l’être. De cette réponse, il en va du statut de « science » pour la métaphysique. Notre enquête vise à retracer les conditions historiques d’émergence d’un concept (ou d’un complexe conceptuel) qui a marqué de son sceau l’histoire de la pensée, d’Aristote, voire même de Platon jusqu'aux nos jours. Sans cette même pensée de l’analogie – voici notre hypothèse – ni la constitution ni la « destruction » de la métaphysique ne seraient plus pensables. Mais qu’est-ce au juste que l’analogie ? Et jusqu’où s’étend sa portée métaphysique ? La certitude du terme a quo laisse en suspens l’extension de cette parabole, qui exige par reflet la fixation idéale d’un terme ad quem. On fera de la phénoménologie husserlienne un observatoire privilégié pour témoigner des derniers éclats de l’analogie, avant que la « destruction » de la métaphysique n’en décrète la disparition. En fixant dans l’aristotélisme du XIXe siècle le point d’ancrage entre Aristote et la phénoménologie, l’on tâchera d’établir des connexions, autant que faire se peut : de Trendelenburg à Brentano et de Brentano à Husserl, avec le regard toujours tourné vers Aristote, l’analogie – voici la thèse que l’on veut démontrer – n’abandonnera jamais son statut originaire d’analogie de l’être. / Analogy is the aporetic answer to the problem of unity and difference, sealed in the puzzling multiplicity of being’s meanings. On this answer depends the status of “science” for metaphysics. Our research aims to redraw the historical conditions of emergence of this concept (more likely a conceptual complex) which has been marking with its seal the history of western philosophy, from Aristotle and even before from Plato up to nowadays. Without analogy – here goes our hypothesis – neither the constitution, nor the «destruction” of metaphysics could be conceivable. But what is “analogy”? And up to where arrives its metaphysical impact ? The certainty of the term a quo leaves unresolved the extension of the curve, demanding therefore the ideal establishment of a term ad quem. Making out of husserlian phenomenology an advantaged observatory, we will grasp the last sparkling lights of analogy before the “destruction” of metaphysics decrees its disappearance. By fixing in the Aristotelianism of the XIXth century the anchorpoint between phenomenology and Aristotle, we shall establish as far as possible a series of connections: from Trendelenburg to Brentano and from Brentano to Husserl, always glancing at Aristotle, the analogy – this is the thesis we would to demonstrate – never abandon its original status of analogy of being.
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La tentation : métaphysique et eschatologie / The temptation : metaphysics and eschatologyLesca-d'Espalungue, Christine 04 October 2014 (has links)
Quel remède aux crises métaphysique, théologique, morale et politique de l'être de l'homme avec le Principe, lui-même et le Monde ? La théologie de la Tentation supralapsaire du récit biblique à laquelle renvoie la tentation morale infralapsaire et qui réunit dans un premier face à face le Principe, l'Homme et le Monde, postule l'identité ontologique de l'Être et de l'Un et situe l'origine de ces crises dans la perte peccamineuse de puissance de l'être à être un par l'Être. Mais l'échec de ce postulat implique la réinterprétation de la Tentation à partir de la différence hénologique de l'Un et de l'Être qui met à jour la faute originelle de la Métaphysique occidentale de dissimulation de l'impuissance de l'être à être un par l'Être et détermine dès lors une eschatologie du Salut au sens d'unification de l'être par l'Un à fin de remédier à ses crises. / How to remedy the metaphysical, theological, moral and political crises of man's being faced with the Principle, himself and the World? The theology of the supralapsarian Temptation in the biblical narrative, to which the infralapsarian moral temptation refers, postulates the ontological identity of Being and the One and places the origin of these crises in the sinful loss of power of being to be one through Being. But the failure of this assumption implies interpreting Temptation anew on the basis of the henological difference of the One and of Being, which unveils the original lapse of Western Metaphysics of concealing the powerlessness of being to be one through Being and consequently establishes an eschatology of Salvation in the sense of unifying being through the One in order to ultimately remedy its crises.
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