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Mouvement : individuation et transformation : une approche ethnographique de l'Odin Teatret / [Movement : individuation and transformation : an ethnographic approach of Odin Teatret]

Dos Santos Paes, Isabela 21 December 2011 (has links)
Pour Boltanski et Chiapello (1999), la critique artiste a été récupérée par le capitalisme. La motivation repose aujourd’hui grandement sur certains principes au nom desquels il était critiqué dans les années 60. Pourtant n’existe-t-il pas dans certaines organisations artistiques des grandeurs, valeurs ou pratiques, des modes d’organisation et de vie commune, constituant un ferment critique qui n’a pas été récupéré par le capitalisme contemporain ? Une exploration de type ethnographique a été menée au sein d’Odin Teatret, au Danemark, une organisation où la critique artiste s’élabore et se vit. Nous avons observé et participé au total pendant six mois aux créations et activités de ce groupe hors norme. Dans un premier temps, en nous inspirant de la description dense de Geertz, nous avons constaté que, bien que parfois avec des formes et une acuité particulière, bien des ressorts décrits par Boltanski et Chiapello étaient à l’oeuvre mais que cependant certaines énigmes demeuraient. Abandonnant l’approche cognitive de Geertz pour celle plus réflexive et tournée vers les affects de Stewart, nous avons ensuite entrepris de poursuivre et re-décrire notre expérience en insistant sur le désir, la transformation, la présence, pour chercher une autre manière de faire sens, riche et affective, de l’activité à Odin. Dans un troisième temps, cette expérience à Odin est réfléchie grâce aux concepts de Stiegler. Nous comprenons alors que ce lieu est le théâtre de certains processus différents de l’entreprise capitaliste, fut-elle organisée en réseau. L’individuation psychique, collective et technique, le rôle du désir et d’une certaine économie libidinale, le rôle du non calculable, l’insistance de la recherche non de motivations mais de ce qui fait que la vie mérite d’être vécue… sont autant de facettes qui ne peuvent être que partiellement récupérées par l’économie capitaliste. Par ailleurs la présence, l’ouverture au possible, la créativité, peut-être même l’authenticité, demandent un entraînement long, répété et épuisant (exigeant). A la différence de la standardisation et de la pulsion dans la consommation, il s’agit de mettre son être en mouvement – non pour devenir une forme précise, mais cherchant le mouvement pour lui-même qui ouvre à la présence et à une intensité de vie. Une critique artiste, réinterrogeant ces éléments, peut toujours être présente, même virulente contre un capitalisme qui fait de nous des endormis et des corps stupides / [non communiqué]
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Mouvement : individuation et transformation : une approche ethnographique de l'Odin Teatret / [Movement : individuation and transformation : an ethnographic approach of Odin Teatret]

Dos Santos Paes, Isabela 21 December 2011 (has links)
Pour Boltanski et Chiapello (1999), la critique artiste a été récupérée par le capitalisme. La motivation repose aujourd’hui grandement sur certains principes au nom desquels il était critiqué dans les années 60. Pourtant n’existe-t-il pas dans certaines organisations artistiques des grandeurs, valeurs ou pratiques, des modes d’organisation et de vie commune, constituant un ferment critique qui n’a pas été récupéré par le capitalisme contemporain ? Une exploration de type ethnographique a été menée au sein d’Odin Teatret, au Danemark, une organisation où la critique artiste s’élabore et se vit. Nous avons observé et participé au total pendant six mois aux créations et activités de ce groupe hors norme. Dans un premier temps, en nous inspirant de la description dense de Geertz, nous avons constaté que, bien que parfois avec des formes et une acuité particulière, bien des ressorts décrits par Boltanski et Chiapello étaient à l’oeuvre mais que cependant certaines énigmes demeuraient. Abandonnant l’approche cognitive de Geertz pour celle plus réflexive et tournée vers les affects de Stewart, nous avons ensuite entrepris de poursuivre et re-décrire notre expérience en insistant sur le désir, la transformation, la présence, pour chercher une autre manière de faire sens, riche et affective, de l’activité à Odin. Dans un troisième temps, cette expérience à Odin est réfléchie grâce aux concepts de Stiegler. Nous comprenons alors que ce lieu est le théâtre de certains processus différents de l’entreprise capitaliste, fut-elle organisée en réseau. L’individuation psychique, collective et technique, le rôle du désir et d’une certaine économie libidinale, le rôle du non calculable, l’insistance de la recherche non de motivations mais de ce qui fait que la vie mérite d’être vécue… sont autant de facettes qui ne peuvent être que partiellement récupérées par l’économie capitaliste. Par ailleurs la présence, l’ouverture au possible, la créativité, peut-être même l’authenticité, demandent un entraînement long, répété et épuisant (exigeant). A la différence de la standardisation et de la pulsion dans la consommation, il s’agit de mettre son être en mouvement – non pour devenir une forme précise, mais cherchant le mouvement pour lui-même qui ouvre à la présence et à une intensité de vie. Une critique artiste, réinterrogeant ces éléments, peut toujours être présente, même virulente contre un capitalisme qui fait de nous des endormis et des corps stupides / [non communiqué]
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Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne : une remise en question de l'ordre social. / living otherwise : some feminist squats in france and in Germany : questionning of the social order

Gaillard, Edith 11 February 2013 (has links)
Loin d’être homogène, l’habitat est à la fois le reflet de l’assignation des femmes à un rôle de sexe et, dans le même temps, un instrument politique du changement social, de la transgression des normes sociales fixées sur le genre. De quelles manières des actions collectives féministes qui se réclament de l’émancipation peuvent-elles, par le biais de pratiques habitantes, affirmer un autre possible, construire d’autres modes d’être et d’agir en vue d’une vie plus libre ? La mise en œuvre de notre questionnement a conduit à choisir comme objet d’étude le « squat » associé à une critique féministe de l’ordre social. Du squat féministe, un regard se pose sur l’ordre social, un discours est porté sur les raisons de cet engagement dans les marges de la société. Des attitudes, des manières de faire et d’agir s’y construisent afin d’élaborer des réponses à la question des rapports sociaux, des rapports de genre. Nous avons comparé deux modèles de squat féministe : les squats politiques français soumis à une grande instabilité du fait de leur statut « sans droit ni titre » et les squats « légalisés » allemands qui, au regard du contexte historique et politique, s’inscrivent dans un temps plus long. La thèse permet d’élaborer une sociologie du genre renouvelée à partir d’une remise en question de l’ordre social par un engagement féministe autour de pratiques habitantes et de rendre compte de la façon dont des actrices sociales répondent aux problèmes féministes en fabriquant un « autre » modèle. / Far from being homogeneous, the habitat is both a reflection of the relegation of women to the role of sex and, at the same time, a political instrument of social change, of the transgression of social norms of gender. In what ways can feminist collective actions, which claim to be representative of emancipation, affirm another possible, develop other modes of being and acting for a freer life, through inhabitants’ practices? The implementation of our questioning has led us to choose as the object of study the "squat" associated with a feminist critique of the social order.. From the feminist squat, one’s gaze rests on the social order, a speech is focused on the reasons for this engagement in the margins of society. Attitudes, ways of doing and acting, develop to answer the question of social relationships, of gender relationships. We compared two models of feminist squat: in France, political squats which are instable because of their status "without right or title" and in Germany, "legalized" squats which, in terms of historical and political context, are in a longer timeframe.The thesis allows the development of a sociology of gender, from a feminist questioning of the social order around inhabitants’ practices. It also helps to account for how the social actors respond to feminist problems by making an "other" model.
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Les intermittents du travail / The "intermittents du travail" : The case of occasional French workers who attempt to create a new healthy way of working

Perez, Pauline 30 June 2014 (has links)
S'appuyant sur les résultats de trois ans d'enquête de type ethnographique par observation-participante (Lapassade,2006; Plane 2014) auprès des Intermittents du travail- anciens actifs qualifiés qui ont opéré une rupture radicale et volontaire avec un ancien mode de vie confortable, principalement centré sur le travail pour un mode de vie d'apparence plus précaire où la quête d'une meilleure qualité de vie prime sur celle d'un travail rémunérateur et expressif-, cette recherche propose de comprendre ce qui a été rejeté dans le travail et au profit de quoi.L'approche de la psychosociologie du travail et la pratique clinique qui l'accompagne (Lhuilier et al., 2013) nous ont permis d'interpréter les données sous l'angle dialectique d'une transition professionnelle comme acte de résistance autant que de création. Ont ainsi été mis en lumière plusieurs mécanismes potentiellement nocifs dans le travail aujourd'hui, comme l'entretien d'une culture du "stimulacre" (Bouilloud, 2012) autour d'un travail rêvé épanouissant et au réel fondamentalement décevant et, d'autres, plus vitalistes, comme l'expérience d'un travail autrement par un retour à l'"artisanat" au sens large (Sennett,2010) - celui du "beau travail" qui entretient autant le corps que l'esprit -, la débrouille, la polyactivité, l'interconstruction des milieux de vie, entre autres.Cette thèse propose aussi une réflexion sur le travail de terrain du chercheur, ses dilemmes et ses enjeux / Based on the results of a 3-year field study among a population of occasional French workers named after the researcher "Intermittents du travail", this research aims at understanding what is expected from today's work and what is rejected in the way executives experience it. After achieving brillant studies and a successful career start as executives in a big company, the "Intermittents du travail" left everything to come and live on the French West Coast,attempting to design a new way of working which would grant less space to work and more space to private activities. We choose the theoretical framework of the French psychosociology of work and the clinical practical approach that underlies it (Lhuilier et al.,2013) to interpret the data. By conceiving work transitions as an intricacy between resistance and creation processes, both at micro-and macro-social levels, this approach enables us to unveil some mecanisms potentially harmful in today's work that would make top-level workers deeply unsatisfied about the true nature of a work they had dreamt of and idealized during so many years before.Furthermore, the analysis of the transition's aftermaths reveals the critical aspects of what a "good job" should consist in as appositive to the "bullshit job" (Graeber,2013)these people experienced previously: the importance of working as a craftsman in every situation- which means to be concerned by the beauty and the quality of work, both using the head and the hands (Sennette,2010)-, the art of unravelling, the capacity of balancing work activities with leisure ones and,among others
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La cité des enfants des rues. Représentations, politiques et expériences des jeunesses urbaines marginales à Mexico et Tijuana. / The city of the street children. Representations, policies and experiences of marginalised urban youth in Mexico City and Tijuana.

Pochetti, Irène 27 February 2017 (has links)
Cette thèse traite de la question des enfants des rues au Mexique, de son histoire, de sa construction en enjeu social et de l’expérience des jeunes aux marges des villes de Mexico et de Tijuana. Symbole de « l'enfance délaissée » dans les pays en voie de développement, cette catégorie sociale a été l'une des « priorités officielles » du premier gouvernement élu démocratiquement à la tête du pays en 2000. La thèse montre comment se configure le monde des enfants des rues en analysant les acteurs de l’intervention sociale auprès des jeunes mais également la façon dont se déploient les existences de ces jeunesses urbaines marginales dans un pays traversé par d’importantes reconfigurations politiques et sociétales. Par une approche sociohistorique de 1880 à nos jours, cette thèse se penche en premier lieu sur l'émergence de cette catégorie dans l’espace public et sa mise en problème qui s'articulent aux transformations sociopolitiques du pays. L’analyse de plusieurs supports iconographiques et documentaires révèle une tension constante entre les figures de la victime et du délinquant qui va de pair avec les angoisses que produit l’important développement urbain du Mexique. L'enquête ethnographique réalisée à Mexico et Tijuana entre 2003 et 2010 montre la pertinence de l'étude à l'échelle de la ville pour comprendre comment s'articulent les politiques, les représentations et les expériences sociales. L'analyse met au jour les spécificités de ces deux villes dans l'appréhension et le traitement du problème, mais également dans les modes d’individuation et les trajectoires biographiques de ces jeunes : si un « effet de frontière » est observé à Tijuana, la dynamique du monde des rues à Mexico se caractérise plutôt par un « effet de capitale ».Finalement, l'analyse par le genre met en évidence les tensions à l'œuvre entre la traduction du langage des droits dans les pratiques quotidiennes des organisations qui travaillent avec cette population et la permanence d'un imaginaire de la famille sexué et hiérarchisé, qui s'articule au récit national. / This thesis deals with the history and construction of the social problem of Mexican street children and with the actual experience of marginalised youth in Mexico City and Tijuana. Symbol of the issue of “abandoned children” in developing countries, this social category has become one of the priorities of the first democratically elected Mexican government in 2000. The thesis examines how the world of “street children” is shaped by analysing the actors of social intervention and the effects of the country’s deep political and societal changes on these marginalised urban youth.Through a socio-historic approach from 1880 to nowadays, this thesis firstly studies the emergence of this category within the public space and its construction as a social problem, embedded in the socio-political transformations of the country. By exploring iconographic and documentary supports, the analysis identifies a constant tension between the figure of ‘victim’ and of ‘delinquent’, a tension which goes hand in hand with the anxiety produced by the tremendous urban development of Mexico.This ethnographic research, carried out in Mexico and Tijuana between 2003 and 2010, demonstrates the relevance of observing at city level in order to understand how the policies, representations and social experiences articulate. The analysis brings to light the specific features of these two cities in their perception and treatment of the problem as well as in the resulting individualisation modes and biographies of these young people. In Tijuana, a “border effect” is observed, whereas the streets dynamics in Mexico City are characterised by a “capital effect”. Finally, the gender analysis demonstrates the tensions between the appropriation of a law terminology in the everyday practices of the organisations working with this population and the traditional image of a sexualised and hierarchic family, embedded in the national narrative.

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